AccueilAccueil  CalendrierCalendrier  Dernières imagesDernières images  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERMÉ.



cliquez sur les icons pour découvrir les
scénarios proposés

guide du petit nouveau
⋅ pour les petits nouveaux/les invités, vous pouvez consulter l'aide
mise en place pour vous aider à créer votre personnage.
⋅ il vous est possible d'aller faire une demande de rang.
⋅ vous pouvez aller consulter les missions disponibles juste ici.
⋅ il vous est possible d'aller faire une demande de mission.
⋅ au cours de votre évolution au sein du forum, vous pouvez être
amené à changer le groupe de votre personnage.
⋅ n'hésitez pas à aller régulièrement vérifier les intrigues pour vous
tenir informé de l'avancement du concept du forum.
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 easy street (felicia)

Aller en bas 
AuteurMessage
Wanda M. Maximoff
Wanda M. Maximoff

yes, there is something uncanny, demonic and fascinating in her.
double face : yelena belova. sosie : lizzie. dialogue en : #ab2826. remerciements : (a) jojofeels (s) SAMURAI. p'tit nom : SAMURAI, léa. balles tirées : 980 en cavale depuis le : 21/09/2020

bougies soufflées : si jeune, fleur de l'âge gâchée par les tragédies.
double identité : douce terroriste aux allures écarlates, ils te craignent plus qu'ils ne t'admirent.
gagne-pain : pantin articulé, arme de destruction massive aux allures écarlates. contrôlée par une puce de l'hydre.
ligne de coeur : love is for souls, not bodies. et maintenant, le néant. la colère. la peine. le deuil.
génome : unique en ton genre, ton gène mutant se mêle à autre chose. à quelque chose de plus puissant.

talents et vertus :
i have
everything
under control.

écarlate e.kaʁ.lat (adj.) ; of a strong to vivid scarlet red shade.

-- telekinesis ; manipulation of objects.
-- blasts of kinetic energy ; energy blasts, waves, or bolts that push, pull, or blow away targets.
-- time manipulation ; manipulate and control the course of time.
-- mind manipulation ; manipulation of other's actions, thoughts or feelings.
-- shape reality ; creating a new reality, an alternate world.

❝ oh you,
you terrible thing,
you,
beautiful thing. ❞

easy street (felicia) Tumblr_o61mnhaYLt1tcbbzao1_500

bordel :
the question is not
who is going to let me.
it's who is going
to stop me.

easy street (felicia) Tumblr_o8z9uas9Z81u4kolmo3_250

--

» goddamn right,
you should be
scared of me.

easy street (felicia) Tumblr_o61mnhaYLt1tcbbzao3_500

--

❝ sooner or later,
every man
shows himself. ❞

easy street (felicia) 2e56881edc7336a591e109ac2ff7cfb8147c8579

» girl unmakes herself,
unmakes themself,
unmakes everything,
invents a world of nothing,
drowns on empty.

--

easy street (felicia) Tumblr_ph4l53gstN1xbcfefo4_250 easy street (felicia) Tumblr_ph4l53gstN1xbcfefo5_250 easy street (felicia) Tumblr_ph4l53gstN1xbcfefo9_250

i used to think of myself one way,
but after this i am something else.
still me, i think.

but that’s not
what everyone else sees.


--

thank you
for choosing me
to be your mom.

easy street (felicia) Ec1f856ce2312d37e7e2579139804797f77fc8b0

a family is forever.
we could never truly
leave each other
even if we tried.

--

easy street (felicia) Tumblr_p7owtzjzgT1vu7wv8o1_540

we were too close to the stars,
i never knew somebody like you.
falling just as hard,
i'd rather lose somebody than use somebody
maybe it's a blessing in disguise,
i see my reflection in your eyes.

