Let's unify and watch our flag ascend ft. Avengers

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music ► « Escadron de la Mort détecté, contact imminent. », la tonalité de l’intelligence artificielle résonne dans ton cockpit, tandis que tu armes un des jets de la station, le moteur dégageant une intense chaleur déformant l’air. « Combien ? », demandes-tu tout en démarrant la manœuvre de décollage du hangar. « Dix vaisseaux, commandant Danvers. Je détecte une forte source de chaleur, systèmes offensifs actifs. », précise l’IA alors qu’elle t’affiche les points représentants les jets ennemis, sur l’affichage tête-haute de ton casque et sa représentation cartographique holographique. Après un instant de dépressurisation, les portes du hangar s’ouvrent. Tu ouvres l’interface de communication avec le reste de ton équipe. « Okay boys, on laisse rien passer cette fois, pas un seul tir. Je vous ouvre la voie, Puck tu files directement à gauche en camouflage, Aurora, tu fais de même à droite. Guardian, tu me suis. », les directives données, tu procèdes au décollage, menant ton propre escadron pour affronter celui d’Hydra. Aussitôt les portes du hangar franchies, les tirs verdâtres ennemis font rage, frôlant la coque de ton vaisseau du moment. Te familiarisant de nouveau avec l’interface de ton cockpit, après de si longues années à ne pas voler à bord du moindre appareil, tu procèdes à quelques manœuvres timides. Puck et Aurora manœuvrent selon ton commandement, mais Hydra semble réagir malgré le camouflage. « Ils ont des détecteurs, piquez du nez je vais les attirer. », indiques-tu pour adapter l’équipe à la situation. Tu ouvres le feu sur le premier vaisseau qui se présente à ton viseur, et prends de suite de la hauteur. Tu opères un looping tandis que la majorité de la flotte ennemie se lance à ta poursuite, mais ta manœuvre n’a que pour seul but de te ramener auprès de tes alliés qui eux, font face à l’ennemi. « Maintenant ! », tu leur donnes le signal d’ouvrir le feu et plantes le levier de contrôle qui te fait vriller vers le bas, évitant ainsi les tirs alliés qui viennent se fracasser dans les appareils estampillés du symbole de l’Hydre. Tu casses ta ligne pour venir te repositionner auprès de tes alliés et accompagner leur feu. Le vaisseau que tu prends en cible semble plus résistant, et la distance t’en séparant se réduit à chaque instant. « Intégrité de la coque : 57%. Estimation de l’issue de l’affrontement si les paramètres demeurent identiques : collision. », l’intelligence artificielle continue de souffler dans ton esprit de son pragmatisme déconcertant. « J’ai jamais aimé les statistiques. », tu dévies légèrement ta trajectoire, pour te placer sous celle de l’ennemi. Au dernier moment, tu remontes et t’apprêtes à fracasser le train arrière du vaisseau.

Alarme.

De retour sur la station, la simulation s’arrête. « Activité anormale détectée à cinq-cents kilomètres. », les signaux rouges de la station en alerte, la voix de l’intelligence artificielle embarquée qui se répète, et un entraînement interrompu. Tu sommes à ton équipe de reprendre la simulation, tandis que tu t’orientes vers le sas te permettant de quitter la station tout en utilisant ta capacité moléculaire pour troquer ta tenue de pilote en tenue de Captain Marvel. Tu fracasses l’atmosphère basse de ta vitesse, atteignant le lieu indiqué par l’IA. Rien. « Mmh ? », lâches-tu, observant les environs gelés dans les ténèbres de l’espace, seules les lumières de la terre font office de phare. Un tir vient te percuter, venu de nulle part, puis des dizaines d’autres coups te percutent. La simulation précédente semble prendre vie, à la différence que la flotte adverse est trois à quatre fois supérieure. Tu imagines aisément, considérant la puissance actuelle d’Hydra, qu’il ne s’agit que d’une flotte de reconnaissance, loin de représenter les effectifs réels et potentiels de l’Hydre. « Oh, non non non, ici, c’est chez moi. », l’énergie stockée s’exprime, se matérialise en une aura de puissance qui enveloppe ton corps, laissant une trainée jaune et rouge dans ton sillon alors que tu reprends ton vol, à toute allure. Si tu es habile à la manœuvre d’un appareil volant quelconque, tu l’es encore plus lorsque tu es libérée de toute contrainte de mouvement. Tu te repères en suivant les tirs, à défaut de pouvoir identifier les vaisseaux eux-mêmes. Quelques minutes suffisent à ce que l’affrontement laisse place au calme absolu propre à l’endroit, propre au néant. « Je détecte une infrastructure proche. Elle semble émettre un signal vers la Terre. Transmission des coordonnées en cours. », tu fronces les sourcils, la position de l’appareil t’interpelle. Si l’on trace une ligne jusqu’au sol terrestre, le point de chute s’avère être très proche de la frontière entre Red Zone et Free World. Sans perdre un instant, tu files aussitôt vers l’infrastructure déclarée, identifiée comme un genre de satellite. L’escadron précédemment affronté devait certainement avoir pour objectif de protéger l’engin espion. Un soupir plus tard, tu attrapes l’appareil et entames une descente sur le sol terrestre, l’idée fermement attachée à ta psyché de rendre la merveille technologique à ses propriétaires. « Activité radioactive détectée. », tu lâches aussitôt prise, te plaçant aux côtés du satellite pour observer la dite activité frappant la planète. Un regard peiné, la rage matérialisée en des poings solidement fermés. Ton plan de jeu est définitivement acté. Tu rattrapes l’appareil et fonces de plus belle, animée par la rage du génocide qui vient d’avoir lieu. Tu pénètres l’atmosphère, le satellite s’embrasant. Tu t’appropries l’énergie de cette chaleur dégagée pour insuffler encore plus de force à ta propulsion, avant de lâcher l’engin qui file droit dans la Dead Zone marquant la frontière, où l’intelligence t’a confirmé l’inexistence de toute forme de vie.

