l'assaut sur new york city (SUJET COMMUN - OUVERT A TOUS)

Rappel du premier message :

l'assaut sur new york city
sujet commun - ouvert à tous

asgardia est attaquée.

certains des plus grands héros défendant cette liberté sont partis pour asgardia afin de défendre les habitants contre l’hydre qui continue de sévir. tout les regards sont tournés là-bas, les habitants des zones libres suivant les nouvelles tout en retenant leur souffle. le combat est décisif pour un camps, comme pour l’autre. si hydra échoue, une victoire pour la liberté. mais si asgardia tombe entre les mains ennemis, alors ça sera une célébration en plus pour cette organisation.

tout le monde est tellement préoccupé par l’attaque qui a actuellement lieue que personne n’a songé au fait que peut-être, il ne s’agissait que d’une distraction. un moyen futile de garder les pseudos héros occupés, de les détourner de new york le temps de quelques heures. qu’est ce que quelques heures dans une vie ? trois fois rien, juste un ensemble de chiffre qui aident à se repérer dans l’espace-temps.

il n’aura cependant fallut que de quelques heures.

deux heures exactement après le début des affrontements sur asgardia, new york est attaquée. d’abord furtivement, puis tandis que les héros tombent, les ennemis gagnent du terrain profitant de l’absence des défenses habituelles.
citoyens, que vous soyez simple habitants ou dotés d’aptitude particulière, c’est le moment d’agir. si cette liberté est aussi chère à vos yeux que vous le prétendez alors prenez les armes et battez vous. héros, anti-héros, mutants, citoyens, c’est nous contre les forces d’hydra. mais faites attention, l’hydre sait tout, l’hydre à les yeux partout.

et surtout, n’oubliez jamais la règle numéro une : coupez une tête de l’hydre, deux repoussent à la place. alors faites attention, parce que si vous pensez avoir un coup d’avance, n’oubliez jamais qu’ils en ont potentiellement deux de plus que vous.

précisions
- Ce sujet est destiné à changer régulièrement de forum (à voyager entre les différents lieux IRP) au fur et à mesure de son avancement.
- La possibilité de faire mourir son personnage s'applique à ce sujet. Rappel : vos personnages ressortiront indemnes (ou presque, ils se souviendront quand même avoir été morts hihi).
- Aucune limite de mots. Faites avancer au maximum.
- L’issue de ce sujet commun est déjà décidée, et impactera le contexte.
- Dialogues en français.
- Vous êtes libres de poster autant de fois que vous le souhaitez, une fois comme de participer tout le long du sujet commun.

i'm gonna run this nothing town

⋅ ⋅ ⋅ ⋅ count my cards, watch them fall. blood on a marble wall, i like the way they all scream. tell me which one is worse : living or dying first. sleeping inside a hearse, i don't dream.

(( ft nyc morons ))

music ►

Ils arrivent de toute part, les démons qui s’emparent de la ville, tandis que du bout de la lame les flammes rugissent encore et encore, se fracassant sur la barrière Hex dressée par la Scarlet Witch. Tes airs demeurent impassibles, le marbre s’accaparant de tes traits, les flammes venant se refléter sur ta peau pour arborer une teinte similaire à celle de tes yeux embrasés. L’aura de ton mentor se rapproche instantanément, sa projection astrale venant une fois de plus à tes côtés pour souffler à ton oreille. « J’ai l’idée. Mais tu crains quand même pour motiver. ». Silence. Tu fais taire les flammes en un battement cils, apportant l’épée en appui sur ton épaule. Ton regard ne se détourne pas de ta cible, alors que tu envisages ses abords, guettant la faille dans sa magie. Son plus grand point faible étant l’instabilité de son esprit, douce ironie compte tenu des dernières semaines écoulées te concernant. Tu sens la puissance s’écouler dans tes veines, par cette collaboration inattendue entre le Darkchylde et toi. Puissance qui émane de ton être, par une aura mêlant teinte azurée au carmin des Limbes. La horde de démons poursuit son chemin, se hissant au travers de trous de souris par les quelques portails qui quadrillent la zone, tous à la fois. La magie Hex émanant de la sorcière s’intensifie, et se libère hasardeusement dans tout le périmètre. Tu fends l’air dans des diagonales brusques pour briser toute forme de magie à l’aide de ton épée.

Les Bandes de Cyttorak rugissent, immobilisent la Sorcière et réduisent son champ des possibles. Tu t’apprêtes à lancer un nouvel assaut lorsque les jumeaux de ton ennemie du moment font irruption. L’atmosphère magique allant crescendo, c’est leurs vies qui désormais se retrouvent en danger, ou plutôt celle de Speed. Ton attention est rapidement détournée vers Stephen victime d’une attaque des ombres, l’emprise de ses Bandes de Cyttorak venant se briser, laissant la liberté à Wanda de remodeler l’environnement à sa guise. Les vents se lèvent, par la force de la percussion des diverses magies qui viennent s’emparer de l’atmosphère. Stephen se défendant face au Baron Mordo venu rejoindre les festivités, et Wanda désormais libre, tu contrôles silencieusement la horde de démons pour filer entre la Sorcière et son enfant en danger. Sa magie est puissante, bien trop puissante pour être arrêtée par tes démons, que la roche traverse pour empaler l’enfant. Tes traits demeurent figés face à cette vision. « Mmpf. », ton épée regagne ton épaule, te mettant désormais en attente, laissant les affronts se faire autour de toi et te contentant de diriger tes démons. « Un de moins à surveiller. », souffles-tu alors que Stephen se fait malmener par son ennemi, Speed aux côtés de son défunt frère. A mesure que les secondes s’écoulent, sous ta forme démoniaque, ta puissance s’intensifie.

Clea se joint à vous, et un sourire hautain se dessine sur tes lippes. Tardive, comme entrée, songes-tu. Les attaques rugissent sur eux, tandis que tes démons t’encerclent en un rempart défensif, te permettant de patienter pour trouver l’opportunité de passer à l’assaut. Un coup. Tu cherches à clore les hostilités en un seul, et unique coup. Tu entends la Sorcière provoquer une nouvelle fois, et l’envie te démange de la trancher en deux, et de servir sa tête sur un plateau. Connasse. La figure paternelle de cette dynastie éclatée vient à son tour, alors que ton mentor t’adresse une fois de plus la parole. Tu détournes le visage vers lui, un sourcil arqué. « T’as des mains, non ? Brisées, mais elles marchent encore ? Tu peux lui donner toi-même, Snape. », lâches-tu, le profond sentiment d’être exploitée comme Chronopigeon. « Rourrrrou. », ajoutes-tu moqueuse. Tes paroles ne comptent guère, voilà que l’œil se matérialise autour de ton cou. Nul besoin de l’observer, tu ressens son effet aussitôt. Tes yeux retrouvent leur teinte azurée normale, l’intensité de ton aura s’amenuisant. Sourcils froncés, tu prends l’œil d’Agamotto au creux de ta main, l’observant avec surprise. Il va fouiller au fond de toi. Révéler qui tu es. Il te dira exactement qui tu es. Ce dont tu es capable. Les mots résonnent dans ton esprit, alors que ta puissance acquise s’évapore, l’atmosphère t’écrasant de plus en plus. Pour t’en protéger, tu rejoins la Dimension Miroir, de manière à respirer. « Tu es faible. Sans moi, tu es faible. Oui, ressens-le, dans ton esprit comme dans tes veines, cette puissance qui te quitte. Il veut te brider, garder contrôle sur toi comme Belasco autrefois. Il te fait porter l’œil dans cette simple optique. Il ne te fait pas confiance, souviens-toi de ses mots. Il te pense incapable de garder le contrôle. Toi et moi, nous n’avons guère besoin de lui, de ce vieux fou. Libère-toi de son emprise, libère ta rage. Libère ta force, Illyana. », les mots du Darkchylde sonnent comme une caresse au creux de ton oreille, le ton plus doux qu’à son habitude.

« Non. », murmure dans les ténèbres. Tu arraches l’œil de ton cou et le jette au sol, l’emprise de l’artefact se brisant aussitôt. Tes yeux retrouvent leur teinte carmine, alors que ton regard se porte sur le champ de bataille. Au loin, le corps sans vie de Wiccan, que tu lèves dans les cieux par un contrôle à distance. Le corps virevolte devant les yeux de Magnéto, et tu viens le planter devant Wanda. Tu redonnes vie au corps de Wiccan, du moins une illusion. Liquide carmin qui s’écoule de ses lèvres, le visage défait, un trou béant dans le torse. Tu en engendres même une multitude, encerclant la Sorcière. « Tu es indigne d’être mère. Regarde ce que tu as fait. Tu nous as voulu, désiré, pour nous tourner le dos et nous rejeter. Nous tuer. Tu n’es qu’un chaos incontrôlable, indigne de tes pouvoirs. Une honte pour la communauté mutante, une honte pour notre famille. Je regrette d’être ton fils, je regrette de t’avoir pour mère. Je regrette ton existence. », tu donnes vie à ses mots, par la simple force de ton esprit. Ou bien celui de Dormammu. Les mots résonnent à tour de rôle, prononcés par chaque illusion.

Tu plantes la Soulsword dans le sol brisé, posant un genou à terre et apposant ta main contre le bitume. « Mon tour. », une multitude de portails viennent se matérialiser de nouveau tout autour du terrain, les flammes surgissent du sol fracturé. Les Limbes s’emparent de l’île où se situe le Triskélion, la chaleur alourdissant plus encore l’atmosphère. Les débris de l’édifice se remodèlent selon ta volonté, la dimension dont tu es la souveraine s’emparant du lieu, les démons déferlant avec plus de hargne encore. Désormais le terrain est tien, avec comme Reine ta seule volonté. Tu relèves la tête, le regard carmin planté dans celui de la Sorcière. « Je vais t’aider. T’aider à quitter ce monde. », tu te redresses, les enfers se déchainent tout autour de vous. Tu t’approches d’elle d’un pas lent, la pointe de ton épée tranchant le sol, les cornes sur ton front gagnant en taille, tes jambes se transformant en celles du bouc. L’emprise du Darkchylde, ta forme démoniaque, gagne en intensité. Ton palpitant résonne étrangement, le battement se fait double. L’usage de ta magie alimente l’armure qui gagne en terrain sur ton corps, ton aura brillant de mille feux. Les démons s’agitent, courent hasardeusement autour de toi tout en suivant ta marche. Tu dépasses Clea, te rapprochant de la Sorcière en lévitation. Regard tourné vers le ciel, un sourire carnassier aux lèvres. Tu brises l’illusion, le corps de Wiccan de retour aux côtés de son jumeau. « J’arrive. », tu disparais au travers d’un disque, réapparaissant aux côtés de la Sorcière pour fendre sa magie de ton épée. Magie que tu ne parviens pas à briser aussi facilement. Tu réitères, encore et encore, l’attaquant de toute part pour fragiliser son bouclier. L’emprise de Dormammu sur ton esprit gagne en présence, alimente la puissance de tes coups qui s’enchaînent sur ce dôme protecteur dont elle s’est entouré. Tu engendres plusieurs illusions de toi qui imitent tes mouvements à divers endroits, envoyant également des morceaux de roche qui viennent se briser sur elle, avant de t’éclipser pour réapparaître dans un portail situé à plusieurs dizaines de mètres au-dessus d’elle. Tu te laisses tomber, la Soulsword pointant dans sa direction, les flammes venant de nouveau danser tout autour de ta lame pour déferler sur elle. Au dernier instant, tu disparais une fois de plus au milieu des flammes, pour réapparaître devant elle. La pointe de ta lame fend l’air à l’horizontal, au niveau du ventre de la Sorcière.

Touchée.

RésuMémé:

L'assaut sur NYC

Sauvée par le gong, t'étais là au sol souffrant de ta blessure par balle, de la virevolte que t'as offert le Spiderman de chez HYDRA, et de la fraîche entaille de la Veuve Noire à ta cuisse. T'es un peu sonnée il faut avouer, mais un homme dont tu reconnaîtrais l'uniforme entre mille, t'es eu affaire à lui d'où tu viens, mais pas ici, pas dans cette dimension. Respire Gwen. Les cartouches retombent lourdement à tes cotés pendant qu'il essaie de tenir hors de portée la Widow HYDRA. Est-ce la véritable là sous vos yeux ? Bien évidemment que non, tu l'a quittée il y a quelques minutes à peine. « Non, la vraie est à bord d'un des Quinjet ! » Mais tu hausses les sourcils, ne pouvant retenir un rire nerveux à sa déclaration, tu commences lentement a redresser ton buste, appuyée sur ton coude encore valide, ta tête est prise dans un certain étau. Mais pas le temps de niaiser, il faut réagir, parce qu'HYDRA eux n'attendront pas que tu te remettes de tes chocs précédents, ils n'attendent que ça, que tu faiblisses. Mais pendant que le Punisher s'occupe de la responsable de ta blessure à la cuisse, il te demandes si tu peux te charger du Spidevil qui semble t'avoir pris en grippe, blondie. « Je m'en charge ! » Et tout en tirant un bout de soie ou deux afin de t'armer de quelques armes à feu et de leurs chargeurs pour pouvoir te défendre tant bien que mal, tu repenses aux mots de Scott à l'oreillette. "Nan, là c'est tranquille. Ambiance paillettes et licornes, tu vois le genre..." Oh bah oui, la licorne tu la foutrait bien dans le derrière de chaque membre du commando nazis, c'est peu de le dire. Alors que tu joues de la gâchette, remerciant sans relâche ton cher papa capitaine de police, tu sursautes en voyant une main géante et pourtant familière agripper la Veuve Noire nazie, la secouant comme on le ferait avec des maracas. On touche pas la nouvelle ? C'est une règle ou c'est simplement parce que t'es leur petite recrue, la bleue, et qu'ils sont tous vie... Non. Retire cela de ta pensée Gwendolyne.

Mais voilà qu'une musique fait rage sur la ville, et t'aimes bien le rythme, il est entraînant, AC/DC c'est un valeur sûre ! L'homme à l'armure rouge et doré traverse le ciel, s'occupe d'un héliporteur afin de l'affaiblir, annonçant ne pas être à l'heure -pour changer ?- et venir même sans fleurs à votre espionne préférée. Il fini par vous rejoindre au sol, cherchant a savoir à quelle échelle Hammer a-t-il bien pu louper certaines modifications de véhicules. T'allais pour répondre que Scott lance un vanne sur le possible mot de passe bateau, 123456789. Mais pas le temps de te dispersée l'araignée, que tu vois l'ombre d'un canon tomber directement sur... Pourquoi ça tombe toujours sur ta poire !? Ah bah non, finalement, c'est un costume que tu reconnaitrais entre mille qui s'approche dangereusement. T'es un homme mort Benny ! que tu penses si fort lorsqu'il s'écrase sur tes jambes. Un grognement de douleur passe tes lèvres, laissant retomber ton buste au sol, l'écoutant à moitié lorsqu'il râle de ta présence sur le champs de bataille. « Vire de mes jambes PUTAIN ! » Hurles-tu sur ton compagnon avant qu'il ne se rende compte de l'endroit ou monsieur semble se croire en vacances. Il se redresse et t'aide à faire de même, jurant dans ta barbe -inexistante de surcroît- à la douleur qui vrille l'entièreté de ton corps. « Ouais j'allais restée sagement à la maison pendant que la ville s'écroule ! Et regarde, je pète la forme ! » Dis-tu en envoyant une toile directement sur le Spidevil qui semble embêter l'homme-fourmi gigantesque pour le plaquer au sol dans une douce caresse, toute en volupté et... Cruauté. « Captain je t'ai dis, tu l'appelles CAPTAIN. » Souffles-tu en donnant une mignonne petite claque derrière la tête du second tégénaire. « Alors si il a décidé de prendre une retraite à Asgardia dans la luxure et la tranquillité, c'est loupé Tony. » Répond-tu en penchant ton visage découvert, souriant avec ironie. Puis tu désignes le bordel environnant en reposant tes yeux sur Benjamin. « Tu vois pas, c'est pool party, l'eau est rouge et les flammes sont là pour réchauffer les coeurs. Giga teuf chéri ! »

Mais le Spidevil, tu pensais t'en débarrasser aussi facilement ? Parce que lui, il ne t'oubliera pas de sitôt, ça non. A peine finie ta phrase qu'une toile t'embarque sans douceur, te faisant rebondir contre les débris. Il t'as clairement prise pour un yoyo celui-là, alors tu vas faire autrement, te servant de tes pieds tu prends de l'élan sur un bâtiment en ruine pour courir et sauter dans les airs, prête à l'attaquer à mains nues, dans des gestuelles de combats digne d'une Spider. Il prend finalement la fuite, mais ne baisse pas ta garde, il pourrait revenir à tout moment. Rejoignant le petit groupe, tu atterris aux pieds d'Ant-Man, un peu pâlotte. Et quand Ben s'approche, tu lève ton index comme pour le prévenir de ne pas faire un pas de plus, pour son bien. Oui, parce que l'instant d'après, tu rends le contenu de ton estomac sur les bottes de la fourmi, et une fois les haut le coeur passés, tu tapotes sa guibole amicalement. « Envois-moi la note Scott. Ou marche moi dessus, on sera quitte. » Regardant autour de vous, tu soupires, et l'ombre de ce maudit ami made by HYDRA est de retour, tu ne vas pas le laissé filer celui-là, grimpant contre les parois des blocs de béton encore vivants une fois sur les hauteurs, tu récupères quelques armes afin de te positionner pour tirer dans sa direction. « Tu m'échapperas pas, ça va se régler entre toi et moi, Spiderman nazi ! » T'esquives une toile, puis les coups pleuvent eux aussi, aussi agile que l'originel, plus cruel par contre, tu manges quelques droites, quelques coups de pieds, et quand le souffle d'un explosion te surprends, tu roules sur le toit de l'immeuble, à moitié sonnée à nouveau. Mais en voyant le coup approchant de ton estomac, tu te décales avec élégance -oupas- en grimaçant, le tirant face contre sol. « Penses même pas faire du mal à mon enfant, t'es prévenu. » T'as coupé la communication pour dire de telles paroles, Gwen ? Tu passes ta tête au dessus du vide et grimace à nouveau. « Pardon... Les confessions c'est pour après, deal ? » Mais en entendant la cavalerie de machines et soldat envahir le toit, tu te redresses et, faisant une salutation digne d'une princesse, te tournes pour te jeter dans le vide. Avec grâce ! Jusqu'à ce qu'un projectile non identifié, ou presque, traverse ta chute. Premier rebond sur tes pieds pour reprendre ta route dans les airs, jusqu'à la détonation à l'étage qui te propulse directement au sol. La douleur est vive et traverse la totalité de ton corps, et plus encore en voyant le bout de métal traversant ta cuisse déjà amochée. Tranquille Gwendolyne. Ce n'est que dans la chair, pas de muscles touchés, rien. Tirer avec un coup pas trop violent et tu peux repartir à l'aventure. Dans une dizaine de minutes, le temps que ta régénération naturellement plus rapide te permettes de ne pas te vider de ton sang, d'accord ? En attendant, tu regardes les gars autour de toi, et souris maladroitement. « Comme une promenade de santé, ça va aller ! »

(c) ANAPHORE

RESU-AUNT-MAY :

l'assaut sur new york city
sujet commun - ouvert à tous

Peut être que ton heure de vérité sera ta dernière heure Marcus, ça ne serait même pas étonnant au vue de tes capacités. Tu essayes de faire des efforts sur toi, de te dire que tu n'es pas si inutile que ça, que tu n'es pas si mauvais que ça non plus, mais tu as du mal avec ça. Il faut dire que pendant un moment, tu as été un type finalement ordinaire qui suivait les héros, avant de devenir cet inhumain avec cette capacité moisie et de fuir durant des mois, avec la chance de ne pas te faire avoir. Et puis la face du monde avait encore changé, l'AIM balayé, HYDRA au pouvoir. C'était dingue, mais visiblement, aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres, New York était à nouveau attaquer, de nouveau tu ferais front, sauf que tu n'avais pas ta team up avec toi pour cet affrontement là, brisée, tuée lors de la dernière grande bataille. Tu avais fait ce que tu avais pu, mais elle n'y avait pas survécu, alors oui, tu t'en étais voulu d'avoir réussi à survivre et pas elle alors que vous étiez côte à côté. Mais les choses sont ainsi, les choses sont comme ça. Si tu voulais respecter sa mémoire, tu ne pouvais pas fuir comme un lâche, tu devais agir, tout simplement, même si ça ne serait évidemment pas aussi simple que ça. Parce que l'attaque était là, mais comment faire pour ne pas boxer dans le vent ? Tu pouvais suivre le mouvement, encore fallait-il que tu y vois un peu plus clair soldat, mais tu n'avais pas la bonne vision des choses, n'est ce pas ? Pourtant, devant tes yeux, c'est bien cela que tu vois, le Triskelion est réduit en poussière, comme ça, apparemment d'un coup même si tu penses savoir qui est derrière tout ça. Et puis c'est à ce moment là que d'autres soldats de l'Hydre arrivent encore, en nombre bien trop important, il ne faut pas se le cacher. Qu'est ce que tu peux faire contre ça Marcus, toi l'asticot insignifiant dans cette folie furieuse ? Tu ne sais pas, tu es perdu, et tu ne vois personne pour te mettre sur la voie, tu ne sers à rien cette fois contrairement aux précédentes batailles. Tu voudrais mais autour de toi, il n'y a que des gens plus ou moins en panique, et toi, bah toi, t'es limite tranquille alors que c'est le chaos, mais personne ne te remarque, personne ne te voit, alors que pourtant tu n'as pas la capacité d'être invisible mais c'est tout comme. Tu sembles pourtant apercevoir quelques choses, ou quelqu'un que tu connais, un peu plus loin, juste là, alors tu cours dans sa direction, peut être que tu vas pouvoir servir à quelques choses malgré tout, ou pas en fait, c'est ainsi.

Spoiler:

If You're Disappointed Or Lost Something, Don't Stay In That Situation For Long. Be Like Hydra Which Has Never Die Attitude. When It Loses One Part of It's Body, It Reproduces Again. So, Transform Your Pain To A New Birth. ( music ) -- sujet commun

Les menaces se multiplient, les visages autrefois familiers se font plus nombreux, mais ce n'est rien que tu ne puisses gérer. La puce ne te permet pas d'en reconnaître la plupart, malgré le fait qu'elle soit défectueuse. Tes fils étaient un cas à part, il fallait bien l'avouer. Mais ça ne t'avait pas empêchée de tuer l'un d'entre eux sans même broncher. Rien du tout. Tu n'avais rien ressenti du tout. Y'a eu juste cette lueur frêle et faible, une seconde qui a permis à la voix au fond de toi de hurler à plein poumons. Mais sur ton visage de marbre, les reflets de ta souffrance paraissent inexistants. Et t'es retombée aussi rapidement entre les mains de l'influence de la puce. Et t’allait continuer comme ça, jusqu'à tous les décimer. « Wanda. Réveille-toi. Tu as tué ton fils. Est-ce là ton projet ? » La nouvelle figure t'interpelle, et tu daignes tourner le visage vers elle. Tu fronces les sourcils. Tu ne reconnais en Magneto qu'un ennemi. Rien de plus qu'un ennemi. Des débris de métaux te font de l'ombre, sachant pertinemment qu'ils allaient s'abattre sur ta carcasse tôt ou tard. Et il tend la main. Il te tend la main. « Il n'est pas trop tard. Je n'ai peut être pas été le meilleur père, mais s'il y a une chose à ne jamais remettre en doute, c'est que je tiens à toi et que je ferai ce qu'il faut pour que tu t'épanouisses. HYDRA n'est pas la voie. Beaucoup de gens comptent sur toi, plus que tu ne le penses, et cet amour-là, HYDRA ne te le donnera jamais. » T'as un ricanement. Tu laisses sa main flotter dans le vide. Tu le toises indifférente. « Je n'ai pas besoin d'amour. J'ai besoin de chaos. » On t'interpelle de nouveau, mais c'est une personne différente qui prononce ton prénom. « Donc c’est de cette manière que tu utilises tes talents, Wanda ? Il n’y a pas si longtemps encore, je voyais en toi un énorme potentiel, je te voyais mettre à profit tes pouvoirs pour une réelle cause, pas pour faire léviter de manière irréfléchie des débris, détruire une ville et s’en prendre à des enfants. » T'es butée, et si tu ne prêtes que très peu d'attention aux mouvements de ses mains, tu aurais peut-être dû. Clea vous envoie, elle et toi, dans la dimension miroir. L'énergie magique qui se dégage t'avertit que quelque chose cloche. Que vous n'êtes plus totalement là où vous étiez. Tes yeux parcourent l'ensemble de la dimension, sur laquelle tu sais que tu n'as pas autant de contrôler que ton interlocutrice. « Tu vaux mieux que ça, Wanda. Je savais bien que quelque chose n’allait pas lorsque nos chemins se sont croisés, je savais bien que cette absence de mémoire cachait quelque chose, mais je sais que la Wanda que j’ai connue, que Stephen a connue, se cache quelque part. » Têtue, la puce continue de te faire cracher les mensonges qu'on t'a appris à dire. « Non. Il n'y a que la Sorcière Rouge. » Tu lèves la tête, et tu remarques la masse d'énergie magique qui se rapproche dangereusement. Tu frissonnes. « Je te laisserai sortir quand tu seras toi-même, pas avant. J’ai l’éternité devant moi, contrairement à toi. » Tes sourcils se froncent, et de ta magie, tu tentes d'absorber ce qui arrive sur toi. Malheureusement, si tu arrives à absorber une partie de la puissance du sortilège, t'es quand même touchée. Tu lâches un cri, un bref cri. Ton cerveau commence à analyser la situation plus précisément, cherchant un moyen de te sortir de la situation dans laquelle on venait de te mettre. Dans l'action, l'un de tes genoux est venu toucher le sol, mais tu te redresses sur tes deux jambes.