--

easy street (felicia) Tumblr_o61mnhaYLt1tcbbzao2_500

RP 1RP 2RP 3
RP 4RP 5


MessageSujet: easy street (felicia)   easy street (felicia) EmptyLun 7 Juin - 12:17



dark clouds on every sky, we run fast towards the light. you said that you could hear people laughing just like a happy life. all those years, we spent alone. there must be life after tragedy... shout out for someone to hear and there's nothing left but the memory > @felicia hardy


On ne peut pas dire que l'on t'ait réellement tendu la main, lorsque tu étais revenue. Tu pouvais pas les blâmer, fallait dire que t'avais pas été la meilleure des alliées. On parle souvent de l'opposition du bien contre le mal, mais au final si rarement de ce qu'il y a au milieu : le gris. Les choses étaient souvent plus complexes qu'elles ne le paraissaient, toi héroïne déchue. A une époque, les actes atroces que tu avais pu commettre n'auraient jamais été aussi extrêmes – mais tu te souviens de House of M, mais encore une fois tu pensais que cet événement aurait pu être bénéfique pour tout le monde, sans succès – et on oublie bien vite l'influence que la puce avait pu avoir sur toi. HYDRA s'était bien débrouillé : retirer des proches aux héros pour qu'ils s'opposent. De quoi créer de la division, une division à laquelle tu étais confrontée chaque jour que tu passais ici. Te balader au Triskélion n'était pas un plaisir particulier, notamment lorsque tu remarquais les regards méprisants des agents ou héros en passage. T'étais pas la bienvenue, et on te le faisait bien sentir. Mais encore une fois, pouvais-tu les blâmer ? T'avais tué leurs semblables, détruis leurs maisons. Annihilé tout ce qu'ils avaient reconstruit, massacré leurs efforts. Au final, c'était presque la moindre des choses. Tu pouvais pas trop leur en demander, à ces gens-là, de distinguer que la personne à laquelle ils avaient pu faire face était toi sans être toi. La notion de la complexité d'une situation leur était que peu familière ; l'humanité se basait d'abord sur le négatif, qui balayait tout le positif.

Mais t'as décidé que c'en était trop. Tu n'arrivais plus à supporter le jugement, en parallèle rongée par la culpabilité de ne pas avoir été en contrôle de toi-même, de tes pouvoirs, de tes faits et de tes actes. Et tu pouvais pas revenir en arrière. Ce qui était fait était fait. Enfin, tu l'aurais pu ; mais t'allait plus user de cette option. Tu aimerais jurer ne jamais plus atteindre les extrêmes de tes capacités, mais tu savais parfaitement que c'était vain. Tu étais bien trop instable pour te permettre une telle promesse, que tu briserais bien trop aisément. Et sans véritablement le vouloir.

Tu te sentais chez toi nulle part, en sécurité nulle part. Une sorcière a toujours été vue comme un individu qu'il valait mieux brûler, et tu redoutais que ça t'arrive un jour. Alors t'es partie. En vadrouille, quelque part et nulle part à la fois. T'as laissé derrière toi la forme trônante du Triskélion pour t'abandonner dans les rues bien plus misérables qu'autre fois de New York, t'évadant, t'émancipant de tes anciens devoirs et des responsabilités que tu n'étais pas prête à prendre pour l'instant. Il fallait que tu t'éloignes, au moins pour un temps. Tu ne sais pas si ce sera définitif, si tu reviendras un jour, si même on apprendra à te pardonner ou si on te considérera toujours comme l'ennemie, mais pour le moment, tout ça, c'était terminé. Fini le costume écarlate qui épousait tes formes, fini la magie que tu tentais désespérément de garder enfouie au plus profond de ta carcasse, de tes tripes, de ton esprit. Ça allait être un travail sur toi, que de te retenir, mais peut-être était-ce pour le mieux ? Il valait mieux que la sorcière rouge s'efface un peu. Par malheur, ça n'empêche pas les regards de se tourner vers toi, et même les bas fonds de la ville avait pu aisément visualiser le combat opposant les survivants à l'hydre fraîchement débarquée, sur le point de gagner. Il sera difficile d'oublier. Il te sera difficile d'oublier qui tu es, aussi. Parce-que les doigts accusateurs se pointent, la noirceur se lit dans les yeux d'inconnus qui, eux, connaissent très bien ton visage. Et tu t'enfonces toujours un peu plus dans la ville, ne sachant pas exactement où tu allais atterrir, mais le plus loin possible, là où le passage serait moindre, là où tu pourras moisir un peu toute seule, recluse de la nouvelle société qui se prépare. Si on te fait comprendre que t'es pas la bienvenue, ça ne t'empêche pas de prendre l'initiative de te punir toute seule, parce-que faut bien que tu protèges le monde de ce que tu es, de ce que tu es capable de faire. Il a bien assez souffert à cause de toi, non ?

