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Sujet: [Flashback] It will take time | Ft. Reed Richards Dim 7 Fév - 20:17
(FB) It will take time
« You know I can’t agree to this. This idea... it’s madness ! I get it, I know how important this is and what it would mean for us if it worked. But it’s too dangerous and I refuse to have any part in it ! It’s absurd, Reed ! It doesn’t matter how bright or intelligent or whatever we think we are... I am well aware of the names of the people who signed in on this and who will lead this project... but I won’t be part of it. I refuse to bear the consequences of this choice. »
C'était les derniers mots qu'ils avaient échangés à l'époque, avant que tout ce merdier ne change leur quotidien et leur avenir à jamais. C'était la première fois qu'ils s'étaient réellement disputés, qu'ils n'étaient pas sur la même longueur d'onde, Peter se souvenait encore du jour où il avait réellement rencontré le grand Reed Richards, il l'avait aperçu un bon nombre de fois, simplement parce que le Baxter Building était devenu un second foyer pour lui et qu'il rendait régulièrement visite à Johnny, les Fantastic Four, au fil du temps étaient devenu une famille à ses yeux, des personnes extraordinaires avec qui il pouvait partager son secret sans craintes, des gens à qui il avait accordé sa confiance et qui le lui avait bien rendu. Reed avait été le plus difficile à approcher jusqu'à ce que le masque tombe et que Peter ne montre son intérêt pour ses travaux. Dès lors, les deux héros avaient trouvés un certain équilibre, Reed partageait ses idées, ses théories, ses avancées avec la satisfaction d'avoir quelqu'un de passionné à ses côtés pouvant suivre son train de pensées et rebondir dessus en apportant un œil différent. Au fil du temps, les visites de Peter terminaient presque toujours avec un Mr. Fantastic l'entrainant dans de nouvelles discussions passionnantes et lui montrant de nouveaux projets totalement dingues, c'était, comme Peter aimait s'en souvenir, "le bon vieux temps" Reed lui accordant assez de mérite pour lui demander son avis sur ses travaux, Peter s'ouvrant assez à lui pour discuter de ses propres projets concernant Spider-Man et tout son attirail. Puis tout avait basculé. La première mention du bouclier avait laissé Peter perplexe mais il avait rapidement pris sa décision et celle-ci était exactement à l'opposée de celui qu'il considérait comme un ami proche, presque un mentor. Il avait cru pouvoir resonner Reed, faire peser son avis dans la balance, mais les deux scientifiques avaient fini par élever la voix, campant sur leurs positions, défendant leurs idées, et Peter avait abandonné. Les choses avaient changées entre eux après ça, les discussions étaient brèves, tendues et Reed avait recommençé à se fermer à lui.
L'a-Day avait tout changé et Peter n'avait pas eu la force d'aller affronter ses anciens amis jusqu'à la terrible nouvelle. Apprendre la mort de Susan avait été un choc, il avait pleuré évidemment, s'était senti impuissant et coupable de ne pas avoir été présent et lorsqu'il avait essayé de contacter Johnny, Ben ou Reed, il n'avait eu droit qu'à un silence pesant et une absence terrifiante.
Il s'était rendu au Baxter dans les jours qui avaient suivit cette annonce et était tombé sur des portes closes mais il avait insisté, jour après jour, jusqu'à ce qu'elles s'ouvrent enfin. Il ignorait si il trouverait Johnny, Ben, Reed ou les enfants à l'intérieur, mais il était entré, le cœur lourd, prêt à les aider à surmonter ça ensemble, comme une famille.
Le bâtiment semblait presque sinistre, vide de toute trace de vie, éteint, mais si Peter avait pu entrer ce n'était pas par hasard et il poussa un petit soupir en pressant le bouton de l'ascenseur pour le mener au seul endroit qui lui était venu directement à l'esprit.
