told you not to worry, but maybe that's a lie ((kitty))

music ► Les tumultes de ta psyché pour compagnie nocturne, l’horreur qui tapisse les parois de tes pensées, Morphée qui abandonne son emprise au profit de forces plus puissantes, destructrices. Tu te situes entre deux états, ni endormie, ni éveillée. A la frontière entre deux mondes, comme tu peux te situer entre les Limbes et la Terre. Deux réalités, deux entités qui rappellent l’état de ton âme, déchirée entre la lumière et les ténèbres. La chaleur des enfers se mêle à la glaciale désolation qui s’empare de ta cage thoracique, tord ton palpitant comme l’on froisserait une feuille de papier. Si tu as passé deux décennies à pratiquer tes dons, tu es loin de les maîtriser. Preuve en est, le portail que tu sembles être pour des entités aux dessins apocalyptiques. Pauvre petite poupée creuse, dont la malléabilité permet d’exaucer tous les rêves de ces monstres. Pauvre petite fille, arrachée dès son plus tendre âge à l’innocence d’une enfance heureuse. Pauvre petite chose, fragilisée et exploitée, torturée, détruite pour mieux la reconstruire selon les idéaux d’individus diaboliquement réels. Intégrée à un plan qui te dépasse, pour te préparer à servir un destin que tu n’as pas choisi. Vie imposée, âme brisée, psyché déformée. On t’a fait don d’une malédiction, et tu dois aujourd’hui concilier tes désirs héroïques à ta nature parfaitement contradictoire.

Les ténèbres t’engloutissent, te happent dans des méandres inconnus. Ce qui s’apparente au Limbo ne l’est pas, ici tu le ressens, tu n’as aucun pouvoir. Dans ton royaume, rien ne t’est impossible, tu en es la Reine et l’endroit répond à tes moindres désirs, sans la moindre limite. Non, là où tu te situes, tu n’es rien, tu n’es personne. Tu es la petite fille de six ans, arrachée à sa famille, arrachée à ses nouveaux amis aux capacités extraordinaires. La petite blonde, au regard pétillant, au sourire jamais forcé. Tu chutes, et rien ne semble pouvoir permettre l’arrêt de cette chute. Le fond t’est imperceptible, inatteignable, si bien que tu sembles vouée à glisser hors de tout contrôle pour l’éternité. Tu aimerais hurler, permettre l’échappatoire de cette peur inconnue qui brise ta cage thoracique, mais tu n’y parviens pas. Un visage capturé par des flammes irréelles t’attend à l’arrivée, mais l’arrivée semble impossible tant la distance ne se réduit pas. Le démon te capture dans un étau, et si les deux sorciers ont pu contenir son appel, il n’en reste pas moins présent dans ta psyché. Il te consume à petit feu, prêt à dévorer ton âme dans son entièreté pour faire de toi le pantin tant convoité, et permettre l’irruption des divinités anciennes sur un monde déjà détruit. Ce secret qui est le tien, conservé pour toi-même pour éviter que le regard d’horreur que le monde te porte déjà, ne devienne un rejet inéluctable.

La scène se métamorphose. Désormais, tu revêtes ta tenue noire et légère habituelle. Dans ta paume trône l’épée, extraite des résidus purs de ton âme. Son éclat blanc détone avec le reste de l’environnement, fait de ténèbres et d’un silence parfait. Devant toi, la silhouette de Kitty se matérialise. Tu l’observes, pas un mouvement. Elle semble inerte, au même titre que tout ce qui t’entoure. Pas une expression, pas une lueur dans le regard malgré la Soulsword qui illumine son être. « Kitty? », parviens-tu à murmurer, le palpitant tambourinant dans ta cage thoracique, devenant le seul son qui parvient à atteindre ton ouïe, outre l’écho de ta voix qui se heurte aux parois invisibles t’entourant. « Is that really you? », demandes-tu, même si la réponse effleure d’ores-et-déjà tes pensées. Aucun retour, si ce n’est ce même écho éternel qui te revient. Ta propre voix, dénuée de toute vie, un simple son monotone et morne. « Please, say something… », ajoutes-tu, plus par désespoir que dans l’attente de la moindre réponse. La scène se métamorphose de nouveau, mais cette fois-ci la brune se retrouve collée à toi. Tu peux distinctement percevoir son regard, livide, lui donnant cet air de profonde absence. Tout ce qui te rattache à elle semble avoir été détruit. « Ki… -, ton regard chute, la lueur de ta lame attirant ton regard. Son tranchant, planté dans son corps, n’émettant pas le moindre mouvement. Pas un signe de souffrance ne s’en dégage, il n’y a plus que son propre sang qui s’écoule. Sa main vient mécaniquement se poser sur la tienne, sur celle tenant la Soulsword, pour mieux l’enfoncer en elle. « You’ll be the death of us, Illyana. », la voix semble être celle de la jeune mutante, et pourtant ses lèvres n’émettent pas le moindre mouvement. Tes lippes se descellent, les larmes viennent recouvrir tes joues de leur sel. « Kitty, no, i’d never… », peines-tu à rétorquer, la panique s’emparant de tes muscles. « Look at what you’ve done. », nouvel écho, déformé par une tonalité plus lourde que le timbre habituel de la voix de la brune. L’épée la transperce entièrement, le liquide carmin ne cesse d’affluer.

