yes, there is something uncanny, demonic and fascinating in her. double face : yelena belova. sosie : lizzie. dialogue en : #ab2826. remerciements : (a) jojofeels (s) SAMURAI. p'tit nom : SAMURAI, léa. balles tirées : 980 en cavale depuis le : 21/09/2020 bougies soufflées : si jeune, fleur de l'âge gâchée par les tragédies. double identité : douce terroriste aux allures écarlates, ils te craignent plus qu'ils ne t'admirent. gagne-pain : pantin articulé, arme de destruction massive aux allures écarlates. contrôlée par une puce de l'hydre. ligne de coeur : love is for souls, not bodies. et maintenant, le néant. la colère. la peine. le deuil. génome : unique en ton genre, ton gène mutant se mêle à autre chose. à quelque chose de plus puissant. talents et vertus : i have
everything
under control.
écarlate e.kaʁ.lat (adj.) ; of a strong to vivid scarlet red shade.
-- telekinesis ; manipulation of objects.
-- blasts of kinetic energy ; energy blasts, waves, or bolts that push, pull, or blow away targets.
-- time manipulation ; manipulate and control the course of time.
-- mind manipulation ; manipulation of other's actions, thoughts or feelings.
-- shape reality ; creating a new reality, an alternate world.
❝ oh you,
you terrible thing,
you,
beautiful thing. ❞
bordel : the question is not
who is going to let me.
it's who is going
to stop me.
--
» goddamn right,
you should be
scared of me.
--
❝ sooner or later,
every man
shows himself. ❞
» girl unmakes herself,
unmakes themself,
unmakes everything,
invents a world of nothing,
drowns on empty.
i used to think of myself one way,
but after this i am something else.
still me, i think.
but that’s not
what everyone else sees.
--
thank you
for choosing me
to be your mom.
a family is forever.
we could never truly
leave each other
even if we tried.
--
we were too close to the stars,
i never knew somebody like you.
falling just as hard,
i'd rather lose somebody than use somebody
maybe it's a blessing in disguise,
i see my reflection in your eyes.
--
RP 1 ⋅ RP 2 ⋅ RP 3
RP 4 ⋅ RP 5
| Sujet: what is grief (maximouffles, flashback) Ven 2 Avr - 0:29 | |
| hey brother, there's an endless road to re-discover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker. oh, if the sky comes falling down, for you, there's nothing in this world i wouldn't do. ( music ) -- @pietro maximoff La culpabilité. La folie. T’observes leurs étoiles, bercée par les illusions que t’as sues te créer. Tu pensais faire de ce monde quelque chose de plus sûr. Mais tu as échoué. Tes pouvoirs t’ont trahi, et tes illusions n’ont fait que t’apporter un chagrin encore plus grand. Ton cœur déchiré, tu ouvres enfin les yeux sur les dégâts de tes désirs, sur le mal que tu as propagé tel une traînée de poudre en feu, sur les visages torturés de gens familiers. Tu ne les reconnais plus, tu ne te reconnais plus, tu ne reconnais plus rien. Tu as fait de ce monde une réalité de tes propres peines, d’un deuil que ton cerveau s’entête à ne pas accomplir. Tu as transposé tes peurs et ton désespoir parmi chaque ligne tracée ici et là, adaptées à un monde aux figures écarlates. Et parmi l’encadrement d’une pièce dont tu as écarté quelques minutes, quelques heures – tu n’as pas la notion du temps qui s’est écoulé depuis ce geste – les vitres d’un verre qui refléterait ta silhouette si tu tentais de l’y observer, tu songes à chacun des caprices menés par ton aliénation, à chaque décision prise. Tu te sens nouvellement étrangère. Etrangère de ton monde imaginaire. Cet endroit, qui te faisait sentir comme chez toi. Il n’est plus que poussières de souffrance dans un tourbillon de ta propre énergie. Poussières dont tu ne supportes plus en observer les grains. Poussières que tu ne supportes plus. Tu t’arraches de cette vue, ton dos vient heurter le rebord pour se glisser le long du mur qui rejoint le sol qui soutient ta carcasse, et tu t’y fais glisser. Ta tête enfouie dans tes coudes, tu médites et tu en viens à une seule conclusion : il faut que ça cesse.
Le temps passe, et comme une bulle de champagne, tu veux crever à la surface. Tu sais ce que tu dois faire. Tu connais la nouvelle étape à franchir, si dure sera-t-elle. C’est un visage torturé que tu relèves pour faire face au mur parallèle à celui contre lequel tu es adossée. Le vent pénétrant dans la pièce frappe tes joues de plein fouet, un vent qui parvient à te faire frissonner, et tu te décides enfin à t’agripper au rebord pour te relever. Tu te tournes une nouvelle fois vers la fenêtre, tu oses un dernier regard sur ton bazar, et tu rabats silencieusement les vitres. Là, tu te tournes pour défier encore le mur blanc de ta chambre, et tu le dépasses grâce à l’encadrement de ta porte, après avoir pris soin de t’épargner le nez écrasé contre celle-ci, la décalant juste suffisamment pour en extirper ta silhouette de la pièce. T’observes le bout du couloir un instant, presque hésitante. Mais tu sais qu’il faut franchir le pas, oser. Tu ne peux plus fuir. Tu ne peux pas être lâche. Pas maintenant. Tu dois faire face aux conséquences. Tu ne peux pas prévoir sa réaction, mais tu ne peux pas l’éviter indéfiniment. Ce monde était originellement son idée, certes. Mais il n’avait pas prévu, tu n’avais pas prévu non plus, qu’il en périrait. Et tu te sens coupable. Tu as encore mal. Tu n’arrives plus à en fermer l’œil. Tu as besoin de le voir. Tes pieds t’ont guidée sans même que tu en aies conscience, et tu te retrouves face au bois à l’odeur singulière de son jardin d’éden. Tu serres tes doigts entre eux, tu lèves le poing. Tu hésites l’espace d’un instant. Tu hésites encore. Mais tu finis quand même par toquer.
Le grincement laisse place à la frimousse spontanée de ta moitié, de celui qui a partagé ta vie depuis tes premiers souffles, tes premiers mots et tes premiers pas. Tu lui adresses un sourire, mais un sourire maladroit, un sourire presque mal à l’aise. Tu n’es pas sûre, tu n’es sûre de rien du tout, et tu te tiens là, à l’autre bout de l’encadrement de sa porte, faible et fébrile, face à l’une des conséquences que tu te dois d’assumer. « Hey. » Tu n’oses pas rentrer s’il ne t’accorde pas ta présence dans son coin secret, tu restes face à lui, les yeux dans les yeux, et tu tentes tant bien que mal à prononcer quelques mots. « I wanted to check on you. » Ton accent européen, reconnaissable parmi tant d’autres, l’accent que tu partageais avec lui, claquait sur ta langue. « How are you feeling, Pietro ? » T’as un semblant de maternité que t’as conservé, une allure apaisante et réconfortante de mère. Mère déchue, mère sans enfants. Cette allure t’allait à merveilles, et tu t’y complaisais. Mais à cet instant, ce n’était qu’un réflexe parmi tant d’autres qui reprenait le dessus. Pourtant, c’est lui, l’aîné. C’est lui, qui t’a protégé toutes ces années. Cette fois-ci, tu essayais de lui rendre la pareille. |
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