Après une brève communication avec Steve, vous vous êtes rapidement mis en marche pour ordonner un rassemblement au Triskélion, compte tenu des événements cataclysmiques animés par l’entité ennemie, véritable peste mondiale. Si l’organisation du monde libre semble décente, elle n’est pas suffisamment propre pour songer une victoire proche. Il vous faut vous lier davantage, rassembler vos forces pour mener des fronts simultanés et songer à faire reculer les frontières. Tu as envoyé un message à la station, indiquant ton absence pour les prochaines heures et leur déléguant la supervision de l’espace. N’ayant pas un instant à perdre, tu effectues le trajet grâce à tes capacités, atterrissant sur le toit de l’infrastructure aisément reconnaissable, au milieu des débris restants de la ville en pleine reconstruction. Tu pénètres la salle de conférence où se tient le ponctuel symbole de la nation libre. Vous échangez un sourire, au-delà de la convivialité professionnelle, plutôt un signe de votre amitié qui n’est désormais plus à convenir. Vous partagez convictions et méthodes, vos carrières militaires en guise de ralliement de vos idéaux. « Captain, », rétorques-tu au même titre qu’il emploie, avant de lui retourner l’accolade amicale. « C’est rassurant de t’avoir comme bonne étoile pour veiller au sol pendant que je m’occupe du bordel cosmique. », plaisantes-tu, plantant ton regard dans le sien, véritablement soulagée de le savoir en vie. Outre l’ami qu’il représente, il est un symbole nécessaire pour rallier les troupes, de son talent qui lui est propre. « Mal, Steve. L’explosion… J’avais l’impression d’entendre les hurlements de tous ces innocents. Ce sentiment d’impuissance… Tu sais combien je le déteste, combien on le déteste. », tu omets volontairement de ne pas aborder le sujet Jessica, encore trop fébrile pour impliquer d’autres personnes, compte tenu des sujets à plus grande échelle devant être abordés lors de la réunion. « T’as pensé au café, j’espère ? », un regard malicieux, et tu te tournes vers la porte d’entrée, bras croisés, toisant les invités à la réunion vous rejoignant. « En selle, Captain. », murmures-tu, sachant pertinemment que l’ouïe de Steve parviendrait sans mal à percevoir tes mots. Cette réunion aux multiples objectifs, notamment celui de relancer la machinerie héroïque, lançant un appel aux plus motivés de votre organisation, ceux capables de se dresser face à l’oppression sans hésiter un instant.

@steven g. rogers, @carol danvers, @peter b. parker, @gwendolyne stacy, @scott e. h. lang, @anthony stark - « Bordel Hill, qu’est-ce qu’il se passe ? » T’évites de justesse un agent qui court à l’autre de bout du couloir, dans le sens contraire au tien. Ton doigt sur l’oreillette te permet d’entendre, à l’autre bout, la voix de ton bras droit. « Nos patrouilles ont repéré HYDRA à proximité de la frontière. » Un autre agent te dépasse. Ils sont agités. Tu crains le pire. T'espères, au fond de toi, qu'ils vont se contenter de survoler la zone. Mais tu sais aussi que ce n'est pas le cas. Ce n'est pas un hasard. « Bon sang ! » Sa voix te parvient, grésille à ton oreille. « Des détails, Maria. Donne-moi des détails. » Tu l’entends prendre une grande inspiration. « Ils viennent de bombarder un village situé aux alentours d’une zone morte. Des gens sont morts, Fury. Encore. » Tu serres ta mâchoire. T’aurais aimé jurer, en plein milieu du couloir, entouré d’agents qui continuent de se mouvoir dans tous les sens autour de toi. Mais tu te peux pas te permettre de perdre ton sang-froid. Pas maintenant. Même si tu te démènes depuis tant d'années à taire l’organisation aux nombreux visages. Mais ils sont encore là. Ils ont pris d’assaut le monde. Ils ont encore tué des innocents. T’es plus que jamais déterminé à démanteler l’hydre, et tu sens la rage qui t'arrache les tripes. Est-ce que ça s'arrêtera un jour ? Quand ? T'avais l'infime impression que c’était une lutte sans fin. Qu'ils seront toujours là, quoique tu fasses, quoiqu'ils fassent, quoi que vous fassiez. Et tu te sens impuissant, définitivement impuissant. Ca t'empêchera pas de rester debout contre eux, les mains armées. Ca t'empêchera pas de te relever, encore et toujours. Ca t'empêchera pas de poursuivre ta lutte. Un jour, peut-être, tu gagneras. Peut-être.


C'est qu'un message, et rien d'extravagant. Tu sais que la figure américaine est très impliquée, autant que toi, dans la bataille opposant les survivants à HYDRA. Peut-être plus que quiconque. Vous vous y mettiez à plusieurs, et les choses reprenaient doucement forme. New York recommençait à ressembler à quelque chose, à une vague image de ce qu'elle fut autrefois. Le SHIELD renaissait de cendres que t'avais ramassé, et t'étais de retour en tant qu'autorité. T'avais beau gérer une grande partie des choses, l'appui des figures héroïques étaient importantes. Vous mainteniez un ordre important dans la reconstruction du monde tel que vous l'aviez connu quelques temps avant que l'hydre ne fasse du monde entier une zone de guerre. Vous étiez les boucliers qui protégeaient les innocents rassemblés dans les zones libres, ceux qui se tenaient droits comme des piquets, prêts à contrer les menaces extérieures. et aujourd'hui, chacun d'entre vous était convoqué. chacun de vous était convié. et si t'arpentais déjà la salle de conférence, les bras croisés dans le dos, tel un prédateur dans sa cage, les premiers membres arrivèrent vite. rogers et danvers font leur entrée et, caché dans un coin, tu les laisses se saluer. tu n'élèves pas vraiment la voix, tu te contentes juste de racler ta gorge au bout d'un moment pour annoncer ta présence. t'attends qu'ils se tournent vers toi, et tu leur adresses un hochement de tête. « avengers. » tu te contentes de leur adresser poliment, mais sans vraiment leur adresser un sourire. l'heure est beaucoup trop grave pour que tu te le permettes. chacun arrive les uns après les autres. ils prennent place à leur tour, et tu croises les bras contre ton torse. « Bonjour à tous, je vous en prie, prenez place, merci d'être venus, nous commencerons quand tout le monde sera là. »

music ► Un regard lourd de sens, qui témoigne de l’horreur du terrain, constatée presque quotidiennement, dans toute la tragédie que cela implique. Une énième explosion, ce souffle cataclysmique qui brise des foyers, des populations en un instant, meurtri les psychés par l’empreinte du drame, cette marque au fer rouge qui jamais ne s’efface. Vous êtes les immortels de ce monde, voués à constater avec horreur ces événements que vous ne pouvez pas tous empêcher de survenir. Vous êtes les gardiens de l’ère précédente, de l’actuelle et de toutes celles à venir, le poids des responsabilités s’abattant sur vos épaules. Une fois de plus, vous vaincrez. L’intrépide Nick, le surprenant directeur du shield, tapi dans l’ombre à sa plus fidèle habitude, toujours sur le qui-vive. Un signe de tête en guise de réponse, et un sourire face à son entrée presque théâtrale, pour l’espion stratégique qu’il est. Les conviés pénètrent la salle de conférence, presque à tour de rôle, comme une marche militaire qui prend vie. L’appel aux armes semble avoir touché bien des esprits, comme celui de Scott qui répond présent, talonné par un… une… chose. Tu penches légèrement la tête de côté, tes boucles blondes caressant un peu plus tes épaules, tandis que tes sourcils se froncent. Tu ne peux réprimer un léger soupir face à la vision, pourtant fidèle au personnage. Tu jettes un regard en coin à Steve, lui-même captivé par la vision burlesque qui se présente à vos yeux. Gwen accompagne l’araignée aux frasques infinies, vêtue d’une tenue de suite plus traditionnelle, et… Les éléments s’enchaînent, un clin d’œil subtil, des explications douteuses, c’est un vent de fraîcheur qui souffle la pièce, mais tu sais l’instant éphémère, compte tenu des diverses annonces qui s’apprêtent à être faites. « Fougueuse, mais… trop jeune, Steve. », murmures-tu en un sourire à propos de l’échange complice entre la seule autre blonde – et seule autre femme – présente dans la salle, et ton ami étoilé, capté par ta vision exacerbée par ta génétique. A n’en pas douter, d’autres individus présents ont l’ouïe suffisamment fine et surhumaine pour capter tes mots, et tu comptes bien là-dessus.