« KITTY! », réveil brutal, les draps trempés par une fièvre surnaturelle. Redressée, tu te tiens sur tes mains, cherchant du regard la mutante achevant ton cauchemar. Le palpitant affolé, en proie à tous les démons possibles et imaginables, tu ne parviens plus à déceler le vrai du faux.

music ► Assise au fond de ton lit, les genoux repliés contre ta poitrine, accroissant la prise de tes bras croisés fermement. Les lèvres tremblantes, comme tout le reste de ton corps, la perte de contrôle sur tes muscles tétanisés et pourtant, plein de vie. Le regard qui se perd à l’horizon de la pièce, les images circulant en boucle sur tes rétines, de ce cauchemar plus réel que ton environnement actuel. Respiration haletante, tes mèches blondes accrochées à la peau de ton front du fait de la sueur provoquée par tes fièvres nocturnes, tu ne parviens pas à esquisser le moindre mouvement dans ta tétanie la plus totale. Tu n’oses pas te relever, tu n’oses pas détourner le regard, ni prendre la direction de la chambre de Kitty pour vérifier qu’elle soit bien toujours là, que la brune soit emportée dans des rêves plus doux que les tiens, que sa respiration soit apaisée. Tu ne peux t’empêcher de songer au pire, cette simple idée amenant larmes à tes yeux déjà tremblant. Elle est ta dernière attache à ce monde, ton dernier soutien, inestimable. Sans sa présence à tes côtés, il y a bien longtemps que tu aurais sombré, que tu aurais cédé à ta nature dominante. A Darkchilde.

Jamais elle ne t’a tourné le dos, jamais elle n’a cessé de te tendre cette main réconfortante, de prendre ta défense lorsque tous les regards tournés vers toi n’étaient emplis que de peur, voire même de haine. Qui souhaiterait se lier à la blonde sarcastique, à l’âme brisée et aux paroles acerbes, au regard sombre et à l’aura glacée. Ils sont sur la défensive, et tu ne peux le leur reprocher, ils en ont toutes les raisons. Cette attitude, la brune n’en a jamais tenu rigueur, t’apportant un regard tendre, une présence réconfortante et une caresse chaude. Tu songes que tes sens te jouent des tours, lorsque celle qui occupe tes pensées à cet instant, déboule en furie dans la pièce en lâchant ton surnom. De crainte d’en voir une image déconstruite, matérialisée par sa mort tapissant encore ta psyché, tu n’oses détourner le regard pour croiser le sien. Effrayée à l’idée de voir le liquide carmin recouvrir son corps, tu préfères rester figée, paupières closes, desquelles s’extirpent encore d’innombrables perles, retranscription de ta peine omniprésente.

Lorsque ses bras viennent enlacer ton corps, par son étreinte devenue glaciale en contraste avec la chaleur qui t’anime, tes peurs s’intensifient. Tu aimerais fuir, une fois de plus tu aimerais fuir. Si tu t’es forgée d’indépendance, ce n’est que pour éviter d’apporter ce chaos sur ta route, d’infliger ce mal malgré toi, notamment vis-à-vis de la brune qui désormais glisse ses phalanges dans ta chevelure défaite. Tes sanglots brisent absolument tout silence, alors que tu réalises que la mutante ne pourrait être là que comme une matérialisation d’une nouvelle torture que l’on t’infligerait. Le palpitant pris d’une course effrénée, une respiration décousue et endiablée, et la sensation des mèches bouclées de la brune caressant la peau de ton épaule dénudée. Les doux murmures qui viennent à tes oreilles, et le souhait de réalité de l’instant qui caresse les parois de ta boîte crânienne. Il te faut ouvrir les yeux, et pourtant tu t’en sens incapable. Ton visage, capturé entre les mains délicates de ton amie, une forme d’apaisement émanant de ce cocon qu’elle parvient à consolider autour de toi ; tu t’efforces à vouloir l’écouter, à la regarder tel qu’elle te le demande, mais tu ne lui adresses que larmes, s’échouant sur la peau fine de ses mains.

