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 I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly

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AuteurMessage
Gwendolyne Stacy
Gwendolyne Stacy

double face : Rebeka R. & The Winter Soldier sosie : L. Reinhart dialogue en : #DB7093 remerciements : LucyLullaby p'tit nom : Lucy balles tirées : 110 en cavale depuis le : 18/11/2020

bougies soufflées : 27ans (16 Juin 1994)
double identité : Ghost-Spider - Spider-Gwen
gagne-pain : Avengers, rien que ça. Merci Stevie Wonder !
ligne de coeur : Partage sa vie avec un tégénaire drôlement sexy.
génome : Humaine mordue par une araignée, finger in the nose.

talents et vertus : I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly 0cy8
Dokily


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I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly E96t
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Benny | Peter | Matthew | Cap | Kaine | MJ | Crew | Avengers | Maybe you ?

MessageSujet: I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly   I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly EmptyJeu 11 Mar - 3:39

I just can't believe it...
Soixante douze heures sans avoir remis les pieds à New-York, de quoi te changer les idées, n'est-ce pas Gwendolyne ? Pas vraiment, au contraire, tu es persuadée qu'il est là-bas, quelque part dans une de ces rues, tu l'espère tant. T'es perdue sans lui, dans un monde qui n'est pas le tiens, dans un quotidien que tu retrouves avec amertume. Une solitude non désirée, pourtant ces derniers jours tu es plus qu'entourée, tu as de quoi t'occuper, tu as une nouvelle famille sur qui compter. On t'as offert là une place, au sein d'une équipe, d'une bande qui était si soudée, si mythique avant l'A-Day. Peter ne t'as jamais vraiment quittée depuis la disparition de l'homme ayant volé ton coeur, il a lu la lettre avant que tes yeux ne traînent dessus. Il a tenu ta main quand tu as réalisé, il a essuyé nombreuses de tes larmes, il a effacé nombreuses de tes angoisses. D'un soutien sans faille alors que tu ne ressentais rien d'autre que l'inquiétude grandissante, pas pour ta santé, pas pour ta sécurité que t'as mise à rude épreuve. Non, tu avais peur de tout, pour lui. T'avais peur qu'un malheur se produise, et que jamais il ne te revienne. Oui, tu es effrayée, encore aujourd'hui, de ne plus jamais voir ce sourire qui illumine tes nuits, ce rire qui ravi ton ouïe, de ne plus ressentir la chaleur apaisante de ses bras. A la place, tu as hérité des promesses de Carol. Ce qu'il se passe au dehors, brise tes nuits, plus qu'elles ne l'étaient déjà. Soixante douze heures, que tu n'as pas fermé l'oeil une seule fois, là-bas à Atlanta. T'as rendu une visite à ton vieil ami, celui que t'entraîne malgré le boulot que tu as, tu as pris du temps pour l'aider a se canaliser. Matthew. Et t'es différente que les anciens entraînements, tu l'as poussé à bout, tu étais bien plus acharnée, presque sans pitié.

Là-bas, tu as veillé à ce qu'aucune attaques ne soit possible, tu as pourtant passé la frontière, et là-bas, tu as rencontré quelques soucis. Gwendolyne, tu étais perdue dans tes propres pensées, si bien que ton spider-sens n'était pas présent pour t'alerter du danger. Blondie, tu fatigues, tu brûles la bougie par les deux extrémités, inconsciente, mais comment t'en vouloir au fond, plus les jours passent et plus tu angoisses. Il ne reviendra jamais. Pourtant... Tu passes tout de même par Asgardia après ta presque mission suicide, amochée ma jolie, tu vas te régénérée rapidement, mais laisses-toi quelques jours tout de même. Quelques stigmates de plus ou de moins sur ton corps, aussi frêle soit-il, aussi abîmé soit-il. Ton arcade est sectionnée, mais tu n'y prête pas plus attention, tu récupères là seulement tes affaires, et même si on te propose gracieusement de te raccompagner, tu n'en fais rien, le train est tout aussi bien. Et tu arrives tard à New-York, il est pas loin de vingt deux heure, ton regard ne peux s'empêcher de scruter les alentours, pourvu qu'il surgisse. Là, avançant comme si tout aller parfaitement bien, dans ton legging en simili cuir, un t-shirt possédant quelques attaches autour de ton cou, les mains glissées dans les poches de ton perfecto, toute de noir vêtue, tu avances sous le son chantant des bottes à talons à tes pieds. (buh) Mais plus tu t'enfonces là, vers l'extérieur de la ville, moins tes chances de le retrouver avant de retrouver la chaleur de ton foyer... Oh, pardonne-moi, Gwendolyne. Il n'y a là, dans l'appartement que tu as, plus ni chaleur ni douceur, que peur et solitude, la froideur du manque d'un homme qui a disparu depuis quelques semaines. Quelque chose a changé, ton quotidien c'est certain, mais tu changes aussi blondie sans pour autant t'en préoccuper. Une seule chose, peut-être deux monopolisent ton esprit. Benjamin, et ta nouvelle famille, les Avengers. Mais regarde, ton immeuble se dessine, et les larmes te montent déjà aux yeux à l'idée d'y être pour cette nuit, seule. Tu as demandé à Peter de ne pas venir ce soir, il mérite ce repos tant recherché, tu penses à tout cela en grimpant les marches jusqu'à ton étage, le cinquième il me semble. Là, sur la porte, il y a encore marqué vos noms. G. Stacy & B. Reilly. Votre famille.

Tu glisses la clef de chez vous dans la serrure, et déverrouille celle-ci, la refermant d'un coup de talon avant de filer droit devant toi, dans ce qui est votre chambre. Tu ne fais là que déposer le sac de voyage sur ton épaule, retirant ta veste, puis tes bottes. Tu ressors de là avec une boule de vêtements que tu délaisses dans la machine à lavée, sans lever les yeux du sol. Et une fois le programme lancé, tu oses regarder le reflet de ton corps épuisé dans le miroir, vision horrifique que tu as là. Mais n'as-tu rien senti d'autre, là, dans ton appartement, Gwendolyne ? Evidemment, ton spider-sense ne se méfie pas de tes congénères, tu as une confiance aveugle en eux. Ne reste donc pas plus longtemps face à ce reflet qui n'est pas celui qu'on te confères, Ghost-Spider. Tu remontes finalement le couloir en passant ta main dans ta chevelure dorée relâchée, et quand tu tombes là, nez à nez avec une silhouette dans l'obscurité, creusant visiblement le sol. Tu le reconnaitrais entre mille, ton coeur s'arrête l'espace d'un instant, tes yeux embrumés par les larmes qui montent sans que tu le veuilles, tu le fixe, silencieuse, avant de pointer ton index sur l'interrupteur. « Benny... » Il n'aime pas ce surnom, tu le sais pourtant, mais t'es là bien la seule à le nommer ainsi, ta particularité, ta chance. Mais, attends, Gwendolyne, où vas-tu comme ça, ne rebrousse pas chemin ! Tu retourne alors dans votre chambre, tirant ta tignasse vers l'arrière tout en faisant les cent pas. Tu n'y crois pas, tu penses alors que ce n'est qu'un mirage, une illusion que la fatigue, et les derniers événements te font voir pour apaiser ton âme. Mais non, tu reviens finalement dans le salon, reposant l'acier de tes prunelles sur son visage, le détaillant, sentant son mal être comme si soudainement, le tien n'existait plus. Te laissant t'asseoir sur la méridienne de ton canapé, tes larmes envahissent, dans un relâchement de tension incontrôlé, tes joues poupines. « Je t'ai cherché partout. Absolument partout, Benjamin. » Point de surnoms affectifs, t'es perdue, là, dans un déferlement d'émotions toutes ressentis plus intensément que les jours précédents. « Merde Ben ! » Appuyant tes coudes sur tes cuisses meurtries, tu tires à nouveau ta blondeur vers l'arrière comme si cela aller remettre tes idées en place. « J'ai relu ta lettre, un millier de fois. Je la connait par coeur. J'ai passé mes nuits à te chercher, mes journées à espérer que tu sois ici en rentrant ! » Calmes-toi Gwendolyne, tes sanglots ne t'aides pas à parler sans être à bout de souffle. « Ben... Ta lettre, putain j'ai culpabilisé, mais tu ne peux pas me faire ça juste parce que je suis proche de Peter, juste parce que... » Ton regard azuréen se pose sur son faciès, lui aussi est tiraillé, mais t'as besoin de parler, de dire ce que tu n'arrivais pas à dire clairement à ton meilleur ami. « Merde ! Il est mon meilleur ami, et toi, tu es celui qui représente mon monde entier, alors que celui où nous nous trouvons n'est en rien le mien ! Benjamin, je t'aime, plus que ma propre vie, je t'ai promis d'être là pour toi. Et finalement... Tu fuis. Ne me laissant aucune chance. T'es quelqu'un, t'es pas une pâle copie, t'es pas un clone. A mes yeux, tu es Benjamin Reilly, et mon devoir, notre devoir, c'est de prendre soin l'un de l'autre ! Fais chier... » Finis-tu ta phrase, en essuyant tes larmes, geste inutile, mais tu en profites pour reprendre ton souffle. Gwendolyne, tu as tellement de choses à lui dire.