C’est au tour d’Illyana de pénétrer la dimension miroir, déchaînée. Autour de toi se multiplie le corps de ton défunt fils, certainement dans le but de créer une nouvelle brèche dans ton esprit. Manque de bol pour toi, Billy et Tommy étaient tes grands points faibles. « Tu es indigne d’être mère. Regarde ce que tu as fait. Tu nous as voulu, désiré, pour nous tourner le dos et nous rejeter. Nous tuer. Tu n’es qu’un chaos incontrôlable, indigne de tes pouvoirs. Une honte pour la communauté mutante, une honte pour notre famille. Je regrette d’être ton fils, je regrette de t’avoir pour mère. Je regrette ton existence. » Tu entends la voix déformée, observant le visage défiguré par la mort de ton fils, et ton corps se met à trembler. Tu ne sais pas pourquoi, tu ne comprends pas pourquoi. Mais ton corps tremble quand même. Tes jambes refusent de te porter hors de l’illusion, paralysée sur place. Ce n’est pas de la peur que tu ressens, ce n’est pas de la crainte. Tu n’arrives pas à poser un mot dessus. Tu ne sais pas. Et la puce ne veut pas que tu le saches. L’enfer se déchaîne sur terre – ou plutôt dans la dimension, en tout cas, et tu te retrouves vite dépassée. Dépassée par des pouvoirs qui égalaient certainement les tiens. Et ça te rendait furieuse. Tes yeux croisent ceux de la blondinette, et tu reconnais sa hargne, la fameuse qui te colle aussi au visage. Son regard carmin contraste avec ton regard écarlate, et tu sais que la bataille ne fait que commencer. Tu sais, aussi, que tu ne vas pas en ressortir complètement indemne. « Je vais t’aider. T’aider à quitter ce monde. » A ses mots s’ajoutent ses actions. « J’arrive. » Ta mâchoire se serre, pertinemment consciente que l’affrontement avec cette nouvelle version d’Illyana est imminent. « Je t’attends. » Tu la vois attaquer, parant les coups de ta magie écarlate, qui se multiplient au fur et à mesure qu’elle frappe le champ de force qui te protège. Tu sembles réussir à tenir la cadence, mais tu sens ton bouclier faiblir au fil des coups qu’il encaisse. Puis, elle disparaît. Tu lèves la tête, alors qu’elle tente une nouvelle attaque au-dessus de toi. « Encore ? » Tu balances sèchement. Mais, à ta surprise, elle se volatilise de nouveau. Et c’est une douleur à l’abdomen qui te tire un hurlement de douleur. Ton épiderme profondément coupé, tu portes une main à celui-ci. Tes dents se serrent encore plus, et si on aurait pu penser que c’était un acte qui aurait pu te couper dans ton élan de folie, il ne vient qu’intensifier tes convictions, et donc tes pouvoirs. La plaie te lance quand même, laissant échapper ton sang des morceaux de tissus qui cachaient encore ta peau quelques minutes auparavant, et tu brandis une main devant toi. « Je vais t’écrabouiller. » A ton tour, tu ajoutes gestes aux paroles. La lueur écarlate de tes yeux s’intensifie de nouveau, et alors que tes pieds touchaient de nouveau le sol, ta carcasse se relève dans les airs. En parallèle, c’est aussi la carcasse d’Illyana que tu soulèves, tandis que tu refermes lentement – très lentement – tes doigts contre ta paume, l’écrabouillant à l’aide de tes pouvoirs comme si tu avais une gigantesque main. Tes yeux s’intensifient, mais tu grimaces. La blessure portée à Illyana n’est pas fatale, mais suffisante pour te faire ressentir une douleur conséquente. Ton autre bras se lève, et avant de laisser l’opportunité à Clea d’en profiter pour riposter à son tour, tu lui réserves exactement le même sort qu’à Illyana. Tes mains continuent de se resserrer au rythme de l’étau qui écrase les corps des deux femmes. Tu jettes un œil furtif aux parois de la dimension miroir. Il faut vite que tu sortes d’ici. Tes yeux se placent ensuite sur Clea, et tu sais qu’elle est celle à éliminer pour pouvoir réussir à t’évader d’ici. Puisque c’est elle qui t’a emmenée jusqu’ici, tu sens, tu le sens jusque dans tes tripes, que c’est elle qui maintient le plus de contrôle. Alors, tu vas la briser pour t’en échapper. Tu ressers davantage ton courroux autour de la magicienne, à cette pensée.

l'assaut sur new york city

Sujet Commun | Every time something gets better for one group, it gets worse for another.

✶ Pourquoi avoir l’air surpris lorsque le chaos s’en prend à New York City ? Ce n’est qu’un stupide réflexe, comme un running gag. Il n’y a pas de repos pour les braves, mais encore moins pour la grosse pomme. Tout avait commencé par une attaque signalée du côté d’Asgardia et un détachement de héros, d’agents du SHIELD et autres personnes concernées étaient allés prêter main forte aux asgardiens, mais Sam avait décidé de rester en retrait. On ne pouvait pas réellement parler d’un pressentiment, mais plutôt une mesure de précaution. On le dit si bien, quand le chat n’est pas là, les souris dansent. Et dans ce cas précis, les souris avaient pris la forme d’une Hydre.

« Et merde. »

Les communications entre New York et Asgardia semblent brouillées, ou du moins, fonctionnent difficilement alors que les forces d’HYDRA commencent à attaquer la ville de New York. Sam était prêt à intervenir si besoin, il était prêt à se rendre à Asgardia en vitesse s’il avait fallu du renfort, mais il faut croire que ses préparatifs auront au moins servi à être sur le qui vive sur le second front. Le triskélion est le centre de l’attaque mais Sam ne se jette pas dans la gueule du loup. S’il est probable que le SHIELD ait besoin de renfort, les civils sont les premières préoccupations du héros ailé.

Il se trouve alors en plein milieu du chaos causé par une seule personne, une ancienne alliée au vue de ses actes. Wanda Maximoff, la sorcière écarlate est tombée aux mains d’HYDRA et ce n’est pas une bonne nouvelle. Elle est l’une des personnes mystiques les plus puissantes que Samuel connaisse, et tout ce qui est sorcier, magicien et compagnie, c’est quelque chose qui dépasse les compétences terre à terre – ou aériennes – du Faucon.

« Steve, est-ce que tu m’entends ? »

En vain, il tente de joindre Steve pour connaître la situation à Asgardia, savoir si la situation est stable et s’ils sont prêts à venir en renfort. Pas de réponse, mais un message en provenance de Scott Lang, au moins, Sam n’est pas seul à réagir. Si les défenses de New York sont affaiblies, elles ne sont pas pour autant inexistantes. Si la lueur rougeâtre provoquée par la sorcière écarlate est attirante, il se concentre pourtant sur les Quinjet qui assombrissent le ciel de la ville. Wanda est une menace, mais sans armée, le danger sera déjà moindre et peut-être plus facilement contrôlable pour les spécialistes, à savoir Stephen Strange qui semble être sorti de sa caverne de sorcier, prenant soin de mettre les civils à l’abris. Bien. Une chose de moins à gérer.

Un autre quinjet tombe, mais c’est une attaque bien vaine. Flottant des airs, Samuel voit alors débarquer toute une armée d’engins volants. Et si ces derniers sont sa spécialité, le nombre d’héliporteurs et autres véhicules dépasse de loin ses capacités.

« Il nous faut des renforts ! »

Il s’adresse à tous ceux qui peuvent l’entendre. Avengers, agents du SHIELD, toutes personnes disponibles sur la fréquence. C’est alors qu’il entend une voix familière, celle de Natasha, de Black Widow, qui avait disparu de la circulation depuis un bon moment maintenant et qui arrivait pile à point nommé.

« Je sais que tu es une grande fille Nat, mais je ne vais pas te laisser avoir tout le fun toute seule. Tu peux compter sur moi. »

Il prend de l’altitude pour se trouver au dessus des héliporteurs et autres Quinjet prêts à prendre d’assaut la ville. Ils se tiennent bien rangés, complètement armés et prêts à attaquer dès que le signal leur sera donné. Il reste discret, planant doucement au dessus d’un héliporteur qu’il a choisi. Un, deux, trois quinjet décollent, puis le quatrième s’apprête à décoller à son tour, l’équipage étant en cours d’embarquement. Il atterrit derrière le dernier agent de l’Hydre, marchant simplement derrière eux comme si de rien n’était jusqu’à ce que le dernier se retourne pour fermer la porte du quinjet. Un sourire, un coup de tête et un coup de pied pour le dégager de l’entrée, le voilà alors à l’intérieur de l’engin. Les tirs fusent, mes Sam réagit, se protégeant aussitôt de ses ailes tel un bouclier autour de lui, puis il se redresse et se jette sur le pilote, pour éviter que ce dernier ne décolle, puis il effectue une pirouette pour éviter les tirs du dernier agent debout. S’ensuit un combat au corps à corps, à coups de poings et de pieds. Il est fort, tenant tête à Sam sans sembler se fatiguer, mais il ne s’attendait pas à l’attaque furtive de Red Wing qui attendait à l’extérieur sagement sur son meilleur ami lui dise d’intervenir. Trois têtes de l’hydre coupées, et il sait ce que ça signifie, alors Sam ne perd pas une seconde et prend les commandes du Quinjet, décollant finalement tout en suivant le mouvement des autres Quinjet.

« Natasha. Je suis à bord de l’un des quinjet, j’attends ton signal. »

Mais il ne semble pas être le seul à s’être joint à la fête, Stark daignant visiblement enfin se montrer et filer un coup de main. Sam se tourne vers Red Wing qui vole à l’extérieur du véhicule, proche de son ami, puis il lui demande de partir en reconnaissance, toute arme terrestre à missiles anti aériens doit être localisées et neutralisées. Dès que l’ennemi aura compris que nous avons pris le contrôle d’une partie de leur flotte, ils n’hésiteront pas à tirer quitte à sacrifier les leurs.

« A tous ceux qui sont au sol, j’envoie Red Wing vous signaler où se trouvent les véhicules susceptibles de nous descendre de là-haut. Lorsqu’il les aura marqués, chargés vous de les détruire, et ensuite, on pourra passer aux choses sérieuses. »

Et Steve encore en retard. Ce n’est clairement pas bon signe car Sam n’a aucune nouvelles d’Asgardia, aucune idée de si son ami et tous les autres alliés sont en vie. Pas le temps de s’en soucier, il faut d’abord se concentrer sur la menace qui se trouve juste sous ses yeux.

Ⓒslytbitch.

Raysoumé:

So we can take the world back from the heart-attacked
One maniac at a time we will take it back

Une seconde de silence. Avant, le chaos des combats asgardiens dans une cité à quelques secondes de l'explosion. Désormais, le chaos de nouveaux combats retentit, au coeur de New York où je débarquai en trombe depuis un portail ouvert en catastrophe dans le ciel suivi de mes alliés survivants émergeant par d'autres portails, pour tenter d'évacuer les civils de la cité divine en perdition. Brouhaha général, explosions, héliporteurs, quinjets, communications croisées entre tous les héros, tout me parvint d'un coup, chose à laquelle j'étais heureusement - ou malheureusement - trop habitué. Très vite, je compris les diverses situations complexes de ce champ de bataille immense, par la vue ou l'écoute des fréquences. Je fus à la fois terrifié par les explosions mystiques perceptibles au loin, et soulagé d'entendre la voie de mes amis et alliés, Avengers ou non, toujours au combat et ne lâchant rien. Natasha, Scott, même Tony était là, bien vivant et visiblement sobre, à en juger par les dégâts massifs qu'il causait sans erreur jusqu'à présent. Aviser Natasha au loin, furieuse danseuse mortelle comme un poisson dans l'eau au milieu de ce chaos général, provoqua un pic de stress malgré moi. « Nat', où est Stevie ? » m'inquiétai-je sur sa fréquence privée, sachant pertinemment que si elle était là, c'était qu'elle l'avait mis en sécurité. Mais je devais m'en assurer. M'assurer qu'elle ne déployait pas toute sa rage dans ce combat parce qu'il était arrivé quelque chose de grave au gamin, par exemple.

A peine arrivé et piquant vers les rues, je dus opérer une esquive de plusieurs tirs de Quinjets, seuls mes réflexes me permettant d'anticiper et de guider ma monture ailée. Rasant l'attaquant me fonçant dessus, j'en profitai pour trancher le métal de son aile avec la hache asgardienne à la lame capable de couper visiblement presque toute matière existante n'étant pas mystiquement protégée. Autant dire que contre les engins d'HYDRA je n'allais pas retenir mes coups opportunistes et celui-ci finit donc sa course vers le bas pour percuter un de ses confrères volant en travers. « Ici Captain America avec des renforts. Asgardia est tombée, mais il est hors de question que New York suive cette voie. On évacue les gens dans les portails autant que possible et on tient jusqu'à ce que les sorciers neutralisent Wanda ! Ces chiens d'HYDRA ne peuvent pas gagner, pas comme ça, pas aujourd'hui ! » déclarai-je sur la fréquence générale avec cette fermeté motivante qui était la mienne, pleine d'une détermination que j'espérais communicative.

Ayant aperçu Scott - difficilement ratable - je fonçai dans sa direction, le voyant secouer un ennemi avec violence et entendant d'autres voix familières apparemment dans son secteur. Dont celle de Gwen. « C'est bon de te revoir en action, Tony, » lançai-je à mon ami, malgré notre relation clairement complexe. « Désolé de te l'apprendre mais mon dossier de retraite a été refusé, il me manque encore une petite éternité de cotisation. » M'accroupissant sur la selle, les rennes dans mon poing, le bouclier tenu de l'autre contre mon flanc, j'analysai le piqué vertigineux opéré volontairement de nouveau et sautai au meilleur moment pour percuter un agent d'HYDRA en jet-pack en train de viser le bas de la rue avec un lance-roquettes high-tech. Je m'accrochai dans son dos, me faisant secouer dans tous les sens par le pilote surpris et paniqué brusquement, et dont je provoquai un coma d'un coup précis dans la tempe, défonçant son casque de mon poing. Je détachai son arme de sa main et sautai en saut-périlleux arrière, visant un Quinjet d'HYDRA avec la roquette durant ma nouvelle chute dans le vide entre deux immeubles. Roquette qui explosa sa cible.

Je lâchai l'arme et me repositionnai pour ma réception brutale, bouclier vers le bas qui expulsa la dizaine de soldats ennemis dans l'onde de choc provoquée à mon atterrissage, à plusieurs dizaines de mètres de Gwen tombée au sol... un certain Scarlet Spider par-dessus elle. Dire que j'étais en colère était un euphémisme. La situation avait alimenté ma rage de combattre depuis des heures déjà à Asgardia, et entendre la voix de Gwen, la voir en plein combat et amochée, avec celui qui l'avait abandonnée sans un mot en train de l'écraser à moitié, n'était pas la meilleure entrée en matière pour calmer mes nerfs. Même de loin, ma vue améliorée me permettait de ne rien rater, de même que mon ouïe, et je savais que le jeune homme sentirait le poids de mon regard fixé sur lui tandis qu'il la relevait du sol, le tout en subissant les remontrances de sa moitié. Sans perdre de temps je les rejoignis, lançant mon bouclier pour assommer un agent d'HYDRA au loin profitant de leur échange pour venir droit sur eux. Le bouclier l'assomma, rebondit, frôla Scarlet Spider sur le retour et retrouva mon bras sévèrement.

« Il a raison ! Gwen bon sang tu es devenue folle ?! Tu devrais te réfugier dans un portail de Strange au lieu d'être en plein milieu des combats dans ton état ! Tu n'es plus responsable que de ta seule vie désormais, tu dois penser au bébé ! Des combats tu en auras d'autres à mener plus tard mais il est de ton devoir en tant que mère de savoir quand lâcher prise pour ton enfant ! » intervins-je furieux après n'avoir rien loupé de leur petite engueulade de couple, désormais près d'eux. J'étais inquiet et cela était plus que visible, surtout en avisant de plus près toutes les blessures dont elle était affublée. J'avais appris moi-même, que parfois certains combats ne pouvaient se gagner qu'en lâchant mon bouclier, qu'en abdiquant, pour une cause supérieure à la seule victoire brute. Celui-là était de ces combats pour elle, et j'étais terrorisé de la voir ici sans réaliser cette situation qui était la sienne.

« GWEN ! » Une toile venait de l'emporter, et bien vite ce petit laps de temps suspendu fut rattrapé par HYDRA canardant la rue dans tous les sens. Bouclier brandi je repoussai les tirs. « QU'EST-CE QUE TU ATTENDS RATTRAPE-LA BON SANG ! FONCE ! » hurlai-je à Scarlet Spider qui je le savais allait de toute façon partir l'aider, comme tout futur père se devrait de le faire. Sinon c'est moi qui allait le secouer après cette bataille, clairement. Il serait plus rapide que moi et plus habile pour rejoindre les airs, je n'avais pas assez d'ego pour penser le contraire. Tout ce que je voulais c'était qu'elle soit en sécurité, peu importaient les moyens, même si cela revenait à confier cette tâche à un homme qui l'avait laissée tomber par le passé... mais qui était là, pour elle, au milieu des morts et de la destruction. Ca me suffisait. Pour le moment.

« Scott il faut aider le gosse à sortir Gwen de là, » maugréai-je dans l'oreillette à ce dernier, qui était aux prises avec HYDRA aussi et le plus près parmi les héros alentours. Courant droit vers mes ennemis, j'entamai le combat au corps à corps avec eux, pour certains clairement dopés au super-sérums, et d'autres armés et modifiés avec des bioarmes à même leur corps. Je n'avais pas de temps à perdre, et tout en les neutralisant sur mon chemin à grand renfort de rebonds de bouclier et de coups de hache, je tentai de garder un oeil vers le ciel pour suivre la trajectoire de Gwen et Scarlet Spider. Je ne pouvais pas la laisser, pas elle, pas enceinte au milieu de ces dangers loin d'être ceux d'un quotidien classique. J'avais peur. Pour elle. Pour eux tous. Pour la ville. Et je ne savais pas à quel point ce mauvais pressentiment allait se confirmer. J'aurais voulu être partout à la fois pour aider chacun de mes alliés, chacun des citoyens en danger dans chaque rue.

Tout en courant en pointe de vitesse, je sifflai entre mes doigts. Le cheval ailé perça le ciel pour galoper au sol près de moi. J'agrippai sa selle sur laquelle je montai d'un bond agile, et regagnai les airs, semant destruction sur mon passage dans les rangs d'HYDRA à la recherche de Gwen, et d'une stratégie globale pour endiguer cette défaite pour le moment inévitable si nous ne trouvions aucune solution rapidement. Voix familière dans l'oreille. « Bien reçu Sam pour les marquages ! Je prends celui de la 17ème rue ! » informai-je en fonçant vers le camion de missiles anti-aérien d'HYDRA révélé par Red Wing. Celui qui était dans la même zone que Gwen, que je tenais à retrouver et protéger entre deux combats dans la mesure du possible. Je priais pour que son petit ami réussisse à la mettre à l'abri, avec peu d'espoir néanmoins, vu son caractère.

Résumé :

- Steve débarque sur son cheval ailé fabulous depuis un portail dans le ciel, en provenance d'Asgardia.
- Il annonce qu'Asgardia est tombée mais qu'il est hors de question que NY subisse la même chose
- Il entame le combat contre HYDRA tout en piquant vers la rue où se trouvent Gwen, Ben etc. et fait un atterrissage bourrin pour expulser des ennemis dans l'action
- Il sermonne Gwen et ordonne à Ben de la rattraper quand elle se fait "enlever" par SpiderEvil, il dit également à Scott qu'il faut sortir Gwen de là
- Steve reprend sa course dans la rue en combattant HYDRA, essayant de suivre Gwen depuis le sol
- Il siffle sa monture qui revient et reprend son envol pour aller attaquer le camion anti-aérien de la 17ème rue marqué par Red Wing, informant Sam et les autres de ce choix

New York City à l'assaut

Et elle ose me gueuler dessus l'effrontée. Je tire sur le masque pour qu'elle puisse bien voir que je fronce les sourcils. Ouais, je m'en fous et je m'en bas les steaks que l'on puisse voir ma gueule dans l'immédiat, elle se fout de ma gueule. Sérieusement. Elle pète la forme. Et moi, je me suis fais greffer une père de nibard entre maintenant et l'année dernière ! Qu'est ce que je raconte, bordel.

- Oh non, non, tu me gueules pas dessus en montant sur tes grands chevaux là! Tu sais que t'as tord, bordel ! Ouais Captain mon cul, ce sera Steve et c'est tout.

Pool Party. Je sais pas ce qui me retient de la bouffer, bordel. Je lève les yeux au ciel. Je dois essayer de me concentrer sur l'environnement plutôt que sur Gwen. Même si son état me préoccupe. D'ailleurs, quand on parle du loup, le voilà armé de son bouclier le Captain Steve. Et je suis bien content qu'il soit d'accord avec moi. Enfin, j'ose espérer que je n'en attendait pas moins. Je ne dirais même pas merci d'ailleurs pour le bouclier que j'ai faillis recevoir en pleine gueule. Merci STEVE. Et j'aurai probablement du faire plus attention parce qu'un des clones d'Hydra emporte Gwen sans que je n'ai eu le temps de réagir. Et l'autre Captain dopé me gueule dessus.

- Non Einstein, je vais la laisser à Spider Trou du cul ! Prends moi pour un con!

A peine ai-je fini mon petit rentre dedans qui n'est qu'impulsif. Je n'ai rien contre Steve, rien du tout. Mais la situation est plus que critique, stressante aussi. Je tend mon bras pour attacher une toile sur le bâtiment le plus proche puis m'élance déjà dans les airs. Je suis la trajectoire de la blonde et lance plusieurs toiles pour limiter son avancé mais aussi donner un peu plus l'avantage à Gwen lors de son combat avec lui. Combat qui ne dure pas si longtemps puisqu'il prend la fuite. Les six pattes à son cou. J'atterri à côté de la blonde qui dégueule son repas sur les pompes de l'Homme Fourmi. Je grimace ouvertement. Je crois qu'on va finir par l'appeler Spider Exorcist à force de dégueuler autant...

- T'as intérêt à faire gaffe à toi où tu vas voir ton cul !

Comment ça je hurle sur ma petite amie enceinte qui vient de vomir ? Bien sûr. Mais le stress parle énormément et je crois que j'ai le stress plus violent qu'autre chose, finalement. Je tourne la tête pour évaluer rapidement la situation. Il y a tellement de monde qu'il est parfois difficile de savoir sur qui se focaliser. Mais à peine ai-je tourné la tête que je vois Gwen partir à la chasse du Spider Trou du cul de tout à l'heure.

- Fuck ! Bordel, Gwen !

Mais pas le temps de la suivre. Je remarque les marquages dans les airs et... Ouais, on est loin de la petite partie de plaisir à trois là. A part voir une énorme orgie dont le but précis de la manœuvre est de t'enfoncer profond. Ah bah, c'est pas le but de toutes les orgies, ça ? Hydra tire dans le tas et j'essaye de m'assurer que les civils sont redirigés vers les portails. Je prends de la hauteur, tirant sur les armes des agents que je peux voir au sol tout en tentant de garder un œil sur Gwen que je peux voir au loin, encore occupé. Quand je remarque quelqu'un de totalement immobile au milieu du chaos, je dois dire que je suis dans l'incompréhension total. A quoi il joue ? Il est invincible ? Ou je ne sais pas ? Quand un escadron d'agent s'approche déjà, je m'attendais à ce qu'il court mais non plus. Il regarde.

- Il est suicidaire lui ou quoi ?!

A l'aide de la toile, je change de bâtiment et m'élance dans le vide pour prendre de la vitesse. Je lance une toile sur le bâtiment en face et par effet de levier, je plie mes jambes pour donner un coup de pied sur la ligne d'agent. Trop nombreux. Tant pis, j'espère qu'il va pas dégueuler. Je repart dans le sens inverse et attrape le brun dans mon élan.

- Je sais pas ce que t'attends mon pote mais faut pas rester là ! T'as des pouvoirs ou pas du tout ? Je te lâche aux portails ?

Je pose la question parce que plus on est de fou, plus on rit comme on dit. Je prend de la hauteur pour atteindre le toit d'un bâtiment. Je ne pense pas que l'on soit en sécurité étant donné l'escadron aérien. Je n'ai pas d'arme sur moi. Enfin, si. J'ai des grenades toiles mais... Je repose les yeux sur le type et glisse la main dans une des poches de ma ceinture.

- Tu sais repérer les agents d'Hydra ? Ok, tu vas t'arranger pour lancer ça ? Ca à un rayon de deux mètres. Tu vises les équipes, ça devrait coller ses connards au sol. T'en as cinq. Ca ira ?

Pas le temps de lui laisser le choix en toute honnêteté parce qu'une fois les grenades données, je repars du bâtiment pour m'attaquer aux marquages que Falcon a mit à disposition. Ce qui reste plus simple pour pouvoir essayer de bousiller ce merdier.

Pando

Résumaydelamortquituedeuxfois:

L'assaut sur NYC

Respire. T'attends dans un coin presque à l'abri, tu t'es redressée afin de ne pas être une proie facile, ton bout de métal encore dans ta cuisse. Il faut peut-être t'en débarrasser non ? Certes. Mais tu repenses encore aux sermons de ton petit ami, ou encore Steve qui, une fois vaux explications de couples passées -ou plutôt votre engueulade enfantine- t'as demandé si tu avais perdu la tête. Trouver refuge dans un des portails de Strange, c'est une idée oui, mais pensent-ils que tu resteras sagement là, pendant qu'ils se battent contre ces nazis du passé ? Absolument pas. Oh que non, le super soldat te l'a assuré de vive voix lorsqu'il t'intronisa parmi les Avengers, tu as l'âme d'une héroïne. Et tu mèneras bataille, même si cela signifie prendre des risques, pour toi et la vie qui fait son nid là, juste sous ton coeur. "Il est de ton devoir en tant que mère de savoir quand lâcher prise pour ton enfant !" C'est une réalité, tu la connait, tu te bats là avec la peur au ventre, et pourtant tu ne laisses absolument rien passer. Mais il faut que tu combattes, pas seulement pour les civils, pas seulement parce que tu as autant peur pour tes coéquipiers que pou toi. Mais parce que tu veux t'assurer que l'enfant que tu portes pourras un jour vivre dans un monde libre. Un monde qui ne connaîtra aucun agent de l'hydre, aucun de ses robots destructeurs, aucun des démons qui hanteront vos nuits à la suite de tout cela. C'est viscérale, Gwen. Aller, respire et... Tire ! « Ah putain de bordel de... » Oui, ça fait mal quand même, hein ? Tu lances le métal au sol et cherche de quoi faire un garrot temporaire... Les corps de malheureux civils non loin de toi te brises le coeur, et t'approchant d'un, tu glisses tes mains sur son t-shirt et d'une petite voix murmure un : « Toutes mes excuses. Nous ne lâcherons rien. Mais j'ai besoin de vous emprunter cela. » Dis-tu en déchirant le tissus pour l'enrouler autour de ta jambe meurtrie. Bien, il faut que tu reprennes, la bataille n'est pas prête de trouver de fin. Tu vois bien les marqueurs de Red Wing, et ni une ni deux, tu tires une toile afin de t'élever plus en hauteur.