Ce n’est que lorsqu’elle te souffle une promesse, et que tu ressens les bousculements de Lockheed venant se poser contre toi, qu’une fenêtre éphémère s’ouvre à toi. Un instant, un bref instant, dans lequel tu te laisses aller, et daignes enfin desceller tes paupières. Lentement, très lentement, mais tu aperçois enfin les billes noires qui te font face, et le dragon aux écailles violettes installé contre toi. Tes lèvres tremblent un peu plus, alors que doucement ton menton s’échoue pour que tu puisses apercevoir le corps de Kitty. Cauchemar, ce n’était bien qu’un cauchemar. Tes ongles fermement accrochés à tes flancs, transperçant ta peau, se décrochent finalement. La prison formée par tes bras se déverrouille, ta respiration venant reprendre son cours normal peu à peu, alors que tu suis les directives de la brune. Tu te jettes à son cou, sans attendre un instant de plus. Ta tête se plonge dans sa chevelure, tandis que tes sanglots repartent de plus belle. « I -, à la fois rassurée et effrayée, il t’est difficile d’exprimer tes pensées, prise dans ce tourbillon dont tu ne parviens pas encore totalement à te sortir. i thought i lost you and … », prononcer ces mots à voix haute te font resserrer l’étreinte, tandis que la saveur enivrante du parfum de ses cheveux viennent s’ajouter à ton apaisement. « I don’t want to lose you, please, don’t leave me. », une demande qui n’en est pas réellement une, simplement ta perdition qui s’exprime un peu plus. Tu le sais, ce n’est pas elle qui s’en ira. Tu le sais, tu seras celle qui une fois de plus, fera ses adieux pour la sécurité d’autrui. Tu ne lui demandes pas de rester présente par ses mots. Tu lui demandes de ne pas t’oublier.

Lockheed vient s’immiscer entre vous, son souffle chaud venant se glisser sur vos cous mêlés dans l’étreinte. Tu reprends ton souffle, et le contrôle de ton palpitant, déliant ton corps du sien. Animée par le besoin de contact, tu viens toutefois entremêler tes phalanges aux siennes, tentant de reprendre possession de tes sanglots pour permettre à tes pensées de quitter le bord de tes lèvres, en des phrases cohérentes et consistantes. « I’m scared, Kitty… », tu ne peux mieux résumer ce que tu ressens, malgré l’intervention des Strange dans ta vie, venant t’extirper d’une perte certaine. Une perte de ton âme, sauvée sur le fil par les deux sorciers. « I’m having these nightmares, nightmares i don’t fully understand and… », tu connais le responsable, celui qui vient provoquer le chaos dans ton royaume, obscurcissant ta psyché par la même occasion. Et si le mal a été repoussé une première fois, il n’en reste pas moins présent au fond de toi. Il est toi. « I thought i could deal with it, but i’m not sure i’m strong enough. », les enseignements de Stephen n’en sont qu’à leurs prémices, mais le danger que tu encours, et que tu apportes par ta présence, est quant à lui bien plus fermement ancré. Chaque jour qui s’écoule, chaque nuit qui s’échoue, est un risque supplémentaire que tu laisses planer. Tu observes vos mains liées, ton palpitant se prenant de tendresse pour la jeune femme qui une fois de plus doit subir ton héritage imposé, t’apportant culpabilité. Tu relèves le regard vers elle, brillant et tendre. « I have to move out, i can’t stay. », une larme qui perle sur ta joue déjà creusée par la fatigue causée par un repos que tu ne parviens pas à obtenir. Voilà plusieurs jours que la proposition reste dans un coin de ton esprit, et cette nuit semble provoquer ta décision. Lockheed se love un peu plus fermement contre toi, tout en observant sa maîtresse d’un regard vraisemblablement peiné. Tu sers ses mains encore un peu plus, attristée par l’annonce que tu lui fais. Tu ne veux pas la quitter, tu ne veux pas laisser. « That’s the only way for you to stay safe. I can’t hurt you, that would break me. I can’t. No. Not you. », tu secoues légèrement la tête de gauche à droite, pour te convaincre de ta décision qui veillera à ce que cette volonté soit respectée. Tout ton visage se met à trembler, les larmes affluant un peu plus alors que l’idée de la perdre plane dans l’air, par tes mots venant faire s’abattre tes craintes. Ce n’est plus une idée qui trône quelque part dans ta psyché, c’est un risque qui se fait de plus en plus pressant.