@Benjamin Reilly  I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly 1704808129


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Benjamin Reilly
Benjamin Reilly

double face : Matthew Brown sosie : Tyler Posey dialogue en : #009900 remerciements : Shilon p'tit nom : Gaya balles tirées : 19 en cavale depuis le : 25/02/2021

bougies soufflées : 26 ans
double identité : Scarlet-Spider
gagne-pain : Justicier qui vend des photos de ses pieds. Ok, c'est une vanne. Justicier !
ligne de coeur : Amoureux de la jolie blonde complétement tarée
génome : Clone


MessageSujet: Re: I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly   I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly EmptyMar 30 Mar - 16:53

I just can't believe it...
Ca fait des semaines qu’elle me manque, des semaines que je me demande encore et encore si j’ai fait le bon choix en m’en allant. Et je dois dire que la visite de Peter a été… mal vécue au départ. Parce que c’est une chose de savoir qu’on a merdé. C’est une autre chose de se le prendre en pleine tête. Je ne suis pas stupide. Je sais bien que Gwen a dû souffrir.. et souffre probablement encore. Et je sais aussi que je dois me racheter. Comment ? En rentrant, déjà. Je ne sais même pas ce que je vais bien pouvoir lui dire une fois en face d’elle. Que je suis désolé ? Que je n’aurai pas du ? Il y a tellement de chose à dire.
Et maintenant que je suis debout dans le salon, à regarder les nombreuses photos qu’on a pu prendre ensemble, les objets qu’on a pu acheter. Tout l’appartement était finalement un vestige de tout ce qu’on a bien pu partager et créer. Je ne sais pas combien de temps j’ai attendu. M’occupant comme je le pouvais finalement. Lorsque la clé tourne dans la serrure, il faut un moment avant qu’elle n’entre dans le salon. Pourquoi je n’ai pas allumé la lumière ? Je n’en ai aucune idée. Loin de moi l’envie de lui faire peur. Mais son temps d’arrêt me laisse aisément voir une chose. Elle m’a reconnue. Et le surnom dont elle est la seule à m’affubler avec mon accord trône dans l’air. Les bras le long de mon corps, je fini par joindre celle-ci au niveau de mon ventre, jouant bêtement avec mes doigts sans savoir quoi dire.
Ce n’était déjà pas bien simple dans mon esprit mais ça l’est encore moins dans l’immédiat. J’allais ouvrir la bouche mais elle se détourne après avoir allumé l’interrupteur. Je fronce un peu les sourcils, mes yeux s’habituant lentement à la lumière. Je fais un pas et sursaute quand elle revient.

- Gwen, s’il te plait..

Je viens déjà pincer mes lèvres entre elle. Elle trahit encore une fois le silence. Elle m’a cherché. Je ne devrais probablement pas lui dire que je n’étais pas si loin. Aux alentours de New York mais jamais bien loin. J’aurai pu accentuer les kilomètres mais me tenir à l’écart ne signifiait pas être si loin. Debout devant le canapé, je cligne des yeux avec lenteur. Benjamin, oui. Pas Ben, Benny. Avec la lumière, je remarque un peu plus facilement son état. Elle a l’air fatigué, plus pâle que dans mes souvenirs. Je bouge finalement, m’asseyant sur la table basse, manquant de faire tomber le peu d’objet sur celle-ci puisque je me suis assis au bord. Le côté opposé se soulève et je marmonne un merde avant de me caler sur le centre. Elle parle rapidement, coupé entre les larmes et ça me déchire le cœur de voir l’état dans lequel elle est. Etat que j’ai provoqué à cent pour cent et dont la culpabilité devient de plus en plus lourde sur mes épaules. Je me sens… tellement con. Les épaules basses, je ne quitte toutefois pas son visage des yeux, assimilant chacune des informations qu’elle peut me donner. Tout ce qui concerne Peter est… compliqué. Mais il y a une chose où je ne suis pas d’accord. Elle aurait beau dire que je ne suis pas un clone. C’est faux. J’en suis un. Et peu importe le nombre de fois où elle voudra le dire, ce serait toujours le cas.

- Je suis désolé… T’imagine pas le nombre de fois où j’ai voulu faire demi-tour…

Et c’est vrai. A peine avais-je passé la porte que j’aurai voulu faire marche arrière. La lettre ? J’ai dû la refaire encore et encore. Parce que je ne voulais pas qu’elle culpabilise. Ce n’est pas elle qui me rend comme ça mais bien les états d’âmes que je peux avoir. Entre moi, Peter et finalement ma vie entière. Plus rien ne sort de ma bouche et pourtant, j’aimerais lui dire bien des choses. Que je suis désolé, que je n’ai pas réussi à outrepasser la petite voix dans ma tête responsable de tous mes doutes.

- Ne culpabilise pas. Tu n’es pas responsable de mon départ, c’est la dernière chose que je voulais…

J’ai peur d’être maladroit. C’est ce que je suis quatre-vingt-dix pour cent du temps. Et dans une discussion aussi compliqué, houleuse et qui, potentiellement, peu mettre fin à tout ce qu’on a pu créer ensemble. Eh bien, ça me fait peur. Bien que je sois persuadé que mon départ ait fragilisé bien des choses. Mais pourtant, l’appartement n’a pas changé et bêtement, ce détail me fait du bien. Bêtement, oui. Mon cerveau repasse en boucle certaine de ses phrases, pour essayer de faire sortir mes mots comme j’aimerai qu’elle les comprenne. Mais c’est encore une autre histoire.

- Je suis désolé… Mais je ne pense pas, je ne pense pas pouvoir me défaire comme ça de ma jalousie. Gwen, je suis désolé. Je sais que c’est ton meilleur ami mais qu’est-ce que tu fiches avec moi quand je suis le même que lui. Tu peux dire que je suis ma propre personne mais je viens quand même de lui.