Plusieurs véhicules sont identifiables sur la dix-septième rue, et tu comptes bien t'en occuper toi aussi. Sans te douter qu'à l'autre bout de celle-ci, Steve guette tes agissements, tu bondit à droite, à gauche, esquive agilement les attaquent de soldats armés jusqu'aux dents. Les neutralisent à coup de pieds dont l'élan ne laisse que peut de chance à leurs nuques si fragiles, tu plaques certains inhumains aux bâtiments afin de ne pas leur faire trop de mal. Tu as un coeur tout de même, et les nanopuces ne pardonnent pas, HYDRA ne sait user de tendresse, tu n'en doute pas. Mais alors que tu te balances à droite, à gauche, de haut en bas, te baladant un peu partout dans cette rue bondée de destruction, tu captes la communication de Steve. « Steve ? » Tu observes les alentours, et lorsque tu reprends un peu de hauteur, tu le redécouvres sur son destrier ailé, un sourire étire tes lèvres. « Attends... Attends j'ai une idée ! » Te déplaçant à même la façade d'un immeuble, grimpant un peu plus, tu tends un bras afin d'envoyer une toile bloquer les roues de ce camion aux missiles anti-aérien, le freinant dans son avancement. « Réceptionne moi au vol Cap ! » Dis-tu en prenant un peu plus de hauteur, et une fois l'évaluation de la distance à ton goût, tu t'élances dans le vide, tes pieds rencontrant d'abord l'arrière train du canasson. Tu cherches un peu ton équilibre, quelques secondes seulement, afin de tisser une toile sur le contenu de la cargaison du véhicule marqué. « A mon signal, prends de la hauteur ! » Dis-tu en regardant derrière vous, un escadron de Quinjet de l'hydre arrivent en renfort. Et tu fais le calcule rapidement dans ta tête, te lançant un propre compte à rebours. Quatre, trois, deux... « Maintenant ! » Tissant un second fil de soie, tu profites de l'impulsion de votre envole pour économiser un peu de ta force, afin de lancer la remorque sur le Quinjet au centre de ce groupe volant. Ce qui ne manquera pas de les faire exploser, et pour les plus éloignés de les endommager. « Travail d'équipe ! » Mais ne sens-tu pas le retour du sermon ? Tapotant son épaule, tu te penches pour déposer un baiser sur sa joue. « Je sais, je suis inconsciente. Mais Ste... » Tu ouvres de grands yeux en voyant là un véhicule que Red Wing vous signal à l'approche.

Non tu ne rêves pas, le nombre de soldats qui en sortent, c'est impressionnant, une véritable armée de Winter Soldier. « T'avais peut-être raison. Je devrais me mettre à l'abri. » Dis-tu en tissant une toile pour te balancer dans les airs, à proximité. « Mais il est hors de question de vous abandonner ! » Dis-tu en restant en contact via vos oreillettes. Tu esquives les tirs, réceptionnes certaines grenades au sein de toiles que tu lances sur certains véhicules, certains escadrons. « Il n'en va pas seulement de la sécurité de cet enfant. » Dis-tu en continuant de mener bataille, parcourant maintenant les rues adjacentes à la dix-septième, à mes le sol afin de neutraliser et mettre à l'abri le maximum d'innocents. « Mon devoir en tant que mère est d'une part m'assurer que cet enfant vive, oui. » Tu sautes sur un bâtiment, et le remonte en parcourant dans une vitesse folle les hauteurs, sur quatre pattes à contrario des six à huit d'une véritable tégénaire. « Mais aussi qu'il vive dans un monde où tout ça n'arrivera plus ! Loin de la destruction, du danger, loin des cadavres qui s'amoncèlent dans les rues de la ville, et du monde entier. » Tu le croise lors de ta montée, et lui sourit tendrement pourtant, malgré le chaos. « C'est pour ça que je me bats à vos côtés. Ne m'as-tu pas dit que j'avais l'âme d'une Avenger !? » Arrivée en haut, tu retrouves Benjamin, soufflant fortement, tu l'approches et prononce ces derniers mots à l'attention de Steve. « Je le serais, jusqu'à la fin de ma vie, Steve Rogers. » Tu t'approche de ton compagnon, et le prévient de ton index vengeur, pas un mot. « Ca va aller, t'as de quoi tenir avec tes chargeurs ? » Mais pas le temps de poser d'autres questions que ton spider-sense t'alertes d'un danger imminant, qui n'est autre qu'un bouclier fait de vibranium, volant à toute vitesse vers vous. Tu plaques le frisé au sol en lui sautant dessus, l'écrasant vulgairement. « On est quitte, Benny, mais je t'aime hein ! » Tu te redresses, mais point de Stevil dans les parages, étrange, fort étrange.

Mais l'ennemi disparait et réapparait sans relâche, vous êtes les proies, ils sont les chasseurs. Et la gazelle que tu représentes aux yeux de ce Spidevil n'est-elle pas la cible idéale ? Deux araignées pour le prix d'une seule ! Si, évidemment que si. Parce qu'il est là, te fusillant du regard derrière son masque sur le toit de la bâtisse voisine, tu te redresses et il t'es inutile de te poser la question plus longtemps dans ton esprit. « J'ai des comptes ç régler avec toi, Spidevil, j'ai peut-être été accusée d'avoir tué mon premier amour sans l'avoir réellement fait. Mais toi... Je te louperai pas. » Dis-tu en te jetant à sa poursuite, de toit en toit, avant de te battre à mains nues contre lui. Vous êtes rapides et agiles, mais il a un avantage sur toi : il n'arbore aucune blessure Gwendolyne ! Alors, quand ton pied vise tout droit sur tes blessures à la cuisse, tu hurles de douleur, tombant à genoux. Ta chevelure dorée se retrouve prisonnière dans une main l'empoignant avec violence pour la tirer en arrière afin que tu lui fasse face. « On va être au même niveau toi et moi ! » Dis-tu en attrapant un éclat de verre au sol dans ta menotte pour le planter directement en plein muscle extenseur à l'avant de sa cuisse. Tu te redresses, te défaisant de son emprise pour te jeter dans le vide, tissant une toile afin de t'armer d'une arme, tenant le sommet du bâtiment en joue, tu tires lorsque sa tête commence à peine a dépasser et BINGO. Un Spidevil en moins. T'étais sur le point d'envoyer un fil de soie pour amortir ta chute, mais un inhumain te coupes dans ton élan, réduisant ce lien à l'état même de cendre. Coupez une tête de l'hydre et il en repoussera deux. Malheureusement, Gwendolyne, tu n'as pas le temps de te reprendre que ton corps fini empalé sur tu ne sais pas, la seule chose que tu ressens est là douleur, aussi violente que surprenante. Tu regardes Steve s'approcher à toute vitesse, et malgré l'urgence de la situation, un sourire étire tes lèvres. « Ca va aller... » Mais Benjamin arrive derrière, tu serres faiblement sa main dans la tienne, les regardant à tour de rôle. « Je suis désolée. Vraiment. Désolée. » T'adressant à Steve, tu ne perds rien de cet optimisme qui te caractérises depuis presque vingt sept années. « Merci. Steve... Tu m'as offert une. Une famille. » Tu portes ta main à ton oreillette, afin de capter la fréquence de tous. « Avengers... Ce fût un plaisir. De... Faire partie de cette étrange famille. Et d'avoir, un cours instant... Presque pu fonder la mienne. » Dis-tu en tournant ton faciès vers celui de Benjamin, glissant ta main sur sa joue, faiblement. « N'oublie pas. Tu n'es pas un... Clone. Tu es... Bien plus que ça. » Mais en voyant un Winter Soldier approcher, tu te redresses dans un râle, dans un dernier geste héroïque, te plaçant dos à Captain, et poussant Benjamin au sol pour prendre cette balle en pleine tête.

L'hémorragie suite à ton mouvement n'aura pas eu le temps de t'avoir, que la balle en plomb non blindé se loge dans ton crâne. Aucun orifice de sortie, ton corps retombe lourdement au sol, et ta vie - vos vies à toi, et cet enfant porteur d'espoir, se terminent ainsi.

Winter is here, Avengers.

(c) ANAPHORE

RESU-AUNT-MAY

L'assaut sur NYC.Sujet Commun
Des semaines, des mois d'entraînements pour arriver au jour fatidique, celui de ton grand retour sur le champs de bataille. Il n'y a plus de Bucky, simple silhouette informe qui hante le passé de bien des héros présents dans les rues de New-York. Tu as fais pourtant parti de tout cela fût un temps, mais les souvenirs que tu possèdes ne sont autre que la destruction, la violence, les ténèbres forgés sous le contrôle de l'hydre. James n'as que la coquille, l'enveloppe charnelle d'un homme qui depuis bientôt un siècle n'est qu'un vulgaire pantin. Un jouet dans les mains de scientifiques nazis qui eux ne souhaitent pas se salir les mains. La rencontre ne fût pas poussée à être réelle, pourtant le marionnettiste, de sa menotte, choisi sa cible, et tu es devenu plus qu'un pantin, ils décident de tes mouvements, de tes agissements. Et pour cela, le nom n'est que l'écho d'un chaos intérieur qu'ils souhaitent exposer au delà de tes propres limites. Winter Soldier. Et aujourd'hui, signe le retour de cet assassin, de cet homme sans foi ni loi, sans émotions, sans une seule once d'humanité. Comment prouver son existence ? Comment prouver que le soldat n'est rien d'autre que le fantôme opposé à la réalité ? Ton coeur bat, tes poumons se gonflent sous l'impulsion, tu respire, tu vis. Mais plongé dans ton mutisme, plongé dans l'interdit et la cruauté, il ne reste que la destruction qui t'animes. Et comme trop souvent pour toi -malheureusement- un dernier passage sous les tortures afin que l'assassin qu'il ont fait de toi ne faiblisse pas. Mais tu ne seras pas le dernier, les pieuvres ont tout prévu, au presque millimètre près.

Tu as absolument tout suivi, à bord du Helicarrier qui arrivait tout droit sur la ville, tu as vu Asgardia exploser, ton visage, derrière ce masque ébène lui n'a laissé aucune émotion paraître. Tu n'en est plus capable, l'endoctrinement aura eu raison de tes sentiments. Les nouvelles vont vite, et tu es tenu au courant de tout, absolument tout, lorsque Wanda a prit le contrôle du Triskelion, lorsque les mystiques d'un côté mènent leur propre bataille, tu as suivi les agissements sur le reste de la grosse pomme. Et divers héros sont présents, si peu pour autant de soldats assaillants, si tu le pouvais, et avec ton esprit troublé, tu rirais à pleines dents. Mais il n'en est rien, tu n'es qu'un homme au visage fermé, au regard déshumanisé, à l'âme brisée. Mais voilà, le temps défile, et il vous faut agir, le top départ n'attendait plus qu'un absent, primordial pour eux : Captain America. Le super soldat fait son apparition sur le dos d'un destrier ailé, et le commandant se tourne alors vers toi. « Entfesseln Sie die Wintersoldaten auf die Stadt. » Lâchez les soldats de l'hiver sur la ville. Un échange de regards a lieu, et ton faciès acquiesce sans jamais que ta voix ne se fasse entendre avant que tu prennes la direction du hangar de ce gigantesque navire volant. Prenant les commandes d'un Quinjet, opérant les réglages et balistiques de chaque cargaisons contenant les clones de ton propre cauchemar. Toute une armée à ton image, pour faire régner la destruction sur cette ville déjà souffrante. La piste de lancement s'abaisse et une fois en chute, tu actives les moteurs à réactions, survolant les futures ruines et d'un bouton active l'opération Winter Soldier. Les soldats se mettent en marchent, envahissent les rues, les bâtiments encore debout, telle une fourmilière dont tu es le commandant.

Mais tu dois toi aussi passer à l'attaque, alors c'est en plein vol que tu abandonne la navire, qui s'écrase dans une rue ou deux plus loin, t'écrasant au sol non sans classe. Et tu sèmes sur ton chemin, un chaos sans précédent, n'épargnant rien ni personne, dans une cruauté qui appartient bien là à HYDRA. Véritable jouet. Armé jusqu'aux dents, tu n'hésite pas à tirer, ne loupant presque jamais ta cible, et quand ce ne sont pas divers armes, lames ou même grenades, c'est au combat au corps à corps que tu t'exerces. Ton but n'est autre que de trouver les héros, et les détruire. Discrètement, tu observes tout en te déplaçant, tout en attaquant, cherchant une faiblesse dans leurs rangs. Et c'est cette petite blonde araignée qui semble inquiéter les héros que tu as croisés jusque là. L'utiliser pour les atteindre, pour les affaiblir ? Qu'importe, tu observes la scène entre deux combats, t'assurant de ne perdre aucune de tes cibles. Et lorsque la jeune femme fini embrochée, le moment te sembles idéal. Tu t'approche, tout en jetant une grenade dans ton dos, tu contournes les adieux qui ont actuellement lieu, et observe la scène, silencieux, tenant tout ce beau monde en joue. L'un de tes clones abat la jeune femme qui, dans un dernier geste héroïque sauve ses coéquipiers. Il prend la fuite, et lorsque le frisé croise ton regard, étant le seul Winter Soldier ne portant qu'un masque recouvrant le bas de ton visage, tu les observent. Ton regard azur croise celui qui fût ton ami, et dont aucun souvenirs ne te reviens, aucune esquisse d'un quelconque sourire, rien. A la place, tu tires, tu ne saurais t'arrêter, et lorsque d'un côté le tégénaire te prends en chasse, tu fonces droit sur lui.

Lorsqu'il tente d'atteindre ton bras cybernétique à l'aide de toiles, tu esquives et t'approches à grande vitesse pour agripper sa cheville lorsqu'il tente de s'enfuir. Le jetant avec ~~tendresse~~ violence contre le sol, qui craquelle sous l'impact, et tu lui assène là un coup de poing en plein visage, brisant sans hésitation son nez au passage. Mais ton sens quelque chose approcher, et par réflexe tu te retournes en agrippant le bouclier du super soldat. Le fusillant de ton regard, tu utilises celui-ci pour frapper plusieurs fois à l'estomac l'araignée encore au sol. Avant de te débarrasser de ton arme temporaire, le lançant à toute vitesse sur celui qui fût ton meilleur ami, un frère, et dont tu n'as aucun souvenirs. Disparaissant à grandes enjambées, tu observes tout de même le spider clone se lancer à tes poursuite, s'étant remis des chocs vécus. Il parvient a te propulser dans les air à l'aide de son fil de soie, et l'atterrissage sur un toit se fait à l'aide de ton bras gauche, dont les doigts s'enfoncent dans le béton pour en ralentir la vitesse. Tu te redresses et vous voilà face à face, et lorsqu'il t'annonce que pour retourner dans les rues de New-York il faudra le tuer. L'ordre est aussitôt suivi, et c'est un combat au corps à corps qui commence, digne maître martial que tu es, digne acrobate, véritable arme de guerre. Seulement voilà, lorsque tu vois le gamin bondir, tu brandit ton pistolet et tire, la balle se loge dans son épaule sans y ressortir. Maintenant au sol, tu te penches au dessus de son visage. L'observe pendant qu'il souffre, pose alors ton pied sur sa blessure, et lui tire plusieurs balle dans le biceps, jusqu'à ce que celui-ci ne tienne plus que par quelques tendons avant de l'envoyer valser dans le vide. Reste à savoir ce que tu comptes faire de cette araignée par la suite...
:copyright:️ DABEILLE

WinterRésumay:

all i am is a weapon

⋅ ⋅ ⋅ ⋅ i see red, my blood is boiling and it shows, when all you are is a weapon. you shoot 'em down 'til you end up alone, i seem fine but i can't take the highs and the lows. all i am is a weapon.

(( ft nyc morons ))

music ►

Le chaos se dessine sous tes yeux à mesure que survoles les rues parfaitement parallèles de New-York. Un chaos que tu n’avais plus aperçu depuis l’assaut du Triskélion, amenant ta captivité éphémère pour finalement t’apporter l’illusion d’une vie paisible. Trois mois plus tard, te voilà d’ores-et-déjà mêlée aux explosions et autres exécutions violentes, ton mari assassiné par les mêmes orchestrateurs du cataclysme qui se joue à cet instant. Si aucune larme n’est encore venue perturber le glacial de tes traits, ton cœur n’en n’est pas moins à la vengeance, le venin de l’intrépide veuve noire prêt à défaire l’organisation qui s’évertue à poignarder de sa lame chaque once de paix trouvée. Leur poison n’atteindra pas ton enfant, tu t’en es faite la promesse tout comme tu l’as silencieusement promis à James, par cet ultime regard échangé avant que la balle, engeance de l’hiver, ne vienne défaire l’âme pure décelée dans son regard lors de votre premier échange. Si tu revêtes ce jour le légendaire costume de la widow, ce n’est que pour faire honneur à ta promesse, pour te battre contre ce tyran de l’ombre de manière à protéger ta chair. Une voix familière résonne dans le cockpit de l’appareil, émanant de la radio. « Tant mieux, je n’suis pas très roses, mauvais souvenirs. », rétorques-tu à ce vieux camarade Avenger, et victime régulière de ta vie d’espionne. Tu observes la valise laissée par Tony à l’arrière du quinjet, alors que tu piques en direction de l’héliporteur. Les communications se poursuivent rapidement, Sam faisant à son tour son entrée. Tu décoches finalement un sourire, dès lors que sa voix parvient à ton ouïe. « Sam - », souffles-tu dans un premier temps, esquivant des vaisseaux ennemis pour te rapprocher de ta cible. « Contente de t’entendre. Il faut qu’on s’occupe de l’équipement offensif de l’héliporteur, Hydra n’hésitera pas à ouvrir le feu, y compris sur ses hommes. », ajoutes-tu, étant une des personnes les plus au fait des manoeuvres de l’organisation, qui se lancerait aisément dans l’idée d’anéantir sa propre armée si cela permet de terrasser l’adversaire. Les renforts ne cessent d’apparaître, redonnant l’once d’espoir nécessaire pour combattre les rangs ennemis. C’est au travers d’un canal de communication privé que la voix de Steve résonne. Tes sourcils se froncent une fraction de seconde, pure réaction humaine. « En sécurité, je m’en suis assurée. », lâches-tu d’un ton plutôt froid, vieille habitude ne te faisant guère exprimer la réalité de tes émotions. Pourtant, ta psyché succombe à la perdition d’un scénario tragique. « Steve. On doit les repousser… Je ne peux pas le perdre. », ta voix se fait plus tremblante, votre échec revenant à perdre ton enfant, à en être séparée comme tu l’as été de ton mari, en un claquement de doigts. Tu poursuis tes manœuvres aériennes, te rapprochant dangereusement de l’héliporteur alors que tu te défaits de tes poursuivants, usant de l’armement du quinjet. Tu quittes le poste de pilotage, posant un genou à terre devant la valise laissée par Tony. Tu t’apprêtes à déposer ton pouce sur le capteur d’empreinte digitale, répondant très certainement à la tienne, lorsque le quinjet émet un signal d’alerte.

Tu retournes aux commandes du vaisseau et en reprends le contrôle, pour dévier ta trajectoire le temps d’analyser la raison de l’alerte. Tu évites les tirs de l’héliporteur, en faisant le tour jusqu’à ce que ta mire se positionne de nouveau sur la ville. Le système de scan de l’appareil te permet de zoomer sur l’action au sol, de manière à avoir une vision nette de ce qu’il s’y passe. Ton visage s’assombrit, tes traits se durcissent. « Sam. Changement de plan, je dois aller au sol. », vision horrifique qui t’est soudainement apparue. Tu retournes auprès de la valise, y apposant désormais le pouce, et espérant que le génie derrière sa réalisation ait songé à un contrôle à distance. Emerveillée de constater qu’il l’avait fait, tu t’empares du dispositif que tu couples à ton bracelet high-tech. « Ce sera pour un autre jour, toi et moi, chérie… » Si tu es loin de son génie, tu n’en restes pas moins la meilleure espionne de cette terre, et le milliardaire a souvent été victime de tes talents : certains de ses secrets n’en sont plus pour toi. Tu mets plein gaz sur la ville, fonçant en piquet vers un régiment d’Hydra. A quelques secondes de l’impact, tu pianotes ton bracelet et déploies l’armure, sur laquelle tu t’accroches grâce à ton grappin. Le vaisseau se fracasse sur l’attroupement de véhicules armés et des hommes de l’organisation, l’armure fracassant le ciel avec toi à sa suite, fermement accrochée au bout du câble. Tu te rapproches alors à grande vitesse de l’affrontement ciblé un peu plus tôt. « Il est là. », lâches-tu sur le canal de communication partagé avec Steve et Sam, les deux hommes étant concernés. Ils comprendraient.

Tu te laisses tomber en rompant l’emprise du grappin, te réceptionnant dans une roulade parfaite sur un toit. Aussitôt tu diriges l’armure vers l’héliporteur, contrôlant cette dernière via ton bracelet. Le défi allait être double, affronter le groupe de soldats de l’hiver, l’affronter lui, tout en contrôlant l’armure à distance pour faire chuter l’héliporteur, trop grande menace pour la ville. L’assassin se reconnaît aisément parmi l’armée de clones, étant le seul à revêtir un masque camouflant la moitié de son visage. Cela ne pouvait être que lui, ses mouvements bien trop reconnaissables, sa manière de combattre, et d’abattre ses proies. Cloné mais inégalé. Tu te tiens au bord du toit, envisageant tes possibilités, mais tu ne peux prendre plus de temps, au risque que le Spider déjà à terre ne vienne connaître le même sort que bien des new-yorkais aujourd’hui. Il s’en rapproche dangereusement, sa démarche se faisant lente, il veut prendre son temps dans ce jeu mortel. Ton menton se lève, ton regard envisageant la cohue dans le ciel de la ville, cherchant un moyen de transport. « Sam, tu as cinq secondes pour ramener ton cul ailé. » Tu charges tes widow’s bites, activant plusieurs charges, avant de prendre ton élan sur le toit. Tu te lances dans une course endiablée, et te propulses sur le rebord du toit. Tu as une confiance aveugle en tes partenaires, autant que tu leur demandes d’avoir cette même confiance en toi, quand bien même tes actions semblent parfois – souvent – incompréhensibles. Son timing est irréprochable, ta main venant s’accrocher au bras du soldat ailé. Tu profites de l’énergie cinétique donnée par l’action, pour prolonger ta course et lâcher aussitôt son bras. Tu prends de la vitesse dans ta chute, tes deux jambes parfaitement en avant. Tu les fléchis juste avant la collision, tes pieds se fracassant dans le dos du soldat de l’hiver, et tu repars en extension pour profiter du momentum inversé et effectuer un salto arrière, te permettant de regagner le sol dans une grâce habituelle.

Bras levé, les décharges électriques prêtes à quitter ton poignet, tu pianotes une nouvelle fois ton bracelet pour diriger l’armure désormais posée sur l’héliporteur. Ta main libre dégaine aussitôt une arme à ta ceinture. « James - », tu souffles ce prénom, ayant pris une signification bien amère depuis que tu as épousé un homonyme. « J’ai gâché ton moment ? », sourire malicieux, masquant tes craintes quant à l’instant, les clones se rapprochant dangereusement, trop nombreux pour que tu puisses t’en sortir. James toujours en joug, ton regard fuit tour à tour sur les clones qui t’encerclent. « Boys, un peu d’aide ne serait pas de refus. Plusieurs araignées à terre ici… », lances-tu à Steve et Sam via votre radio. « Scott, tu penses pouvoir t’infiltrer dans leurs bras mécaniques pour les ralentir ? », cette fois-ci, tu t’exprimes via le canal de communications partagé avec tous. Tu peux gagner quelques secondes pour la survie de Scarlet Spider, mais tu n’obtiendras guère plus de temps seule face à cette armée mortelle. Tu laisses les morsures de la veuve quitter ton poignet en direction du bras mécanique de James, tandis que ton autre bras change instantanément de cible pour ouvrir le feu sur un des clones. Ton autre main désormais libre vient chercher des disques électriques à ta ceinture, que tu glisses entre tes phalanges, discrètement. Dans une roulade arrière, tu viens te dissimuler derrière un véhicule endommagé, et jettes les disques par-dessous pour former une ligne de pièges. Tu recharges ton arme de poing alors que les clones ouvrent le feu sur ta position. Tu reprends le contrôle de ton armure, lui faisant faire l’appât face à une des tourelles de l’héliporteur. Tu exploites les capacités d’analyse de l’intelligence artificielle incluse dans la machine pour calculer les courbes des projectiles. Au moment où la tourelle s’apprête à faire feu, tu lances l’armure sur cette-dernière pour en forcer la rotation, les projectiles tirés venant s’écraser non loin des clones. Tu laisses de nouveau l’armure en pilotage automatique, ton attention se reportant sur ton propre combat. Les tirs cessent, de là où tu te tiens tu ne sais dire si ce silence momentané est dû à un rechargement, ou si la tourelle a touché les cibles. Lorsque tes disques électriques se déclenchent, leur son significatif venant bercer tes oreilles, le top départ est donné.

Tu te jettes sur le capot cabossé du véhicule te servant de cachette provisoire, glissant sur celui-ci et utilisant ton grappin pour prendre appui sur l’arme d’un clone se tenant en retrait, rendant le fusil difficilement utilisable. Tu profites de l’élan pour te jeter sur le soldat pris dans ton piège, tes pieds se plantant dans ses rotules. Tu décoches un tir sur le second soldat pris dans le piège, et romps l’emprise de ton grappin qui, avec le retour de force et ton contrôle millimétré, vient s’enrouler autour de la gorge de ta première cible. Tu te glisses derrière lui et profites de ton emprise pour l’utiliser comme bouclier humain. Tu attires son bras mécanique dans son dos et enroules le câble du grappin autour, pour brider ses mouvements. Petite nouveauté, tu actives l’électricité du câble pour désactiver momentanément son bras, et perturber son système nerveux via la base de sa nuque. Cachée derrière le soldat, tu plaques ton arme sur son flanc pour réduire les zones d’ouvertures où tes adversaires pourraient t’atteindre, ouvrant le feu sur eux. Chargeur vide, tu changes de magasin, te risquant à dévoiler légèrement ton visage en direction de ton ancien amant.

« James, on est passé par là des dizaines de fois. Tu t’es sorti de l’emprise d’Hydra à chaque fois, on s’en est sorti à chaque fois. Ecoute ma voix, souviens-toi… Souviens-toi de nos hivers ensemble, pas de ceux que tu propages. Souviens-toi lorsque l’on combattait dos-à-dos, pour défaire nos tyrans, lorsque l’on combattait main dans la main pour la sauvegarde de nos identités, jusqu’à en arriver à notre conclusion : nous n’avons pas d’identités, nous nous définissons par nos actes. Et tu n’es pas ce meurtrier sans cœur. Tu as fini par le comprendre, tu dois simplement te le remémorer. », tu ne le quittes pas du regard, jouant le tout pour le tout. Chargeur remplacé, tu espères ne pas avoir à lui infliger cette même balle, que celle mise dans la tête de ton mari, un tout autre James. La boucle ne doit pas toujours être bouclée.