Kitty n'est pas étrangère aux ténèbres, elle non plus. Victime, à l'instar de ses congénères, de cauchemars en tout genre, les spectres nocturnes ont toujours pris un malin plaisir à visiter et à tourmenter sa psyché, pourtant déjà fragilisée par des années à combattre çà et là de la planète, et de la galaxie. Quotidien d'une X-Woman accomplie, ces chimères effroyables restent tapis dans l'ombre, simples échos éphémères perturbant le sommeil de la mutante lors des nuits les plus sombres. La mort de son père aux mains des Sentinels, suivies d'une succession d'autres à mesure des années, ont suffit à profondément la traumatiser. Assuétude aussi exemplaire que désespérée, Kitty se sent prisonnière de sa propre dépendance à l'héroïsme et à l'aventure, ne se sentant pas à même d'être complètement à l'aise dans un climat de paix le plus complet. Constamment sur le qui-vive, le danger est à chaque coin de rue. Une situation trop calme aura tout vite fait de mettre ses sens en alerte, paranoïa marquée au fer rouge dans son esprit. Mais si la nuit lui apporte rarement du réconfort, Kitty a aussi compris que tout le monde ne partage pas les mêmes démons. Et ceux de sa meilleure amie sont de ceux à l'existence aussi métaphorique que réelle. Fuie et évitée de tous, y compris de son frère, Illyana a du apprendre à affronter ses démons seuls, par peur du rejet et des commentaires affligeants sur sa personne. Kitty les a entendu, ces commentaires, vils et infâmes - Piotr faisant lui aussi parti de ces  fautifs répugnants. Incrédule face aux paroles du géant concernant sa propre soeur, la mutante avait tout fait de lui tourner le dos, incapable de comprendre une telle inimitié. Si sa relation amoureuse en a grandement pâti, Kitty ne peut le regretter. Ses fiançailles ont pris fin aussi vite qu'elles avaient commencé, la brune se détournant du russe sans ménagement. Cinq années de bonheur balancées aux oubliettes. Si Kitty chérit ces moments, elle ne peut regretter un tel choix. Epouser un homme aux valeurs aussi abjectes l'insupporte. Et en voyant sa meilleure amie sangloter dans ses bras, elle sait que le choix était le bon.

I'm still here and kicking. I have no intention of going anywhere. Promesse susurrée au creux du cou de la blonde, le souffle chaud de Kitty comme une protection visant à repousser le froid de la pièce mais également de sa pyché tourmentée. You aren't getting rid of me this easily. Dans un contexte de guerre omniprésent, sans doute est-il malvenu d'affirmer de telles choses, la faucheuse se penchant sur chacun d'entre eux, vile serpentine sifflant dans leurs oreilles comme pour mieux les attirer sur le chemin du deuil et du désespoir. Kitty le ressent, ce désespoir, à chaque jour qui passe. Dissimulé derrière un mur d'insouciance et d'impassibilité, Kitty souhaite protéger la psyché de ses élèves tout comme la sienne. Tout comme celle de Illyana.

Sa meilleure amie a peur. Et Kitty ne peut éloigner ces cauchemars. Ne peut les combattre, ni même les éliminer. Cet ennemi-là est invisible à son regard, tourmentant sa proie parmi les ombres, se nourrissant des doutes et des frayeurs pour encore mieux frapper. Antagoniste aux apparences changeantes, trompeuses, il s'immisce dans chaque recoin, manipulant la réalité pour encore mieux convaincre, et mieux frapper. Horreur noctambule, inatteignable et imperceptible, elle empoisonne l'esprit et le corps, ne demeurant alors plus qu'un habitacle, vide, et dénuée de toute vie. De toute spiritualité. L'essence se meurt, et c'est la fin. Kitty se sent impuissante, les mains liées, devant le désarroi de sa meilleure amie. Etreinte qui se resserre un peu plus, leurs doigts refusant de se quitter, y trouvant là un certain réconfort. You are the strongest person I know. Paroles dénuées de toute fourberie, de toutes calomnies. Sincérité candide.

Puis la sentence tombe, les paroles semblables à deux poignards transperçant son myocarde. Kitty refuse d'y croire. Refuse même d'y penser. Illyana ne peut disparaître ainsi, et la délaisser. No, no. You can't, I - , les mots meurent sur ses lippes, la brune et la blonde se perdant dans le regard de l'autre. Kitty refuse de pleurer, retenant ses larmes avec véhémence et fureur. This isn't about you. que lui rappelle son subconscient de plein fouet. Palpitants battant en rythme, parfaite osmose de deux âmes en parfaite symbiose, les deux mutantes refusent de laisser leurs mains se délier. Simple contact rassurant, leur rappelant leur lien éternel. If... if you think it's for the best... décision qu'elle n'accepte pas, mais qu'elle comprend. Le chagrin l'anime peu à peu, émotion qu'elle écrase avec fermeté, refusant d'accabler sa meilleure amie d'autant plus. Mais dans cette affliction, une autre se mêle. Lockheed. Le dragon semble être le plus touché dans toute cette histoire, loyal à sa maîtresse, mais attaché à la blonde. L'autre main de Kitty vient trouver le visage d'Illyana, venant y déposer une caresse tendre, affectueuse. I don't want to ever see you leave. But if it really comes to that... les mots se perdent à nouveau, alors que la mutante se mord les lèvres, l'inquiétude lui rongeant l'être tout entier. I want to be able to know when you're in trouble. When you need me. When I need you too. Pensée qu'elle tait, malgré cette folle envie de prendre la russe dans ses bras et de ne plus jamais la laisser partir. Lockheed has a mindlink with the both of us. But we can't always expect to rely on him for everything. Un léger coup de tête mental la rappelle à l'ordre, le dragon protestant cette même affirmation, jugeant être parfaitement en mesure de les protéger toutes les deux. Mais Kitty veut s'assurer d'être là, dans le pire des cas où ce dernier ne serait pas en mesure de la prévenir à temps. Maybe it would be a good idea, for us to be psychically and mentally linked as well. Elle peut déjà entendre le refus de Illyana, la blonde ne voulant pas lui faire vivre le fardeau de ces cauchemars. Mais Kitty n'en démordra pas.