La circulation se fait moindre, au fur et à mesure que tu t'aventures dans cette jungle nouvelle, jamais apprivoisée. On ne peut pas dire que tu craignais grand chose, de toute manière, mais la nouveauté t'intriguait, et à dire vrai, t'aurais jamais imaginé la « basse société » vivre dans des conditions aussi misérables que t'étais en train de le visualiser. Ça t'arrache presque un haut le cœur, mais ça te fait surtout réaliser que t'es arrivée à destination, là où tu devrais te trouver. Tu quittes une petite place pour te diriger vers des ruelles bien plus profondes, là où les ordures et les égouts dominent, là où on était sûr de ne pas venir te chercher. Loin de tout, des autres, de ce que tu as connu. Ton dos se cale contre la surface dure du mur et laisse glisser ton corps jusqu'au sol sale, ramenant tes genoux au niveau de ton visage, que tu reposes sur tes propres jambes. D'une main, tu attrapes la capuche de ton sweat que t'avais remontée pour cette fois-ci la baisser et la laisser reposer en haut de ton dos. Tes yeux quittent le peu de personnes qui passaient encore aux extrémités de la ruelle dans laquelle tu avais, semble-t-il, trouvé refuge, pour venir fixer un point invisible et vague sous ton nez. Il fallait maintenant réfléchir à ce que t'allait bien pouvoir faire, à la place que t'allait devoir prendre ici, juste ici, à la façon dont t'allait te nourrir aussi. Dormir dans la rue, cependant, ne te faisait pas particulièrement peur. T'avais connu des jours de misère, avec Pietro, lorsque vous étiez encore gosses et fraîchement orphelins, bien avant que Magneto ne vienne vous tirer de votre merdier. Ça avait un goût de case de départ, bien avant les naissances respectives de Quicksilver, de Scarlet Witch, bien avant la Confrérie, bien avant les Avengers. La case départ. T'as un bruit de chaussure qui frotte contre le sol qui t'interpelle, te tire de tes réflexions nouvelles, et tu redresses vivement le visage pour observer l'homme qui s'approchait, presque menaçant. Tu remarques le couteau dans sa main gauche, malfrat de bas de gamme. Il ne visualise pas encore exactement qui tu es, mais vu que c'est clairement pas le jour pour venir te chercher des bêtises, il va très rapidement s'en rendre compte. Tes yeux s'illuminent de cette couleur écarlate bien propre à tes pouvoirs, et tu te redresses lentement sur tes jambes. La voilà, enfin, encore une fois, la peur dans son regard, l'angoisse et l'insécurité. Back.Off. Il ne met pas longtemps avant de détaler, et lorsqu'il tourne les talons, tes yeux retrouvent quasi instantanément sa couleur d'origine. Tu lâches un lourd soupire, revenant t'appuyer contre le mur à ta gauche, et te faisant de nouveau glisser jusqu'au sol.
Revenir en haut Aller en bas
Felicia Hardy
Felicia Hardy

❝ you want to play dirty ? fine, let's play dirty
double face : magikal widow wearing black sosie : lucy boynton. remerciements : awonaa & ethereal & ellaenys & strangehell (a) ; inglorious (s) p'tit nom : inglorious balles tirées : 12 en cavale depuis le : 19/05/2021

bougies soufflées : vingt-huit années que sa démarche féline suit les pas discrets d'un père décédé
double identité : black cat, un nom qui résonne au creux des oreilles d'une justice incapable de mettre la main sur la féline
gagne-pain : voleuse, nul besoin d'exercer toute autre activité lorsque le butin amassé assure une survie éternelle. et puis, elle ne peut s'en empêcher.
ligne de coeur : gambade éternellement seule de toit en toit
génome : humaine altérée

talents et vertus : easy street (felicia) Tumblr_pigaonRQlq1u3pkmko1_540

❝ i'm not a hero. i'm a thief. born a thief.
raised a thief. will die a thief. ❞

⋅ ⋅ tychokinesis ; manipulation des probabilités
⋅ ⋅ claws ; griffes acérées cybernétiques
⋅ ⋅ thief ; voleuse experte
⋅ ⋅ olympic athlete ; au summum des capacités physiques humaines
⋅ ⋅ martial artist ; expertes en arts martiaux
⋅ ⋅ black cat’s costume ; costume qui accroit ses capacités physiques, ses boucles d’oreilles améliorant son agilité et équilibre

easy street (felicia) Tumblr_pigaonRQlq1u3pkmko3_540


bordel :

easy street (felicia) UjjyxqR easy street (felicia) VY0G0fS easy street (felicia) MrBIqPu