RésuMémé:

If You're Disappointed Or Lost Something, Don't Stay In That Situation For Long. Be Like Hydra Which Has Never Die Attitude. When It Loses One Part of It's Body, It Reproduces Again. So, Transform Your Pain To A New Birth. ( music ) -- sujet commun

Tu la sens, son énergie magique, faiblir. C'était le moment, pour toi, de t'extirper des griffes de Clea une bonne fois pour toutes. Cet écart avait bien trop duré à ton goût, et tu avais encore une mission à accomplir. Écrasant les carcasses des deux blondes à l'aide de tes pouvoirs, tu finis par esquisser un sourire alors que l'occasion pour toi de partir d'ici se présente. Une brèche, fine, avant que Clea ne soit en mesure de reprendre le total contrôle. Quelques secondes seulement, c'est ce qui aura suffit à te permettre de transporter ta propre enveloppe corporelle d'une dimension à une autre. Le simple souhait de revenir de là où tu viens. New York. Dans l'atmosphère se dessine petit à petit ta silhouette écarlate, te laissant pleinement revenir dans ta dimension d'origine. La pression que tes pouvoirs appuyaient sur Clea et Illyana se fait, en parallèle, de plus en plus faible, jusqu'à ne plus être. « Vous croyiez réellement pouvoir vous débarrasser de moi comme ça ? » Tu adresses à ceux qui sont encore là, à ceux qui se battaient encore contre les agents de l'hydre éparpillés à droite et à gauche de la ville. « Il est temps de passer aux choses sérieuses. » Une annonce lancée sur un ton glacé et qui n'annonçait rien de bon. Pour eux.

Les choses se goupillent petit à petit. Tout d'abord, la barrière entourant la zone du Triskélion se brise, permettant l'entrée de nouveaux combattants nazis. Et comme si ce n'était pas déjà assez suffisant, ceux qui sont tombés au combat, assommés ou morts, se redressent sur leurs jambes tels des pantins. De véritables zombies ambulants qui tâchent de s'en prendre et d'occuper les démons toujours présents. Une épine en moins dans le pied. Le monde se mélange, créant un véritable chaos à l'image de tes pouvoirs. La vision te décroche un sourire de satisfaction. Tu te détaches du sol de plus en plus, laissant tes dons opérer, laissant ton imagination procéder. T'étais loin d'avoir fini, et t’allait tenir parole. Tu ne partirais pas avant qu'ils ne soient tous morts. Tes yeux virevoltent au-delà de la frontière déchue que tu avais installé, te permettant de remarquer ce qu'il s'était passé en dehors de ta barrière. Tu remarques les morts, alliés ou ennemis. Tu assistes à l'effondrement de Spider-Gwen, au désarroi de ceux qui l'entourent. Tu remarques le désarroi de Scarlet Spider, le trouble d'Ant-Man, la détresse de Captain America. Plus loin, tes yeux tombent sur Iron Man, le Faucon, et sur le Punisher. Que des noms qui ne tirent qu'une grimace de dégoût à la femme que tu es devenue.

Il est temps d'en finir. Le sol tremble et se fissure. Les secousses se font de plus en plus violentes. Tes propres alliés en perdre l'équilibre, malgré les combats dans lesquels ils étaient lancés. En parallèle, les débris éparpillés à droite et à gauche de la ville se retrouvent, eux aussi, emportés dans les airs. La terre se brise, et ce n'est le temps que de quelques secondes avant que New York ne lévite dans les airs, ne laissant à son ancienne place qu'un énorme trou. Son périple dans les airs se stoppe de nombreux mètres plus haut, ville perchée au milieu des nuages. Tu te débarrasses ensuite des morceaux de métaux, roches, en les laissant s'écraser sur la ville volante, telle la pluie de météorites qui est intervenue pour enterrer les dinosaures, espérant reproduire l'acte historique. Certains perdent la vie, notamment Scott qui se retrouve enseveli sous les débris, écrasé par ceux-ci, tandis que d'autres, non sans surprise, survivent. La démolition de la barrière permet à tes alliés de te rejoindre, laissant place d'un côté au redoutable Soldat de l'Hiver, et laissant place de l'autre à l'indestructible Hulk. Le combat final. L'ultime affrontement. New York contre HYDRA. Frères contre frères. Sœurs contre sœurs. Amis contre amis.

L'assaut sur NYC.Sujet Commun
Coupé dans ton élan de cruauté, ce sont là deux pieds qui stoppes ton petit jeu, l'amusement prend fin sous les traits familiers d'une amante oubliée. A peine perturbé, à peine déstabilisé, tu fais face à ce bras chargé dans ta direction, tes traits figés par l'amertume, par le néant. Pourtant, tu entends ce murmure d'outre tombe, ce prénom qui fût autrefois le tiens, et tu ne bouges pas, tu observes, ton esprit divague, à peine une fraction de seconde avant que l'endoctrinement nazis ne reprenne le contrôle. Tu ne bouges pas, figé sur l'instant, délaissant le tégénaire en deuil de son membre, et tu sais que l'habitude sera prise, si seulement tu lui laisses la vie sauve. Mais quand la Veuve Noire demande du renfort, prêt à reprendre ton petit jeu, c'est la morsure de celle qui fût par le passé ton amante qui stoppe ton bras cybernétique. Désactivé pour quelques temps, tu retiens l'insecte à l'aide de ton bras droit, laissant les clones sous tes ordres se charger de la rouquine. Et quand le bout de tes doigts métalliques réussissent à se dégourdir, tu récupère le gamin prisonnier, le soulevant sans grande difficulté. Pour l'enfoncer un peu plus encore dans le sol, avec ~~tendresse~~. Mais alors que tu es prêt a t'emparer de l'essence même de la vie de ce pauvre homme amoché, par tes soins, une voix parvient à tes oreilles. Tu sens ce regard, tu écoutes, pourtant le nom mentionné ne te reviens pas, les actes eux oui. Mais tout est faussé, tout est sous le joug d'idéaux contradictoires. Souviens-toi... Les longs hivers, les difficultés, la culpabilité. Souviens-toi des émotions qui t'ont si souvent tiraillées. Tu n'étais pas fais pour être de l'Hydre, mais tu appartenais à ces héros que tu détruis, un à un. Définis par vos actes, il n'y a plus de James, plus de Bucky. Il n'y a que la traînée que tu laisses derrière toi, éloignée du carmin à tes pieds. Souviens-toi, tu n'es pas cet assassin sans humanité. Une absence, un moment de latence où quelques flashs te reviennent, mais très vite, les souvenirs presque heureux et paisibles sont remplacés par l'horreur. Ils sont tes ennemis, point d'ami en zone libre. Alors, tu la regarde, la Veuve Noire qui te vises une fois son chargeur remplacé, tu soulèves le tégénaire à tes pieds, et le maintient debout par l'épaule ensanglantée. Elle ne tirera pas. Et sans une seconde d'hésitation, tu plonges ta main au travers du torse du jeune qui semblait souffrir le martyr, empoignant là entre tes doigts son coeur qui lui ralenti, jusqu'à cesser tout mouvement. Te débarrassant du corps d'un côté, et du palpitant de l'autre, tu t'approches de l'espionne, sûr de toi, pas après pas. Comptes-tu t'en prendre à elle ? Absolument pas. Parce que la partie, elle, ne fait que commencer.

Le signal approche, lorsque la barrière mise en place par Wanda tombe, l'arrivée de nouvelles troupes, envahissant les rues telle une véritable fourmilière. Le spectacle ne fait que commencer, les morts ne le restent pas, il se dresse tels de véritable poupées de chiffons. Qu'ils soient de l'hydre où des héros déchus, tu sourirais presque derrière ton masque si un once d'humanité perdurait dans cette coquille vide. Vous avez été forgés tel le métal battu dans une forge pour cet instant, pour la destruction. Déambulant dans les rues où le chaos règne, tu attends le signal, tu observes les soldats périr sous les attaques incessantes de nazis venus d'outre tombe. N'hésitant pas à jouer de la gâchette, rattrapant de pauvres âmes en détresse pour briser leurs nuques, briser leurs vies. Tu t'es bien amusé, n'est-ce pas ? A torturer ce héros solitaire, qui venait d'essuyer le deuil d'une famille, arrachant son bras comme tu as été privé du tiens. Le secouant tel un hochet, le retenant par la blessure encore sanguinolente. Les ordres sont simples, faire régner le chaos, la destruction, la désolation, t'en a pas fini avec eux, tous ces héros qui bataillent avec espoir, seulement pour que la ville survive. Tu aperçois la silhouette de ta coéquipière s'élever dans les airs, et tu presses le pas, anéantissant les plus faibles sur ton chemin, comme si leurs existences n'étaient rien d'autres qu'une brindille jetée sur la braise. Le sol tremble sous tes pas, nullement perturbé par cela, ne perdant pas de vue l'objectif, réunir vos forces. Les débris eux aussi flottent, ils dansent dans les airs comme si le poids dans l'atmosphère n'était qu'une utopie. La ville s'élève. Les nuages se mêlent au paysage apocalyptique, mais tout ne s'arrête pas là, les rochers, les métaux, les débris s'écrasent tels des météorites sur le terrain flottant. Anéantissant à nouveau de nombreuses vies, certains héros avec eux, tout comme Ant-Man, écrasé telle une vulgaire fourmi. La barrière n'étant qu'un lointain souvenir te permets d'atteindre la sorcière écarlate, te tenant là à sa gauche, le regard noir et avide de destruction. Les surprises ne cessent de pleuvoir chez l'Hydre, parce que les coups sont calculés, les soldats manipulés, et leur dernière arme arrive dans un fracas certain. Cette monstruosité verdâtre, à la rage plus tenace que le Diable, Hulk se tient désormais à vos côtés. Observant les regards incrédules, les remords, la peur, l'adversité, toutes ces émotions qui ne vous quitteront que lorsque votre dernier souffle sera donné. Les héros tombés au combat comme boucliers, comme armes. Levant ton bras cybernétique, lentement, le maintenant un temps incertain dans les airs. « Hail, HYDRA. » Hurles-tu en donnant, d'un signe de poignet, l'ordre aux troupes d'attaquer, de détruire, de faire régner le chaos une toute dernière fois. Voici venue l'ère de la destruction, de l'affrontement final.
:copyright:️ DABEILLE

WinterRésumay:

L'assaut sur New York City | Sujet commun

« Mes bottes! » S'indigna Scott au moment ou Gwen rendait tout le contenu de son estomac sur les chaussures de l'Avengers. Mais le géant n'eut guère le temps d'ajouter quoi que ce soit que la jeune femme repartait déjà à la chasse à l'araignée maléfique « Sois prudente petite. » Lança-t-il quand même dans le vide. Gwen avait un talent certain pour se mettre dans les ennuis jusqu'au cou, et dans son état, Scott n'aurait pas supporté qu'il lui arrive quelque-chose. Merde, elle aurait du être planquée au fin fond d'en endroit ou personne ne viendrait la chercher au lieu d'être en première ligne à risquer sa vie de manière aussi inconsidérée. Si ça n'avait tenu qu'à lui, Scott l'aurait ficelée comme un saucisson avant de l'embarquer direction... il aurait bien été tenté de dire Asgardia, mais HYDRA leur avait prouvé que même la cité volante n'était pas un endroit sûr. Enfin bref, il aurait trouvé un coin qui l'était, et il l'aurait embarquée là-bas, tant pis si elle protestait ou quoi que ce soit d'autres. Mais il n'avait pas le temps de se laisser aller à des tergiversations, parce qu'il y avait encore énormément à faire s'ils voulaient espérer pouvoir sauver ce qui restait de New York. Merde, à ce train-là, il n'allait plus rester que des ruines et quelques bâtiments qui auraient survécu par le plus grand des miracles. Le Triskelion ne devait plus être qu'un tas de gravats, le Baxter Building avait connu de meilleurs jours, et le reste n'avait pas plus fière allure. Par chance, quelques renforts semblaient faire leur apparition. Enfin renforts... ce sont ceux partis pour essayer de protéger Asgardia qui revenaient en hâte pour essayer de sauver les meubles ici. Pas le temps de demander si la situation allait bien là-bas, mais au moins, voir Captain America sapé comme un viking et montant un cheval volant, ça avait de quoi faire sourire Scott sous son casque « J'adore ton nouveau look Steve! » Il essayait encore et toujours de plaisanter, mais le ton n'y était plus vraiment.

Mais pas le temps d'épiloguer plus que ça sur ses nouveaux goûts vestimentaires ou en matière de transports écologiques que Scott replongeait déjà dans la mêlée, partant affronter la nouvelle vague de renforts d'HYDRA. La situation devenait de plus en plus chaotique à chaque secondes, alors que Scott aurait pourtant juré que c'était impossible de faire pire que ce que c'était avant. Mais non, ces foutues tronches de poulpes semblaient bien décidées à battre un record aujourd'hui. Au train ou il allait, Scott allait bientôt être à court de Particules, et il ne serait alors plus qu'un type dans un pyjama high-tech rouge et noir. En plus de ça, il commençait à fatiguer. Scott n'était plus tout jeune – malgré son physique de tombeur – et tout ce bordel commençait à sérieusement puiser dans ses réserves. Jongler comme ça entre sa taille miniature et celle de colosse, frapper dans tous les sens, éviter la mort encore et encore... c'était éprouvant, même pour lui. Alors qu'il profitait d'une trop brève accalmie pour reprendre un peu son souffle, le super-héros se figea quand il entendit la voix de Gwen dans son oreillette. Non. Non, ça n'était pas possible. Elle était en train de leur faire un mauvaise blague. C'était la seule solution. La seule que Scott était prêt à envisager. La seule qu'il voulait bien accepter « Steve, dis-moi que... allez Gwen, c'est pas drôle. Tu fais rire que toi là. » Le quinquagénaire ne voulait pas admettre ce qui était pourtant la seule solution évidente. Mais lorsque Scott finit par arriver sur place, il se figea en voyant Gwen, étendue sur le sol, un bout de métal profondément fiché dans son abdomen, et un trou sanglant en plein milieu du front. Elle était là, le regard vide, sans vie, sans personne autour d'elle pour la pleurer « Allez blondinette, relève-toi. » Il fallait qu'elle se relève. Parce qu'autrement, ça voulait dire qu'ils s'étaient tous plantés. Que les plus grands héros de la terre n'étaient même pas foutus de protéger l'une des leurs. Et s'ils n'étaient même pas capable de se protéger les uns les autres, comment voulaient-ils espérer sauver le monde?

Scott finit par retrouver contact avec la réalité quand une vive douleur se fit soudain ressentir dans son bras droit et qui titubait en arrière, alors qu'une balle venait de se ficher dans son épaule. Se tournant vers le tireur, Scott lui tira une décharge en pleine poitrine, et le malheureux se relevait à peine qu'il finit écrasé sous une botte géante. Au moment ou Black Widow demanda, s'il pouvait s'occuper de neutraliser leurs bras, Scott arriva en courant, traînant derrière lui ce qui avait été jadis un morceau d'un étage de parking avant de s'exclamer « T'inquiète pas, j'ai mieux que ça en stock. » Et sans la moindre délicatesse, il abattit son arme improvisée sur les ennemis en face de lui. Une partie d'entre eux réussirent à esquiver au dernier moment, mais les autres se retrouvèrent sous plusieurs tonnes de béton. Sans attendre, Scott frappa une fois de plus, puis une troisième, jusqu'à ce que le morceau qu'il tenait dans les mains soit totalement pulvérisé. Regardant le peu qu'il en restait et qu'il tenait toujours dans les mains, il le jeta à ses pieds, avant de dire « Ça c'est pour Gwen. Connards. » Mais avant qu'il ait eu le temps de faire quoi que ce soit, le sol se mit à trembler sous ses pieds, et l'ancien criminel ne mit pas longtemps à réaliser qu'il était en train de s'élever. Enfin pas lui. Plutôt la moitié de la ville, avec tous ses occupants au passage. Alors que dans le même temps, tous ceux qui étaient tombés se relevaient, comme des marionnettes à moitié articulées auxquelles on aurait attaché des fils à la hâte pour les faire tenir debout, dans un simulacre de vie. Non mais c'était quoi ce bordel encore? Qu'est-ce qu'HYDRA allait encore leur balancer à la tronche? Et il ne tarda pas à avoir la réponse, quand il vit une pluie de débris qui s'élevait autour de la ville volante. Oh ça, c'était pas bon, mais alors pas bon du tout. Mais quand Scott appuya sur le bouton qui était censé lui rendre sa taille normale... il ne se passa absolument rien. L'Avenger ouvrit grand les yeux quand il réalisa ce que ça signifiait « Et merde... » L'instant d'après, la pluie de débris commença à s'abattre sur la ville, et Scott ne chercha même pas à l'éviter. De toute façon, ça aurait été comme d'essayer de battre Usain Bolt à la course en faisant du moonwalk. Il se contenta simplement de jeter un regard attristé en direction de la silhouette de la responsable de tout ce chaos, de pousser un soupir, avant de fermer les yeux. Et la douleur qui s'abattit sur lui cessa avant même qu'il ait le temps de pousser un hurlement.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

Raysumay

L'assaut sur New York City | Sujet commun

Un grand flou vert et jaune. S'il avait fallu décrire ce qu'Avril avait sous les yeux en cet instant précis, c'était ce qu'elle aurait répondu. Et si quelqu'un avait décidé de lever les yeux au ciel, il n'aurait rien vu d'autre qu'une traînée lumineuse disparaissant aussi vite qu'elle était apparue. Une chose était sûr, si jamais elle avait été en lice pour le record du monde de vitesse en vol, elle aurait mit une branlée au tenant du titre. L'armée américaine avait mit au point un drone capable d'atteindre la vitesse vertigineuse de Mach 20, assez vite pour traverser tout le pays en seulement douze minutes. L'engin s'était planté dans l'Océan Pacifique après même pas dix minutes de vol. Avril elle, elle ne se plantait pas. Enfin... pas dans ce sens là. Parce qu'elle venait de se planter en beauté à Asgardia. Et parce qu'elle n'avait pas assuré, la Cité était à présent entre les tentacules d'HYDRA. Pour pas longtemps vu qu'ils avaient visiblement l'intention de n'y laisser que des ruines et des cendres. La jeune femme fonçait aussi vite que la physique et le bon sens le lui permettaient, s'armant pour ce qui l'attendrait quand elle débarquerait à New York. Oh, elle aurait très bien pu sauter à travers un portail, comme avaient fait le Captain et tous ceux qui étaient partis avec lui. Mais non. Elle était resté derrière, laissant à ses camarades la possibilité de battre en retraite pour espérer vaincre ailleurs, avant de partir par ses propres moyens. La jeune femme ne repoussait pas l'échéance du combat, elle... il lui fallait simplement un peu de temps pour remettre de l'ordre dans ses pensées. Pour éviter de laisser le chaos des combats avoir raison d'elle, et qu'elle commette quelque-chose d'irréparable par inadvertance. Wendell lui avait dit un jour – après une séance d’entraînement ou elle avait brillé par sa médiocrité – que la véritable concentration se situait quelque part entre la rage absolue et la pleine sérénité. Au départ elle n'avait pas compris un traître mot de ce qu'il avait pu dire ce jour-là. Mais maintenant, elle comprenait. Elle devait être capable d'agir en toutes circonstances, aussi horrible et révoltante que soit la situation, mais sans jamais se laisser dominer par ses émotions. Au final, être Protectrice de l'Univers, c'était un peu comme être une Jedi. Sauf qu'elle n'avait pas le droit de basculer du Côté Obscur.

La super-héroïne n'entendit pas le bang qu'elle produisit lorsqu'elle accéléra encore d'avantage, et elle ne tarda pas à arriver en vue de la Grosse Pomme. Ou plutôt de ce qu'il en restait. Là ou aurait du se trouver la moitié de la ville, il n'y avait plus qu'un immense cratère qui se remplissait rapidement d'eau, alors que la ville s'élevait inexorablement vers les cieux, escortée par une flotte d'Héliporteurs et de Quinjets d'HYDRA qui faisaient feu de tous leurs canons sur la ville. Sans le moindre effort, Avril corrigea sa trajectoire, fonçant tout droit sur un des engins volants de l'Hydre. Beaucoup trop vite pour que les radars ennemis aient le temps de capter quoi que ce soit. Ou d'entamer une quelconque manœuvre pour essayer de la stopper. Les bras tendus en avant, Avril éventra littéralement l'Héliporteur, à peine ralentie pas toutes les couches de métal qu'elle pouvait traverser. Et loin de s'arrêter là, elle vira d'un coup sec avant de faire un second passage, traversant cette fois tout le bâtiment de la poupe à la proue. Avril s'arrêta un instant, suspendue dans les airs, pour regarder l'Héliporteur piquer droit vers l'océan, ou il finirait pas s'écraser. Alors qu'en face, HYDRA semblait se rendre compte qu'elle était là, la jeune femme ouvrit grand les bras, et une myriade de traits d'énergie quantique partirent de son corps dans toutes les directions et réduisirent une partie de l'armada d'HYDRA à néant. Des milliers de vies sacrifiées pour espérer en sauver des milliards. C'était de la simple logique, mais ça ne rendait pas la chose plus facile pour autant.

Alors qu'elle se tournait pour faire face à la ville flottante, Avril eut la surprise de voir une traînée dorée s'approcher à grande vitesse d'elle, avant de s'arrêter et de se dissiper, laissant apparaître son mentor et ami « Joli coup. » Avril répondit d'un simple mouvement de tête, alors que son regard était fixé sur un point au-dessus de la ville. La frêle silhouette de celle qui était probablement la plus puissante membre des Avengers. Celle à qui HYDRA soufflait des ordres comme s'il s'agissait d'un petit chien obéissant avide de faire plaisir à son maître. Et qui allait transformer New York en tas de gravats si on ne la stoppait pas. « T'es pas obligée de faire ça. » « T'as été à ma place. Tu sais très bien que c'est faux. » Avril commença à avancer, mais elle se tourna à nouveau vers son mentor, avant de lancer « Wendell... cette fois j'aurais peut-être besoin d'un coup de main. » Ce qu'elle avait l'intention de faire relevait de la folie. Affronter Wanda Maximoff en combat singulier, c'était de la folie furieuse. Surtout qu'elle partait avec un désavantage certain par rapport à la sorcière, parce que la magie était une des rares choses face à laquelle ses créations quantiques étaient incapables de la protéger. Elle n'était pas impuissante, mais elle n'aurait pas le droit à l'erreur. Prenant un grande inspiration, l'agent du SHIELD accéléra en direction de la Maximoff et elle profita que l'attention de cette dernière soit tournée ailleurs pour frapper. Purement et simplement. Un coup de poing en pleine poitrine qui aurait sûrement tué sur le coup quasiment n'importe qui, mais Wanda n'était pas « quasiment n'importe qui ». À la place, la mutante recula simplement de quelques mètres, et Avril ne perdit pas une seconde pour pousser aussi loin que possible son avantage. Enfin, c'est ce qu'elle avait l'intention de faire, mais au moment ou elle s’apprêtait à assaillir la sorcière avec une rafale d'énergie dévastatrice, sa conscience cosmique l'avertit d'un danger immédiat, et elle renforça le bouclier qui l'entourait en permanence au moment ou quelque-chose la percuta de plein fouet. Avril sentit qu'on l'attrapait, et la jeune femme percuta la rue avec violence, avant de traverser la ville volante en direction du sol. Emportée par son élan et à moitié sonnée, la jeune femme mit quelques secondes avant de se rétablir, juste à temps pour esquiver une rafale d'énergie quantique. De l'énergie quantique? La super-héroïne se tourna vers ce qui l'avait attaqué, et elle eut du mal à dissimuler sa surprise en reconnaissant sans mal le costume qu'elle – parce que c'était très clairement une femme – portait. Si on oubliait les couleurs qui tiraient d'avantage sur le noir et le vert, le masque qui lui couvrait le visage et la pieuvre qui ornait sa poitrine, c'était la copie exacte du sien « T'es qui toi? » « Toi. » Se contenta de répondre le clone d'Avril, avant de lui foncer dessus à pleine vitesse.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

Raysumay :

Ooo 1, 2, 3, 4 fire's in your eyes
And this chaos, it defies imagination
Ooo 5, 6, 7 minus 9 lives
You've arrived at panic station

Première partie : trio mystique

« SAUVEZ-LE ! C'EST VOUS LE MAGICIEN SUPREME VOUS DEVEZ FAIRE QUELQUE CHOSE ! REMONTEZ LE TEMPS EMPECHEZ CA N'IMPORTE QUOI MAIS VOUS AVEZ PAS LE DROIT DE LE LAISSER MOURIR ! » Agenouillé auprès du corps inerte de Wiccan, j'usai de ma magie pour analyser son état. Le Demiurge l'avait peut-être protégé, mis en état suspensif, comme bien des êtres mystiques en étaient capables à l'insu d'eux-mêmes. Je tentai quelques enchantements de guérison, de réveil, de provocation envers l'entité qui l'habitait d'ordinaire et qui l'avait conduit indirectement à cette fin tragique. En vain. Un soupir douloureux m'échappa, davantage pour son frère en pleurs et enragé à côté de moi, et qui attendait en cet instant, tout de moi, que pour Wiccan qui lui, ne souffrait plus désormais. Un futur grand sorcier perdu pour la Terre. Un échec de plus à mon compte. Toujours lié aux Maximoff.

La colère coupable. Je dus la maîtriser. Rester neutre. La situation aujourd'hui était dramatique. Néanmoins, elle ne représentait pas le dixième du quart du seuil d'urgence qui m'aurait poussé à franchir certaines limites comme par le passé. Je ne m'octroyais ce droit que lorsque le gain surpassait les conséquences terribles de ces transgressions. Ce ne serait pas le cas ici malgré toutes les vies qui pouvaient tomber une à une, inconnues, comme alliées, ou amies. Et bien que cela me brisait le coeur, je restais de marbre. Mon esprit cartésien, expérimenté, endurci par les épreuves et défis relevés, les deuils, savait me rappeler que quand bien même New York tombait aujourd'hui, ce n'était, au fond, que New York. Une simple ville d'une simple planète dans une simple dimension, là où chaque seconde des dimensions entières implosaient ou se reformaient à l'image de l'univers tangible. Terrible pensée, mais nécessaire pour que je reste dans une parfaite maîtrise de mes émotions : concentré, réfléchissant à toute vitesse en permanence au mille actions se produisant autour de mois par bien des acteurs de ce théâtre de l'horreur lancé par HYDRA. Mon objectif ne devait pas changer. J'étais ici pour les mages d'HYDRA, et désormais il ne restait que Wanda de nouveau comme principale menace. Dormammu, aussi, tapi dans les recoins de l'esprit d'Illyana, Clea et moi l'avions bien compris depuis la confrontation dans les Limbes avec le Terrible. Le reste appartenait au destin et à ses soldats de l'univers matériel.

Un à un j'avais donc vaincu peu avant les disciples de Mordo, et Mordo lui-même, qui préféra prendre la fuite sa besogne accomplie malgré tout, à savoir me retarder, m'entraver, me déconcentrer des priorités : Illyana, Wanda, HYDRA. Il fallait dire que mourir irradié par l'Oeil d'Agamotto avait le don de faire prendre la fuite à quiconque, Dormammu ou Galactus compris dans la liste. Alors Mordo avait choisi la survie. J'avais pu peu après ouvrir un portail pour Asgardia afin de faire revenir les combattants survivants de là-bas, ici. Renforts bienvenus, malgré leur état déjà épuisé à n'en pas douter.