Je sais bien que je peux mettre le feu aux poudres et c’est probablement sorti maladroitement. Mais je n’arrive pas à ne pas me comparer. Parce que j’ai passé tellement de temps à me dire que j’étais lui que maintenant, ça n’enlève pas tout ce que je peux ressentir. Ce que j’ai du mal à me dire, c’est que j’ai le même type de personnalité, en plus impulsive. J’ai les mêmes qualités, les mêmes défauts. Il n’y a que mon physique qui change réellement du sien. Je n’ai pas mes propres expériences pour forger ma personnalité.

- Et ce n’est pas ta faute. Parce qu’il y a qu’avec toi que je me sens quelqu’un. Et je n’arrive pas à passer au-dessus la voix qui me dit tous les jours que je ne suis censé être là. Alors je suis parti pour essayer de voir si le fait de me retrouver tout seul pouvait la faire taire. Sauf que non. Parce qu’elle change de discours et me rabâche juste que je suis un lâche par rapport à toi.

J’essaye d’être le plus clair possible mais ça ne fait que s’emmêler dans mon esprit. Je pousse finalement un long soupire. Ok. Ben, reprends toi un peu et dit ce que tu veux faire passer, tout simplement. J’ai été lâche. Mais je savais que si je venais à parler à Gwen, qu’elle m’empêcherait de partir. Et elle aurait eu raison. Elle est la seule apte à me rassurer quand je doute. Et je ne suis pas resté là. Je n’ai pas tenu ma promesse. D’être là pour elle comme elle l’a toujours été pour moi.

- Je t’aime.. E-Et je sais que je t’ai fait du mal… Et je te demande pas de me sauter dans les bras bien qu’un câlin je ne dirais pas non… Avec franchise. Trop tôt ? Excuse-moi… Hm. Je suis désolé et.. Je suis désolé d’être parti comme ça, de t’avoir abandonné comme je l’ai fait. De ne pas avoir été là pour toi quand tu en avais besoin.. Et je ferais tout ce qui est possible pour me racheter auprès de toi. P-Parce qu’il y a que toi qui m’importe.

Je pince mes lèvres avec douceur. Il n’y a qu’elle qui m’importe, qu’elle qui me donne envie d’être quelqu’un. Mais aussi de vouloir tenter de monter plutôt que de stagner ici. Elle me pousse à être meilleur et je ne sais même pas si elle est réellement consciente de tout ça.

- Gwen, je suis désolé…


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Gwendolyne Stacy
Gwendolyne Stacy

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MessageSujet: Re: I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly   I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly EmptyMar 30 Mar - 20:30

I just can't believe it...
Il est facile de voir que tu n'est plus vraiment la même, blondie. Ta peau était déjà pâle, mais aujourd'hui tu sembles comme malade, comme quelqu'un couvrant une bonne grippe carabinée. Mais il n'en est rien. Tes cernes accentuent l'azur de tes iris, ternie la joie, l'optimisme même que tu représentes. Et les cicatrices ne se soignent pas aussi rapidement que d'habitude, pour cause tu as poussé ton métabolisme ces derniers temps. Tu as brûlé la chandelle par les deux extrémités, un jeu dangereux que tu joues, Gwendolyne. Mais tu ne connais aucune limite pour lui, pour celui qui représente ton monde entier ici, sur cette Terre qui n'est pas la tienne. Et si lui ne pense être qu'un vulgaire clone, pour toi, il est l'essence même qui te fais tenir, le seul être capable de minimiser ta folie. Et tu as sacrifié tes nuits pour le retrouver, tu t'en enrôlée chez les Avengers, tu as affronté bien des ennemis, et pourtant une seule personne hantait tes pensées : Benjamin. Et maintenant qu'il est en face de toi, t'écoutant silencieusement, là assis au plus près de toi sur la table basse, ne te lâchant pas des yeux. Comme si l'instant d'après tu pouvais t'évaporer, comme si l'instant d'après, tu ne rentrerais, à ton tour, plus jamais. Pourtant tu es bien là, et tu ne comptes pas fuir, tu vas lui tenir tête, aussi longtemps que possible, jusqu'à ce que la fatigue l'emporte. Jusqu'à ce que tu cèdes à l'irrésistible envie que tu as de le serrer contre toi, de l'embrasser, de ne plus jamais le quitter. Alors quand il s'excuses après tes paroles sans fin, tu hoches la tête, mais la fin de sa phrase te fais froncer les sourcils. Il voulait faire demi-tour, mais il ne l'a pas fait, la conjugaison est bonne, effectivement. Tu espérais de ton côté qu'il rebrousse son chemin pour te retrouver, tu espérais silencieusement qu'il t'appelle au beau milieu de la nuit pour te dire "Gwenny, j'arrive.". Mais tu as attendu, tu as veillé, tu as parcouru la ville, sans jamais tomber sur son visage qui te manquais tant, seule son absence creusait ton âme.

Et la culpabilité, oh oui elle t'as fait perdre pied. Et sans la présence de Peter, tu serais devenue complètement folle, il faut reconnaître que sans celui étant ton meilleur ami, tu n'aurais pas prit le temps d'avaler un quelconque repas, ni même prit le temps de te poser pour des défis complètement idiots. Encore moins pour prendre des photos aux grimaces ridicules, aux attitudes enfantines, qui trônent maintenant elles aussi sur le mur. Mais au centre, comme toujours, il y a les photos de Ben, que tu as observé, qui t'ont fait pleurer, qui t'ont parfois apaisée. Il te demande de ne pas culpabiliser, pourtant tu le fais, t'étais censée le protéger, envers et contre tout. Mais tu as échoué... Et tu gardes le silence, celui-là même qui, tous le savent, est dévastateur, pour toi d'abord, pour les autres ensuite. Tu assures qu'il n'est pas qu'une vulgaire copie, il ne te crois pas, il te tiens tête et il sait qu'avec sa maladresse, tu finiras par exploser. Que fais-tu avec lui, Benny, alors qu'il se pense être qu'une copie, il ne semble pas comprendre que pour toi, vous êtes pourtant bien différents. Tu ravales tes pensées, encore. Et encore une fois, il assures que tu n'es pas fautive, mais tu n'y crois pas, parce que si tu avais vu les signaux bien avant, il n'aurait pas disparu. Il n'y a qu'avec toi qu'il peut être quelqu'un. Cette voix dans sa tête ne cessait pourtant que de lui dire qu'il a fait preuve de lâcheté envers toi, tu es la seule pourtant a le raisonner, à le rassurer. Et le silence règne de nouveau, tu ne le lâches pas des yeux, et tes larmes roulent encore sur tes joues meurtries. Les mots te touches, les mots te blesses, les mots s'emmêlent. Il t'aime, il a conscience de la souffrance qu'il t'as fait vivre, il avoue même qu'une étreinte serait la bienvenue mais ton regard parle pour toi. N'espère pas, Benjamin. Il ne cesse de s'excuser, il reconnait ses tords, il reconnait tout. Il est prêt à tout. Parce qu'il n'y a que toi qui compte, Gwendolyne. Et toi, tu restes muette. Les informations se bousculent dans ta tête, elles tournent encore et encore, au point que tu te redresses et t'en va côté cuisine pour te verser un énième café pour aujourd'hui.