music ► Cœur serré, cœur damné. Les tourments qui brisent ta psyché, matérialisés en des cauchemars plus réels que la réalité elle-même. Dormir t’est devenu un luxe dont tu ne peux plus te permettre sans céder aux pions de l’échiquier, mis en place par les entités diaboliques qui bâtissent ton existence. Dès ton plus jeune âge, ton libre arbitre t’a été arraché, ton âme t’a été volée, pour servir des desseins qui n’étaient guère les tiens. Les caresses de la brune viennent réduire tes maux à l’état de poussière, vos phalanges emmêlées comme protection naturelle contre les démons, tes démons. L’atmosphère s’apaise, s’allège pour mieux t’accabler de son poids dès lors l’étreinte brisée, dès lors que tu succomberas de nouveau à la solitude de ton existence défaite. Terrible affliction qui t’a été infligée malgré ta candeur, trait idéal pour te façonner selon les convictions de ceux qui t’exploitent sans état d’âme, brisant l’innocence d’une jeune fille au profit de la destruction du monde. Devenue pantin dès la première heure, l’espoir d’une normalité calme et douce s’est envolée trop rapidement pour t’en souvenir, songes brisés, regard livide, toucher glacial.

La brune se veut rassurante, tant par ses mots que son souffle chaud, t’arrachant un subtil sourire aux coins de tes lippes. Elle ne fait que confirmer tes certitudes d’ores-et-déjà acquises, tant tu la sais plus solide qu’elle n’en a l’air. Seulement, tu te sais plus dangereuse encore que ce que les murmures qui tapissent les couloirs viennent affirmer. Tu es seule, seule à connaître les faits derrière ton existence, avec exactitude. Jamais tu n’en as partagé les détails, avec qui que ce soit, de crainte de te voir rejetée et incomprise plus que tu ne l’es déjà. Malgré toute la confiance que tu as en Kitty, tu as toujours préféré taire la vérité pour la préserver, la préserver de ce fardeau qu’elle devrait porter à son tour. Ce n’est pas son combat, il ne s’agit que du tien, comme cela a toujours été. Tu resserres l’étreinte de vos mains, demeurant silencieuse, lui signifiant à quel point tu la sais franche et honnête dans ses mots. Tu la remercies de son éternel soutien, par cette étreinte et par tes billes azurées qui se plantent dans les siennes.

Ce soutien, même Piotr ton frère n’a su en faire preuve. Il se voulait protecteur, mais n’a fait qu’accentuer ton mal-être, songeant comprendre tes maux et tes vices, comme si tes sept années passées dans les Limbes n’étaient qu’une vulgaire période dont tu es ressortie indemne. Il s’est improvisé une empathie dont il n’était guère muni, alimentant des tensions d’ores-et-déjà présentes entre vous, te faisant passer pour la poupée fragile. Son déni allant crescendo, tout comme ta rage envers lui à mesure que les journées défilaient. Jusqu’à ce que la culpabilité te gagne, la culpabilité de voir Kitty et ton frère se séparer, la brune prenant ton parti. Tu te sens responsable du malheur des autres, les forçant à garder un œil par-dessus leur épaule dans l’attente que la menace que tu représentes surgisse, menace venue de l’intérieur. Menace qui ce jour, n’a jamais été aussi présente.

Tu prononces ton verdict, brisant ton déni face à la situation devenue incontrôlable. Ta poigne trop affaiblie pour mener ce combat seule, et malgré ta réticence à rejoindre les Strange, tu te retrouves désormais face à ce mur que tu ne sais briser par tes propres moyens. La première réaction de Kitty vient tordre ton restant d’humanité, alimentant une fois de plus les perles salées qui roulent sur tes joues rougies par l’émotion. L’idiote serait capable de te faire regretter ta décision, et plus encore, de te faire changer d’avis. Le palpitant qui s’acharne, qui tambourine dans ta poitrine, cherchant à s’extraire pour oublier tes peines, par la lâcheté de la simplicité. « Kitty… », souffles-tu du bout des lèvres, tandis que sa main vient gagner ta joue, sa chaleur venant briser le glacial de ton épiderme, chaleureuse et réconfortante caresse. « That’s not what I want, but what I have to do. », paupières qui se closent, tant il t’est douloureux de croiser son regard en cet instant. Tu préfères t’adonner à la sensation de sa main sur ta peau. « Every second I’m around you, puts you at risk. Puts everyone else at risk. I can’t be your… », interruption. Death, boucles-tu dans ton esprit, Lockheed relevant sa tête vers toi, effrayé par ta pensée. Tu sens sa présence dans ton esprit, te menant à rouvrir les yeux pour croiser son regard attristé. Tu t’enivres d’une profonde inspiration, tant tes poumons ne parvenaient guère à se remplir. « I won’t be far. The Strange… The Strange offered me their help. My heart would stay around you, trust me, he cries to stay here, but my soul… I can’t decline the chance they’re offering me. Not anymore. », triste vérité que ce conflit qui hurle dans ton esprit, tiraillée entre désir et devoir. Une fois de plus, ta volonté est mise de côté, pour que tu puisses effacer – ou plutôt contrôler – les maux qui t’habitent.