Je finis par me relever. n'avais pas de temps à perdre il fallait dire. « Je suis désolé, il n'y a rien que je puisse faire... Va te mettre à l'abri, Thomas, il y a eu assez de morts pour aujourd'hui. » dis-je dans un dernier regard que je voulais neutre malgré le chagrin qui menaçait en moi, rien qu'à ressentir la détresse du jeune héros. Je repris mon envol vers le coeur du combat mystique, alors que tout autour de moi était une crise mystique supplémentaire potentielle. Et l'impétuosité de notre apprentie n'aidait pas. Bien que les probabilités de la voir accepter mon plan pour neutraliser Wanda étaient faible, la voir rejeter l'Oeil d'Agamotto à terre m'agaça au plus haut point, bien plus que ses railleries sur mes mains brisées ou mon âge avancé. Des gens mourraient à chaque seconde et son arrogance nous faisait perdre du temps.

Néanmoins je savais que Dormmamu et le Darkchylde n'y étaient pas pour rien non plus, mon Bouclier de Seraphim ayant dans les dernières minutes eu à encaisser des déflagrations de flammes des limbes jaillissant du sol sans qu'elle n'en eut un plein contrôle dessus. Les démons eux-mêmes devenaient plus agressifs en parallèle de la blessure infligée par la Soulsword à Wanda, et tout en sauvant les gens, les blessaient de plus en plus dans la démarche. Pire encore, l'énergie de la Dark Dimension se mit à claquer dans l'air au milieu de celle des Limbes sans plus vraiment se cacher, d'énormes pics de magie sombre se plantant dans le sol, des effluves en émergeant désintégrant tout élément alentour aux côtés des démons. Un regard échangé avec Clea se passait de mots.

Alors que Wanda s'échappait de sa prison, qui avait œuvré jusqu'à présent sans faille pour la contenir, je demeurai auprès d'elles et fis face à Illyana, un cercle protecteur autour de moi tenant démons et magie noire à distance alors que tout se renversait et tremblait à cause des pouvoirs des Limbes et de la Dark Dimension entrant dans la dimension terrestre. Wanda était une menace, mais Magik ne devait clairement pas en devenir une supplémentaire. Je tendis ma paume et l'Oeil d'Agamotto revint à moi droit dans celle-ci, soulageant de suite mon énergie puisée jusqu'alors dans mes propres ressources pour rester sur ma position face au déferlement incontrôlable de notre apprentie en détresse. Je provoquai immédiatement un bang lumineux aveuglant avec l'Oeil, repoussant instantanément tout élément hostile autour de Clea et moi.

« Illyana... » Ma voix était autoritaire, forte, pour qu'elle m'entende malgré l'emprise de l'entité sur elle. C'était elle, que j'appelais, et non son alter-ego. « Ni Clea ni moi ne sommes Belasco. » Paroles qui ne laissaient aucun doute sur le fait que nous avions pu entendre les paroles du démon, pourtant dans son esprit à elle. Lien que nous avions glissé lors de notre dernier affrontement dans son esprit contre Dormammu, question de surveillance mystique. L'entité réagit, riposta. D'un geste sec, j'accentuai la Lumière transcendante, tenant en respect le Darkchylde. « Illyana ! C'est à toi que je parle ! Le Darkchylde a raison... Je te pensais incapable de garder le contrôle, et tu nous le prouves une fois de plus... Tu dis vouloir être libre, et ne pas te laisser contrôler par quiconque, moi y compris, mais tu agis exactement comme tel en écoutant le Darkchylde et Dormammu te dire de ne pas obéir... de ne pas nous aider... pour mieux prendre le dessus sur toi. Souviens-toi que tu as accepté notre aide, parce que tu sais précisément que en as besoin. Etre libre, ce n'est pas nous prouver que tu es plus puissante, à en perdre tout contrôle comme en cet instant... Ca, c'est te montrer faible face au Pouvoir, en te laissant corrompre par lui. Tu en as le pire des exemples en cet instant tout autour de nous avec La Sorcière Rouge, est-ce cela que tu veux ? La trouves-tu tant en contrôle que cela ? Capable de raser une ville, un univers entier, et pourtant rester sous le joug d'HYDRA pour la seule raison qu'elle n'est pas maîtresse de sa propre puissance ? Pas capable d'en user pour se défaire de leur puce en un claquement de doigt pour la seule raison que son esprit est faible, à l'inverse de ses pouvoirs ? Le Darkchylde, Dormammu... ce sont tes geôliers à toi, ce n'est pas moi ni Clea qui en cet instant laissons les Limbes dévorer la Terre. Etre libre, c'est savoir justement où sont tes limites, quand accepter d'être guidée, pour rester en contrôle, et les dépasser sereinement ensuite. Non te laisser dépasser par elles. » Il ne servait à rien de posséder la voiture de course la plus rapide du monde si on était incapable de savoir tourner avec face au premier mur venu. J'en savais personnellement quelque chose. J'avais appris ce mantra sur le Pouvoir à mes dépens plus d'une fois même après l'accident.

Dans un boum retentissant, effet de surprise voulu, je projetai un lien télépathique forcé entre elle et moi, pénétrant son esprit torturé comme une projection astrale mentale dans son royaume intérieur en proie au même chaos qu'à l'extérieur.

« Illyana, je ne t'ai pas donné l'Oeil pour te contrôler, mais pour te protéger de Dormmamu qui tente de pénétrer cette dimension au travers des Limbes et du Darkchylde, je l'ai fait pour te permettre de rester toi-même autant que pour neutraliser Wanda ! » Le "imbécile" fut retenu de peu. Une insulte non-dite plus affectueuse qu'autre chose, au fond, car je savais à quel point ce combat intérieur permanent était difficile pour elle. A quel point cela me brisait le coeur aussi de la voir en souffrances tant de fois. « Par toi-même, je parle tout autant de toi que du Darkchylde, car il fait partie intégrante de toi que tu le veuilles ou non. Tu es avec nous pour apprendre à vivre avec, pas pour le détruire, ni pour le subir. Crois-tu que je confierais l'un des artefacts les plus puissants du multivers à n'importe qui si je n'avais pas confiance ? Bien sûr que non. » Je dus rompre le lien télépathique, soumis à trop de tension et d'agressivité, revenant face à elle. « Je t'en prie Illyana, laisse-nous t'aider, écoute nos voix et trouve la force de reprendre le contrôle. Car le Darkchylde a tort sur le reste : avec ou sans lui, tu es tout sauf faible, et tu as tout ce qu'il te faut pour surmonter ce qui t'est infligé, » fis-je avec une sincérité implacable au milieu du chaos. « Ne fais pas la même erreur que Wanda. Ne nous force pas à te Bannir pour tenir Dormammu en échec à ta place, » suppliai-je presque, parlant de ce fameux pouvoir capable d'interdire tout retour dans cette dimension, pouvoir qui interdisait à Dormammu de le faire frontalement d'ailleurs, d'où ses tentatives biaisées par procuration pour le faire comme à travers la jeune mage actuellement. Pour le repousser, Bannir son hôte serait le seul moyen immédiat, car nous ne pourrions gérer cela en plus de Wanda. Le Bannissement serait le seul moyen rapide d'écarter cette double menace. Je ne voulais pas avoir à y recourir contre ma propre apprentie. Pas une fois de plus.

* * * * * * * * *

Deuxième partie : bataille générale

La ville volait, HYDRA vomissait ses soldats dans les rues et le ciel sans discontinuer. Les alliés et les civils continuaient de tomber comme des mouches. Mais j'avais davantage d'espoir d'inverser la tendance désormais, car Illyana, justement, l'avait fait pour elle-même. « C'est notre dernière chance de mettre un terme à tout ça. On peut y arriver, tous les trois, ensemble. Coordonnés. » Je regardai la jeune mutante, puis Clea. Plus d'apaisement, plus de sérieux avec la jeune femme, au moins le temps de ce dernier affrontement avec la Sorcière Rouge. « Valtorr. Krakkan. Faltine... pour les suppléments, faites au mieux selon la situation, je ne pourrai vous aider sans rompre l'enchantement, ni ne pourrai me défendre sans votre protection, » achevai-je, résumant le plan élaboré par télépathie en ces quelques mots, avant de prendre mon envol pour rattraper la ville qui continuait de s'élever dans le ciel, zigzaguant entre les gravats. « Soyez prudentes, » dis-je aux deux reines dimensionnelles, ayant perçu la mort de trop nombreux héros aujourd'hui pour garder une totale sérénité quant à la vie des personnes les plus proches de moi. Au-dessus de la cité, je calai ma lévitation en fonction de sa vitesse pour demeurer au même endroit relatif.

Formant un parfait triangle autour de la ville, avec Illyana et Clea, je pris la posture de méditation en tailleur tout en activant l'Anneau de l'Ancien à mon doigt, couplé à un enchantement temporaire d'ubiquité et de réplica. Ce même anneau se matérialisa aux doigts d'Illyana et de Clea, nous liant chacun par son pouvoir. Cela nous permettrait de pouvoir utiliser notre forme astrale et notre forme physique de manière totalement indépendante, sans besoin de rester physiquement en méditation pour manipuler le plan astral. « Par le pouvoir des Vishanti... » Ma forme astrale garda la posture en tailleur dans les airs, avec laquelle je prononçai un enchantement complexe qui allait drainer toute ma concentration et mon énergie dans les prochaines minutes. Tout allait se jouer dans le Temps. Bientôt, une aura verdâtre émana de ma forme astrale, et la ville se mit à ralentir, ralentir, et ralentir encore, au point de paraître subitement à l'arrêt dans le ciel, tout comme tout objet inanimé présent en son sein et autour dans la zone délimitée par notre triangle mystique. Débris, objets, projectiles, ville, venaient de ralentir considérablement, comme un slow motion extrême, certains gravats flottant littéralement au milieu des rues. Seuls les êtres vivants gardèrent leur vitesse normale - ou surboostée concernant Speed. Manipuler le Temps comptait parmi les pouvoirs les plus périlleux et terriblement drainant, mais cela ne concernerait que la ville et non la courbe temporelle générale.

En parallèle, Illyana et Clea se chargèrent de leur phase du plan. De quoi aider nos alliés, et entraver l'armée ennemie au plus haut point, Magik dans les rues, Clea dans les airs en soutien à Quasar, Iron Man et le reste des héros encore en vie. Ma forme physique, quant à elle, quitta le ciel pour plonger dans les rues, armé du Troisième Oeil pour voir au milieu des ténèbres et ma cape claquant dans les airs à ma suite sous la vitesse. J'avais un dernier objectif à atteindre, et non le moindre. « Stark, Quasar... Il y a un Hulk dans les rues. Nous allons neutraliser Wanda sous peu mais rien ne doit nous entraver cette fois-ci. Je vous saurais gré de vous occuper de votre collègue visiblement lui aussi tombé chez HYDRA quand vous en aurez fini avec vos doubles ratés... » signalai-je avec cet éternel ton stoïque voire cynique qui était le mien, passant en trombe plusieurs dizaines de mètres au-dessus de la créature verte sans m'arrêter. Ils étaient parmi les seuls en mesure de tenir tête à la bête émeraude, l'ayant déjà fait par le passé. Je ne pouvais pas. Tout allait se jouer dans les prochaines dizaines de seconde concernant Wanda. Nous ne pouvions plus nous permettre d'échouer, et dans mon cas de sorcier, Hulk était - malheureusement - secondaire à côté de la Sorcière Rouge. Chacun son fardeau. Ce fut sans compter la traînée verte et argentée qui passa en trombe dans la rue sous moi, se dirigeant droit vers Wanda également... encore lui, ce petit merdeux enragé par la mort de son frère, il allait se faire tuer... foutus Maximoff...

Résumé:

L'assaut sur NYC.Sujet CommunBanner avait été gardé de côté. Gardé sur l'héliporter d'où le Soldat de l'Hiver venait de sauter. Il savait ce qu'il devait faire. Il savait qu'il devait attendre le signal pour pouvoir se transformer et descendre au milieu du chaos. La puce l'empêchait d'avoir son libre arbitre. Mais il ne pouvait empêcher les flashs d'infiltrer son esprit à la vue des combats situés plus bas. Tout ça avait un air de déjà vu. New York n'était plus la ville connue auparavant. Bruce voyait les morts augmenter. Les différents clones du Soldat de L'Hiver, des autres héros et chaque membre d'Hydra décimait Héros, Inhumains et Civils sur leurs passages. Qu'est ce que tu fais, Bruce ? Tu n'es pas du bon côté. Si en temps normal, Bruce ignorait de quel côté il était, il savait tout au fond de lui qu'il devrait se battre avec les Avengers. Pas avec l'Hydre. Et pourtant, il ressentait une haine profonde pour chacun des héros. Même ceux qu'ils ne connaissaient que de noms.Ils sont responsables de tout ça. Ils sont responsables de ton malheur. Bruce s'approcha du bord. Il était temps qu'il entre en jeu. Une seule mission: La destruction.
Le scientifique s'élança dans le vide. J'aimerai que la transformation ne se fasse pas. Son corps se modifia dans les airs, sa peau vira au vert, sa musculature se développa.
Hulk atterrit à pied joint sur une voiture, écrasant la carcasse dans la moindre difficulté, la voiture s'enfonçant dans le sol sous la force d'impact de l'atterrissage du géant.

Les morts se relevaient alors qu'Hulk pousse un cri de rage avant d'attraper la première carcasse qui passe pour pouvoir l'envoyer droit sur les agents du Shield venu en renfort. Il n'y qu'une phrase qui tourne en boucle dans son esprit vide: Tout détruire. Si Hulk est du côté de l'Hydre, il reste difficile de le tenir sur le droit chemin, de le tenir sur un plan certain. Aussi, alors que le Soldat de l'Hiver rejoint la Sorcière Rouge, Hulk lui s'en prend violemment à un des clones de Romanoff qui, selon lui, a regardé un peu trop de travers l'humain bodybuildé aux rayons Gamma. Le clone de Natasha subit les assauts répétés du géant qui ne cesse d'aplatir son corps sur le bitume jusqu'à ce que la rousse s'immobilise. Hulk jeta son corps droit sur l'un des Agents du Shield. Prenant de l'élan, Hulk donna un coup de pied vers la voiture situé devant lui pour l'envoyer dans la direction de Sam.
Lorsque le sol se mit à trembler, Hulk grogna. N'ayant pas eu suffisamment le temps de s'amuser selon lui. Il rejoignit la sorcière rouge et se posta à sa droite. Il fut surpris de voir bien des objets s'élevé dans les airs. Hulk pencha la tête sur le côté, tel un animal incompréhensif, et toucha de son index un cailloux qui s'écrasa sur le sol. Près à s'élancé vers Captain America, Hulk se retrouva face au Soldat de l'Hiver qui d'un seul regard lui fit comprendre qu'il était celui qui irait. Le géant gronda de colère, attrapa son équipier avant de l'envoyer tout droit vers Steve. Hulk reporta son attention sur les héros présents sur la ville volante. Il les connaissait tous pour la plupart.
En voyant Strange et sa cape passé à plusieurs mètres au dessus de lui, Hulk récupéra un morceau béton flottant autour de lui pour l'envoyer en direction du sorcier avant de reporter son attention sur Natasha. Le géant s'élança dans la ville, prit de l'élan avant d'écraser ses poings en direction de la rousse, bien décidé à en faire de la charpie. A chaque fois que son corps rencontrait un objet flottant, Hulk l'envoyait en direction des personnes présentes dans les airs.

:copyright:️DABEILLE

Résumé chelou:

i'm gonna run this nothing town

⋅ ⋅ ⋅ ⋅ count my cards, watch them fall. blood on a marble wall, i like the way they all scream. tell me which one is worse : living or dying first. sleeping inside a hearse, i don't dream.

(( ft nyc morons ))

music ►

Chaque seconde qui se perd dans le cours du temps, alors que tu fais rugir les flammes des Limbes sur cette Cité en proie au chaos, accentue l’emprise du Darkchylde sur ta psyché. Manipulée, marionnette éternelle des entités démoniaques qui se dressent sur le chemin de ta destinée, tordant les faiblesses déjà présentes de ton palpitant brisé il y a de cela bien longtemps par Belasco lui-même. Tu dresses une barrière grâce à la magie noire émanant de la puissance de Chthon, la même entité à l’origine de la magie de la Sorcière. Bien que protégée face à l’assaut oppressant de Wanda, la magie que tu dresses pour te défendre ne fait qu’accroître la noirceur de ton esprit, ton apparence physique se faisant de plus en plus altérée. Les Limbes se répandent comme un puissant raz-de-marée qui engloutie tout sur son passage, les flammes des enfers de plus en plus grandes et intenses, les vents s’accélérant pour ravager tout le terrain, et ne laisser place qu’aux ténèbres. Ta chevelure dorée disparaît au profit d’une chevelure carmine. Ton visage, d’ordinaire si délicat, laisse place aux mêmes flammes qui déferlent tout autour de toi, tout autour de vous. Ta lame, n’est plus qu’un concentré de flammes démoniaques, ton armure n’est plus que le reflet chaotique de ton âme déchue. Tu n’es pas devenue seulement le Darkchylde au sommet de ses maléfiques intensions, tu es devenue le Darkchylde pantin du Terrible. Les démons libérés par les Limbes deviennent la fatale main des enfers, arrachant la vie de tout individu qui se trouve sur leur route, sans distinction entre bien et mal. Les hurlements des âmes damnés par le sort terrible qui leur est réservé, retentissent dans l’atmosphère déjà lourde. Une lumière aveuglante retentie, rejetant toute forme démoniaque aux alentours, à l’exception du démon que tu es devenue. Démon qui propage rapidement de nouveau, le chaos dans son sillage. « Ne perds pas ton temps, Sorcier, ton apprentie n’est plus. », dépossédée de tes pensées et de ta parole, ce n’est que le Darkchylde qui rétorque au Suprême. « Elle est mienne. », l’imposante voix de Dormmamu vient s’ajouter au tableau sonore infernal. « Une Reine est tombée aujourd’hui, succombant au Pouvoir pour tenter de satisfaire ta folie. Pour tenter de te protéger. De vous protéger. », ton visage se tourney vers Clea pour accompagner la fin de dires. « Combien de temps faudra-t-il à ta femme pour en faire de même ? », ces mots s’échouent dans un profond silence, adressés à la seule discrétion de Stephen, loin de l’ouïe attentive de Clea. Le Darkchylde s’approche d’un pas lourd, l’épée de feu tranchant le sol déjà carbonisé, laissant son empreinte éternelle. « Combien d’échecs pourras-tu supporter, Sorcier Suprême ? »

Prisonnière de ta propre psyché une fois de plus, percevant les mots de ton mentor sans pouvoir traiter l’information, tu tentes de te débattre pour te sortir de cette boucle infernale. Tes poumons s’évertuent à se vider en un hurlement de détresse, mais tout son échoue sur les parois cloisonnées de ton esprit. Tu as succombé pour le bien de tes semblables, mais tu ne fais que causer leur perte, une fois de plus. Le décor se transforme, ton corps reprend l’apparence de la petite fille de six ans, enlevée à sa famille pour servir les desseins d’un démon. En larmes et effrayée, figée par tes peurs, l’emprise de Belasco se refermant sur toi. La boucle se referme sur ton esprit, te ramenant à tes traumas les plus enfouis et en même temps, omniprésents dans ta vie. Tu t’effondres au sol, enfouissant ton visage entre tes jambes, tes sanglots pour seul moyen d’expier ton mal-être. Une main se pose sur ton épaule et t’arrache un sursaut. Tu tentes de te concentrer pour faire disparaître le cauchemar, si fort que ta boîte crânienne te donne l’impression de s’apprêter à exploser, une finalité qui te serait préférable plutôt que revivre la torture de ton enfance. Lentement, tu daignes finalement redresser la tête, sans pouvoir te contenir. Ce n’est guère Belasco, et tu n’es plus dans ton corps de tes six années mais de tes treize ans. Charles Xavier te fait face, te tend la main sans prononcer mot, un simple sourire esquissé aux lèvres. Derrière lui, à ses côtés, se dessinent les silhouettes d’Ororo et Kitty, mais pas celles que tu connais aujourd’hui. Non, celles qui ont été tes formatrices lors de tes années dans les Limbes. Tes pensées se dirigent aussitôt vers l’Institut et ses résidents, victimes prochaines de ton chaos. Malgré tous leurs mots, malgré leurs peurs vis-à-vis de ton âme noircie par ce qu’ils ne peuvent guère soupçonner, ils sont ce qui est le plus proche d’une famille. Charles, cette main tendue dès ton retour à la réalité, un soutien indéfectible malgré tous les bruits de couloir. L’homme au rêve éternel, un rêve que tu vas briser par ton impuissance. « Non… », tu veux lui parler, mais seules tes pensées existent. Il maintient son sourire, mais des larmes viennent briser ses traits figés. Les silhouettes de tes anciennes professeures disparaissent, avant que celle du Professeur ne les suive. « Je suis désolée, Professeur. », le décor s’effondre de nouveau, brique par brique, dans une lenteur surnaturelle. « Je suis désolée, Stephen. Clea. », profonde obscurité, alors que l’illusion des silhouettes de tes nouveaux professeurs se dessine. « Je suis désolée. Non pas pour ce que j’ai fait, mais pour ce que je m’apprête à faire. »

« Le Temps perdu. Une enfance perdue. Une pensée à propos de la vie, et des amours que jamais je ne reconnaîtrai à cause du chemin que ma vie a suivi. Je ne me plaignais pas, non, j’exploitais enfin ce sentiment. Je transformais ce sentiment en colère. Ma vie a été le travail d’une série de marionnettistes et j’en avais assez. Il est temps pour moi de grandir. Il est temps pour moi d’accepter la responsabilité de qui je suis. Il est temps pour moi de cesser de fuir. Maintenant, et à jamais. »

Des vents cataclysmiques, une lueur écarlate éclatante. Des hurlements stridents, mais il ne s’agissait plus de ceux des victimes de tes démons, il s’agissait de ceux de tes démons, s’évaporant en des cendres infernales. Tu deviens le point central d’une énergie inconnue, aspirant tout le chaos en toi. En lévitation au cœur des ténèbres, toute l’énergie se propage en un point précis : ton cœur. Les démons tentent de se tenir à l’environnement, à se tenir à une vie perdue il y a bien longtemps, mais cette force que tu libères se fait trop puissante. Tout est balayé d’un revers de main, par la simple force de ton esprit libéré. Toute la ville est ensevelie sous cette lumière aveuglante, aux teintes plus chaudes que les enfers elles-mêmes. Les mots de ton mentor résonnent encore dans ta psyché, ceux de tes proches qui t’ont accompagné durant des années également. Contrôle, tout n’est que contrôle. Silence éternel des Limbes. Tu regagnes lentement la terre ferme, t’effondrant au sol, mains plaquées contre le bitume qui regagne sa teinte d’origine. Non loin, la Soulsword reprend son apparence normale, tout comme ton corps. Haletante, tu relèves doucement le menton, un sourire fin esquissé à tes mentors. Un merci, silencieux mais présent.

« J’ai mis fin aux Limbes. J’en ai enfermé la Dimension en moi. Chaque partie. »

Un chaos n’arrive jamais seul lorsque la Sorcière Rouge traine dans les environs. Si vous êtes parvenus à faire cesser momentanément le plan de Dormmamu, celui d’Hydra poursuit son chemin. Voilà que la ville ne deviendra plus le berceau des enfers, mais devient en lieu et place une cité volante. Tu regagnes tes esprits, et viens caler ton épée dans ton dos, rejoignant les Sorciers. « Coordonnés. Je peux faire ça. Je crois… », tu n’es pas encore en pleine possession de tes moyens, mais tu sens la puissance des Limbes couler dans tes veines, accompagnée par la hargne de mettre un terme à la folie de l’organisation. Tu acquiesces aux mots de Stephen, prête à suivre le plan à la lettre – cette fois-ci – mais tu te figes rapidement. « Prudente ?! Allons allons, j’ai pas le temps de te faire peur que t’es déjà sénile. », nouveau sourire à son intention, mais plus complice que provocateur désormais. Tu lui es reconnaissante de t’avoir mise sur la voie, et comprends désormais tes responsabilités face à la gravité de la situation. « Pizzas ce soir ? », demandes-tu dans la continuité de ta malice, disparaissant au travers d’un disque pour apparaître en lévitation dans le ciel. L’Anneau de l’Ancien se matérialise alors à ton doigt. Tu prends une profonde inspiration et laisses ta projection astrale prendre le relais, pouvant rester libre de tes mouvements grâce au pouvoir de l’artefact.

Le triangle de vos projections se forme aux abords de la ville. Ta projection se met en posture de méditation, tandis que tu t’apprêtes à bondir dès le plan en marche. Le temps cesse, te donnant le point de départ. « Par les Vapeurs de Valtorr ! », de ton enveloppe immatérielle, une épaisse fumée sombre en émane, engloutissant toute la Cité. Tout individu est désormais aveuglé, incapable de se repérer entre le ralentissement du temps et les ténèbres qui habitent la ville. Ta projection astrale, dès le sort de Valtorr achevé, fait apparaître le Troisième Œil sur chaque allié, de manière à ce qu’ils puissent prendre l’avantage sur l’ennemi.