Tu prends appuie contre le plan de travail, en avale une bonne partie, avant de reposer la tasse, point de gourmandise, point de lait, de la caféine aussi corsée que possible pour ne pas faiblir. Aller, une chose à la fois, Gwen. « Il est trop tard Ben pour me dire de ne pas culpabiliser. De ne pas m'en vouloir, que ce n'est pas ma faute. » Tu ne le lâches pas des yeux. « Pourquoi être parti des semaines alors que tu voulais revenir ? Tu sais que je peux tout entendre. Et tu as choisi de rester silencieux. » Tu pianotes tes doigts sur le haut de tes bras, alors qu'eux-mêmes sont croisés sous ta poitrine. Tu prends du temps a parler, mais tu remets surtout de l'ordre dans toutes ses propres paroles. « Si tu es quelqu'un à mes côtés, alors tu ne devais pas t'enfuir comme ça Benjamin ! Je l'ai mérité d'accord, je t'ai abandonné durant deux ans, mais tu connaissais la raison, tu sais que je ne peux pas faire les mêmes erreurs que par le passé ! » Gwendolyne, tu montes en pression là, ce n'est pas bon, de plus, tu commences a entamer des allers venus, et tu sors du creux de ta poitrine la lettre que tu connais par coeur. « "Gwen, un jour, tu te rendras compte que Peter est plus important que je peux l'être. Je ne suis qu'un clone." Tu te rends compte de ce que tu as écris, Benjamin !? » Gwendolyne, du calme. « Tu sais que tu es la première personne que j'ai rencontré en me réveillant ici ? Que t'es le seul a m'avoir aidé, à m'avoir épaulée, Ben merde je me fiche de savoir si tu comptes Peter ou non dans l'équation, parce que ma priorité, c'est toi, c'est nous ! » Tu t'arrêtes parce qu'il attrapes ton bras, tu dois l'angoisser, le faire flipper aussi. Et tu le fixe, les yeux remplis de larmes que tu retiens malgré tout. « Tu sais pourquoi votre Peter est mon meilleur ami, et pourquoi tu es l'amour de ma vie !? Parce que tu n'es pas lui, tu ne le seras jamais à mes yeux... Parce que MON Peter est MORT ! » Et les mots tombent comme des coups de poignards.

« Il reviendra pas, et avec HYDRA, avec AIM, j'ai eu peur chaque jour depuis ton départ ! Chaque nuit j'ai arpenté les rues, les buildings ! » Tu frappes contre son torse, sans pour autant retirer ta main de là, là où tu sens son coeur battre, pour toi. « J'ai besoin de toi, j'ai besoin de Peter, j'ai besoin de Kaine, j'ai besoin de vous tous parce que vous êtes ma famille ! La seule qu'il me reste ! Ici mon nom est gravé sur une pierre tombale, tu as une identité, tu es quelqu'un, moi je suis morte Benny ! » Gwen, respire. « On m'a proposée d'être une Avengers, et j'ai acceptée, tu sais pourquoi !? Parce que je te pensais captif d'HYDRA ! » Voilà, s'en est trop, tu craques, et fond en larmes dans ses bras. Tu ne le lâches pas, tes bras enlaçant son buste et ton oreille écoute avec attention son coeur battre, le rythme en est enivrant, et tu ne veux plus jamais en être privée. « T'es quelqu'un pour moi, t'es pas un clone, tu n'as rien a voir avec Peter... Benny. Je t'aime... » Tu redresses ton visage vers le sien, et te dresses sur la pointe de tes pieds pour venir embrasser ses lippes avec autant d'amour qu'il t'ai possible de lui faire ressentir, tes mains se glissant jusqu'à ses joues, et tu finis par rompre le contact quand tes poumons réclament leur dû. « Tu... Es l'amour de ma vie. On s'est promis de fonder notre propre famille. Et je ferais tout pour que tu sois persuadé d'être quelqu'un, d'être Benjamin Reilly, et personne d'autre. Je veux que tu te vois comme moi je te vois. Un homme merveilleux... Mon Benny. »


@Benjamin Reilly I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly 2344011599  


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MessageSujet: Re: I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly   I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly EmptySam 8 Mai - 10:05

I just can't believe it...Je sais que j'ai merdé, énormément. Je sais que j'aurai probablement du faire autrement. J'aurai du lui parler, j'aurai du faire tellement de chose différemment. Je parle beaucoup et probablement vite pour essayer de lui faire comprendre tout ce qui passe dans mon esprit. Mais c'est un peu compliqué. Je ne sais pas si elle va rester bien longtemps. J'ai du répéter de nombreuses fois que je suis désolé.
Jusqu'à ce qu'elle ne rejoint la cuisine et que je ne suis jusqu'à l'encadrement de la porte. J'essaye de lui laisser un peu d'espace mais tant de temps sans elle me donne bien plus l'envie d'être plus proche qu'autre chose.
Alors, je l'écoute, agitant toutefois rapidement la tête quand elle me parle d'avoir mérité ma décision. Mais ça n'a rien à voir.

- Non, non ! Gwen, s'il te plait. Tu ne l'as pas mérité, ça n'a rien à voir avec ton départ. J'ai compris pourquoi et je ne t'en veux pas pour ça.. Pas du tout.

Elle va et viens dans la cuisine et j'ai du mal à savoir comment me tenir. Alors, je laisse mes bras le long de mon corps alors qu'elle me donne plusieurs mots écrits. Et je baisse les yeux presque automatiquement. Certains mots ont été écrits sous la jalousie, la tristesse et la colère. Mais je relève la tête quand j'entends sa voix virer un peu de bord. Je tapote légèrement ma paume sur mon avant-bras avant de bouger finalement de l'encadrement de la porte. Je glisse ma main sur son bras pour l'arrêter dans ses pas. Je n'aime pas la voir dans cet état, pas les yeux remplit de larme. Parce que je ne veux pas lui provoquer d'émotion négative. Pas du tout. Je voudrais qu'elle soit heureuse. Mais tout ce qu'elle me dit, je le sais déjà. Ca fait bien trop longtemps qu'on se connait, bien trop de conversation aussi.

- Je sais, Gwen... Je sais...

Je murmure finalement. Je ne sais pas pourquoi je parle plus bas. Mais je vois bien qu'elle va finir par péter les plombs si je n'essaye pas de l'arrêter. Je sais qu'elle me cherchait. Je n'étais pas bien loin et j'ai passé quelques temps à la regarder de loin. Un peu creepy mais c'est vrai. Parce que si je ne pouvais pas communiquer avec elle, je pouvais au moins la voir à un moment. Elle frappe contre mon buste et je la laisse faire. Je pense que j'ai mérité tous ses élans de colère ou ses élans de violence même s'ils sont minimes dans l'immédiat.

- Captif d'Hydra ? Pourquoi je serais captif d'Hydra ? Je sais que je me met dans des merdes sans nom des fois mais je suis pas aussi irréfléchit.. Bon, ok peut-être mais...