Elle en vient à partager l’attendu, ce que tu redoutes depuis tant d’années. Au fait des capacités psychiques de Lockheed, toi-même liée au petit Dragon, tu redoutais que Kitty en vienne à désirer partager ce lien avec toi. Tu dévies instinctivement ton visage, fuyant sur l’instant ses mots et leur impact. Effrayée, tu es effrayée à l’idée de lui infliger ta malédiction. Pourtant, elle est celle sur laquelle tu peux le plus compter, celle dont le regard risque le moins de changer, mais cette éventualité reste de mise. Tu daignes reporter ton attention sur elle, lèvres tremblantes, mains fermement accrochées à la sienne pour te donner le courage que tu perds, par la force de ta solitude. Ne pas réfléchir. « Do it. », te contentes-tu aussitôt de rétorquer, avant qu’une fois de plus ton esprit change d’avis. « You will understand why I have to leave. You will understand everything but please… », tes peurs s’accentuent, le point de non retour se rapprochant. « You have to believe me, that’s not who I truly am. Not who I want to be. », les perles s’écoulent plus intensément encore, l’idée que cette décision brise votre lien fracassant ta psyché avec plus de hargne encore.

Tu clos tes yeux, terrifiée à l’idée de partager ainsi ton vécu. Les sept années dans les Limbes, qui ne durent en réalité qu’un fragment de seconde. Belasco le Démon, souhaitant s’accaparer cinq fragments de ton âme pour invoquer les Elder Gods sur Terre, ses enseignements démoniaques menant à la naissance du Darkchylde. Les enseignements de cette autre version d’Ororo, aux pouvoirs mystiques. Cette version âgée, véritable mentor tentant d’apporter la lumière lorsque Belasco ne voulait que la détruire. Cette autre version de Kitty, mi-féline mi-humaine, t’enseignant l’art du maniement d’épée. Plus encore, votre lien a perduré avec la véritable Kitty, celle qui te fait face, celle pour qui ton palpitant s’emballe, le myocarde éperdument attaché à son existence. Le phare dans les ténèbres. La création de la Soulsword, par la force des deux fragments d’âme qu’il te reste, te permettant d’abattre Belasco ayant lui-même ôté la vie d’Ororo. Le récit mental se poursuit avec le poids du Darkchylde sur ton âme, et les horreurs que l’entité représente. Jusqu’à ce jour, où Dormammu lui-même souhaite s’approprier les Limbes dont tu es Reine, souhaite s’emparer du restant de ton âme pour ses propres desseins diaboliques. Sa menace comme point de départ de ta décision de quitter les lieux, pour rejoindre les Strange. Tu dessines dans ta tête, toutes les horreurs dont tu es capable, plus terribles encore que ce que les murmures des couloirs émettent. Tu les dessines, car tu en as peur. Tu as besoin de sentir la présence de Kitty à tes côtés, même si physiquement vous vous retrouvez séparées. Tu as besoin d’elle, plus que jamais. « I'm ready. »

Les mots se veulent douloureux, chacun d'entre eux un poignard à son coeur. Si la raison comprend, se rend à l'évidence, le coeur, lui, s'acharne, refuse de coopérer. Les émotions se bousculent, s'entrechoquent ; tant de pensées contraires qui se succèdent dans un dédale infini d'incertitude et de doutes. Tapie dans la pénombre, Kitty peut l'apercevoir : la peur - la terreur. Elle se faufile dans chaque sillon, chaque creux ; ennemie tantôt visible, tantôt discrète, elle n'en demeure pas moins insaisissable. Elle nargue, de ce regard pétrifiant, némésis des nuits paisibles. Et dans leurs promesses, des rires et des soupirs qui se brisent tel du verre. Every second I’m around you, puts you at risk. Puts everyone else at risk. I can’t be your… la phrase demeure en suspend, un air de fatalité incontestable et constant. Mais Kitty le sait, en a saisi le sens, le message pesant ; la Faucheuse les épie de sa faux, maîtresse incontestée de l'épouvante et du tourment. Lockheed lui aussi semble partager cette pensée - penaud - rendant la chose d'autant plus maussade. I understand... qu'elle répond d'un murmure à peine audible, les larmes au coin de l'oeil, menaçant de tomber à tout moment. Si Kitty peut esquiver  n'importe quel danger, elle se sent impuissante face à cette nouvelle menace. L'intangible ne peut échapper à l'intangible, à l'invisible.