Les morts reprennent vie, animés par la magie de la Sorcière Rouge. Sourire carnassier à tes lèvres, alors que tu dégaines l’épée accrochée à ton dos, capable de rompre cette magie en un seul coup. Tu disparais au travers d’un disque pour apparaître au cœur de l’action à répétition, tranchant toute entité animée par la magie du chaos pour en briser le lien. De temps à autres tu apparais sur un débris suspendu dans le temps, de manière à prendre de la hauteur et prévoir tes actions, le Troisième Œil sur ton front te conférant l’habilité de voir au travers de cette intense brouillard. Les troupes d’Hydra tentent de se rassembler, coordonnés par une équipe de Soldats de l’Hiver. Toujours debout sur le débris, tu ranges l’épée dans ton dos. Tu te laisses tomber face à eux, et conserves cet éternel sourire amusé sur tes lèvres. « Je m’ennuie. Lequel de ces beaux-gosses veut coucher avec moi ? Personne ? Tant pis. J’déteste l’hiver. », tu passes aussitôt en lévitation, et dans un murmure prononce une incantation. D’immenses mains démoniaques spectrales viennent alors ravager la rue, sortant hors du sol, ne laissant aucune possibilité de fuite aux victimes, les Soldats dépérissant aussitôt face à cette obscure magie. Le sort continue son office, allant chercher jusqu’à la dernière âme ennemie, mais tu n’as guère le temps de profiter du spectacle que tu cernes le géant de jade approcher dangereusement, et les directives de Stephen dans ton esprit. Tu te téléportes non loin de là. « ATTENDEZ !! », hurles-tu l’air effrayée, comme si la vision de l’ogre des Avengers suscitait une alerte particulière. « Okay ça faisait un peu drama mais j’ai juste envie de faire une expérience sociale. », tu apparais devant Hulk qui fend le sol près de la Veuve Noire. « Vous pensez qu’il vomit vert ? », sans plus attendre et risquer qu’il ne t’atteigne, tu le fais disparaître au travers d’un disque pour le faire apparaître au-dessus de la ville. Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin, lorsqu’on peut le faire entrer dans une boucle infinie, et simuler une chute libre. « A votre avis il a mangé quoi ? », tu retrouves ta place sur un rocher en lévitation, bras croisés à attendre le verdict, ta tête faisant des hauts et bas pour suivre les mouvements du colosse. Ta vision est alors accaparée par une traînée verte et argent, au loin, se dirigeant dangereusement de l’autrice de tout ce cataclysme. « PAUSE ! », t’exclames-tu alors que tu fais cesser le petit manège. Tu sautes avec grâce de rocher en rocher, pour prendre de la hauteur et observer le jeune Speed furieux. Tu matérialises divers disques pour rendre sa course imprévisible, mais aussi l’accélérer. « Je sais pas ce que tu prévois mais ça a l’air d’être une idée de merde. J’te couvre. », tu dégaines ton épée et sautes de nouveau dans la foule aveuglée, abattant le courroux de ta lame pour mettre hors d’état de nuire tout agent d’Hydra qui se présente. « Lashinga Bahrahta Finguku ! », une immense dragon à trois têtes apparaît et vient nettoyer les rues sur le chemin de Speed. Il était temps pour la Sorcière Rouge de se taire.

RésuMémé:

Natasha avait bien réceptionné le colis que lui envoyé l’homme en armure. Il n’avait aucun doute qu’elle s’en saurait s’en servir, vu le nombre de données qu’elle avait pu lui subtiliser dans le jeu d’espionnage dans lequel elle s’était lancée. Et lui voyait cela presque comme un jeu, se sentant comme un James Bond qui se faisait avoir volontiers par une femme fatale. La situation de tous les côtés était indescriptible, chaos et destruction s’entremêlaient pour mettre New-York à feu et à sang sous les ordres du symbole tentaculaire. Les héros commençaient à tomber sous les assauts de l’ennemi. C’était d’abord la jeune Ghost Spider dont Tony avait entendu parler. Il ne la connaissait pas encore, pas vraiment en tout cas, mais c’était une gamine qui avait tout donné et pour ça elle méritait plus que la mort sommaire que lui avait offert le soldat de l’hiver. Les bâtiments s’effondrèrent, tout voulait, Scott tombait à son tour, et l’un des clones de Peter Parker décéda à son tour. La situation semblait encore une fois lui échapper alors que Steve était apparu sur une licorne… Qu’est-ce qu’il fallait de plus comme image pour se rendre compte que rien dans cette bataille n’avait de sens ? Des dragons, des sorcières et des drapeaux ambulants chevauchants des licornes… Et eux ils étaient encore là, les premiers avengers survivaient encore à leurs recrues, leurs élèves et amis, condamnés à voir de jeunes héros périr contre des ennemis immoraux qui retournaient les leurs contre eux.

Une flamme commençait à prendre de l’ampleur dans le cœur de l’inventeur. Friday lui donnait les informations qu’elle pouvait récolter à gauche et à droite sur les différentes ondes. Ils utilisaient Wanda pour tuer ses propres enfants, ils utilisaient Bucky pour blesser psychologiquement Steve, ils utilisaient Hulk pour faire des choses que Banner finirait par regretter malgré tout. Et au milieu de tout ça, ils utilisaient sa technologie, ses armures pour les affronter. Cette flamme qu’ils alimentaient n’était pas de l’héroïsme, ce n’était pas l’envie de bien faire...

« J’aurai préféré reprendre du service dans d’autres circonstances, crois-moi… Et depuis quand le Captain est devenu un Bronie ? » Lança-t-il malgré tout, aussi inadapté soit-il pour savoir comment réagir face à toute cette rage qui montait en lui autrement qu’en essayant de lancer de légères piques à son allié au bouclier. « Je vous laisse les soldats de l’hiver, je crois qu’un autre comité est venu m’accueillir. »

Voyant quelques armures arriver devant lui en volant, il ne pouvait que percevoir l’esthétisme de ce qu’il avait fait lui-même et une autre qu’il connaissait bien.

« Friday… C’est bien ce que je crois ? » Demanda-t-il pour être sûr. Son casque scanna alors automatiquement les ennemis en face de lui.

« Oui Tony, ce sont bien des copies conformes de Rescue, Warmachine et Ironmonger… Du moins les précédentes versions. Elles sont pilotées manuellement et non à distance. De plus, la composition principale de leur revêtement est… » « Du vibranium, oui. Je m’en serai douté, Hammer n’a jamais compris comment utiliser les composants de la bonne manière… Mais je suppose aussi qu’ils sont en contact avec lui. Essaie de te calquer sur leur transmission, j’ai un petit message pour lui. » L’intelligence artificielle accepta et se mit au travail tandis qu’il commença à affronter ses adversaires. Si ces derniers pouvaient donner du fil à retordre à n’importe qui en temps normal, ici ce n’était que des clones et des armures dont il connaissait les points faibles pour les avoir effacés dans des versions supérieures à celles qu’il avait en face. Ce qui l’empêchait à chaque fois de mettre le coup décisif était une seconde d’hésitation, un léger mouvement de recul. Et si c’était vraiment Pepper dans Rescue ? Et si Rhodes s’était fait avoir par Hydra ? Enfin, il commença à entendre les voix, dont celle de Justin Hammer qui les traita de « foutus clones » tirant un léger sourire à l’homme dans son armure rouge et dorée. Ce sourire s’effaça cependant en entendant dans IronMonger non pas la voix de Zebediah Stane, comme il pensait que ce serait le cas, mais une voix qu’il pensait ne plus jamais entendre.

« Happy ? » dit-il alors sous l’effet de surprise, dévoilant par la même occasion sa présence sur leur canal de communication. Tout d’abord sous le choc, il se ressaisit en passant d’un état de surprise à une colère intense. Non content de tuer des héros, ils ne laissaient pas son ami reposer en paix et l’utilisaient contre lui ? Alors que son cœur battait à tambours battants, un voile de ténèbres enveloppa tout New-York, les gravats restaient en lévitation tandis que les morts revenaient à la vie pour attaquer tout le monde comme dans un mauvais rêve… Ou un film de Romero. Il ne mit pas longtemps à voir au travers de ce voile sombre grâce au troisième œil qui vint se mettre sur son front.

« Encore un coup de Merlin et sa bande… » Dit-il en se doutant que rien de tout cela ne tenait de la science ou d’un quelconque plan de Hydra. Cela était de toute façon confirmé par la voix de Strange qui vint lui demander de s’occuper de Hulk contrôlé par Hydra une fois que les clones qu’il affrontait seraient au tapis.

« T’inquiètes pas Fantasia, si vous vous occupez de Wanda avec Maléfique et Sabrina, je devrai pouvoir occuper notre Brocoli sous stéroïdes assez vite. » Dit-il en affrontant ses trois adversaires dans les airs, entre les débris flottants des bâtiments en ruine. Les jointures de l’ancienne version de Rescue ne tinrent pas le choc face aux rayons répétés de sa nouvelle armure. L’ancienne version de Warmachine avait des composants beaucoup trop sensibles aux IEM pour qu’il n’en profite pas, laissant l’armure et son pilote tomber au sol dans une chute libre sur le bitume. Enfin, pour IronMonger, la première version était déjà bien plus basée sur la force brute que sur une véritable technologie de pointe… Mais Zebediah Stane avait au moins eu l’intelligence d’utiliser des composants non conducteurs pour l’armure externe, contrairement au vibranium qu’Hammer avait utilisé dans un excès de zèle. Ce qui aida Tony à griller les circuits de la machine et potentiellement son conducteur, clone de son ami. Toujours sur le canal que Friday avait piraté, il interpela alors celui qui se considérait comme son rival autoproclamé.

« Hey, Hammer, t’as bien profité du spectacle ? Si tu veux savoir comment j’ai battu tes petits jouets, dis-toi juste que la réponse est toujours la même… T’as vingt ans de retard, tu perdras toujours. Maintenant si tu veux un conseil… Cache-toi, profite bien… Parce que je vais venir te trouver, et tu vas payer pour aujourd’hui. » Dit-il avant de couper la communication, se redirigeant vers Friday pour demander l’envoie de la Hulkbuster, se dirigeant alors vers leur camarade manipulé devenu un véritable concentré de rage verte, il lui vint une idée. Se posant sur un héliporteur de Hydra au ralenti dans la zone de Strange il toisa du regard Bruce avant de lui lancer un laser. Aucun doute que ce dernier ne le blesserait pas. Tout au mieux ressentirait-il une piqûre de moustique, mais ce serait assez embêtant pour attirer le regard de son ami.

« Allez Banner, viens te battre contre quelqu’un de ta taille. » Dit-il à travers sa voix mécanisée par l’armure massive que lui conférait le Hulkbuster. Son idée était simple : Hydra avait amené un véritable boulet de démolition, et il était temps de leur montrer que cette arme de destruction pouvait être re-dirigée vers eux… Sur leurs propres vaisseaux.

résumé:

L'assaut sur New York City

Sujet Commun | You learned to run from what you feel, and that's why you have nightmares. To deny is to invite madness. To accept is to control.

✶ Protéger et gagner du temps, c’est ce que Clea fait généralement, plutôt que d’attaquer réellement de front. Ce n’est pas parce qu’elle en est incapable, au contraire, elle se sait capable de nombreuses choses, mais c’est un choix qu’elle a fait. Une magie défensive plutôt qu’offensive. C’est pour cette raison qu’elle avait décidé d’enfermer la Sorcière Écarlate dans la dimension miroir, pour protéger la ville de New York de ce danger, pour gagner du temps plus que pour l’attaquer réellement.

Clea ignorait combien de temps elle allait pouvoir contenir Wanda, et surtout ce qui allait lui arriver à l’intérieur de la dimension miroir. Si théoriquement, elle est censée avoir le contrôle de la dimension de manière bien plus forte que Wanda pourrait l’avoir si elle le décidait, Wanda reste Wanda, la Sorcière Rouge, une puissance difficilement mesurable et contrôlable, d’autant plus dans son état. Sous le joug d’Hydra, elle ne semble pas avoir de filtre ou de retenue. Mais elle prend le risque malgré tout. Mieux vaut elle, que le reste de la population de New York. La Faltine peut encaisser ce que plusieurs centaines d’humains lambda pourraient encaisser – théoriquement. Pour gagner du temps et pour tenter d’affaiblir la Sorcière Rouge, Clea invoque les Sept Soleils de Cinnibus, la lumière et la chaleur provoquées par les soleils pourraient s’avérer gênantes pour Wanda, et là est bien le but.

Illyana rejoint alors la dimension miroir à son tour, portant à son cou l’Oeil d’Agamotto. Clea comprend alors qu’il s’agit là d’une idée de son époux, mais la jeune mutante se débarrasse bien vite de l’artefact, s’attaquant alors à Wanda à l’aide d’une illusion, ramenant le corps inerte du jeune garçon à la vie, ou du moins, elle en crée l’illusion, attaquant à la Sorcière Rouge de mots que n’importe quelle mère ne supporterait pas d’entendre. Clea profite de la présence de la jeune Illyana pour tenter de nouveau sortilèges d’entrave à l’encontre de Wanda. Encore une fois, une magie défensive alors que la jeune femme, elle, ne se prive pas d’attaquer de front, faisant apparaître les limbes là-même où elles se trouvent toutes les trois. L’étrange signature mystique que la Faltine avait repérée est de nouveau présente, bien plus intense, et elle reconnaît parfaitement à qui elle appartient.

« Dormammu... »

Tout en essayant de garder le contrôle sur les chaînes de Krakkan invoquées pour tenter d’entraver les mouvements de Wanda, Clea doit se concentrer sur la protégée de Stephen qui, sans aucun doute, est toujours plus ou moins sous l’emprise de Dormammu. Ce n’est pas le moment, il y a bien trop de choses qui se passent en même temps. Concentre-toi, Clea, concentre-toi. Mais cet instant d’inattention à l’égard de Wanda était une grosse erreur. Celle-ci riposte, et si ce n’était pas réellement une surprise, sa puissance n’est pas pour autant à prendre à la légère. Si la sorcière hybride est capable d’encaisser des douleurs intenses, ça n’en est pas pour autant une promenade de santé. La constriction empêche Clea de se concentrer complètement, Wanda le sait et en profite pour finalement s’extirper de la dimension miroir. Elle savait qu’elle ne pouvait pas la contenir indéfiniment mais elle espérait cependant que les quelques minutes passées dans cette dimension avaient permis au reste des héros et notamment à Stephen de se préparer à la suite.

Le corps de Clea s’effondre sur le sol d’épuisement et de douleur, quittant alors la dimension miroir pour se retrouver de nouveau dans la dimension terrestre. La puissance de Wanda était telle qu’elle était parvenue à épuiser radicalement la Faltine malgré le bouclier de Seraphim. Les quelques sorts qu’elle avait utilisée ne la mettaient jamais dans un tel état d’ordinaire, mais elle se sentait pourtant vidée, tenant difficilement sur ses jambes. Son regard se pose sur Illyana qui n’est clairement pas revenue à elle-même, et Stephen tente de la raisonner. Les limbes ne font que prendre du terrain telle une corruption, engloutissant goudron, voitures, tout ce qui se trouve sur son passage, ainsi même que certains cadavres d’humains ayant simplement été au mauvais endroit au mauvais moment. Clea se relève pour rejoindre Stephen alors qu’il tente de contenir le Darkchylde. De son côté, elle tente d’anéantir cette corruption et ses démons. En vain.

D’Illyana émane alors une puissante lumière, une force indescriptible balayant sur son passage ce que Clea tentait de faire disparaître. Comme une tempête faisant le ménage sur son passage, les démons et les limbes disparaissent petit à petit. Un léger souffle de répit lorsque ces vents s’arrêtent, lorsque l’une des menaces semble prendre fin et que la signature de Dormammu disparaît petit à petit.

***

Répit de courte durée. La terre se met à trembler, résultat d’un nouveau caprice de Wanda qui décida de détacher la ville de New York de son socle, la faisant léviter à plusieurs centaines de mètres dans les airs. Il n’était plus question de gagner du temps, maintenant que la jeune Illyana semblait avoir repris le contrôle, les trois êtres mystiques pouvaient enfin se coordonner pour neutraliser Wanda une bonne fois pour toute. Le plan était simple. Trois mots, trois noms, mais il n’en fallait pas plus pour que le plan soit compris.

« Sois prudent également, Stephen. Et toi aussi, Illyana. »

Dit-elle, alors qu’elle se met à léviter pour aller prendre place de son côté de la ville. Les trois sorciers forment un triangle et entrent simultanément en méditation. Clea voit alors apparaître à son doigt l’Anneau de l’Ancien, permettant alors à son corps physique de ne pas rester inerte tandis que sa forme astrale sera concentrée sur un sortilège bien spécifique. Alors que la forma astrale de la Faltine lévite en tailleur de la même manière que Stephen et Illyana, son corps physique, lui, se rend encore un peu plus haut, surplombant la ville de New York. De là, elle constate que Wanda n’a pas fait que transformer la grosse pomme en une gigantesque épée de Damoclès, mais elle a également ramené à la vie tous les cadavres qui gisaient sur le sol. Clea observe, sachant pertinemment ce qu’elle va faire, mais attendant le bon moment. Le temps ralentit, un peu plus bas, les débris devenant bien plus facile à éviter pour ceux qui ne peuvent voler ou courir vite, tandis que les Vapeurs de Valtorr se propagent petit à petit, semblable à une vague de ténèbre. Ce n’est pas pour rien que l’on appelle la Mort les Vapeurs de Valtorr. Ce brouillard peut s’avérer mortel et empêche à quiconque s’y trouvant de voir ce qu’il se passe. Elle observe, usant du troisième œil sur son front pour repérer où se trouvent les groupes d’ennemis, qu’ils soient zombifiés ou simplement d’Hydra. C’est alors qu’elle repère un petit groupe qu’elle reconnaît bien, les rebelles de sa dimension ayant visiblement rejoint New York suite à l’attaque d’Asgardia. Un sourire en coin, cette vision de son peuple de nouveau à ses côtés lui redonnant de la force et confiance en soi.

« Par les Flammes des Faltines... »

D’un geste précis et sec, les flammes des Faltines apparaissent sur le front de la sorcière ainsi qu’autour de ses bras. Ces flammes ne sont pas faites d’un feu ordinaire, elles brûlent d’une manière complètement incompréhensible pour un humain normal. La couleur est trompeuse, mais l’effet de ses flammes est bien différent. Elle leur fait prendre la forme d’un dragon gigantesque qui surplombe la ville, faisant presque de l’ombre au soleil lui même. La tête du dragon descend alors en piqué sur les rues de Manhattan. Malgré son incandescence, sa présence se fait discrète au cœur des Vapeurs de Valtorr, se déplaçant furtivement, rapidement, et emportant sur son passage des hordes de zombies. Lorsque l’on voit le dragon, il vaut mieux espérer ne pas être son ennemi, car il suffit de quelques secondes pour que ce dernier viennent vous dévorer. Si les flammes brûlent efficacement ces zombies, elles sont inoffensives à l’égard des alliés, car telle est la volonté de Clea qui, étant Faltine elle-même, est capable de changer les propriétés de ces flammes.

Elle entre brièvement en contact avec Rahl qui se trouve plus bas, lui ordonnant à lui et au reste du groupe rebelle de se déployer sur la ville pour tenter de piéger les ennemis et les regrouper en des points stratégiques pour que les attaques du dragon n’en soient que plus efficaces.

Protéger et gagner du temps, c’est ce que Clea fait généralement, plutôt que d’attaquer réellement de front. Mais pas cette fois. Cette fois-ci, elle libère cette puissance pour maîtriser une telle forme des flammes des Faltines afin de débarrasser la ville de ces nuisibles. Malgré tout, la forme astrale de la sorcière, elle, se charge de maintenir le gigantesque pan de terre en lévitation, l’empêchant de retomber à terre. Car si les dégâts semblent être déjà immenses, elle ne veut pas imaginer quel serait le résultat de la chute de New York.

Le dragon remonte dans les airs, quittant les vapeurs de Valtorr pour revenir à Clea. Cette dernière met fin à l’invocation, clairement affaiblie mais elle tient le coup et reste debout. Elle ne s’arrêtera pas tant que l’ennemi ne sera pas contenu. Pas tant que sa forme astrale est en symbiose avec celles d’Illyana et de Stephen.

« Avec moi ! »

Elle s’adresse aux rebelles survivants qui se regroupent autour d’elle, s’attaquant en choeur à des restes de zombies, et autres agents mystiques d’Hydra qui n’auraient pas encore eu leur compte. Malgré le brouillard, ils voient leurs ennemis et les surprennent dans l’ombre, usant de leurs sortilèges et autres armes. La menace Wanda est toujours là cependant, et dans l’ombre, sur le plan astral, le trio se prépare pendant que les formes physiques font diversion, prétendant de ne pas s’occuper du coeur du problème.

Clea tente d’entrer en contact avec Stephen et Illyana par télépathie. Le temps presse, ils ne peuvent pas attendre éternellement avant d’agir face à la Sorcière Rouge.

« C’est quand vous voulez. Je nous ai trouvé du renfort venu tout droit de la Dimension Noire. Ils pourront faire diversion pendant que l’on se concentre sur Wanda. »

Clea sait qu’ils font ça pour elle, pour leur ancienne souveraine, et ils ne le font pas sans espérer obtenir en retour une aide précieuse lorsque leur propre bataille viendra. Elle le sait.

Ⓒslytbitch.

Résumay:

L'assaut sur New York City | Sujet commun

Le bang supersonique provoqué par l'impact ne parvint aux oreilles d'Avril qu'au moment ou elle touchait le mur de l'immeuble derrière elle, qui se brisa comme s'il avait été en verre, et la jeune femme ne réussit à arrêter son vol plané seulement après avoir traversé le bâtiment d'un bout à l'autre. Mais le temps qu'elle se ressaisisse, l'autre était déjà sur elle, prête à frapper une fois de plus. Cette fois-ci, Quasar réussit à bloquer le coup, avant de contre-attaquer, envoyant d'abord son genou dans le menton de son clone, avant de l'expédier sur le trottoir cinquante mètres plus bas d'un violent coup de pied. Mais la jeune trentenaire savait bien que ça n'allait pas l'arrêter. Ça ne l'aurait pas arrêter elle, alors pour mettre à terre son clone totalement taré... elle allait devoir faire bien mieux que ça, et puiser au plus profond de ses capacités. Avril pensait qu'elle aurait fort à faire en affrontant Wanda, mais... elle aurait clairement préféré affronter Wanda. Parce que se battre contre son propre clone, c'était un exercice particulièrement compliqué, en plus d'être très perturbant. Son double savait exactement comment elle se battait, comment elle réagissait aux situations, et le plus souvent, elle parvenait à pousser ça à son avantage. Sans oublier qu'HYDRA avait fait d'elle une tueuse impitoyable doublée d'une psychopathe en puissance. Si elle n'était pas tenue en laisse par ses maîtres, elle aurait sûrement tout annihilé sur son passage simplement parce qu'elle était capable de le faire. Déjà qu'au train ou les choses allaient, les deux femmes allaient ravager pour de bon ce qu'il restait de New York longtemps avant la fin de leur combat. Par chance, Avril connaissait les failles et les faiblesses de son clone, alors si elle pouvait réussir à les exploiter...

Autour d'elles, le combat continuait de faire rage, et Strange et sa clique faisaient tout pour contenir Wanda, alors que dans les rues, un Hulk totalement déchaîné frappait dans tous les sens, sans faire la moindre distinction entre les alliés et les ennemis. Bon, tant qu'il ne fendait pas la ville en deux, ça pouvait toujours leur servir si le Titan de Jade massacrait quelques troupes d'HYDRA. Mais Avril n'eut pas le temps d'évaluer d'avantage la situation, parce que sous ses pieds, son clone revenait déjà à la charge, et la super-héroïne esquiva de justesse son attaque, parce qu'au même moment, une immense chape de ténèbres se posait sur la ville en suspension. Pendant un bref instant, Avril se retrouva totalement aveugle, mais l'instant d'après, elle retrouva la vue. Au moment précis ou son clone revenait à la charge, et l'agent du SHIELD se retrouva une fois de plus propulsé à travers un building « Vous pensez vraiment que le petit tour de passe-passe de la sorcière va arrêter HYDRA? Va m'arrêter moi? Je n'ai pas besoin de mes yeux pour tous vous exterminer! » Le clone leva un bras en l'air, et l'instant d'après, une myriade de traits d'énergie se mirent à tomber du ciel, frappant à travers toute la ville, sans faire la moindre distinction quand aux personnes qui pouvait se retrouver sous la pluie de traits mortels. D'instinct, Avril dressa un bouclier au-dessus d'elle, avant de faire de même avec tous les alliés qu'elle arrivait à voir. Ils n'étaient déjà plus très nombreux à être encore debout, alors il fallait qu'elle fasse absolument tout ce qui était en son pouvoir pour qu'elle arrive à sauver les quelques personnes qui étaient encore en état de se battre.