Mais faire parti des Avengers pour elle ne me choque pas. Ca m'inquiète. Enormément. Mais je sais que Gwen sera prudente.. Du moins, j'espère. Je l'espère réellement. Elle fond en larme et je lâche enfin l'un de ses bras pour glisser les miens autour de ses hanches pour l'enlacer, la serrer contre moi. J'avais déjà dit qu'elle me manquait mais l'avoir dans mes bras me fait plus de bien que je ne pourrais l'expliquer. Plus de bien que je ne peux même l'imaginer à l'origine. Elle est toujours là à essayer de me rassurer. Malheureusement, je n'ai pas l'impression de pouvoir faire la même chose à l'inverse. Je suis probablement un peu trop égoïste. Ou juste trop égoïste. Je me penche légèrement quand elle se grandit sur la pointe de ses pieds. Et je laisse échapper un son de contentement que je ne dissimule même pas lorsque ses lèvres rejoignent les miennes. Après autant de temps, je pense que ma réaction n'a rien de surprenante. Mes doigts se resserrent légèrement sur ses hanches alors que j'essaye d'ignorer au maximum l'appel d'air réclamé par mes poumons pour prolonger toujours un peu plus le contact contre ses lèvres. Et quand elle recule, je suis le chemin comme pour pouvoir retrouver ma place contre ses pulpes.
Je reprends lentement ma respiration, les yeux rivés sur son visage comme pour pouvoir tenter de garder un maximum de détail. Mais même aussi près, je peux voir facilement la dépravation de sommeil, la fatigue psychologique.

- J'aimerai bien que tu te vois aussi comme je te vois.

Sauf que dans l'immédiat, je pense surtout qu'elle devrait dormir. Elle est dans un état lamentable. Gwen a toujours été magnifique mais elle est dans un état physique déplorable. Bien que je pense que le psychologique ne doit pas aller bien non plus. Je glisse ma paume sur sa joue, la pulpe de mon pouce traçant finalement sa joue.

- Tu es exténuée... Quand est-ce que tu as eu une nuit de sommeil ou un repas correct ?

Pas récemment en tout cas. Je ne sais pas pour le repas mais le sommeil, je peux mettre ma main à coupé. Bon ok, j'ai besoin de mes deux mains mais ma tignasse, ça pourrait aller. Je viens déposer un baiser sur son front puis sa joue.

- Je t'aime aussi. Mais je pense que tu devrais aller te reposer. Je sais pas ce que tu comptais faire avant de me voir mais.. Tu devrais aller t'allonger.. Et, manger si tu as faim.

Elle a fait, et fait toujours, tellement de chose pour moi. C'est à moi de faire pareil. Et je vois bien qu'elle en a besoin dans l'immédiat. Et je préfère rester sage étant donné la discussion que l'on vient d'avoir dans l'immédiat.

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double face : Rebeka R. & The Winter Soldier sosie : L. Reinhart dialogue en : #DB7093 remerciements : LucyLullaby p'tit nom : Lucy balles tirées : 110 en cavale depuis le : 18/11/2020

bougies soufflées : 27ans (16 Juin 1994)
double identité : Ghost-Spider - Spider-Gwen
gagne-pain : Avengers, rien que ça. Merci Stevie Wonder !
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MessageSujet: Re: I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly   I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly EmptyLun 10 Mai - 3:06

I just can't believe it...
Bien évidemment que tu ne l'as pas mérité, parce que tu es partie pour une cause bien précise. Le règne d'AIM n'était pas des plus joyeux, et celui qu'HYDRA est possiblement en train de mettre en place est pire. Bien pire. Il t'assures ne pas t'en vouloir, tu as fais de ton mieux, tu as fais cela pour une cause que vous défendez l'un comme l'autre, malheureusement la réalité est toute autre actuellement. Mais sa jalousie excessive te dépasses, et peut-être n'est-ce pas là que l'épuisement en cause. T'as été sur tous les fronts dernièrement que tu t'es oubliée, tu as oubliée que derrière le costume il y a une vie, il y a toi qui attend un peu de repos. Regarde, montée sur des ressorts, tournant à la caféine, la pression est telle que tu creuses à ton tour le sol, agitant tes bras, et ne cessant d'aligner les paroles. Les unes après les autres... Et les vérités tombent, il ne sera jamais ton Peter, et il ne pourra jamais l'être car le tiens n'est tout bonnement plus de ce monde. Et même si tu n'es en rien responsable, tu culpabilises, parce que tu es d'une générosité sans nom, parce qu'il était, et il restera le premier homme que tu as aimé. Et celui qui hante tes pensées depuis un bon mois maintenant n'est autre que Benjamin, parce qu'il est ton monde entier ici. Le premier sur qui tu es tombé, et son histoire, ses origines -qu'elles quelles soient- tu ne pouvais tout simplement pas rester les bras croisés, une âme en peine réveille toujours l'âme de l'héroïne en toi. Et de fil en aiguille... Il est devenu essentiel. Benjamin est ta raison de vivre ici, de ne pas chercher maintes façons de retourner dans ta réalité. Et tu l'aime, sans limite !

Et puis vint le temps des baisers, des retrouvailles du coeur et de l'âme. Ses mains sur tes hanches se resserrent, tu te sens vivante, depuis son départ, enfin. T'aimerais bien continuer, encore et encore, mais ce n'est pas si simple, et puis ta journée n'a eue de cesse de te pousser un peu plus à bout. Mais ton visage lui, ton corps tout entier laisse voir cela, tu es fort pâlotte, tu ne reconnais même plus ton reflet dans chaque miroir que tu croises. Tes yeux sont bordés de cernes toutes plus ternies les unes que les autres. Tes joues se sont creusés, et dans l'immédiat tes yeux sont rougis par les larmes, les émotions qui se bousculent, tout. Tu ne quittes pourtant pas Benjamin des yeux, ça non, tu lui dis tout ce que tu as sur le coeur, tout ce que tu as voulu lui avouer durant son absence. Il est l'amour de ta vie, il est celui avec qui tu veux vieillir. Il est la raison de ta force, de ton engagement chez les Avengers, de tout, il te pousses a être meilleur, à donner le meilleur de toi. Tu espères qu'un jour, il puisse se voir comme toi tu le perçoit, parce qu'il est loin d'être un clone, d'être une copie ou qu'importe l'intitulé de ses origines. Benjamin est l'homme avec lequel tu souhaites fonder une famille, et cela arrivera bien plus tôt que prévu. Il s'en est passé des choses en son absence, tant de choses... Mais trop absorbée, trop heureuse de le retrouver, tu en oublies le sens de tes pensées, et tu l'écoutes avec attention. Sa voix ravie ton ouïe, ce son t'as tant manqué. Tu entends ? Il aimerait que tu te perçoives comme lui le fait. Une chose fort délicate en ce moment. A la rencontre de sa main sur ta joue poupine, tu penches légèrement ton faciès pour t'y blottir, souriant presque timidement à la douce caresse qu'appose son pouce sur ta pommette. A quand remonte une nuit "correcte" ou ne serait-ce qu'un repas ?

