Good to see you... Again ? ||| ft. MJ Watson

Good to see you... Again ?
T'es épuisée Gwendolyne, et pourtant tu ne veux pas l'admettre, tu enchaînes, comme Peter, les nuits blanches, à la recherche désespérée de ta moitié. L'homme faisant battre ton palpitant, et qui a disparu du jour au lendemain, laissant derrière lui une simple lettre. Des mots notés là noir sur blanc, que tu connais telles les paroles d'une mélodie désenchantée, si douce ritournelle que tu connais par coeur, tu en résisterais bien chaque ligne. Mais ton coeur lui saigne encore de son absence, t'as besoin de lui, autant qu'il a besoin de toi. Vous êtes à vous deux une famille, celle que le monde actuel t'as volé, celle que ton passé t'as arraché. Il est, à tes yeux, tous les univers réunis en un seul être que tu chéri plus que ta propre existence, plus que ta propre chair, celle-là même qui porte aujourd'hui les stigmates de deux années à travers le monde contre ces pourris d'AIM. Puis tu l'as retrouvé, l'histoire de quelques semaines à peine, vous étiez si heureux, vous aviez établi tant de projets. Tu lui a promis de ne plus jamais repartir, sauf si quelque part, quelqu'un t'appelé à la rescousse, mais tu as, et tu veux pour le reste de ta vie avoir un endroit, un foyer dans lequel retourner. Pourtant, tu le fuis ces derniers temps, douce demeure où seul les souvenirs restent, et jamais tu ne pourras suffisamment remercier Peter de ne pas te laisser seule. Tu as là, Gwen, le meilleur des amis que la vie puisse t'offrir, et il t'as promis d'être toujours à tes côtés, quoi qu'il arrive.

Aujourd'hui, tu rentres d'une mission, t'as combattu corps et âme, t'as vu les horreurs de la guerre, directement en première ligne. Beckley. Tu rentres là en mauvais état, et pourtant t'as pas hésité, t'as pris des risques monstrueux. Mais tes pensées sont facilement détournées de tout ce qui t'entoure, Carol avait raison. La guerre détruit tes nuits, bien qu'elles aient été anéanties bien avant par de simples mots tracés sur une feuille épurée. Ressaisis-toi, Gwendolyne ! T'as bien évidemment affronté quelques Spider-Hydra, t'as dû te retenir face à des inhumains, des innocents manipulés par ces abominations d'HYDRA. T'entendrais les hurlements de leurs âmes en peine, et t'y repenses en revenant sur New-York. Mais dit donc, t'es pas vraiment dans un bon état physique non plus, t'as quelques blessures, et celles-ci ne peuvent pas être seulement dû à tes affrontements, si ? Bien sûr que non, il y a des fautes d'inattention. Steve te remonteras les bretelles, te rappellera qu'aujourd'hui tu as une famille aux seins des Avengers, t'as un avenir prometteur. T'es pétillante, t'es l'étincelle de vie, d'optimisme qui motive les troupes, pourtant ton coeur est plongé dans la pénombre, et tu ressasses, tu remines, tu déprimes. T'arbores encore ton costume qui est lui aussi un peu abîmé, et en arrivant à New-York, ta ville natale, loin de celle qui t'as réellement vu naître. Tu déambules à nouveau dans les rues, sur les grattes ciels, tu observes. L'azuréen céleste laisse place à l'obscurité de la nuit. Ton masque cache les larmes qui roulent, silencieuses, sur tes joues opalines, tu fatigues mais tu ne lâches pas prise pour autant. Tu vas arpenter les rues du Queens encore et encore, dans l'espoir qu'il soit là, qu'il revienne. Aller, Gwen, en piste !

Tu tisses tes toiles, t'en servant de lianes afin de faire le tour du quartier plus rapidement. T'es à bout de souffle, tes muscles te tirailles, et petit à petit tu redescends, pour finir à pied. T'as pourtant une endurance à toute épreuve, mais le manque de sommeil, les missions, d'ailleurs tu ne te rends pas compte des heures qui défilent. Voilà plus de vingt-quatre heures que tu as quitté la grosse pomme sans t'en rendre vraiment compte. Et la seule chose qui t'effraies actuellement, c'est un pauvre homme qui cours vers toi, t'es persuadée qu'il se dirige dans ta direction, alors qu'il cherche seulement à ne pas louper le taxi qui patiente au bord du trottoir. Par réflexe, tu étires ton bras afin de projeter un fil de soie délicate mais alors que t'es en train de quitter la terre ferme, une chevelure rousse attire tes yeux acier. Si bien que tu... Oui, c'est bien cela, tu finis par t'écraser contre un réverbère, vulgairement, un pauvre et innocent... Réverbère. La grande classe, t'en loupes pas une Gwendolyne ! Tu glisse le long de celui-ci en finissant les fesses à terre. « Hé merde ! » T'entends même Captain te rappeler de faire attention à ton langage, blondie. Tu retires alors ton masque, relâchant ta chevelure dorée dans un geste de tête délicat. De retour sur tes deux pieds, tu te tournes et la rousse te fais face, tu écarquilles les yeux, t'en reviens pas, elle t'es si familière, elle se rapprocher fortement à un membre de ta famille, là dans ton myocarde. « MJ !? » Tu t'approches, t'en crois pas tes mirettes la tégénaire, t'étais d'ailleurs sur le point de la prendre dans tes bras mais tu t'arrêtes, t'oublies un détail. Ici, t'es pas leur Gwen. « Euh... Je sais ! Peter m'a expliqué que ici, enfin... Oh MJ je... Je suis pas votre Gwen, je suis identique à elle mais... » Tu finis par la serrer fort contre toi, comme si ta vie en dépendait. Et en t'écartant, tu effaces les quelques larmes qui roulent sur tes joues poupines. « Pardon je... Oh je suis si contente, tu es là, t'es bien là ! Oui bon, moi aussi du coup... En plus tu m'as vu... » Jackpot. « Oh mon dieu tu m'as vu me prendre dans ce réverbère comme une bleue ! Oh j'ai honte ! »

@Mary-Jane Watson Good to see you... Again ? ||| ft. MJ Watson 2344011599

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it's been a long day.Un retour plutôt chaotique. MJ qui pensait repartir du bon pied et de retrouver une vie plutôt paisible avait dû faire face à une réalité bien plus sombre. Après l'AIM qui avait mis un sacré carnage c'était au tour de l'Hydra. Ils étaient puissants, avide de pouvoirs et rien ne semblait les arrêter. Ils prenaient de plus en plus le contrôle, refermait petit à petit leurs poigne de fer autour du monde. Les héros restants, qui avait toujours toute leur tête et qui étaient prêts à se battre se faisait moindre. Une situation critique où le chaos semblait être la seule porte de sortie. MJ essaye de ne pas être pessimiste. De penser qu'il y a forcément une porte de sortie, un moyen d'arriver à bout de ces êtres méprisables. Elle a réussi, non pas sans peine, de ce dégotter un boulot dans une chaîne local de New York. Elle doit encore faire ses preuves avant d'être à la tête du programme, malgré la notoriété qu'elle a amassée dans le passé. C'est encore une novice. Commençant aux aurores, là où le soleil n'est pas encore levé et que l'obscurité est à son apogée. A l'époque, c'était le moment où la rousse rentrait à peine chez elle, les joues rouges et encore un peu euphorique. Nostalgique de cette période où seule l'insouciance et ses envies la guidaient. Où ses problèmes étaient soigneusement mit sous silence pour profiter pleinement de sa vie et des plaisirs divers qu'elle lui apportait. Une époque qui lui paraît bien loin maintenant. Avec les fonds qu'elle avait soigneusement mit de côté, MJ a put s'acheter un appartement en plein New York, chose qui, quelques années en arrière aurait été impossible. Elle s'était montrée raisonnable la rousse, avait agît sagement et n'avait pas jeté son argent par la fenêtre. Ce n'était pas l'envie qui lui manquait. Elle continuait de temps en temps à envoyer de l'argent à Gayle, sa grande sœur, qui se retrouvait seule avec son enfant. Le contact était toujours difficile, la rancœur de Gayle suite à son départ ne faiblissait pas. Elles ne se comprenaient pas, comme sûr de nombreuses choses. Mais elle essayait d'être présente, à sa manière.

La journée avait été longue et pas des plus intéressantes. Cantonnée à relater des évènements déjà présentés la veille, un travail mâché qui ne lui appartient pas. MJ garde espoir, apprend à être patiente. Un jour, elle ira elle-même chercher ses infos, exposer le vrai du faux. Apaisé les tensions et appréhensions que les humains peuvent avoir. En attendant, elle reste à la place qu'on lui à donner et essaye de faire des recherches sur l'Hydra. Ce qui n'est pas une mince à faire. Plusieurs sites finissent censurés, les fake news se font nombreuses et souvent, elle se retrouve bredouille. Mais la rousse ne baisse pas les bras. Bien au contraire. Ça allimente sa curiosité, lui donne un nouveau but et dieu sait à quel point elle peut être obstinée quand elle s'y met. Elle n'est pas encore prête à se rendre en red zone, elle est consciente que ça pourrait du suicide. Mais accompagné, ça pourrait bien changer la donne ? Encore faudrait-il trouver quelqu'un qui accepterait. Puis il se peut que certains de ses nouveaux ennemis soit même des infiltrés et ça, ça pourrait être à sa portée. Elle garde l'oeil ouvert, suit de prêt ceux qui relatent des articles qui lui paraissent suspect. Fermant son pc d'un soupir las, MJ avala une dernière gorgé de café. Elle en buvait trop en ce moment, ses nuits courtes et les cernes qui marquent son regard peuvent en témoigner. Attrapant son sac, la belle sorti du café et s'insinua dans la rue peu fréquenté d'un pas décidé. Elle voulait rentrer au plus vite, mettre un terme à cet énième journée peu productive.

Enfin ça, c'était avant de voir une silhouette se balancer de toiles en toiles. Elle s'arrêta net, manquant de se faire rentrer dedans par un homme visiblement irrité de son soudain changement de cadence. Qui était-ce ? Certainement pas Peter, le costume n'arborait pas les couleurs bleus et rouges et surtout, c'était un corps de femme. Elle l'observait, abasourdit, intriguée. L'inconnue se rapprochait et l'espace d'un instant, cette mystérieuse araignée lui échangea un regard. Apparemment tout aussi troublée, elle l'a vu se prendre de pleins fouets un réverbère qui se dressait sur son chemin. Sursautant légèrement face au choc de la collision, MJ porta ses mains à ses lèvres et se dirigea vers cette inconnue en mauvaise posture. « Vous allez bien ? » Probablement pas. Aux dernières nouvelles, se prendre un lampadaire en pleine face n'as jamais fait de bien à personne. L'héroïne finit par retirer son masque, sans aucune crainte, révélant une chevelure blonde. Elle se relève agilement, comme si de rien n'était, puis finit par se tourner vers la rousse. C'est un choc. MJ s'attendait à tout, sauf à ça. Son cœur palpite sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte. Son esprit est en train de divaguer, ces certains. Il y avait bien que du café dans ce qu'elle a prit ? Ça ne peut pas être possible. Elle rêve, c'est la seule explication. Mais c'est bien sa voie. Celle de Gwen. « Gwen ? Qu'est-ce que... » Sa défunte meilleure amie. Elle lui fait face, dans ce costume d'araignée. Les questions se bouscule dans sa tête, s'enchaîne, elle ne sait plus où regarder, que dire. La blonde se rapproche, enjoué face à une MJ stoïque, aussi immobile qu'une statue. Elle est là mais son esprit est ailleurs. Ressasse les douloureux évènements passé tout en essayant de comprendre comment c'était possible. Gwen, où du moins, son sosie tente de lui expliquer, évoquant même Peter. Peter, il était au courant ? Pourquoi ne lui avait-il rien dit ? Certes, ils ne se parlaient plus, depuis quelques temps, mais c'est une information qui est tout de même majeure. Pourquoi veut-il la tenir à l'écart. C'était sa meilleure amie, elle en avait le droit ! Ce n'était pas un détail anodin. Elle comprend, elle à toujours compris qu'il était occupé, surtout en ce moment. MJ ne lui en veut même pas de ne plus prendre de ses nouvelles ou de ne pas avoir pris le temps de lui avoir répondu à ses quelques messages. Se disant que c'était peut-être pour leur bien. Mais là, ça dépassait les limites. Elle était si insignifiante que ça ? Puis elle ne comprenait pas MJ. Ici, identique mais pas vraiment elle, que voulait-elle dire ? Tout se bouscule, MJ avait la sensation d'être dans un épais brouillard, qu'elle suffoquait. Ça, c'était bien réel, le simple fait de respirer devenait difficile. La blonde la prend dans ses bras, l'étreignant au moment où elle se sentait défaillir. La gorge se serre pendant que les larmes lui montent aux yeux. Gwen. Sa chère Gwen. Celle qui lui manque tant. Elle avait l'impression d'être face à son fantôme. Sauf que cette Gwen est bel et bien réel. Elle pose une main sur son dos, doucement, de peur qu'elle s'évapore. La blonde est bien là, lui faisant face. Inspiration. Expiration. Se massant les tempes face au mal de tête qui s'installait, MJ essayait de reprendre ses esprits. « Je suis désolée je... Je ne comprend pas. » Voir les larmes sur le visage de Gwen lui serre le cœur, la peine. Mais elle ne sait pas quoi faire. Tout ça la dépasse, vraiment. Jamais elle n'aurait pu être prête. Pourtant, la blonde reste souriante, aussi enthousiaste qu'au début de leurs rencontre. Elle lui ressemble tellement... Cette dernière s'amuse et semble tout de même gêner de sa précédente collision. « Ce n'est rien. Enfin, j'espère que vous... Enfin. Tu. Tu vas bien ? » Décontenancée. Jamais elle n'a eu de rapport aussi maladroit dans le passé. MJ à toujours eu une facilité pour socialiser, mais là, elle perdait pieds. Elle n'arrivait même pas à soutenir son propre poids. S'asseyant sur le rebord du trottoir, chose qu'elle n'aurait jamais fait en temps normal, son regard se perdit dans le vide. « Comment c'est possible ? » Son regard se tourne vers Gwen avec l'espoir d'obtenir des réponses. C'est tellement étrange de pouvoirs être à côté d'elle.:copyright:️ 2981 12289 0
@Gwendolyne Stacy Good to see you... Again ? ||| ft. MJ Watson 1704808129

Good to see you... Again ? ||| ft. MJ Watson 1704808129

Good to see you... Again ?
Ouais, si toi t'es choquée de trouver là dans la rue, à cette heure-ci, cette jeune femme à la chevelure flamboyante, tu te doute que tout est déroutant pour elle aussi. Malheureusement, pour elle aussi, tu n'est pas sa Gwen, tu ne le seras jamais, ta vie est ailleurs. Bien qu'actuellement, tout soit ici, tu es ici, et les soucis qui vous entoure ne concerne pas seulement les héros, pour ton plus grand malheur. Votre plus grand malheur. Comment vas-tu lui expliquer que tu viens d'une toute autre dimension, d'une tout autre monde où pourtant elle y est présente aussi. Ta MJ, elle connait ton secret, ton identité en tant qu'araignée justicière, malmenée par les médias d'où tu viens. Elle te manque tellement. Et là, sous ton regard acier, se dresse une rousse si merveilleuse, si perturbée de te voir tenir debout. Blondie, ici ton nom les ramènent tous à une pierre tombale aussi glaciale que le froid hivernal, à la peine, les souvenirs qui sont -communément- douloureux pour eux. Ca te brises le coeur, comme à chaque fois, de leur faire du mal, et de leur offrir une seconde chance avec une homonyme d'une autre terre. Pourtant, dans ta réalité, tu as presque tout perdu, la seule qui n'a pas trop souffert de ta pseudo célébrité, c'est bien elle, Mary-Jane Watson. Elle ne comprend pas, mais l'émotion est bien trop forte, trop dévastatrice, tu ne peux t'empêcher de la serrer si fort dans tes bras. De la soutenir. Tu pleures, t'es si heureuse de trouver ici une MJ identique à la tienne, et tu n'oses imaginer sa peine face à la copie conforme que tu es de leur Gwendolyne Stacy. Pourtant, tégénaire, tu es bien là, sous leurs grands yeux ébahit, et t'aimerais dire que tu te souviens, que tu as ressenti la peine partagée. Que dis-je, tu l'as vécue, mais non, tu n'en parles pas, tu restes dans le déni, il faut que tout cela soit mis sous silence, pour leur bien être, pour eux.

Elle s'inquiète pour toi, exactement comme ta MJ, Ô ta meilleure amie, si précieuse, si délicate, tu sembles être chez toi l'espace d'un instant. Avant que la véracité de ton quotidien ne te rattrapes, est-ce que tu vas bien, Gwen ? Tu sais pourtant qu'elle te questionne sur l'accident de réverbère précédemment arrivé, mais ton coeur lui est tiraillé. Tu souris, continuant de jongler de tes menottes sur tes joues poupines afin d'effacer le trop plein d'émotion qui les inondent. « Oui ne t'en fais pas, je suis résistante ! » Diable, si un simple réverbère pouvait te mettre à terre, tu ne serais certainement pas là sous ses yeux. Oh, non, ne penses pas à cela, parce qu'ici... Oh Gwendolyne, tu n'en loupes pas une, pas une seule fois ! Mais ce n'est pas là ta priorité blondinette, parce que pas une seule fois tu as vu MJ... Ou du moins une MJ dans pareil état, désorientée, le spectacle que tu lui offre dépassant l'entendement. Ce n'est que lorsque tu la voit s'asseoir sur le rebord du trottoir, que tu hausses les sourcils, elle semble si peinée, prisonnière de ses questionnements ne trouvant guère de fin. « MJ ? » Non, elle ne te répondras pas, enfin si attends pas si vite Gwenny, elle te demande alors comment cela peut être possible. Tu la rejoint, t'agenouillant face à elle, ton fessier reposant sur tes mollets, tu pinces tes lipses parce que tu n'aimes pas la voir ainsi. Tu n'aimes pas en être la cause, et pourtant, ce regard, cette lueur, cette tristesse, tu la ressent, à chaque fois que Peter pose son regard sur ton faciès, à chaque fois que la rousse face à toi t'observes. Mais une chose commune à leur Gwen ne te quitte pas, malgré la tourmente, c'est bien ton sourire, l'illumination que celui-ci leur apporte réchauffe un peu ton coeur, ton être. « Je sais que c'est... » Tu mimes alors avec tes mimines l'idée même que ta tête peut exploser, avant de reprendre. « Mais il y a meilleur endroit pour en discuter, ailleurs que sur le bord d'un trottoir, dans le froid qui plus est ! »

Tu glisses alors une de tes mains sur l'une des siennes, dans un geste tendre, dans une douceur qui t'es tout aussi propre, que ta maladresse. Après l'avoir aidée à se redresser, tu l'entraîne avec toi, ne lâchant jamais l'emprise que tu as sur ses doigts frêles. Toi aussi, t'es effrayée de la voir disparaître dans l'instant qui suit, tu ne le supporterais pas, tous ici te renvois à ton monde, à tous ceux que tu as chéri, que tu chéris encore. Vous traversez les rues, les unes après les autres, jusqu'à arriver à l'immeuble où tu résides, vous y serez bien mieux, tu pourras tout lui expliquer, et surtout te changer, Gwendolyne. Tu empruntes les escaliers, et si au début tu les grimpaient avec agilité et rapidité, tu freines tout de même la cadence. L'habitude n'est pas toujours bonne, pas vrai ? Glissant la bonne clé dans la serrure, tu ouvres alors ton toit à la rousse, l'invitant a remonter le couloir jusqu'à la pièce a vivre. (buh) De ton côté, tu t'éclipses rapidement dans ta chambre, retirant à toute vitesse ton costume, pour enfiler ce qui te tombe sous la main, un short, un débardeur, et tu accours jusqu'au salon, manquant de glisser sur le carrelage. « MJ... » Tu l'invite à s'installer sur le canapé, attrapant deux verre et une bouteille d'eau au frigo, et tu la rejoint, elle t'observe, et les stigmates de tes batailles passées ne sont jamais une partie de plaisir, ni pour toi, ni peur eux. « Une chose à la fois, d'accord ? » Ton sourire se veut plus tendre, plus rassurant, et ta main agrippe à nouveau la sienne. « Je ne viens pas de votre monde. Je suis la Gwendolyne Stacy d'une... Autre dimension. » Tu grimaces, t'y vas pas par quatre chemins. « Dans mon monde, j'ai moi aussi une Mary-Jane Watson, elle te ressembles traits pour traits ! Il y a aussi Peter... Mon Peter... » Secouant ton faciès, tu partages avec elle la triste réalité. « Et si chez vous c'est moi... Enfin, elle... Nous ? Qui ne sommes plus là, chez moi... » Tu l'avoues à demi mot. Sans avoir à le prononcer. « Enfin, pardon, je suis terriblement désolée. Je suis consciente que de me voir vous fait plus mal que plaisir... Je sais. Et parfois j'aimerai bien disparaître pour ne pas voir cette peine au fond de vos yeux... Enfin ! Oh pardon MJ... Si j'avais le pouvoir de vous rendre votre Gwen, je le ferai... » Tu l'attires contre toi, elle en a besoin, tu en as besoin. Tout est confus, ces retrouvailles sont fort troublantes !

@Mary-Jane Watson Good to see you... Again ? ||| ft. MJ Watson 2344011599

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» Where have all the good guys gone ? ft. Marcus Cream
» (F/pris) Abigail Cowen (négociable) -- Mary-Jane Watson
» THE GOOD PLACE
» Jen ▬ you're gettin' on my nerves. it's not good for you.
» everything is your fault if you're damn good (reed)