❝ probability is just a five-dollar word for « luck ».
and i'm nothing but bad luck, baby. ❞

❝ the money, the power, you want it. the fame and the drug glory, i got it. been puttin' in hours, you want it, i just want what's ours. the money, respect, you want it, put that on my name. i got it, it's getting to easy, you want it. we're milking the game. ❞


⋅ ⋅ ⋅


easy street (felicia) 486d4c7896527aaf5fff7a9509e7c47986a9959a

RP1RP2


MessageSujet: Re: easy street (felicia)   easy street (felicia) EmptyLun 7 Juin - 22:13








It's do or die
⋅ ⋅ ⋅ ⋅ count down, tic tic toc. about time we settle things up. heroes stand tall, warriors can't fall, once and for all, hold on for your life.



music ► Ce n’est pas Black Cat qui déroule ses longues et fines jambes dans les rues de la capitale du monde libre à la lueur d’un soleil en peine, mais bien Felicia, la douce Felicia Hardy aux traits angéliques, laissant aisément quiconque s’y perd, croire en une légère personnalité. Tu transpires de tes goûts qui tranchent avec le quartier que tu arpentes, arborant ce long manteau de fourrure noir, des boucles dorées ornant tes oreilles dégagées, ta chevelure au même teint maintenue en arrière. Si on scrutait l’élégance de ton visage un suffisamment long moment, peut-être que l’on reconnaîtrait la légendaire voleuse, mais outre tes talents en déguisement, la population qui rôde autour de toi s’affaire plutôt à la réflexion du repas du soir plutôt que d’une vraisemblablement riche inconnue qui traîne dans leur territoire, sans y comprendre la raison. Tes talons détonnent tout autant que ta prestance, leur claquement brisant le silence de la pauvreté pour résonner avec fracas contre les parois délabrées des immeubles qui défilent à ta vue. Au loin, tu peux percevoir des toux incessantes, symboles de poumons fragilisés par les poussières tristement absorbées quotidiennement, tant par un travail manuel que par les débris nés des trop nombreux conflits qui brisent la planète, les territoires et les familles. Des silhouettes se dessinent, courbées, des échines brisées faute de confort pour maintenir les postures droites, ou simplement le poids d’une vie trop lourde à porter, devenue plus un fardeau que source de plaisirs. Tu culpabiliserais, si tu n’étais pas toi. Tu n’es pas responsable de ces malheurs, tu peines déjà à entretenir l’illusion de ton bonheur, néanmoins tu ne restes pas impassible face à tant de mépris pour ces populations délaissées. Il ne faut pas se fier à ton apparence, qui fait écho à bien des individus au regard dédaigneux pour ces êtres qui dédient leur vie, pour celle de leur famille. Si tu arbores l’aisance apportée par ta profession dont tu es reine, tu es toute indiquée pour cerner ces maux, conséquences d’abus sur les plus faibles, et pour les comprendre. Ta vie n’a pas été que charme, ou ce luxe qui orne chaque parcelle de ton corps.

Tête haute, allure fière de la féline qui se présente au monde sous son plus bel apparat, ton menton s’échoue rapidement au pied d’un immeuble lorsque les complaintes d’une jeune enfant viennent briser ton ouïe exacerbée. Mains logées dans tes poches profondes, tu les en extirpes pour venir t’affaisser devant l’enfant, fléchissant tes genoux pour te poster à sa hauteur. Tes talons ne quittent pas le sol, tes mains se croisent sur tes genoux, avant que l’une d’elles vienne relever le visage de la triste âme au visage perdu entre ses jambes. « Orphan ? », souffles-tu simplement, alors que tu discernes du coin de l’œil des couettes datant de plusieurs jours, voire plusieurs semaines, tant elles semblent éloignées de ce qu’elles étaient initialement. Le dos de tes phalanges en repousse les mèches qui masquent son visage, alors qu’elle acquiesce fébrilement en réplique à ta demande. Ta main se plonge au fond de ta poche, alors que tu en sors un morceau de papier légèrement froissé. « Head yourself to this address. Ask for Bruno, he’ll provide you food, clean clothes, and a shower. », détonnant sourire compatissant qui étire tes lippes, inhabituel pour la féline. Ta main délicate, à la manucure parfaite, dépose le papier au creux de sa main avant de venir se placer tendrement sur sa joue. « You’re not alone anymore. », souffles-tu alors que tu t’étires de nouveau de tout ton long. La jeune fille, huit ans à première vue, essuie ses larmes d’un revers de main, la poussière de son visage se déposant sur ses phalanges. Tu l’aides à se relever, tandis qu’elle semble suivre tes indications aveuglément, signe significatif d’un désespoir fermement accroché à sa psyché, pour une ville telle que New-York où méfiance pourrait être un synonyme. Vos chemins se séparent, alors que tu poursuis ta route.