Ouille, question piège, car tu n'as pas fermés les yeux depuis fort longtemps, et quand tu y arrivais enfin, Morphée était loin d'être tendre avec toi. Un millier de scénarios se jouaient là, derrière tes paupières closes, un millier d'images toutes plus cruelles les unes que les autres. Secouant ton doux visage, tu hausses lentement tes épaules. « Je ne saurais te dire, Ben. Une véritable nuit de sommeil ? » Tu pinces tes lèvres, baissant ton regard céruléen au sol. « La veille de ton départ. » Mais il y a tout autre chose, tu souffres de remontées acides, de vomissements parfois. « Et mes repas sont seulement des grignotages. Quand j'arrive à ne pas les rendre... » Tu n'oses toujours pas reposer tes yeux sur son visage, de peur d'affronter un regard culpabilisant, pas pour faire grandir la tienne, ça non. Mais grandissante pour lui. Et malgré tes paroles, voilà qu'il dépose un premier baiser sur ton front, il redresse un peu tes traits pour en déposer un second sur ta joue. Si prévenant. Il est temps de te reposer, et cette fois-ci pour de bon ! Et manger aussi, il n'a pas tord. Tu acquiesces avant de te détacher, ne lâchant pas sa seconde menotte, tu ouvres le frigo qui lui est malheureusement presque vide. Y traînent là deux yaourts, quelques fruits, et... C'est tout en réalité. Tu attrapes un yaourt, ainsi qu'une clémentine et prends alors appuis contre le meuble de la cuisine, sortant une cuillère tu entames ton pseudo repas. Mais arrivée à la moitié de l'agrume, tu es prise de haut le coeur, et stoppes donc ton repas ici avant de rendre le tout. Il faut que tu lui parles, Stacy. « Benjamin... » Dis-tu sérieuse, te tenant face à l'évier. « Je... Il faut que... Attends. » Tu fais demi tour et te diriges dans la chambre d'ami, attrapant là ton ordinateur portable pour revenir dans la cuisine, le déposant et ouvrant un dossier comportant tes résultats d'analyses sanguines. « Ben je... Je pensais que la peur, l'angoisse, tout ça, c'était normal mais... » Le laissant défiler la page, tu pinces tes lèvres et quand le taux d'hormones s'affiche tu n'as de cesse de le fixer. « Je suis enceinte. » Et t'aimerais dire quelque chose de plus, mais prise de nausées, tu te penches pour rendre une petite partie de ton estomac. La grenade est dégoupillée, Gwendolyne.


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MessageSujet: Re: I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly   I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly EmptyJeu 13 Mai - 19:18

I just can't believe it...Elle n'a pas vraiment besoin de me répondre pour que je puisse comprendre que ça ne date pas de la veille. Que ce n'est pas il y a quelques jours qu'elle a dormit correctement. Non. Et finalement, ses mots me le confirment bien vite. La veille de mon départ. Donc, il y a plus d'un mois maintenant. De ce fait, son état ne me choque pas finalement. Il m'attriste clairement, me fait culpabiliser d'autant plus. Mais il ne me choque pas, malheureusement.

- Je suis désolé.. tellement désolé.

Je m'excuse encore. Mais je dois dire que ça ne sert à rien. Parce que ça ne rattrape pas mes fautes, ça ne rattrape pas sa fatigue, pas sa tristesse, pas son état général. Ses repas, de vulgaires grignotages. Autant dire rien de sain, dans ce cas. Mais elle me laisse entendre qu'elle vomit et ça me surprends assez. Si elle ne mange pas beaucoup, peu de chance qu'elle ne renvoi... normalement ? Et plus je me rends compte de son état, plus je me sens coupable. Mais je ne dois pas trop m'attarder dessus pour l'instant. Autant m'attarder sur elle, elle est la plus importante dans l'immédiat. Je viens finalement glisser mes lèvres sur son front, dans un baiser le plus rassurant possible avant de redéposer le même sur sa joue. Je recule d'un pas pour la laisser se diriger vers le frigo. Complétement vide. Et ça ne me choque pas. Je crois que je vais commander un truc. Et que j'irai sûrement faire les courses dès demain.
Tenant toujours ma main dans la sienne, je la suis. Un peu comme un toutou finalement. Deux yaourts et des fruits. Autant dire que ce n'est pas ce qu'il y a de plus nourrissant finalement.

- Je vais commander quelques choses et j'irai faire des courses mais...

Ouais. Pas le temps de finir ma phrase qu'elle se retourne pour rendre le contenu de son estomac. Contenu déjà vide, d'ailleurs. Je glisse les mains sur ses cheveux pour les tenir dans une queue de cheval approximative et l'empêcher de se vomir aussi dessus. A l'entente de mon prénom, je dois avouer que je suis surpris. Parce qu'en général, j'entends Ben, Benny. Mais Benjamin, c'est assez rare même si ça reste mon prénom, évidemment.

- Tu devrais t'asseoir. Tu as été voir un médecin ? Ca fait combien de temps que tu vomis autant ?

Mais elle s'en va dans la chambre d'ami et revient avec le pc. Qu'est ce qu'elle me fait là ? J'arque un sourcil et me penche sur l'ordinateur quand elle ouvre un dossier. Médical d'après toutes les analysés que je peux voir, évidemment. La peur, l'angoisse, normal. Alors... si c'est à cause de mon départ. Ca peut-être entendable mais au delà de ça.. Je ne pense pas, non. Je glisse les doigts sur le pavé tactile pour défiler simplement les pages. Il ne me faut pas plus d'une minute, ok peut-être deux pour que je comprenne les résultats. Ajoutez à ça les mots de Gwen et je cligne lentement des yeux. Je suis... indécis ? Flippé ? Choqué ? Angoissé ? Je ne sais même pas quelle émotion mettre sur mon esprit, bordel. Je l'entends vomir à nouveau ses trippes. Ok.. Je devrais probablement parler ? Hein ? Elle attends peut-être un truc de ma part. Parce que bon, c'est de moi ce qui grandit dans son ventre.

- Hum.. Tu es enceinte.

Oui, Einstein. Les résultats sont là et pourquoi elle mentirait. Mais ça me fait peur. Je suis censé répondre quoi ? Je me tourne finalement vers la blonde qui rend son estomac dans l'évier. Je m'approche finalement et ajoute.

- J'aimerai te dire super, c'est une bonne nouvelle mais à part me chier dessus dans l'immédiat. O-oh ok. Super, euh... Mais euh.. Ok, je suis là. On va faire ça ensemble. Et puis, bordel, je vais être papa.

Je glisse les doigts dans mes cheveux, jouant avec les mèches ou plutôt, tirant dessus dans l'immédiat. Ok. Je vais. Ca ira. Je cligne des yeux quand je ne vois pas ou peu de réaction de la demoiselle en face de moi. Ok.

- On en reparlera quand tu auras dormir. Direction, le lit.

Je glisse les mains sur ses épaules puis ses mains avant de l'attirer. Bon, elle a l'air d'avoir fini de rendre son estomac. Ce qui est déjà pas mal. Je l'attire finalement vers la chambre. Je pense que la nourriture attendra demain. Elle a surtout besoin de dormir dans l'immédiat. Je glisse la main sur son pull pour pouvoir retirer celui-ci puis m'occupe de son pantalon. Je me doute qu'elle peut le faire toute seule mais bon. A peine allongé qu'elle me fixe droit dans les yeux. Je repose les yeux sur la moue imprimé sur son visage et je pouffe de rire. Je tire sur mon t-shirt et grimpe finalement à côté d'elle.

- Ah attend !

Je viens finalement descendre du lit et rejoins la salle de bain pour pouvoir attraper un seau. Je choppe aussi une bouteille d'eau avant de revenir finalement dans la chambre. Je pose le tout à côté d'elle. Je grimpe sur le lit et l'enlace finalement. Mes doigts glissent dans ses cheveux, y exerçant des caresses que j'espère rassurante.

- Dors, je ne bouge pas.