Tony ferme la marche, vous faisant l’honneur de la présence de sa barbe toujours parfaite, à croire qu’il s’agit de son don surhumain. Tous les appelés étant désormais présents et assis à la table, Steve s’avance vers celle-ci pour entamer son discours. Tu restes légèrement en retrait derrière lui, bras toujours croisés sur ta poitrine, et tu te fais observatrice des réactions, tout en prêtant une attention particulière à la qualité de récit du soldat. Toujours les mots justes, captivant, il sait se montrer digne du bouclier qu’il brandit mieux que quiconque. Il énonce brièvement la situation, et la nécessité de se rassembler. En arrière-plan, ses paroles font écho à ta propre histoire, comment tu as été invitée par le professeur Xavier, malgré l’absence de gène X dans ton ADN, t’offrant un foyer au même titre que Tony en a offert un à Steve. Il offre ainsi à Gwen, comme convenu lors de divers échanges précédents au Triskélion, une place toute méritée au sein de l’équipe, achevant sur cette note son intervention, les laissant prendre la parole. Tu t’avances à sa hauteur, ton esprit te sommant d’apporter des précisions, considérant le jeune âge des araignées notamment, et plus encore, la situation que traverse Scott vis-à-vis de sa fille, présente de l’autre côté de la ligne rouge.

« Hydra n’est qu’horreurs. Avant de nous répondre, sachez bien ce dans quoi vous vous embarquez. », tu te fais la voix lourde qui vient nuancer l’espoir propagé par Steve, apportant les notes plus graves et pourtant pleines de la vérité qui attend le groupe, aujourd’hui réuni. « Oubliez le repos, oubliez les après-midis sur le toit d’un gratte-ciel, à profiter des rayons de soleil. Oubliez vos préoccupations actuelles, ce qui vous attend là-dehors, de l’autre côté des frontières… », ton bras s’échappe légèrement en retrait, lorsque tu pointes du doigt l’extérieur. « Va briser vos nuits. », bras qui revient le long de ton corps, tandis que ton regard s’échoue à tour de rôle sur chaque membre présent. « Hydra est une organisée, carrée, dans une harmonie surnaturelle du fait des nano-puces qui brisent les consciences des victimes. Il faut une équipe soudée, une armée soudée, et une cohésion irréprochable si l’on veut espérer renverser cette dictature. C’est d’une confiance aveugle pour votre voisin que vous devrez avancer dans les lignes ennemies, c’est d’une assurance totale que vous devrez faire preuve car… », tu marques une pause, gonflant tes poumons d’air pour te donner du courage quant à la suite de tes mots. Ton regard se fige particulièrement dans celui de Scott. « Vous serez menés à vous dresser face à des amis, de la famille, des visages familiers qui ne seront pas là pour une étreinte, mais pour répondre à la mission qui leur est attribuée malgré eux : vous briser. Ces rencontres seront difficiles, elles seront marquantes et vous en verrez les images défiler en boucle dans vos esprits, jours et nuits. », une émotion dans la voix, ton regard défile de nouveau à tour de rôle, sur les diverses personnes qui te font face.

« Si vous êtes là, si on a fait appel à vous, c’est parce qu’on a toute confiance en vous. On vous sait capables de vous unir lorsque le monde a besoin de héros, pour mener le front. Lorsque l’humanité attend des Avengers de la guider vers la paix, propageant l’espoir. », ton regard se détourne légèrement face à Steve, l’espace d’un instant, avant de se reporter sur l’assemblée réduite. « Mais la population n’est pas prête, elle n’est pas prête à voir les Avengers renaître après les événements du A-Day. On doit regagner la confiance du peuple, nous n’avons pas le droit à l’erreur, c’est pourquoi on fait appel à votre hargne pour redorer le blason de nos actes. Tous ensemble, tous ceux qui sont à cette table, nous vivons pour garantir paix et justice, et aujourd’hui nous avons besoin de vous plus que de l’inverse. On vous demande d’être forts, de repousser vos limites pour ne pas fléchir face à ce que vous vous apprêtez à voir. Hydra sera sans pitié, mais si nous agissons ensemble, nous parviendrons à les faire chuter comme tout régime que l’humanité a dû affronter par le passé. Si j’ai bien appris une chose en parcourant les planètes de notre univers, c’est que le meilleur moyen de gagner la confiance d’un peuple, c’est en agissant. Nous serons confrontés à des choix difficiles, vous serez confrontés à ces choix, et vous devrez être réactifs et en paix avec ce que vous déciderez. », une nouvelle pause, tandis que tu commences à faire lentement le tour de la table ovale.

« Si on vous invite à prendre part à cette nouvelle ère héroïque, ce sera dans l’ombre. Il n’y aura pas de grande Tour marquée d’un A, il n’y aura pas de remerciements publics ou d’ovations, mais il y aura les regards civils à affronter tôt ou tard. Deux fronts à mener en parallèle, celui dans les rangs ennemis, et celui dans le monde que l’on s’efforce à garder en vie. Que ce soit sur terre, sur mer ou dans les airs, nous nous tiendrons prêts. Ensemble, on détruira ces enfoirés. », ton tour achevé, tu te positionnes de nouveau aux côtés de Steve, ton regard s’échouant sur la nourriture disposée sur la table, un court instant. « Eeeeet ça ne vous donnera pas accès à des donuts gratuits. Ni des pizzas. Ni café. Ni rien du tout. Seulement le droit de vous battre pour le monde, et de faire ce qui est juste pour en garantir la survie. », tes bras se croisent de nouveau sur ta poitrine. « Le premier choix vous attend désormais. », conclus-tu pour relancer les derniers mots de Steve.

@steven g. rogers, @carol danvers, @peter b. parker, @gwendolyne stacy, @scott e. h. lang, @anthony stark - la salle se remplit petit à petit, laissant place aux têtes familières de héros avec lesquels tu as souvent travaillé. des visages dont tu sais tout mais dont tu ne tiens aucune opinion. tu les considérais à la hauteur de leurs capacités, à la hauteur de leur intellect et à la hauteur de leurs pouvoirs. à la hauteur de leurs convictions, et à la hauteur de leurs idéaux. tu les voyais en soldats, des soldats que l’on motivait pour partir au front, pour se battre et parfois pour y mourir. ça t’allait bien comme ça. ça t’allait très bien, car tout le monde mourrait un jour. et à cet instant, ils étaient en mesure de choisir de potentiellement mourir dignement. peu de personnes en avaient la chance. et pour toi, c’était honorable. pour toi, c’était ça, un héros. celui qui était prêt à sacrifier sa personne si ça pouvait en sauver des milliers. tu ne décroches pas un mot, un simple hochement de tête te suffit pour les saluer. tu restes un peu en retrait, les mains croisées derrière le dos, laissant rogers et danvers déblatérer. tu écoutes attentivement, mais tu sais que remotiver les troupes n’étaient pas ton devoir. tu n’étais pas leur leader. tu étais un soutien. tu l'as toujours été.

tes yeux passent de tronche en tronche, jaugent leurs expressions. les secondes s'écoulent dans les réflexions de chacun, tandis que vous trois attendez. tu finis par briser le silence. « sachez que vous ne serez pas seuls. vous allez vous battre ensemble, unis face à l’ennemi. vous serez une équipe. » tu commences. ton regard ne les quitte pas. « vous serez les avengers. et maintenant, plus que jamais, le monde a besoin de vous. » tes bras retombent le long de ta silhouette. tu lances un regard à danvers et rogers, puis un nouveau aux autres. « vous pourrez compter sur le soutien du shield. » tu reprends. « et vous pourrez aussi compter sur moi. sur le terrain. » t’ajoutes un sourire malicieux à ta phrase. après tout, hydra était une affaire personnelle. t'étais clairement pas un héros, t'étais pas de la même trempe qu'eux. mais ta place était là-bas, sur les champs de bataille. de toute façon, tu leur demandais pas leur avis. et hill était aussi qualifiée que toi pour diriger les choses au triskelion, sous ton commandement à distance si besoin. tu savais tenir une arme depuis très longtemps, depuis bien jeune. et t'avais déjà affronté l'hydre, tu leur avais déjà coupé des têtes auparavant. t'allais juste recommencer. l'histoire se répétait, toujours et encore. t'allais veiller à ce qu'elle se termine une bonne fois pour toutes.