Lorsque les portes s'étaient de nouveau ouvertes, Peter était plus nerveux que jamais, il ignorait si il était toujours le bienvenue ici, si sa présence les dérangeraient mais lorsque son regard tomba sur la silhouette dos à lui, sa voix vascilla légèrement tandis qu'il faisait un pas dans sa direction. «... Reed..? » Le jeune homme avançait prudemment, comme pour s'approcher d'un animal blessé mais quand il rencontra enfin le regard épuisé et abattu du plus grand génie de leur ère, il ne pu retenir ses émotions, étouffant un sanglot en réduisant la distance entre eux pour le prendre dans ses bras. « I'm so sorry... I-I wish... I wish I had been there... I'm sorry » I'm ignorait ce qui s'était passé réellement mais ce fut la seule chose qui parvint à franchir ses lèvres alors qu'il resserait sa prise sur l'autre homme, son propre corps tremblant légèrement sous l'émotion.
we are not heroes. we are tools. and tools get used.
double face : wanda m. maximoff. sosie : florence. dialogue en : #cccc99. remerciements : (a) bambi eyes (s) SAMURAI. p'tit nom : SAMURAI, léa. balles tirées : 161 en cavale depuis le : 16/11/2020
bougies soufflées : les années passent. déboussolée, tu as perdu la notion du temps. les identités se sont enchaînées, les dates de naissance et les âges aussi. tu ne sais plus, et ça ne t'apporterait rien de savoir. double identité : la deuxième black widow, pâle copie entraînée pour remplacée la première. ta rancœur mise de côté, t'es devenue white widow, et tu te forges ta propre identité. gagne-pain : tu as beaucoup de titres à ton actif, une assassin et espionne hors pair, amorale, rongée par de nombreuses années à te rabâcher les mêmes mensonges et poussée par ta haine. t'as eu une période où t'as fait du mannequinat, mais cette époque est désormais révolue. ligne de coeur : cœur solitaire, on ne t'a jamais laissé l'opportunité de t'attacher assez à qui que ce soit pour faire chavirer ton âme. génome : tu es une humaine entraînée, mais mortelle.
talents et vertus :
i'm more
than just
a copy of you.
-- super spy ; uc
-- red room ; uc
❝ i'm not the killer
the little girls
call their hero. ❞
bordel :
if you touches her,
i will break you--
--for you'll find
i'm a much less merciful widow.
--
» the truth rarely makes sense
when you omit key details.
--
❝ you're a weapon
and a weapon don't weep. ❞
» controlled, alone,
but brave.
--
pain
makes us stronger.
--
uc
uc
--
i've never had control over my own life,
and now i do.
Sujet: Re: [Flashback] It will take time | Ft. Reed Richards Mar 16 Fév - 20:41
@peter b. parker - pour toi, les temps sont sombres. et tu n'avais personne sur qui t'appuyer. absolument personne. tu n'avais pas vu tes enfants depuis longtemps. tu n'avais plus de nouvelles ni de ben ni de johnny. et susan, elle était partie. elle venait de partir. elle laisse derrière elle mari et progénitures. elle laisse derrière elle famille et amis. et se remettre de sa disparition sera difficile. quasi impossible. non, juste impossible. tu le savais. tu digérais très mal. tu ne digérerais sûrement pas. t'étais un désastre, plus que d'habitude. et tu t'en foutais complètement. plus rien ne semblait avoir d'importance. le monde autour de toi avait cessé de tourner bien avant que susan ne soit plus là, mais dans ce qu'il restait de cette planète, elle avait été ta dernière lueur d'espoir, une lumière parmi les ténèbres. une lumière qui s'était éteinte, te laissant dans le noir complet. tu tremblais, t'arrivais plus à réfléchir correctement. t'étais fatigué, t'avais pas dormi ces dernières nuits. te reposer te semblait interdit. tu n'y arrivais pas. chaque fois que tes yeux se fermaient, tu la revoyais. chaque fois que tu te laissais plonger dans tes songes, tu la revoyais. et chaque fois que tu te réveillais, elle n'était plus là.