Et autant dire que je n'avais pas prévu qu'elle ne s'endort aussi rapidement, finalement. Mais ce n'est pas plus mal, non plus. Mes yeux restent sur son visage jusqu'à ce que je ne suive le mouvement et ne m'endors à mon tour. Et le passage de la nuit se fait tout aussi rapidement.
Je me réveille en premier et me défait des membres de la demoiselle qui a presque exercé une prise de catch pour me garder dans le lit durant son sommeil. Je sors du lit, le plus discrètement possible pour m'habiller. Le but ? Sortir pour pouvoir acheter à manger. Je ne sais pas si elle va pouvoir avaler grand chose mais au moins, il y aura de quoi faire. Sans compter que je doute très clairement qu'elle risque de se réveiller avant deux ou trois heures.
Alors j'attrape mon portefeuille, pique outrageusement la voiture et me voilà parti aussi rapidement. Et je ne me rends compte que dans le magasin que j'aurai probablement dû lui laisser un mot sur un post it. Et les courses me prennent une bonne heure avant que je ne pousse la porte de mon pied avec les trois sacs dans les mains. Je ferme la porte du coude et marche déjà vers la cuisine. Et je vois à nouveau Gwen penché au dessus de l'évier.

- Encore une nausée ? Pourquoi tu... Oh, je suis désolé, j'aurai du te laisser un mot. J'ai oublié. J'ai refait le plein de nourriture parce que.. tu vas pas vivre longtemps à coup de yaourt et de clémen... ok, j'ai compris.

Je pose les sacs sur la table et viens glisser les bras autour d'elle pour l'enlacer.

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MessageSujet: Re: I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly   I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly EmptyMar 18 Mai - 1:21

I just can't believe it...
Et même pour ton sommeil déplorable, durant un bon mois, avec un petit supplément, il s'excuse. Peut-être que la culpabilité ne le quittera plus jamais, tout comme la tienne grandit au file du temps, comme tes responsabilités deviennent de plus en plus lourdes sur tes épaules. Parce que tu te sens responsable de l'homme qui partage ta vie, pour lui assurer de ne plus jamais flancher, t'es prête à tout pour qu'il cesse de se considérer comme un vulgaire clone. Il ne le sera jamais à tes yeux, et tu te fiches de ce que pensent les personnes sur le restant de cette planète. Tu te fiches pas mal de tout cela, parce qu'il n'y a que vous deux contre le reste du monde. Lui, crée que pour exterminer celui qui sur ces Terres a perdu ton homonyme, et toi, qui a atterris du jour au lendemain dans une réalité qui ne t'appartiens pas. Pourtant, tu te sens à ta place lorsqu'il embrasse ton front, tu te sens vivante, et non pas comme beaucoup te demandes que trop souvent. Gwendolyne Stacy est morte. Elle l'est, oui, mais toi, venue d'une dimension bien plus lointaine, tu as survécu à bien des choses. C'est dans ses bras que tu ne doutes plus de rien, encore moins de ta présence, parce que t'as cette petite voix au fond de toi qui t'assures que tu es là, pour lui. Et tant pis si ton frigo est vide actuellement, tant pis si tes repas ne se résument qu'à de vulgaires grignotages, pour le temps que ceux-ci restent dans ton organisme. Parce que oui, tu ne nous fais pas là une couvade d'une maladie ou d'un mal-être, non, parce que bientôt vos vies vont irrémédiablement changées. D'un couple vous allez devenir une famille, une vraie. La traditionnelle équation du 1 + 1 = 3. Alors oui, t'es là au dessus de l'évier en train de rendre ce que tu as pu avaler à l'instant, prise de nausées, alors que Ben le pauvre, impuissant, ne peut que retenir ta chevelure d'or en hauteur. Il faut que tu lui parle, Gwen.

Mais quand tu jettes la grenade dégoupillée au beau milieu de tes explications houleuses, tu vois le choc s'installer sur le faciès de ta moitié. Tu ne saurais dire si c'est de la peur, de l'angoisse, de l'incompréhension, de la colère ou toutes autres émotions qu'il peut potentiellement ressentir. Mais son silence ne dit rien qui vaille, tu n'aimes pas cela, cela vrille tes entrailles encore une fois, au point que tu te penches à nouveau au dessus de l'évier, faisant couler l'eau en même temps. Il répète l'information alors que tu te redresses, pâlotte, essuyant d'un revers de main l'eau que tu as utilisée pour rincer ta bouche de ce goût âcre et amer à la fois. Tu restes silencieuse, pour ne pas remuer le couteau dans la plaie, bien que ce genre de nouvelles comme te l'a dis Steve ne peut être que signe d'espoir. Cet enfant est la preuve même qu'il ne faut jamais baisser les bras face à l'ennemi, qu'il faut se battre pour qu'il puisse grandir dans un monde libre. Mais voilà, le tégénaire reprend la parole, il aimerait te dire que c'est une bonne nouvelle mais il semble impossible pour lui de te dire pareil mots. Parce que, dans toute son honnêteté, il avoue être complètement flippé, et voilà qu'il balbutie des mots sans queues ni têtes, jusqu'à t'assurer qu'il est là, et que vous vivrez cette aventure ensemble. Whatever it takes. Il va être père oui, il est perdu, tout comme tu l'es blondie, mais tu ne le dira pas à haute voix, t'as déjà péter les plombs lors de la soirée que tu as passée chez Steve. Mais toi, tu restes stoïque, perdue dans tes propres pensées, t'imaginant qu'au petit matin, Benjamin fuira à nouveau face à la responsabilité de cette famille sur le point de se former. Et puis, il faut dire que tu es exténuée, tu n'as pas les idées claires, et celles qui tiraillent tes pensées à l'heure actuelle te donnes envie de tout envoyer valser, de pleurer, d'hurler à pleins poumons. Non. Tu ne dois pas craquer, tu l'as suffisamment fait pour aujourd'hui, les chocs émotionnels ne sont pas prêts de se terminer, tu en as malheureusement pour neuf mois d'un état fort lunatique.

Mais voilà, vous en reparlerez une fois une nuit de sommeil fort méritée, qu'il t'annonces sans te laisser d'autres choix que de le suivre, glissant ses menottes de tes épaules à tes mains pour t'embarquer. Et si t'allais te débarrasser de tes vêtements seule, c'est une nouvelle fois le père de ton enfant qui se charge de la situation, te maternant comme si tu pouvais disparaître de ton plein gré toi aussi. « Ben... » Mais non, tu n'as pas le temps de dire quoi que se soit que tu te retrouves en sous vêtements, sous les épaisses couettes bordant votre lit. Il allait certainement retourner mettre de l'ordre dans le salon, ou tu ne sais quelle idée saugrenue lui passant par la tête. Mais tu le fixe d'un air de chien battu, tu ne veux pas rester seule cette nuit, pas une nuit de plus. Et une fois à tes côtés, c'est à peine si une seconde s'écoule avant qu'il ne disparaisse à nouveau, revenant les bras chargés d'une bassine et d'une bouteille d'eau, quel gentleman retardataire ! A nouveau à tes côtés, tu te glisses dans ses bras, ton visage reposant sur le moelleux de l'oreiller, fixant son visage en souriant doucement. Dors, il ne bougera pas de là. « Je t'aime. » Que tu murmures avant de sombrer dans un lourd sommeil - mérité ! Et au petit matin, c'est dans un lit outrageusement vide que tu te réveilles, le silence de l'appartement fait considérablement accélérer ton rythme cardiaque. Tu te redresses sans douceur aucune, et dévales le couloir pour découvrir le reste de l'appartement complètement vide. Glissant tes doigts dans ta chevelure, l'étirant vers l'arrière dans toute l'incompréhension, tes peurs del a veille semblent être devenues réelles. Penchée au dessus de l'évier, les larmes roulent -muettes- sur tes joues poupines, jusqu'à entendre la porte d'entrée s'ouvrir. Il arrive penaud, les bras chargés de courses pour tout un régiment, suspectant une nausée matinale avant de se rendre compte de son oubli, et venant rapidement te prendre dans ses bras lorsque tu le fusille de tes iris céruléennes. « Je suis désolée. J'ai eu tellement peur Ben... » Que tu murmures à son oreille.