Mais alors que la jeune femme s’apprêtait à partir à l'assaut de son clone, elle vit Wendell arriver dans son dos, avant de la frapper de toutes ses forces, brisant sa concentration et l'envoyant s'écraser une fois de plus dans la rue en contrebas. Tendant la main vers son clone qui commençait déjà à se relever, Avril fit apparaître une multitude de chaînes d'énergie qui clouèrent la sbire d'HYDRA au sol, avant de faire apparaître une immense tête de marteau, qui la frappa de plein fouet, la renvoyant au sol et la sonnant encore un peu plus « Pas mal. » Commenta Wendell en arrivant à ses côtés « Ça va pas la retenir longtemps. Faut qu'on trouve un moyen de se débarrasser d'elle avant qu'elle réduise la ville en cendres. » C'est alors qu'elle tourna la tête vers Hulk, qui poussait un nouveau rugissement en continuant de tout ravager sur son passage, autant à cause de la rage aveugle qui l'animait qu'à cause de la magie qui continuait de le priver de la vue « Et faut l'arrêter lui avant qu'il transforme la ville en poussière. » « À toi Banner, je vais la retenir aussi longtemps que je peux. » Sans attendre d'avantage, Avril fonça en direction du Hulk, rasant le sol et fauchant au passage soldats d'HYDRA et cadavres réanimés. Quand elle arriva au niveau du géant vert, elle chargea au maximum son poing d'énergie, avant de le frapper de toutes ses forces, l'envoyant dans un immeuble. Avant qu'il ne se relève, la jeune femme lui tomba dessus, et elle posa ses mains sur sa poitrine, avant de fermer les yeux « Désolé mon gros, ça risque de pas être plaisant. » Hulk devait l'ensemble de ses pouvoirs aux radiations gamma qui saturaient son corps en permanence, et par le passé, le colosse avait été vaincu parce qu'on l'avait totalement privé de ces dernières. Or, grâce aux Bracelets Quantique, Avril était parfaitement capable de le vider jusqu'à la dernière goutte de radiations. Et entre Hulk et Banner, il valait mieux avoir à affronter le scientifique plutôt que le gros tas de muscles. Mais avant qu'elle ait eut le temps de le rendre totalement inoffensif, Avril sentit quelque-chose s'enrouler autour de sa gorge, avant d'être violemment tirée en arrière « Tu croyais que toi et ton petit camarade alliez me vaincre aussi facilement? Tu es encore plus pitoyable que ce que je pensais. » Cracha son clone, avant de la frapper en pleine poitrine, l'envoyant s'écraser contre une voiture.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

Raysumay :

Lose yourself

Je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas ce que j'étais en train de vivre, de voir, de ressentir. Mes pieds étaient en train de déraper sévèrement sur le sol, dans un virage abrupte, imprévu, stimulé par une terreur trop pure pour être supportable. Tout s'était accéléré. Même pour moi. Précisément pour moi, même. Et pourtant tout se passait comme au ralenti. Je hurlai le prénom de jumeau, tout mon corps oeuvrant en tension pour accélérer, foncer vers lui, le protéger. Le protéger d'elle. En vain. Les pieux, le sang, la magie. La pitié, inexistante. Ma main se tendit dans ma course, tentant de saisir la Sorcière pour la tirer loin de mon frère en danger, le feu des limbes autour brûlant mes muscles et mes poumons sans parvenir à contrer l'adrénaline terrifiante qui enflammait bien davantage mes veines depuis une seconde à peine. Mais elle parvint à s'enfuir, alors que j'atteignais mon frère, me stoppant net à deux mètres à peine de lui, choqué autant par la disparition brutale de ma mère que la vision qu'elle avait imposé à mes yeux désemparés. A mon impuissance à réagir plus vite. « Billy ? Billy ?! » Un pas. Deux pas. Le choc. Je savais. Je refusais. Je le rattrapai dans mes bras pour l'accompagner à terre alors que les pieux s'évaporaient avec leur instigatrice partie. « Billy ?! Billy réponds ! Réveille-toi ! Réveille-toi frangin ! REVEILLE-TOI C'EST TOI LE PUTAIN DE SORCIER ICI REVEILLE-TOI ET SOIGNE-TOI FAIS PAS LE CON ! BILLY ! » hurlai-je, refoulant en vain les larmes qui coulaient déjà. A terre, son corps contre le mien, je le secouai, tremblant de plus en plus, ma paume tâtant son torse, cherchant à agripper une vie, une âme, un souffle qui n'existait déjà plus. La voix du Sorcier Suprême me parvint à peine, lointaine, même après lui avoir crié dessus à son tour. J'avais deviné à son seul regard, avant ses premiers mots, qu'il ne ferait rien, rien d'autre que de me préserver des limbes comme en cet instant. Sorcier Suprême à la con pas capable de faire ce qu'il était censé faire à savoir empêcher ce genre de bordel mystique d'arriver ! Ma mère avait été son apprentie et aujourd'hui elle commettait un génocide y compris envers son propre sang ! J'aurais pu cracher sur Strange en cet instant. Mais ma colère était encore amorphe, étouffée par la vision du visage blessé, poussiéreux, brisé de mon frère, que mes yeux noyés ne quittaient pas. C'était impossible. Je refusais. « Va te mettre à l'abri, Thomas, il y a eu assez de morts pour aujourd'hui. »

No more games, I'ma change what you call rage
Tear this motherfuckin' roof off like two dogs caged
I was playin' in the beginnin', the mood all changed
I been chewed up and spit out and booed off stage
Gotten me to the point, I'm like a snail I've got
To formulate a plot or end up in jail or shot

Sur le moment, la voix ne fut qu'un bruit. Puis le sens se rassembla sur les mots. Mes tremblements laissèrent place à une vrille intérieure. Me mettre à l'abri. Me mettre à l'abri de quoi ? De ce chaos ? Survivre à la mort de mon frère causée par ma propre mère ? Rien n'avait de sens. Comment quiconque pouvait survivre à cela et espérer avoir une vie heureuse ensuite. Plus de sens, non, nulle part. Pas plus que New York qui se mettait à flotter, chose qui me laissait indifférent à peu près autant que le déchainement des limbes tout autour contre le bouclier de Seraphim dont m'avait affublé l'autre incapable. Tout était chaos autour. Frisson glacé dans la nuque. Ma paume ouverte sur le torse de mon frère, accompagna mon geste pour le poser doucement au sol. Absent. J'étais absent. Le calme avant la tempête. Car à peine ma main quitta son corps qu'elle se mit à vibrer contre mon gré, tout mon corps faisant de même progressivement. J'étais calme, mais au bord de l'implosion. Mon esprit refusait tout en bloc, et appréhendait tout à la fois la tragédie de plus qui affublait mon existence de souffrance depuis ma naissance. Des pantins. Voilà ce que nous avions toujours été lui et moi. Pour satisfaire le mal-être d'un être qui avait bien trop de pouvoir pour être laissé en vie.

Je regardai mes doigts écartés vibrer de plus en plus au point de devenir invisible. J'agrippai mes tempes des deux mains pour tenter de stopper cette chute intérieure que je connaissais bien trop. Trop de pensées. Des mauvaises. Toujours mauvaises. Les mêmes symptômes que lorsque j'avais fait sauter mon lycée en perdant le contrôle. Je voulais juste que la souffrance cesse. Mon jumeau, mort. Mon âme, déchirée, scindée en deux, arrachée. Les scientifiques dans ce centre expérimental qui me torturaient. Le monde en feu tout autour. Les héros et innocents mourant partout, à chaque minute. Et je luttais contre cette pensée terrible que la haine me dictait : la tuer. J'avais tant de rage. Tant de haine. Qui ne ferait que doubler si je passais à l'acte. Mais à quoi bon lutter. Il fallait que cela cesse. Ces vibrations, ce pouvoir qui trahissait mon état définitivement instable et désemparé. Ce chaos. Il fallait qu'elle cesse ses crimes, volontaires ou non. Les larmes perlaient de mes yeux clos, tourmenté comme jamais. Le sourire de Billy flasha dans mon esprit au milieu des souvenirs de famille heureux, lorsque nous étions petits, avec elle et Vision. Je lâchai un hurlement de douleur terrible pour évacuer cette folie qui m'envahissait.

BANG.

Le mur du son au onzième pas, franchi avec une énergie jamais égalée jusqu'alors dans ma vie. Une énergie si violente que le bitume se fractura, se décolla à retardement derrière mes talons, les débris restant alors en lévitation sous les effets du trio mystique dont je n'avais que faire. Mes larmes coulaient et séchaient instantanément, mes pleurs de rage seulement connus de moi seul pour cette seule raison. Bientôt, le sang, la chair, volèrent sur mon passage, percutant sans ralentir tout agent d'HYDRA présent sur ma route, tout mur, tout véhicule, dépassant tous les records que j'avais pu autrefois établir par la seule force de ma haine laissée libre plus que jamais. Haine envers elle. Haine envers le monde. Envers moi. J'étais la copie de mon oncle.

Et mon oncle était un tueur. Comme mon grand-père. Comme ma tante. Des tueurs volontaires, pas comme ma mère, qui n'en était pas moins la plus meurtrière de tous. Pourquoi fuir cet héritage de destruction, si ce dernier pouvait dans un dernier acte, au moins mettre un terme à toute cette folie interminable une fois pour toutes. Du suicide. Une fin furieusement pourchassée à plusieurs Mach de vitesse pour rejoindre mon âme sibylline. Aucune pitié sur le chemin. Puis soudain, un portail devant moi, qui m'amena plus loin, esquivant des obstacles. Une fois. Deux fois. Je ne ralentis même pas, me fichant que ce soit un ennemi ou un allié qui me visait, verrouillé sur ma cible. Mais ne mourant pas téléporté dans une dimension différente j'en déduisis vite que c'était une alliée. Celle des limbes.

« Je sais pas ce que tu prévois mais ça a l’air d’être une idée de merde. J’te couvre. » Un énorme dragon balaya le passage devant moi. « La même idée de merde que t'as eu avant en échouant faut croire blondie ! » répondis-je avec hargne, noyé dans ma colère, alors qu'au fond, je n'avais rien contre elle, qui d'autant plus me venait en aide. Mais j'étais aveuglé. Je ne voyais que le corps de Billy. Et ma mère au loin.

Loin qui fut près, en une fraction de seconde ainsi lancé à pleine vitesse. J'avais doublé tout le monde, esquivé toutes les brutes verdâtres, le vieux sorcier, les Supergirls cosmiques, les laissant tous à leurs combats. Le mien était contre moi-même. Ne pas ralentir. Ne pas hésiter. Elle avait tué son fils. J'allais tuer ma mère. Elle m'avait pris le seul être qui avait représenté une vraie famille à mes yeux. Elle avait cessé de nous reconnaître, de nous vouloir, même en remaniant dix fois la réalité, ce n'était plus jamais à nos côtés. J'allais tuer une inconnue.

Tu vas voir si je vais me mettre à l'abri, connard.

Je n'étais pas comme le reste de ma famille. Je n'avais pas de Demiurge, d'entité surpuissante en moi, de pouvoir universel comme le magnétisme. Mais l'avantage majeur que mon pouvoir me conférait, c'était que, malgré tous leurs pouvoirs incroyables, pour me stopper, il fallait déjà me voir venir. Ils ne pouvaient que réagir. Pour réagir, il fallait percevoir. Et là, j'étais lancé à une vitesse jamais atteinte qui entraînait dans mon sillage des tourbillons de gravats, le bruit de ces derniers n'étant par définition perception qu'à retardement, puisque j'étais bien, bien au-delà du mur du son. Seul avantage que j'allais saisir, en plus de la diversion qu'offraient les autres qui l'attaquaient ou se battaient entre eux, occupés ailleurs pour me laisser percer dans le game en sortant de nulle part. Je n'allais pas laisser Strange arriver avant moi et m'empêcher de faire ce qui devait être fait. Pour mon frère. Pour avoir enfin la paix. J'allais probablement mourir, si pas de sa main, d'une rupture de mon propre corps et de mes propres limites. Avec plaisir, putain de monde de merde.

Success is my only motherfuckin' option,
Failure's not
Mom, I love you, but this trailer's got
To go, I cannot grow old in Salem's Lot
So here I go, is my shot
Feet, fail me not,
This may be the only opportunity that I got

Tout se passa très vite. Evidemment.

Rien n'aurait pu m'arrêter tandis que je me mis à courir en cercle autour d'elle, qui était bien plus haut à voler, créant une véritable tornade de débris autant que d'air. Un air existant sauf au milieu, où le tourbillon géant créa un vide entouré d'une tempête de gravats et de vents. Sans me laisser le temps de ressentir ce manque d'oxygène, je me servis de ces gravats prenant de l'altitude pour sauter de l'un à l'autre, droit vers elle qui volait sur place pour orchestrer son chaos. Les larmes. Les dernières. Pour ce que j'allais faire. La tuer était mon projet même si je n'en avais aucunement le pouvoir. Personne n'avait jamais réussi. Mais la neutraliser, pour que d'autres, la tuent ou s'en approchent, je le pouvais. Je le devais.

Un dernier bond dans un cri de fureur déterminée. Je tendis la main dans un accès de rage. Trop tard. J'abattis un mitraillage de coups de poings contre son bouclier, hurlant de fureur de ne pas pouvoir passer, m'étant jeté à corps perdu dans ce duel que je ne pouvais gagner sans aide, bien que je l'eus crus dans mon aveuglement. « TU L'AS TUE ! T'AS TUE MON FRERE ! TON PROPRE FILS ! TU MERITES PAS DE VIVRE ! QUELLE MERE FAIT CA HEIN QUELLE MERE ! TU MERITAIS PAS QU'IL ESSAYE DE TE SAUVER ! JE TE DETESTE ! TOUT LE MONDE TE DETESTE ! » Je l'aimais. Je la haissais. J'essayais de me convaincre par la force de mes paroles hurlées plus qu'autre chose. Rien n'avait de sens. Au quarantième coup de poing - un dixième de seconde à peine depuis le premier - le bouclier disparut d'un seul coup et dans mon élan terrible je basculai droit sur elle, poing en avant, phasant totalement de par ma vitesse à travers elle. Je hurlai de colère, sachant pertinemment sur le moment que j'avais réussi, plus par sensation que certitude empirique. Je sentis la puce griller. Je sentis mon phasage détraquer partiellement son organisme, son cerveau, sa chair, ses os, tant je ne le maîtrisai en cet instant que dans un total chaos émotionnel.

Je fis un arc de cercle en chutant ainsi de plusieurs dizaines de mètres, la tornade s'affaissant, et ne dus mon salut qu'à l'intervention d'un allié qui ralentit ma chute et me fit atterrir sans fracas. Je le regrettai presque. J'aurais voulu mourir. Je venais d'attaquer ma mère. Et Billy. Je ne le reverrais plus jamais. Pourtant, à terre, épuisé, les jambes branlantes et mon coeur au bord de la crise cardiaque, je me retournai pour voir les conséquences de ce combo de héros dont j'avais bénéficié sans le comprendre. Qui avait ôté le bouclier qui la protégeait ? Impossible de savoir. En cet instant mes yeux étaient fixés sur une seule chose : le corps de la Sorcière Rouge qui, inanimé, chuta de plusieurs dizaines de mètres avant de percuter le sol.
Inerte.

Résumé :
- Tommy arrive trop tard pour sauver son frère et vrille littéralement auprès de son corps inerte
- Il part en super-vitesse à travers la ville, explosant les agents d'HYDRA sur sa course sans chercher à éviter quiconque, créant un sillon de débris volant sur ses talons tant il va vite
- Il reçoit l'aide de Magik avec des portails et le dragon de feu
- Il atteint finalement Wanda, créant une tornade en courant en cercle au sol, qui fait léviter les gravats et lui permet de sauter sur eux pour atteindre sa mère en lévitation bien plus haut, le tout à une vitesse qu'il n'avait jamais atteint jusqu'alors
- Il l'assaille de coups de poings contre son bouclier, et ce dernier cède sans prévenir (aidé malgré lui par un des sorciers du coin) ce qui le fait basculer et phaser à travers sa mère
- La puce est grillée, son organisme malmené aussi dans la foulée
- Tommy atterrit sans trop de blessure grâce à un allié
- La Sorcière Rouge a chuté au sol, inerte... ou pas ?

l'assaut sur new york city (SUJET COMMUN - OUVERT A TOUS) - Page 2 Rc4PuZX

Défendre l'Institut Xavier

La sorcière rouge voulait le chaos, et elle allait l'avoir. Il était impossible de la raisonner, alors il fallait l'éliminer. Encore. Une autre fille arriva, Clea et attira son attention. Une magicienne de toute évidence car elle disparut. Au même moment, on lui communiqua un besoin de renfort. Le sang bouillonnait en lui. Tommy avait fui avec le corps de son frère, avant même que Magnéto puisse lui dire de rester. Quoiqu'il en soit, il y avait suffisamment de gens pour s'occuper de sa fille. Il rebroussa chemin en lévitant par-dessus la ville, écrasant sous son poing chaque casque, chaque armure de membres d'HYDRA. En parlant d'hydre, un dragon de flammes s'élevait et calcinait tanks et hélicoptères. Magnéto se servit des carcasses des véhicules pour écraser ses ennemis, en propulsant certains en l'air qui fourmillaient dans les rues, brisant ainsi les barrages qui bloquaient le passage des résistants. Il se mettait à pleuvoir des tanks et des camion, puis des hommes. Au loin, il voyait les murs qui protégaient l'Institut s'effondrer, là où il avait laissé l'Institut bien protégé.

Il n'arrivait pas encore trop tard. Perçant la route principale où s'amassaient des troupes, il vint rejoindre. Rapidement, le ciel venait se faire nettoyer et il rejoint son poste d'observation.

- Qu'en est-il de la Sorcière Rouge ? demanda son acolyte.

Il resta silencieux, croisa les bras, son regard posé dans le vide. Des flammes sous ses yeux, des blessés qui fuyaient vers les portails. Des morts. Trop de pertes. Il ordonna alors :

- Retraite pour tout le monde, je ne veux plus voir personne ici. Plus aucun élève.

Se tournant vers ses acolytes, Erik leur répéta calmement :

- Plus aucun élève. Partez.

Ils firent oui de la tête pendant que Erik les laissaient redescendre. C'était la débandade. L'Institut ne serait pas perdu pour autant, les professeurs et les plus puissants mutants, ceux qui pouvaient encore se battre restaient à ses côtés. Les premiers soldats vinrent souiller le jardin que ses élèves appréciaient tant, avant d'être écrasés. La statue de Xavier fut dynamitée, on entendait leurs rires alors que ce sanctuaire venait à être saccagé. Brisant sa bulle, tel un maestro il fit swinguer métaux et armes, les ruines des murailles devenaient des armes qui neutralisaient rapidement les soldats, mais ils n'en démordaient pas.

Erik se dirigea vers la côte alors, avant de tirer des eaux un sous-marin. Des hommes se jetaient de celui-ci avant de s'écraser dans la mer. Il les prit un à un pour les lancers sur les fortifications que les soldats construisaient pour controler l'accès à Long Island par la terre. Le combat allait faire rage, et Magnéto comptait se battre jusqu'au bout. L'Institut Xavier était un sanctuaire. Il ne devait pas tomber. Charles Xavier comptait sur lui, ses élèves aussi. Il devait protéger ce qu'il lui restait.

L'assaut sur NYC.Sujet CommunIl était difficile pour Hulk de se focaliser sur une seule chose. Il y avait tellement de potentielle chose à détruire, de possibilité de laisser sa colère se déchainer qu'il aurait eu l'envie de pouvoir se dédoubler pour être à plusieurs endroits en même temps. Mais dans l'immédiat, il s'était focalisé sur le répliquât de la veuve noire. Hydra n'avait pas envisagé non plus qu'Hulk serait suffisamment incontrôlable pour s'en prendre à tout le monde, peu important le camp dans lequel il se trouvait à l'origine.
Son attention fut reporté sur la blonde, occupé à parler une langue qui lui était inconnu mais qui le laissait tout de même voir le résultat de cette magie. Deux grandes mains démoniaques, l'obscurité commençant même à se faire voir. Hulk attrapa la jambe de la clone et envoya le corps de celle-ci droit vers l'un des héliporteurs sans se soucier plus que ça, tel un moucheron abandonné un peu plus loin. Le géant s'élança vers la Sorcière qui se téléporta avant qu'il ne puisse finalement l'atteindre alors qu'elle semble se demander ce qui pouvait bien se passer dans l'estomac du géant. Hulk n'a pas le temps de réagir qu'il traverse un disque en chute libre. Hulk s'agite, essaye de trouver un endroit où s'accrocher voir même d'atteindre le sol mais à chaque fois qu'il s'en approche, un nouvel anneau se forme sous son être et le fait reprendre sa chute un peu plus haut.
Hulk parvint enfin à toucher le sol, s'écrasant sur le dos et formant un trou sur environ un mètre de profondeur.

Se redressant comme si l'impact n'avait eu aucun effet sur lui, son estomac resta tout de même bien accroché et malheureusement pour la sorcière, aucun fluide verdâtre ne sorti de son estomac. Privé de sa vision, Hulk s'énerva encore plus, grognant et hurlant sa colère à qui voulait bien l'entendre. Dans l'obscurité Hulk senti, et repéra par la même occasion, un des lasers atteindre sa peau verte sans en faire le moindre dégât. Une simple sensation à peine ressenti. Hulk reporta son attention sur Stark à l'origine du laser et ça malgré le manque de visibilité. Hulk s'élança sans réfléchir, bondissant sur l'héliporteur sur lequel Stark et son Hulkbuster était installé. Jugeant mal la trajectoire à cause de l'obscurité, Hulk se rattrapa sur le rebord, faisant tanguer l'héliporteur sous le poids de l'impact. Hulk se hissa sur la machine et fonça droit dans le Hulk Booster. Arrachant même certaines partie de l'héliporteur pour pouvoir frapper sur Stark avec plus de force qu'il n'en possédait déjà. Se saisissant du bras droit du Hulkbuster pour l'envoyer vers l'une des turbines situés non loin de lui.
Hulk couru sur la plateforme, prenant de l'élan pour pouvoir revenir sur la terre ferme, réduisant à néant par la même occasion un des clones d'Ant-Man sous son poids. Chargeant finalement vers Avril, Hulk fut surpris de l'impact avec lequel il fut frappé. Se retrouvant propulsé sur plusieurs mètres jusqu'à atteindre un immeuble. Sous l'impact du géant vert, les premiers étages de l'immeuble en question virent s'écraser vers l'arrière, écrasant bon nombre de personne sous sa chute. Sonné, Hulk n'eut pas le temps de se redresser que la brune lui sauta dessus. Les mains sur son buste, Hulk senti tout de suite les effets que les pouvoirs d'Avril pouvait entraîner sur lui.

La sensation que lui provoquait Avril était plus que désagréable. Il se sentait vidé et même si la rage était encore présente, si l'envie d'envoyer valdinguer la brune était bien là, Hulk se sentait soudainement comme pris au piège. Les radiations quittaient peu à peu son corps et Hulk commença finalement à s'agiter et la voix de Banner malgré la transformation d'Hulk se fit entendre.

- Non non non !

Banner refusait de revenir sous sa forme humaine. Et pour cause, même avec la puce, il savait très bien que les remords, la culpabilité allait lui revenir en pleine face. Hulk donna attrapa un morceau de bêton et s'apprêtait à frapper lorsque la clone se chargea de tirer Avril vers l'arrière. Hulk se redressa, toutefois sérieusement sonné et dont la fatigue se faisait sentir dû au niveau de rayon gamma nettement plus bas. Hulk sent sa tête le faire souffrir, Banner tentant de faire bouger Hulk. Qui lui ne sentait plus l'envie de combattre. Alors dans la cohue générale, le corps de Hulk perdit de sa taille, de sa masse pour le scientifique ne soit à nouveau maitre de ses mouvements. Même si maitre est un bien grand mot étant donné la puce présente dans son corps.
Toujours privé de sa vision et sans les sens aussi poussés que le géant vert, Banner pris de plein fouet un coup dans l'estomac par le cadavre animé de SpiderWhale.

- Chaque jour de ma vie, tu as voulu te battre! Et là, tu refuses!

Si les mots semblaient être dirigés vers la version zombifié de Gwen Stacy, il n'en était rien. Banner essayait de faire bouger Hulk. Si le scientifique savait très bien se défendre, merci à son entraînement de Jiu Jistsu, une partie de lui préférait faire du mal sous la forme verte. Attrapant le poignet de la blonde possédant un trou béant dans l'estomac, Banner frappa dans le but de la blonde, la faisant reculer. Il lui était difficile de savoir où chaque personne se trouvait. Il ne pouvait que se fier à son ouïe et le brouhaha ambiant du combat n'aidaient en rien.

- Hulk ! Je m'en fous que tu sois fatigué ! Ils sont la source de tout ça ! Si tu ne viens pas, tu donnes raison ! Bouge !

Banner essuyait refus sur refus tout en continuant d'affronter quiconque se trouvait sur son chemin. Les coups qu'il prenait était secs, douloureux. Il savait qu'il avait besoin de faire sortir Hulk et il n'y avait qu'une solution. Se faire mal. Mais bien plus physiquement qu'autre chose. Banner poussa un soupire.

- Hulk ! M'oblige pas à faire revenir Brian ! Et lui te fera plus de mal que ces héros !

Banner senti sa transformation instantanément. Poussant un cri de rage, Hulk fonça à nouveau dans le tas, bien décidé à réduire à néant les héros. Et dans le manque de visibilité, c'est vers Rogers et le Soldat de l'hiver que le géant vert entama sa course.

:copyright:️DABEILLE

Résumé chelou:

Hungry for the kill, but this hunger, it isn't you
Voices disappear when you are speaking, in sombre tunes

La voix. Les voix. L'oreillette. L'angoisse. Les tremblements. La compréhension d'un pressentiment en train de devenir réalité. Le chaos et la mort d'une ville. Et d'amis. La magie. La ville qui se mettait à voler. Tout ça n'avait pas d'importance en cet instant où la voix tremblante de Scott me parvenait juste après celle de Gwen. Courir. Me téléporter. J'aurais aimé être un speedster ou un Diablo, en cet instant. Les sons, le vacarmes, plus rien ne parvenait à mes oreilles autrement que comme un lointain bourdonnement. Les battements lourds de mon coeur en plein effort, claquaient sombrement dans mes tempes alors que tout semblait se ralentir. Je hurlai, ne comprenant pas ma propre impuissance à pouvoir courir plus vite encore que cette pointe de vitesse que je perçais à travers la rue, défonçant tout ennemi de revers de bouclier sur mon passage. Jusqu'à Gwen et Ben. Le bouclier que j'avais lancé pour tenter d'arrêter Bucky n'avait servi qu'à achever un peu plus Scarlet Spider pour mieux me revenir dessus avec violence, ralentissant l'espace d'un instant ma course pour le réceptionner sans vaciller face à la puissance de mon ami corrompu.

Natasha intervint, éloignant le Winter Soldier alors que je rejoignais Gwen mortellement blessée, empalée, avec le désespoir de cette même impuissance qui semblait accompagner ma vie de soldat vain. Empalée. Le bébé tué. La panique en moi. Non non non. Tout alla bien trop vite. Agile mouvement des derniers instants. La balle traversa sa tête, me sauvant de son impact sans me laisser le temps de rien. Elle s'effondra. Coup de massue. Bruit strident dans mes oreilles. Incompréhension. Rejet. Déni. Colère. Gwen était morte. Je la tenais dans mes bras, au sol, à ne pas comprendre, à chercher à respirer, bouche ouverte, incapable d'expirer le râle de douleur qui m'étreignait. Ma main frôlait son ventre transpercé, baignant dans un sang qui imbibait ses vêtements et le sol autour, mes genoux à terre imbibés à leur tour. Le bébé, et sa mère. Morts tous les deux sous mes yeux lointains. Alors même que la vie s'offrait à eux. Une nouvelle vie. Et j'avais échoué. Je l'avais fait rejoindre les Avengers et voilà ce qu'il en découlait, sans qu'aucun de nous ne parvienne à la protéger comme je l'avais promis.

Les larmes. La haine. Les flashs de guerres passées, de soldats, d'amis et amies, tombés sous les balles de la cruauté et de l'injustice. Les tranchées, les mortiers, les mines anti-personnelles qui déchiquetaient les corps et mutilaient les âmes, les familles amputées, au nom d'idées terrifiantes et de combats qui ne concernaient pas la moitié de ces gens, au fond. Combien de fois encore. Combien de guerres. Combien de deuils. Je relevai la tête. Magnéto repartait vers Utopia, semant destruction dans son sillage. Autour de moi le chaos. Ce cycle éternel, infernal, sans aucun sens, dépassait ma compréhension. Pourquoi tant de cruauté chez l'homme. Pourquoi tant de Crânes Rouges, de nazis camouflés sous d'autres noms, de gens si prompts à vouloir le mal au lieu de vivre simplement. Pourquoi. Pourquoi étions-nous si maudits.

Je vis Ben tomber. Rejoindre sa moitié sous les coups de Bucky. Non, pas Bucky. Du Winter Soldier. Bucky était mort derrière ce masque une fois encore. Lui aussi, combien de fois. Il était mon ami. Mon frère. Mais si j'avais eu le courage de faire ce qui devait être fait, comme certains le prônaient, n'aurais-je pas épargné des centaines voire milliers de vies à travers les années ? Cette seule pensée me dégoutait encore plus face à la tragédie de cette situation, tragédie qui s'aggrava lorsque je vis au loin un Scott tout aussi en roue libre de colère dévaster toute une rue et une armée d'agents ennemis, avant de sombrer lui-même sous leurs attaques. Père de famille. Un homme bien, de tous les jours, qui tentait d'oeuvrer au mieux pour le monde, Avengers de la première et dernière heure. Nouveau coup de massue. J'étais démunis face à cette mort omniprésente contre laquelle mes coups ne pouvaient rien. Envisager de tuer mon meilleur ami, de tuer tout court, était une perversion d'HYDRA dans laquelle je ne tomberais pas.