Le quartier est horriblement calme, tant ses résidents peinent à se maintenir sur leurs jambes. Autrefois, nombre de casseurs viendraient perturber cette tranquillité non désirée, mais à en juger les devantures peu de biens restent à être dérobés. Cette pensée t’arrache un sourire tendre au coin de tes lèvres, l’intrépide cambrioleuse qui anime ton âme semblant guère à sa place en tel endroit. Le calme se brise, alors qu’une silhouette semble prendre ses jambes à son cou, ses pas fracassant le bitume abimé et rarement entretenu. Il semblait quitter une ruelle adjacente au boulevard que tu arpentes, ne manquant pas d’attiser ta curiosité. Tu aperçois une lame glisser de sa main pendant sa cavale, alors qu’il te dépasse. Tu te figes un instant pour toiser l’objet faiblement brillant malgré les rayons du soleil qui pourraient s’y refléter. Bas de gamme, peu entretenu, mais néanmoins dangereux. Du flanc de ton pied talonné, tu donnes un coup dans l’objet qui cavale jusqu’à une bouche d’égout pour s’y perdre, là où il ne tombera pas dans les mains d’un enfant qui risquerait de s’y blesser, et loin de ta vue dégoûtée par l’existence même d’un objet de si basse qualité. Tu reprends ton chemin vers la source de sa fuite, curiosité piquée à vif. Dans cette rue adjacente, une autre silhouette recroquevillée au pied d’une façade. Non pas une autre enfant, bien que l’allure apeurée de la demoiselle pourrait s’y apparenter. Son désespoir embaume la ruelle, ses traits fatigués te laissent néanmoins cerner une beauté naturelle. Celle de la Sorcière, aisément reconnaissable tant son visage a parsemé bien des journaux, tant son nom s’accroche à toutes les lèvres depuis de bien nombreux jours. Tu comprends désormais quels démons ont chassé l’individu effrayé. Tu te contentes d’hausser subtilement les épaules, mains au fond de tes poches ornées de fourrure. Guère impressionnée, tu t’avances vers elle d’un pas assuré. « So, which soul are you going to torture, today ? I can provide you few names. », lâches-tu acerbe, remuant cette lame plantée dans son cœur plus par désir de la bousculer, que par pur manque de respect. Tu retiens la moindre apparition du mépris que tu ressens, sur ton visage. « Pitying yourself won't bring you on the path of redemption. », affirmes-tu aisément, au fait de cet acte dans lequel toute âme peut se perdre. « I can also provide you a kick in the ass. Or, you can stand up and put your shit together on your own. What is it going to be, Wanda ? », souffler un prénom peut avoir un effet insoupçonné, celui d’éveiller la conscience, et de ressentir l’illusion du monde pour sa propre personne. Tu te positionnes face à elle, jambes jointes et le menton légèrement baissé pour pouvoir capter son regard. Tu es volontaire pour apporter ton aide, seulement si l’on attrape cette main que tu tends. Tu n’as guère de temps à perdre pour les âmes en perdition qui ne cherchent qu’à toucher un sol plus profond que celui sur lequel elles se trouvent.