Tu le relâches, et pique une pomme qui dépasse alors du sac avant de t'asseoir à table pour le laisser ranger tout ce qu'il a bien pu acheter. « Tu sais je... Enfin, si tu veux pas de cet enfant... » Mais en voyant ses yeux ronds, tu croques dans ta pomme en secouant ton visage. « Oké, j'ai compris... Mais... J'ai un rendez-vous, dans genre deux heures. » Tu soulèves ton haut, parce que oui, tu as piqué son t-shirt de la veille pour ne pas te balader en sous vêtements. « Premier trimestre check. Douze semaines pile aujourd'hui, Benny. » Et t'as un léger rebondit sous ton estomac là. Tu le laisse ranger pendant que toi, tu profites d'une douche rapide, et fouilles le placard de votre chambre à la recherche d'une tenue adéquate. (buh) Laissant ta chemise ouverte, tu reviens dans le salon en ne loupant aucune miettes du regard baladeur de l'araignée, il faut avouer que ta poitrine a pris un peu plus de volume. « Voyeur ! » Lances-tu en riant, lui laissant prendre les clés de la voiture. Et le voyage jusqu'à la clinique se passe relativement bien, tu n'as de cesse de glisser ta main sur sa cuisse dès que tu en as l'occasion, et d'ailleurs, celle-ci ne lâchera pas sa menotte, même une fois installée sur la table d'auscultation, le ventre à l'air avec ce gel frigorifique sur le ventre, et la sonde parcourant toute la partie sous ton nombril. Et quand l'interne lance les images sur l'écran au dessus de vous, tu souris, un large sourire, plus fière que jamais. "Le bébé Stacy se porte à merveille !" Tu secoues ton visage, en essuyant une larme de ta joue. « Reilly. Cet enfant portera le nom de son père. » Dis-tu, alors qu'il s'excuse le temps d'aller chercher quelques papiers pour pouvoir imprimer les images enregistrées, qui défilent encore à l'écran. « Tu vas être quelqu'un, Ben. Comme tu l'as toujours été à mes yeux. T'auras quelqu'un pour qui tu ne seras rien d'autre que son père, qu'importe d'où tu viens. » Dis-tu en le regardant, d'un sérieux aussi tranchant que ta franchise.


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MessageSujet: Re: I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly   I just can't believe it... ||| ft. Benjamin Reilly EmptyVen 13 Aoû - 23:09

I just can't believe it...Oui, je suis un peu con. Oui, j'aurai pu penser à mettre un mot sur la table de nuit pour qu'elle ne pense pas à une seconde fuite de ma part. Mais, je suis parfis bien trop tête en l'air. De ce fait, je comprends déjà mieux pourquoi elle me fusille du regard de la sorte. D'où la raison pour laquelle j'accours finalement pour l'enlacer. Elle s'excuse alors que je la berce avec douceur entre mes bras, murmurant une énième fois mes excuses. Ce que je peux me sentir con à ce moment précis.

- Ne t'excuse pas. C'est normal...

Je la laisse récupérer une pomme et lâche finalement son corps pour pouvoir marcher vers les sacs. Je sors la nourriture et commence déjà à remplir le frigo, je fais de même avec les placards tout en écoutant distraitement ce que Gwen peut bien me dire. Mais quand elle me demande si je veux ou non de cet enfant, je tourne déjà la tête vers son visage, les yeux ronds avant de froncer les sourcils.
Je n'ai même pas besoin de lui répondre puisqu'elle reprends finalement. Un rendez-vous dans deux heures alors. Je tire finalement la chaise pour m'asseoir en face d'elle alors qu'elle tire sur son t-shirt. Instinctivement, ma main gauche glisse sur le léger arrondit de son ventre. Déjà trois mois.

- Je viendrais avec toi...

Hors de question que je la laisse seule. Je l'ai bien trop fait. Depuis des semaines maintenant. Je me redresse pour embrasser sa joue puis ses pulpes avant de reprendre mon second sac. Elle s'enfuit finalement vers la salle de bain et je termine le dernier sac en seulement quelques minutes. En attendant son retour, je prépare au moins de quoi manger un peu. Café et quelques biscottes, rien de plus. Occupé à manger, je lève les yeux vers la silhouette de la blonde lorsqu'elle passe la porte. Je ne peux m'empêcher de regarder sa poitrine un peu plus visible avec la grossesse. Elle m'insulte déjà de voyeur et je pouffe de rire.

- Est-ce que c'est de ma faute ? Tu es magnifique, Gwen. Avec plus ou moins de poitrine, d'ailleurs.

Je lui adresse déjà un clin d'oeil et fini mon café relativement rapidement. Je met la tasse dans l'évier, range les biscottes et le beurre avant d'attraper mes clés de voiture. Je met ma veste et nous sommes finalement parti. Je ne sais pas à quoi m'attendre. Mais je sais que ça me fait peur, que ça me stress. Et si je ne suis pas un bon père, finalement ? Cet enfant mérite sûrement mieux que moi comme père. Il aura Gwendoline en mère et elle sera une mère géniale. Toutefois, moi... Je ne sais pas. Sur le chemin, je suis relativement silencieux. Et je me doute que Gwen peut le sentir, d'où sa main sur ma cuisse ou dans la mienne à chaque occasion. Je ne suis pas suffisamment mature pour avoir un bébé. J'ai peur, c'est sûr et certain.
Une fois à la clinique, je reste assis à côté de la blonde dont le ventre et à l'air. Ma main dans la sienne, mes doigts croisés entre les siens, je ne cesse de regarder le moniteur. Il va bien. Et j'en suis plus qu'heureux. Plus que jamais.

- Il est si minuscule...

Je ne peux pas m'empêcher de commenter l'obvious, finalement. Le médecin semble s'en aller alors que je suis encore en train de procéder à l'acceptation d'une telle nouvelle. Je suis heureux, bordel, je le suis. Mais je ne pense pas être à la hauteur de tout ça. Je repose les yeux sur le visage ému de Gwen. Je m'approche un peu plus du lit, glissant sa main contre mes lèvres pour y déposer un baiser.

- J'ai peur de ne pas être à la hauteur, Gwen. J'ai déjà du mal à être un bon petit ami. J'ai peur de ne pas faire bien les choses. Si je suis un mauvais père ?

Et malgré tout, je veux cet enfant. Il est là. Il y restera jusqu'à ce qu'il ne doit sortir. A l'heure où il le faudra. Toutefois, je ne veux pas mentir à Gwen, je veux qu'elle comprenne tout ce qui peut m'effrayer dans l'immédiat. Je baisse les yeux sur ses doigts, jouant avec ceux-ci pour me détourner un peu de la conversation.

- Il faudra que tu m'aides... Je pourrais pas faire ça tout seul. Je sais même pas ce que c'est d'avoir un père.

Je n'ai pas mes propres souvenirs de toute façon. Uniquement ceux de Peter. Mais si je calque ce que faisait l'oncle Ben, je suis persuadé que je ferais un bon père. Je crois. Bordel, je ne sais pas. Le médecin revient déjà avec les imageries et je lui range les images dans mon porte-feuille. Je me redresse finalement pour prendre la main de Gwen.

- Tu veux qu'on aille manger ou.. Je sais pas ?

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