Pourtant j'avais tant de haine, tant de fureur que la suite me parut être comme un brouillard. A me relever. Resserrer mes sangles, ma poigne autour de la hache asgardienne. Il y avait déjà longtemps que le cheval ailé avait repris sa liberté lorsque j'avais lâché le canon anti-aérien pour revenir auprès de Gwen en danger. Un dernier regard sur le corps sans vie de celle dont j'entendais l'echo lointain des rires dans mon appartement, autour d'une pizza. Puis le chaos sur ma route. Une course digne d'un bulldozer lancé droit sur les agents d'HYDRA les plus proches. HYDRA était littéralement en train de gagner, à faucher tous les jeunes héros prometteurs de lendemains meilleurs, tout comme les anciens, garants jusqu'alors de fiabilité, de protection.

Chaque coup fut pour Gwen, Ben, Scott, tous ceux tombés. Chaque coup martelait une violence terrible. Je brisai des os sans retenue. Saisi une cheville, jetai l'agent face contre la paroi du building comme un simple pantin de paille avec ma force décuplée par le sérum et plus encore la fureur et l'adrénaline. Le sang giclait à chaque seconde et ce n'était pas le mien. Mon bouclier n'était plus que rouge. Chaque coup fut donné pour tuer, même si les sérums d'HYDRA rendaient les clones hermétiques à ces coups d'ordinaire mortels pour tout humain normal. Je le savais, au fond. Même noyé dans ma haine, je savais que je ne tuais pas vraiment. Je ne pouvais pas.

Je brisai les corps mais pas la vie, pas totalement, sauf lorsqu'en face ne se trouvaient que des clones sans âmes. D'autant plus que les morts revenaient à la vie pour combattre de nouveau. Les scrupules n'existaient vraiment pas contre eux. Avisant un quinjet au bout de la rue mitraillant tout sur son passage droit vers moi, je serrai les dents, aiguisai mon regard bleu acier, mes calculs rapides.

Je marchai poings serrés vers le trottoir et brisai le lampadaire du coude, saisis le métal froid et après plusieurs pas de course comme élan, le lançai droit dans l'une des hélices qui explosa, tel un javelot implacable. Je poursuivis ma course, sautai sur voiture puis camion à moitié en lévitation, et bondis sur l'engin volant bouclier armé et cri de guerre rageur dans la gorge.

Quelques instants après le Quinjet n'était qu'un amas de flammes et je poursuivais ma route, machine de guerre inarrêtable. A tout instant je pouvais mourir d'une explosion, balle d'élite, d'attaque magique ou cosmique, mais je m'en fichais. Pour le moment, rien ne me ralentissait. C'était moi qui dévastait la rue, une légion à moi seul. Après tout, c'était ce que le sérum était supposé faire de moi. Ils pouvaient dresser ce qu'ils voulaient, j'étais taillé pour vaincre, la vengeance et le ras-le-bol de tout chevillés au corps.

Hungry for the kill, but this hunger, it isn't you

C'était en voulant corrompre des volontés comme la mienne, celle de Gwen, de Spiderman, de Scott, de Tony, de n'importe quel héros du quotidien, pompier ou infirmier, qu'ils comptaient gagner. J'étais noyé dans ma haine. Mais j'avais quelque chose qui m'avait toujours empêché de basculer totalement dedans. J'avais la voix de ma mère malade, au plus profond de moi. J'avais la voix d'Erskine, sur la bonté d'âme avant la frappe du soldat. J'avais la paume chaleureuse de Peggy sur ma joue, dans mes rêves les plus cruels, et son regard tendre, ses mots plein de sagesse, pour me rappeler à chaque instant que je ne pourrais jamais être quelqu'un d'autre que Steve Rogers, celui qui refusait d'être juge et bourreau. Celui qui refusait d'être le miroir de ses ennemis. Celui qui même au coeur des horreurs des hommes, refusait de s'y abandonner. Les gens me voyaient comme une inspiration mais ils ne comprenaient pas que c'était eux, qui m'inspiraient. Pour tous ces morts, je ne pouvais me permettre de chuter à mon tour. Ni physiquement. Ni moralement.

En revanche, je pouvais leur faire vivre un véritable enfer sur Terre jusqu'à mon dernier souffle, et il semblait qu'il soit prévu pour dans très longtemps étant donné mon incapacité à rester mort. Je continuai ma progression dévastatrice, renvoyant de revers de bouclier missiles et autres attaques lointaines, ayant l'avantage certain de la vision mystique au milieu du Brouillard de Ténèbres imposé par les sorciers et des flammes aériennes de Clea pour empêcher toute attaque venant d'en haut sur ma route. Tous mes sens étaient à trois cent pour cent connectés à tout événement de mon environnement, et en même temps, je me sentais comme isolé de tout ce chaos, hermétique, concentré comme un prédateur en roue libre sur la bataille sans plus faire attention au reste. Dans l'obscurité pour l'ennemi, et la clarté pour moi, je fus une arme de destruction massive, une armée de Captain America et de Winter Soldier à moi seul, sans aucune pitié ni retenue dans mes attaques, usant de l'ombre comme d'un manteau cousu de vengeance et de colère.

Je voulais juste démolir et démolir encore HYDRA jusqu'à ce qu'ils parviennent à me stopper, même si je devais nettoyer chaque rue une à une à mains nues jusqu'à ce que Wanda ne décide que je n'existais plus. C'était peut-être ma seule façon possible de mourir : la magie. Pas celle des alliés en tout cas, car lorsque le dragon passe en survol pour tout carboniser, je ne ressentis aucune flamme. Merci la magie. En attendant d'atteindre Wanda, le reste était à ma portée ravageuse, le regard vide de Gwen ensanglantée, de Scott dans les débris, comme batteries éternelles. Acrobaties fracassantes, réflexes hors normes, initiatives imprévisibles en usant du décor, des débris flottants, des véhicules, des armes au sol, rien ne m'arrêtait. Certainement pas les pluies de mitrailles qui ricochaient sur mon bouclier avant que celui-ci n'aille dévaster les rangs originaires des tirs dans des ricochets multiples calculés avec une précision mortelle. Au loin je voyais Hulk qui venait de balancer le Winter Soldier vers moi juste avant que Quasar et Tony ne s'emploient à s'occuper de son cas. Winter Soldier déjà sur ses pieds, arrivant dans ma direction.

Allez viens. Viens te battre. Je ferai ce qui doit être fait pour les vies que tu as prises, et t'empêcher d'en prendre des nouvelles. Je le ferai pour toi, mon frère. Car je savais qu'au fond de lui, James ne tolèrerait pas de faire ce qu'il faisait. De tuer davantage d'innocents. Alors je ferais ce qui devrait être fait. Tony, Quasar, s'occupaient de leurs ennemis surpuissants tels que Hulk et leurs doubles maudits, Natasha et Sam s'occupaient des troupes militaires en surnombre et seraient là sous peu probablement. Nous convergions tous vers le centre névralgique de Wanda, Hulk, et leurs alliés. J'allais poursuivre ma progression, et neutraliser mon meilleur ami, même si cela impliquait de le rapprocher de la mort pour le garder au sol et l'empêcher de prendre d'autres vies.

« RESTE A TERRE ! TU M'ENTENDS ?! RESTE A TERRE JAMES BUCHANAN BARNES ! NE. M'OBLIGE. PAS. A. FAIRE. CA. NE LES LAISSE PAS GAGNER UNE FOIS ENCORE ! » Chaque mot hurlé furieusement accompagnait un coup de poing, un coup de bouclier, alors qu'après un violent duel j'avais pris le dessus sur mon adversaire à terre sous moi. Je le frappai et frappai encore, déversant mon amertume autant que ma détermination à le tenir en échec. Chaque seconde à le garder sous mon joug de violence était une seconde de moins qu'il passait à tuer. Mon bouclier s'abattit une fois de plus sur son visage tuméfié, au masque noir fracturé, fissuré, les morceaux incrustés dans sa peau ensanglantée comme bien des parties de son corps comme du mien après notre affrontement. Si nos anciens combats, j'avais été mesuré pour tenter de le ramener vers la liberté de conscience, ce n'était pas le cas aujourd'hui, au coeur de ce chaos. Je n'avais aucune marge pour le ramener à lui, je le savais. Je ne pouvais que le briser physiquement pour le tenir en défaite.

Mais soudain, la voix de Sam retentit. Natasha. Natasha était en danger. Violent battement de coeur sous un stress intense. Gwen morte. Ben mort. Leur bébé mort avant même de naître. Flashs. Stevie. Stevie ne pouvait perdre sa mère lui aussi. Il avait déjà vu son père mourir sous ses yeux. Non. Je ne le permettrais pas. Je ne pouvais perdre un Avengers de plus. Une amie. Une soeur, littéralement. Une mère désormais. Haletant j'observai une fraction de seconde Bucky à terre, qui tentait de se reprendre pendant ce court laps de temps. J'esquivai son attaque affaibli, brisant mon poing sur sa trachée sèchement pour lui couper le souffle un peu plus et le garder à terre autant que possible en retardant la guérison par le sérum. Tiraillement terrible de ma morale et de mes sentiments. Amitié. Loyauté. Devoir. Protection. Sauvetage. Combat. Tout se mélangeait. La seconde d'après je finissais de détacher son bras métallique pour le jeter plus loin et déplaçai une voiture sur lui pour l'écraser littéralement dessous. Seul moyen pour retarder sa remise sur pieds. Je devais partir.

Ce que je fis.

« SAM ! SAM OU ES-TU ?! OU EST-ELLE ?! FONCE ! » ordonnai-je sous la panique sans savoir où était mon meilleur ami volant. Déjà auprès d'elle ou en cours de route ? Si oui, allait-il avoir le temps de me prendre au passage ? Je courrais comme un dératé de nouveau, me guidant selon les indications du Faucon. Pitié. Pitié que je n'arrive pas trop tard. Je ne pouvais pas la perdre elle aussi. Et subir le regard d'un orphelin de plus dans mes cauchemars.

Résumé :

- Steve arrive trop tard pour sauver Gwen, Ben et Scott
- Il est en état de choc avec Gwen dans ses bras au sol puis vrille furieux
- Il parcourt la rue entière tel un bulldozer, se servant du Brouillard ténébreux mystique pour littéralement dévaster tous les ennemis sur sa route sans s'arrêter, quinjets, super-soldats et tanks compris
- Il se retrouve face à Bucky que Hulk a envoyé sur lui, laissant Tony et Avril s'occuper de ce dernier et des doubles maléfiques
- Il affronte Bucky, prend l'avantage en le tabassant au sol pour le tenir occupé et l'empêcher de tuer autrui
- Soudain Sam le prévient que Natasha est en danger et Steve pense direct à Stevie en passe de devenir orphelin, un de trop après Gwen et son enfant tués etc.
- Il amoche bien Bucky pour qu'il guérisse lentement, lui arrache le bras métallique et le bloque sous une voiture pour retarder sa remise sur pieds
- Il part en courant chercher Natasha, comptant sur Sam pour le guider vers elle et l'aider à temps
- Considérez que Steve est quasiment "hors de l'event" désormais : je ne le ferai plus vraiment intervenir en combat (car l'event est quasi terminé) mais vos persos peuvent lui parler par oreillette bien sûr si nécessaire

if you're disappointed or lost something, don't stay in that situation for long. be like hydra which has never die attitude. when it loses one part of it's body, it reproduces again. so, transform your pain to a new birth. > sujet commun

music - La mort entoure New York, et c’est d’un œil satisfait que toi, là-haut, Wanda, tu observes. Sortie de la Dimension Miroir, tu t’es permise de retirer la ville de la terre, baladant les cadavres de tes alliés tels des pantins. Le Soldat de l’Hiver et Hulk propagent, en parallèle, les mêmes idéaux que tu sers à travers la puce de l’hydre, décimant sur leurs passages. Toi, tu t’occupes, comme tu le peux, de leur porter un coup de main varié à travers ta magie. Tu ne prêtes pas attention au triangle qui se forme autour de l’immense ville que tu fais léviter entre les nuages, remarquant le dragon de feu traverser tes marionnettes. Ton sourire se perd dans un sentiment de légère frustration, tu ne supportes pas qu’on déjoue chacun de tes sortilèges, de tes plans. Il était temps de se débarrasser une bonne fois pour toutes des survivants, et que New York tombe… mais alors que tu t’apprêtais à relâcher l’emprise de tes pouvoirs sur la ville, celle-ci demeure intacte. Tu fronces les sourcils. Ce n’est pas possible…, tu murmures entre tes dents dans l’incompréhension. Tu réessayes une fois, puis deux fois. Un peu plus fort, appuyant davantage sur ta magie pour faire retomber la ville. Elle s’ébranle un peu, mais rien de plus. Rien du tout. Tu entends une voix familière quelques mètres plus bas, remarquant la silhouette de Clea, que tu étais persuadée avoir laissé dans la dimension dans laquelle elle t’avait enfermée un peu plus tôt, et pourtant elle se tenait bien là, entourée de nouveaux alliés. Mais vous allez mourir, oui !, tu balances d’un ton enragé. Tu remarques les débris arrêtés dans les airs, des débris sur lesquels tu n'avais plus aucune influence, de quoi accentuer ta frénésie. Rien ne va plus comme tu veux. Ils semblent reprendre les choses en main. Et ça ne te plaît pas du tout. Ça ne leur plaît pas.

Les cadavres, rechutés contre le sol par le passage du dragon de feu, s’élèvent encore une fois dans les airs, mais cette fois-ci ne sont plus animés. A défaut de pouvoir contrôler les débris, tu t’en sers pour les balancer d’une vitesse impressionnante vers tes ennemis, en bas. Mais tu n’es pas en mesure de contrer davantage tes adversaires, qu’ils semblent déjà passer à l’étape suivante. Tu remarques, sous toi, la tornade ; celle-ci néanmoins brève. NON, que tu cries en remarquant la traînée se diriger vers toi. Tu ne savais pas ce que c’était – ou plutôt qui c’était, et tu te retrouves nez à nez avec Tommy. Un Tommy furieux. Un coup, deux coups… ainsi de suite, heurtant ton bouclier. Tu ne prêtes plus attention aux gens en bas, focalisée sur la tête blanche qui percute encore ton champ de force, comme s’il était persuadé pouvoir le briser. Tu as un léger sourire en coin à la vision, notamment à ses mots – qui inconsciemment te piquent au cœur – mais ton sourire s’efface presqu’aussitôt.
Quelque chose ne va pas.
Ton bouclier se brise.

Quelque chose ne va pas. Tout va trop vite. Beaucoup trop vite pour que tu aies réellement conscience de ce qui est en train de se produire.
Tu sens la douleur, enivrante. L’influence de la puce se stoppe soudainement, grillée. La magie que tu exerçais encore un peu partout sur la ville s’estompe doucement, jusqu’à s’éteindre complètement. Tes yeux se ferment, l’aura écarlate qui encerclait ton corps part avec le reste, et ta carcasse inanimée fait une chute de plusieurs mètres pour venir s’écraser lourdement contre le béton en bas, créant un nuage de poussière dû à l’impact. Et t’es inconsciente. Tu sais pas pendant combien de temps. T’as l’impression que ça fait une éternité que tu l’es. Ton cerveau tente vainement de reconnecter tous tes souvenirs, tente désespérément de te faire redémarrer après les dégâts et chocs subis. Et ce n’était pas gagné. Mais c’est à que tu l’entends, cette petite voix. Différente et plus familière. Cette petite voix, c’est la tienne. Tu l’entends là, dans ta tête, forte et claire. Cette petite voix qui se terrait au fond de ton être, que la puce ne t’autorisait pas à entendre ni écouter. Tu te forces. Tu forces à te réveiller. Prisonnière de nouveaux songes, laissant un peu de repos et de répit à ceux que tu venais de briser. L’endroit t’apparaît d’abord désert. Rien ne s’y trouve, absolument rien. Tu t’aventures quelques pas, et au fur et à mesure que tu avances, tout commence à changer. Le décor inexistant devient plus sombre, capture tes derniers souvenirs en son sein, remodèle ton imaginaire d’une New York délabrée et brisée. Puis une petite voix qui s’élève, une voix déformée et le doigt pointé. Tu te retournes pour savoir qui parle dans ton dos, qui prononce des mots que tu peines à comprendre. L’intonation se fait de plus en plus rapide, de plus en plus forte. Le visage d’horreur de quelqu’un que tu as l’air de reconnaître. Son doigt est toujours pointé vers toi et il s’avance de manière menaçante. La peur fait battre ton palpitant un peu plus fort, un peu plus vite, te prend les tripes, et t’as le réflexe de reculer au fur et à mesure qu’il avance. Ses pas se font stables, et s’accélèrent d’un coup. Ce mot, que tu commences à distinguer, n’est qu’une répétition dont il ne se lasse pas, toujours prononcée d’une voix aigue et stridente que tu ne reconnais pas, déformée par la réalité dans laquelle ton cerveau t’avait plongée. Et au fur et à mesure qu’il s’approche de toi, tu te heurtes à un mur, forcée de faire face au visage démoniaque. Se dessinent ainsi, de manière plus précise, les traits de Billy. MONSTRE, il hurle sans cesse à ton égard. MONSTRE ! MONSTRE ! MONSTRE ! Tu fais l’erreur d’attraper son regard, un regard dans lequel tu te perds et dont tu ne peux te décrocher, un regard qui ne fait que grimper l’angoisse, un regard dans lequel tu devines chacune des atrocités que tu as pu commettre, t’apparaissant autour de l’individu toutes les âmes que tu as pu déchirer ce jour-ci.
Tu te souviens de tout. Absolument tout.

Tes paupières closes se rouvrent soudainement. Tes yeux se teintent immédiatement de cette lueur écarlate qui te définit si bien, sur la défensive. Tu te relèves sans le moindre mal, soulevant ton corps à l’aide de ta magie, flottant à seulement quelques centimètres du sol. Tes yeux se posent autour de toi, découvrent une nouvelle fois les visages si familiers de tes anciens alliés. C’est presqu’une découverte, une nouvelle toi qui se présente à eux, sans plus la moindre hostilité dans le regard. Et c’est lorsque tu remarques qu’ils n’essayent pas de t’attaquer, que tes pieds se reposent à même le sol, et que la lueur dans tes yeux s’éteint. Ceux-ci traversent les visages des survivants, observent les blessures et les coups. La partie d’HYDRA, sur laquelle tu n'avais pas exercé le moindre contrôle, continue les hostilités, bien des kilomètres plus loin, son périple malfaisant au sein de la ville, ne perdant pas de vue leur objectif. Ton regard ose enfin se détacher des visages de Clea, de Tommy, de chacun des résistants qui s’était approché de toi. T’as un mouvement de recul, incertaine, jusqu’à ce que tu ne poses enfin les yeux sur le Triskelion. Que tu remarques les dégâts. Que ton cœur s’accélère de crainte, de peur. Non… tu commences, comme si tu ne croyais pas ce que tu voyais, comme si tu ne voulais pas y croire. Quelque chose te disait que le Triskelion n’était même pas un dixième des dégâts que l’hydre et toi-même avaient pu causer. Tu grimaces un peu, soulevant ta main à l’une des extrémités de ta tête, et l’aura écarlate vint s’enrouler autour de tes doigts. Tu grimaces encore plus, une mimique que la douleur t’inflige. Quelques secondes plus tard, tu lâches un cri de cette même douleur, bien plus prononcée, bien plus significative. Ta main, qui s’est refermée lorsque le morceau est venu se terrer au creux de ta paume, s’ouvre sous tes yeux, te révélant la puce qui te contrôlait jusqu’ici. Tu fronces les sourcils, tournant ta main pour laisser le petit objet retomber à même le sol, et ta botte vient l’écraser. C’était fini, tout ça. Enfin, c’était du moins ce que tu pensais. Tu lances un regard à Clea, un regard bien plus timide mais surtout honteux, et tu te permets de t’avancer parmi eux. Tu les dépasses, te laissant avoir, là, cachée derrière eux, cette vision singulière de la ville que tu venais de détruire. Ce sont des yeux écarquillés et horrifiés que tu constatais les dégâts parsemés à droite et à gauche. Les corps recouvraient les rues de la ville, presque entassés les uns sur les autres. Non, non, non ! Ton visage tourne dans tous les sens pour constater le chaos de ta magie, de capacités que tu as souvent été amenée à détester – et à raison. Tes yeux se posent ensuite sur une carcasse tantôt empalée. Non ! Tu sens les larmes monter, malgré toi, parce-que t’es terrifiée de ce que tu as fait, terrifiée parce-que tu venais de reproduire tes erreurs de quelques années plus tôt – bien que ça n’ait pas réellement été de ta volonté, sur ce coup, et parce qu’au fond tu avais peur que ça se reproduise bien plus tard. Tu t’étais recluse pour cette même raison, en Europe, après avoir déclenché House of M. Parce-que tu l’avais réalisé déjà bien plus tôt que tu ne pouvais plus vivre parmi les autres comme tu l’avais fait.

Tes pieds se décollent de nouveau à quelques centimètres du sol, t’amenant vers le corps inerte d’une personne à laquelle tu te sentais particulièrement connectée. Arrivée à sa hauteur, tu reposes tes pieds, et tu viens te mettre à genoux à ses côtés. Les traits du visage du jeune homme se confondent avec ceux de William, fils que tu avais perdu il y a bien cela longtemps, ressassant les paroles de Tommy, finissant par deviner la faute grave que tu avais commise. Ta mâchoire se serre, parce-que t’essayes de ne pas te laisser aller aux sentiments qui te submergent petit à petit, mais c’est plus fort que toi. Tu renifles, mais tu ne peux plus empêcher les larmes perler tes joues, venir s’écraser sur le front de Billy. Et ta mâchoire, tu la serres encore, mais un râle vient briser ta voix au fond de ta gorge. Si tu ne le voulais pas, la tension finit quand même par monter. La rage s’est effacée pour laisser place au désespoir, aux séquelles de la manipulation mentale que t’as pu subir, à la perte, au désarroi, à la fatigue que tu pouvais lire dans les yeux des survivants encore debout. Tu devines aisément que les autres sont morts, et tu sais que c’est de ta faute. Tu sais que c’est de ta putain de faute. Les débris, ceux écrasés contre le sol, recommencent à léviter dans les airs, entourés par la lueur écarlate fidèle à tes pouvoirs. Le sol gronde, subissant de légères secousses – mais pas assez conséquentes pour en perdre pied. Ta main vient briser l’espace qui l’avait séparée du visage de Billy un peu plus tôt, venant caresser sa joue à peine refroidie. Tu n’es même pas réellement consciente de ce que tu es en train de faire, de ce qu’il se passe autour de toi. C’est de ta faute, et au fond de ton cœur, tu sais qu’il faut que tu arranges tout ça. Il le faut. Pour ces gens, là, encore debout. Pour ces gens, là, contre le sol et mêlés à la poussière. Une troupe d’HYDRA, qui s’avançait vers le reste des survivants, encore de nombreux mètres plus loin, semble soudainement faire du surplace. Puis, un pas en arrière. Deux, trois. Ils continuent leur périple en sens inverse. Littéralement. En parallèle, le monde s’inverse lui aussi. Seuls les survivants encore vivants ne sont pas touchés par le rewind.
Tu exploses.
Une aura écarlate entoure d’abord ton être, puis vient s’étendre autour de toi pour englober New York dans une spirale de chaos ordonné. Tous les agents de l’hydre font marche arrière – littéralement. La pluie de météorites refait le chemin en arrière, déterrant le cadavre de Scott dans le souffle d’une nouvelle vie. Les cadavres reprennent leur place initiale, la localisation qu’ils avaient avant que tu ne les redresses comme de vulgaires pantins. Ben remonte de sa chute fatale, se retrouvant face à Barnes. Les balles logées dans son bras retrouvent leur place d’origine, tout comme Ben retrouve l’usage de son membre. Celui de Gwen se redresse, la balle ressortant de son crâne pour revenir se loger dans l’arme du clone de l’Hiver, pour revenir s’empaler et ne plus l’être, redevenant intact. Hulk et le Soldat de l’Hiver retrouvent leurs places dans l’Héliporteur qui les a amenés jusqu’ici. C’est dans un hurlement que toi, la Sorcière Rouge, continue de pousser les modifications jusqu’au bout, t’élevant du sol sur plusieurs mètres. Un geste impulsif de ta magie du chaos qui, cette fois-ci, donnera quelque chose un tant soit peu positif. Les routes explosées se reconstruisent, les bâtiments détruits se reforment, et enfin, le Triskélion. Les étages se recomposent, les murs se rebâtissent, jusqu’à ce qu’il ne soit intact. Et, enfin, le corps de Billy se retrouve de nouveau empalé, jusqu’à ce que les piques ne disparaissent complètement, le ramenant à la vie après lui avoir imposé la mort.

L’hydre continue son chemin en arrière. Les agents d’HYDRA retournent chacun dans les Héliporteurs, et repartent, toujours à l’envers. La ville, enfin, se repose tranquillement dans le trou béant au-dessus duquel elle lévitait, et c’était comme si elle n’avait jamais quitté la planète.
La bulle écarlate qui l’entourait se défait doucement, tes pouvoirs te ramènent jusqu’au sol. Et tu reprends conscience de toi. Affaiblie, épuisée ; tu fais un tour sur toi-même pour constater ce que tu avais pu réparer, ce que tu avais maladroitement cassé. Ton regard se pose sur Billy et Tommy, désormais quelques mètres plus loin. Ton instinct te pousse à vouloir les rejoindre, mais tes jambes ne veulent pas te porter. Alors tu les observes juste un instant, un sourire quasiment imperceptible sur les lèvres, la nostalgie au cœur. Tu as compris certaines choses, et tu l’espérais, que ça ne se terminerait pas comme ça. Tu ne leur dis pas que tu sais, parce-que tu veux te persuader que tu les recroiseras peut-être quelques jours plus tard… mais tes pouvoirs, tu ne les contrôles plus suffisamment, ils ont un contre-coup, ils se retournent contre toi. Tes pieds te mènent en arrière, toi aussi, entamant ton chemin involontaire vers un dernier Héliporteur qui demeurait, celui qui t’attendait. T’es surprise, parce-que ça, tu l’avais pas prévu, tu l’avais pas voulu. Tu profites pour jeter un œil aux autres survivants, leur adressant un sourire triste et désolé. C’était tant pis pour toi, tant qu’ils pouvaient rester encore un peu en sécurité, loin de l’hydre et loin de toi. Surtout eux, tête brune et tête blanche, et alors que tu disparais de leur champ de vision, tu chuchotes à leur intention. Pardon.
La porte de l’Héliporteur se referme sur ton passage, décolle, et s’en va.

» la chute d'asgardia (SUJET COMMUN - OUVERT A TOUS)
» la chute d'asgardia (SUJET COMMUN - FLOOD)
» Two spiders in the city ||| ft. Kaine Parker
» (topic commun) we could be immortals, just not for long.
» city of stars ✶ ben r.