Revenir en haut Aller en bas
Wanda M. Maximoff
Wanda M. Maximoff

yes, there is something uncanny, demonic and fascinating in her.
double face : yelena belova. sosie : lizzie. dialogue en : #ab2826. remerciements : (a) jojofeels (s) SAMURAI. p'tit nom : SAMURAI, léa. balles tirées : 980 en cavale depuis le : 21/09/2020

bougies soufflées : si jeune, fleur de l'âge gâchée par les tragédies.
double identité : douce terroriste aux allures écarlates, ils te craignent plus qu'ils ne t'admirent.
gagne-pain : pantin articulé, arme de destruction massive aux allures écarlates. contrôlée par une puce de l'hydre.
ligne de coeur : love is for souls, not bodies. et maintenant, le néant. la colère. la peine. le deuil.
génome : unique en ton genre, ton gène mutant se mêle à autre chose. à quelque chose de plus puissant.

talents et vertus :
i have
everything
under control.

écarlate e.kaʁ.lat (adj.) ; of a strong to vivid scarlet red shade.

-- telekinesis ; manipulation of objects.
-- blasts of kinetic energy ; energy blasts, waves, or bolts that push, pull, or blow away targets.
-- time manipulation ; manipulate and control the course of time.
-- mind manipulation ; manipulation of other's actions, thoughts or feelings.
-- shape reality ; creating a new reality, an alternate world.

❝ oh you,
you terrible thing,
you,
beautiful thing. ❞

easy street (felicia) Tumblr_o61mnhaYLt1tcbbzao1_500

bordel :
the question is not
who is going to let me.
it's who is going
to stop me.

easy street (felicia) Tumblr_o8z9uas9Z81u4kolmo3_250

--

» goddamn right,
you should be
scared of me.

easy street (felicia) Tumblr_o61mnhaYLt1tcbbzao3_500

--

❝ sooner or later,
every man
shows himself. ❞

easy street (felicia) 2e56881edc7336a591e109ac2ff7cfb8147c8579

» girl unmakes herself,
unmakes themself,
unmakes everything,
invents a world of nothing,
drowns on empty.

--

easy street (felicia) Tumblr_ph4l53gstN1xbcfefo4_250 easy street (felicia) Tumblr_ph4l53gstN1xbcfefo5_250 easy street (felicia) Tumblr_ph4l53gstN1xbcfefo9_250

i used to think of myself one way,
but after this i am something else.
still me, i think.

but that’s not
what everyone else sees.


--

thank you
for choosing me
to be your mom.

easy street (felicia) Ec1f856ce2312d37e7e2579139804797f77fc8b0

a family is forever.
we could never truly
leave each other
even if we tried.

--

easy street (felicia) Tumblr_p7owtzjzgT1vu7wv8o1_540

we were too close to the stars,
i never knew somebody like you.
falling just as hard,
i'd rather lose somebody than use somebody
maybe it's a blessing in disguise,
i see my reflection in your eyes.

--

easy street (felicia) Tumblr_o61mnhaYLt1tcbbzao2_500

RP 1RP 2RP 3
RP 4RP 5


MessageSujet: Re: easy street (felicia)   easy street (felicia) EmptyVen 23 Juil - 23:23



dark clouds on every sky, we run fast towards the light. you said that you could hear people laughing just like a happy life. all those years, we spent alone. there must be life after tragedy... shout out for someone to hear and there's nothing left but the memory > @felicia hardy


C’est souvent ce que t’as fait, Wanda. T’apitoyer sur ton sort. Dur de t’en vouloir, cependant. Ton monde s’est brisé il y a quelques années de cela, et ton âme avec. L’instabilité qui jouait déjà dans ton esprit a profité de tes instants de vulnérabilité pour se montrer au grand jour et à la vue de tous. Les décès de tes enfants, puis de ton ex-mari, ont été un point déterminant dans ta vie. Une vie qui avait entamé un chemin vers ta paix intérieure. Mais ce bonheur a été factice, de courte durée. Une illusion. Au final, t’es peut-être devenue ce que t’étais destinée à devenir : pur chaos. Parce-que des suites des tragédies qui ont marqué un tournant définitif sur ta vie, c’est tout ce que t’as su propager. Que tu l’aies voulu ou non, t’as été synonyme de chaos. Et la peur que tu as pu déceler dans les yeux de l’homme qui a pris ses jambes à son cou quelques minutes plus tôt te paraissait justifiée. Ouais, c’est souvent ce que t’as fait : t’apitoyer sur ton sort. Parce-que t’as jamais voulu être un synonyme de chaos. Parce-que t’es pas une mauvaise personne. Héros déchu. Pouvoirs démoniaques.