Kitty peut voir l'hésitation de sa meilleure amie face à ses propos, et en comprend les raisons. Elle cherche son regard - pourtant fuyant - des yeux, bien décidée à ne pas la laisser gagner cet argument-là. Elle dépose un baiser sur le front de Illy, la brune et la blonde enlacées l'une contre l'autre, si semblable à un portrait victorien censé représenter l'éternelle dichotomie - et intrinsèque - de la lumière et des ténèbres. Sombre clarté ; obscure lueur. Une aurore qui donne naissance au crépuscule, schéma aussi continu qu'absolu.

Les lèvres tremblantes, Illyana finit par concéder, résignée. Kitty laisse ses doigts caresser les joues de sa meilleure amie - tentative désespérée de la rassurer. Toutes les deux ne le savent que trop bien : un tel partage, un tel lien psychique, est un poids aussi psychologique qu'émotionnel ; un périple dont on ne peut revenir. No matter what I see, I know who you truly are within. And I have no doubts in my heart that who you are, is a good and amazing person. Leur vie n'a jamais été simple, et tous sans exception ont du traverser des épreuves éprouvantes - épreuves qui les a changé à jamais. Une marque indélébile sur leur âme et leur psyché. Si les ténèbres les trouvent et les possèdent, la lumière n'est jamais bien loin pour les rappeler à elle. Aphorisme un tant soit peut optimiste, certes, mais Kitty préfère se raccrocher à cet espoir que de voir son monde tout entier s'écrouler sous ses pieds. I promise you, I will always be there for you. Lockheed, sentant leurs tourments, se blottit d'autant plus entre les deux amies ; le dragon sait de quoi il retourne : il est prêt.

Un tel lien psychique, télépathique, demande du travail, ainsi qu'une bonne dose de force mentale. C'est éreintant. Une myriade d'émotions et de sentiments, d'images, de pensées ; un maelström de couleurs aveuglantes et déstabilisantes. Tantôt sombres, tantôt lumineux - Kitty ne parvient plus à réfléchir dans ce dédale infernal de souvenirs, comme si elles n'étaient plus qu'une seule entité ; semblables à un miroir se reflétant l'une l'autre. Et la mutante les aperçoit alors : toutes ces angoisses et cette torture intérieure qui affligent Illyana. Elle en a le souffle coupé. Si le processus ne dure sans doute qu'une minute tout au plus, Kitty a l'impression d'avoir vécu des années entières en un seul souffle. I... I'm fine. Don't worry about me.  Paroles emplies de sincérité, la brune ne peut s'empêcher de reporter son inquiétude sur la blonde - habitude dont elle ne semble pas vouloir se détacher, d'autant plus maintenant que le lien est établi. That was... wow... L'éloquence semble lui échapper, son palpitant battant toujours à tout rompre dans ses tempes. Un tel partage, aussi dangereux soit-il, ne peut qu'être bénéfique aux yeux de la mutante, submergée par les émotions de sa meilleure amie. Et si le prix à payer est une migraine assommante pour les jours à venir, qu'il en soit ainsi.

Pourtant, sans vraiment le vouloir ni savoir comment, quelque chose attire son attention. Une émotion, faible, comme ravalée, reniée, mais pourtant toujours présente, comme un phare peinant à percer la brume en plein océan. Kitty s'y raccroche, sa curiosité attisée. Et telle un papillon attiré par la lumière, elle s'y focalise pleinement. Là ; Kitty reconnaît ce sentiment, cette sensation. Elle ne la reconnaît que trop bien, pour l'avoir ressenti elle-même pendant des années, et ceux envers le propre frère de la blonde ici-même. Illy... sans même s'en rendre compte, celle que l'on surnomme Shadowcat prend les mains de Magik dans les siennes, finalisant ainsi leur serment, et leur lien ; aussi émotionnel que psychique. Kitty espère qu'Illyana y verra également une preuve inconditionnel de loyauté et d'amour. Promise me that whatever happens, you won't shut me down, alright ? And if you need me, I'll come, come hell or high water. Même les Strange ne pourront pas les séparer, Kitty en fait le serment.

music ► La présence de la brune est un supplice. Eternel supplice qui te ferait tourner les talons à chaque instant, te ferait changer d’avis en un claquement de doigts. Chaque instant auprès d’elle, t’incite à rester en ce lieu, et à ainsi menacer l’existence de chaque résident. Tu as toute conscience que ton choix est le bon, qu’il s’agit de la seule et unique chose à faire, mais pourtant ta psyché est fragile. Fragile au point de te faire céder. Fragile au point de te faire succomber à tes émotions, plutôt qu’à ta raison. Tu es l’esclave de ta propre âme, comme tu l’as toujours été, mais cherches à te défaire de cette tragique soumission. Tu y vois l’opportunité d’embrasser ton existence, d’en saisir les rênes pour mieux convenir de ta destinée, celle qui t’a été ôtée. Non, celle qui t’a été imposée. Si ton aura maléfique s’effondre, réduite au silence par le courage de la mutante, et son indéfectible soutien, tes peines demeurent. L’atmosphère conserve sa fatale lourdeur, l’emprise du Démon cherchant à happer ton âme dans les méandres de l’obscure. Seule l’étreinte de phalanges maintient ton chef hors de l’eau, empêche tes poumons de succomber au sempiternel océan, baignant de flammes éternelles.

Elle t’apporte sa lumière, Kitty, comme elle l’a toujours fait, y compris dans les plus sombres temps. Elle te couve, te protège du monde extérieur, quand tu sais pertinemment que ce faisant, elle ne fait que protéger le monde de toi. Le fardeau est lourd, son regard naïf quant à ta véritable nature ne fait qu’accroître la pénibilité de l’instant, ne rend que plus douloureux les adieux qui se profilent fatalement à l’horizon. Elle veut rassurante, une fois de plus, à affirmer de sa propre conviction que tu es loin du tableau que tu sembles dépeindre de ta propre personne. « Trust me, you don’t. Let’s not feed the lie any longer. Soon enough, you’ll know. You’ll see by yourself. I just… hope, deeply, that the way you look at me won’t change. », iris plantés dans les siens, nouvelle promesse soufflée alors que l’instant se rapproche. Lockheed se fait le pont de vos âmes et esprits, tous trois vous apprêtant à vous lier d’une toute nouvelle façon, et cela commence par ce rapprochement physique. Chaud et froid se mêlent, feu et glace, ténèbres et lumière.

Un vent de panique envahit ton corps, ton palpitant enrage, tes pensées s’effondrent. Tes mains resserrent d’avantage celles de la mutante alors que ton souffle s’intensifie. Tu perds le contrôle, ne parviens plus à organiser les images que tu souhaitais lui partager, alors le raz-de-marée fait son office. Chaque élément décisif de ton existence la frappe de plein fouet, et tu demeures impuissante, simple témoin de ta vie parsemée d’obscurité. Ton enlèvement, à l’âge de 6 ans. Ta formation, par cette Ororo alternative, mais aussi par cette Kitty, mi-femme mi-chat. Puis, ta formation par Belasco, la magie noire inculquée, ton âme brisée pour servir l’amulette. Et cet instant, où tu puises dans le peu d’humanité qu’il te reste pour invoquer la Soulsword, extraite de ta propre âme, pour défaire le démon. S’en suit ton retour à la réalité, sept années plus tard, un fragment de secondes pour les X-Men. Les regards des autres sur ta personne, pauvre petite blonde solitaire, glaciale, lunatique. Ta lutte intérieure, combat de chaque instant face à tes propres démons. Le Darkchylde que tu peines à contenir. Tes désirs sombres, fatalistes. Ta relation avec ton frère, pensant tout savoir de tes émotions. Sa relation avec Kitty, que tu observes avec peine, alors que quelque chose grandit au fond de toi, au milieu de ta noirceur. Dormammu, qui tente de te contrôler, pour posséder le Limbo. Tout, tout lui est projeté en un temps record.

Le lien se stabilise, Lockheed peine à rester éveillé et s’allonge sur vos jambes. Tes paupières se descellent, ta respiration regagne peu à peu son calme. Les vérités sont partagées, désormais tu n’as plus le moindre secret pour la brune. Elle sait tout. Tu es effrayée, effrayée d’attendre son jugement, sa réaction. Tu fuis son regard, comme si les chiens des enfers te pourchassaient. Elle peine à trouver ses mots, ce qui ne t’étonne guère mais accentue tes craintes. Et si elle fuyait ? Elle partage désormais ta conscience, d’une quelconque manière. Tes émotions sont siennes, et sont pesantes. Un calvaire quotidien, que tu peines à accepter de partager de la sorte. Un silence s’installe, brisé de prime abord par l’emprise de ses mains sur les tiennes. Prénom soufflé, et une nouvelle promesse demandée. Tu relèves le menton, craintive. Tu restes bouche-bée, songeant un instant à ta réponse, cherchant le courage dans la lueur de ses yeux, elle qui en fait preuve pour deux. « I… I won’t. Not forever. I just… », désirs face à la raison, cette éternelle lutte, qui te rattache à ton humanité en un sens. Tu resserres l’emprise de vos mains. « You know what’s inside of me now. You know what I have to deal with. I spent years relying on you, being a burden on your shoulders. That’s why I have to leave, so I can learn to fight this on my own, not just shut my demons down ‘til the next time they show up. I need to stand out of my own denial. So… No, I won’t shut you down forever, just the time I need to… come back to you. Safely. », rien ne changera ça, rien ne changera ton désir de la maintenir en sécurité, loin des entités qui d’un claquement de doigts, peuvent faire déferler le chaos sur ta planète, et tes quelques proches.