et ça te tabassait. putain que ça te tabassait. ça te peinait. ça te rendait furieux. t'avais déjà envoyé valser la moitié des appartements qui furent, autrefois, dédiés aux fantastiques. et toi, t'avais plus rien de fantastique, de toute façon. tout ça n'était plus là, tout ça était parti. il ne te restait plus rien. rien de plus que quelques outils de laboratoire, rien de plus que quelques photos, rien de plus que les souvenirs auxquels tu te raccrochais. tu te sentais perdu, déboussolé, tu n'appartenais à plus rien et tu n'étais plus rien. et ce, depuis l'échec qu'a été l'a-day. tu serres ta mâchoire, et c'est une énième maquette que tu envoies valser contre le mur, une énième maquette qui éclate en même temps que chaque parcelle de ta santé mentale. ta raison se perdait, et tu commençais doucement à ressembler au scientifique fou, avec ta barbe de plusieurs jours et tes cheveux en bataille, les yeux pochés et les yeux écarquillés. t'étais même pas sûr de vouloir voir qui que ce soit. qui s'inquiéterait pour toi, de toute façon ? susan l'aurait fait. mais à part elle, personne. tu le savais. t'étais trop borné, enfoncé dans ton idée, que lorsqu'on a sonné une fois, deux fois, trois fois. puis le lendemain, encore une fois, deux fois, trois fois. t'as finis par céder, t'as finir par ouvrir, et t'as vu le visage de quelqu'un que tu n'aurais jamais attendu. tu sais pas trop comment l'affronter, tu sais pas trop s'il venait en paix, s'il venait te reprocher autre chose ou même s'il savait pour ta femme. tu te serais jamais imaginé veuf à cet âge. tu pouvais même pas encore l'accepter. tu l'accepterais pas. tu voulais pas. «... reed..? » t'as l'impression que ton prénom sonne comme un écho, à tes oreilles isolée, qui n'entendaient plus de bruit depuis trop des heures trop nombreuses. tu sais même pas si tu veux te retourner, si tu vas te retourner, et t'hésites un instant. tu sais pas. t'es trop confus. puis les secondes s'écoulent, tu te rappelles que s'il est là, c'est qu'il doit vouloir quelque chose. c'est sûrement pour ça. sauf que tu sens ses bras t'entourer, et t'es surpris. t'es surpris parce-que toi, homme d'intelligence, tu remarques encore une fois que chez les humains, les émotions primaient. encore une fois. et toi, homme de logique, homme de raison, on arrivait encore à te surprendre. « i'm so sorry... i-i wish... i wish i had been there... i'm sorry. » tu le laisses faire, parce-que honnêtement, t'as sûrement besoin de cette marque d'affection, t'as besoin de te reposer sur quelqu'un, parce-que tes épaules ne supportent plus la tragique perte que tu viens de subir. parce-que tu n'arrives plus à supporter la douleur tout seul. fidèle à toi-même, tu ne bouges pourtant pas. tu restes de marbre, tes traits toujours fatigués, et tu n'oses pas rendre l'étreinte. on t'a jamais appris à le faire, t'as réussi à te lâcher qu'avec elle. qu'avec susan. elle était ton pilier. et maintenant, tu t'effondres. « you heard. » tu lâches l'évidence, tu devines qu'il est là pour ça. « don't be sorry. you couldn't have done anything anyway. i guess that's one of those things that was inevitable. » et de ces mots, tu te sens craquer. tu portes une main à ton visage, comme si tu cherchais à cacher que toi aussi, tu ressentais quelque chose. et tu renifles. tu renifles parce-que tu sens facilement les larmes te monter, parce-que tu te retiens de ne pas tomber à genoux. parce-que tu essayes de ne pas te lâcher, de garder la tête haute.