Tu enfouis ton visage entre tes genoux, sachant pertinemment que l’individu ne reviendrait pas. Mais tu le relèves bien vite, le bruit de talon claquant contre le bitume attirant ta curiosité. Devant tes yeux se dressait une longue silhouette féminine, féline. Elle te décroche quelques mots, une pique inconnue qui atteint son objectif, t’écorchant le cœur de regrets qui te reviennent à la figure. Tu ne réponds pas à sa provocation, te contentant de la toiser. Elle ne te paraissait pas menaçante, malgré ses mots tranchants. Elle ne te semblait pas armée. Tu l’écoutes reprendre la parole, fouillant en même temps tes souvenirs pour te rappeler de qui elle était. Elle souffle ton prénom, de quoi te faire froncer les sourcils. Son aura était différente. Tu le savais et tu le sentais. Tu aurais pu venir chercher dans ses propres souvenirs pour deviner à qui tu avais à faire. Mais si quelques secondes plus tôt tu avais cherché à te faire dangereuse, tu refusais catégoriquement de réutiliser tes pouvoirs. En tout cas, pas tant que tu en avais le contrôle. Do you even know what I’ve done ? T’apitoyer sur ton sort. Encore. Parce-que tu savais pas comment gérer les choses autrement. Parce-que tu savais pas quoi faire d’autre. Parce-que les cauchemars hantaient des nuits, basés sur tous les actes malicieux de capacités que tu aurais préféré ne jamais avoir. Ta question paraîtrait rhétorique, mais tu l’as posée sérieusement. Pourtant, ton petit doigt te murmure que tu connais déjà la réponse. Bien sûr qu’elle doit savoir. C’est pour cette même raison qu’elle te dit de te relever. You don’t know what it’s like… Ton regard se décroche du sien. Instinctivement, il vient s’emmêler à tes doigts qui se déploient sous ton nez. You don’t know what it’s like to be manipulated. To cause so much pain, and don’t even want to. Tu te sens trembler, mais tu forces ton corps à se contrôler. Les souvenirs te reviennent, et tu sais même pas pourquoi tu lui racontes tout ça. Peut-être qu’elle sait, ou qu’elle peut au moins comprendre. T’en sais rien. Tu la connais pas. Son visage ne te revient pas. Et son visage reste impassible. Comme si ce que tu avais fait n’était pas grave. Ou plutôt, comme si ça n’avait plus d’importance.

Les choses étaient faites, et tu pouvais pas retourner en arrière – tu le pourrais, mais tu n’en avais pas l’intention en tout cas. C’est un souhait qui reste au fond de ton cœur, cependant. Un souhait inavoué, un secret camouflé, une idée mise de côté. Tes yeux se relèvent et plongent dans ses deux émeraudes, les larmes au bord des cils. T’apitoyer, même lorsqu’on cherchait à te remuer. Tu te sentais si peu accueillie dans ton propre chez toi, pour des actes que tu n’as jamais voulu connaître. La bataille qu’il y a eu à New York quelques temps avant que ta famille ne vienne te libérer est signée HYDRA. Pas Wanda. Et pourtant, oh pourtant, la culpabilité rongeait ton âme. Et ceux qui t’entouraient ne se gardaient pas de l’accentuer. I killed so much people. I- I killed my own son. And that wasn't the first time. Tu parviens à reprendre le contrôle complet sur ton corps. Tes mains cessent de trembler. Cette révélation, qui n’est pourtant un secret pour personne, lâche une larme de ton œil qui vient rouler sur ta joue fraîche de l’extérieur, mais tu t’apaises. D’un revers de la manche de ton sweat, tu viens l’essuyer. But you tell me to get my shit together. Like I did nothing. Who the hell even are you ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


MessageSujet: Re: easy street (felicia)   easy street (felicia) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
easy street (felicia)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» It should be easy, right ? [ft Rebeka]
» it's never easy saying goodbye ☽ johhny (fb)
» Light is easy to love, show me your darkness (Kwan)
» nothing if not bad luck (felicia)
» curiosity did not kill this cat (felicia)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
NO MORE HEROES :: NEW YORK CITY :: MANHATTAN-
Sauter vers: