From dusk to horror. ||| ft. Eddie Brock

From dusk to horror.
ft. @Eddie Brock
Tu arpentes encore et encore les rues de New-York, Gwendolyne ? Bien évidemment, tu le cherches, sans relâche, tu t'épuises même à la tâche. Mais il est important pour toi -pour vous- que Benjamin soit à nouveau à tes côtés, vous êtes une famille. Il est ta seule famille. Si bien évidemment il y a la Spider-Family, et depuis peu les Avengers, mais le brun lui est prioritaire. Il obsède tes pensées, jour et nuit, et Morphée est incapable de t'accueillir dans ses bras, tu t'y refuses toi aussi. La caféine est le frein à tout cela, combien de tasses avales-tu en une seule journée ? La dizaine n'est pas loin, voir même dépassée. Tu ne trouveras le repos que lorsque ton cher Benny sera rentré. Tu as même opté pour l'emprunt des cachettes de celui étant ton meilleur ami dans cette dimension, Peter Parker. Pour quoi faire ? Et bien, pour troquer ta tenue civile contre celle d'héroïne que tu balades toujours dans ton sac, avec soin. Si il n'y avait que les soucis de Ben qui t'importais, Gwenny ! Peter s'épuise lui aussi, désireux de retrouver l'optimisme, la jovialité dont toi seule a le secret. Kaine lui nourrit une colère silencieuse, et tu sais que les deux Scarlet-Spider finiront possiblement sur un ring de boxe. Et puis il y a Steve qui t'as gentiment prêté une oreille attentive, une épaule pour y déverser ta peine mais tu ne peux t'autoriser pareil spectacle. Peter en fût témoin, et c'est déjà bien assez. Et il y a cette peine que tu peux lire dans les yeux de l'originel, mais aussi de celle qui dans ce monde fût sa meilleure amie, tout comme toi qui vient de si loin. MJ. Ici, ton nom est gravé, d'une écriture dorée, sur le marbre refroidit, tu es Gwendolyne Stacy, et ici tu n'as d'autre statut que celui-ci : décédée. La vie est une ombre qui passe.

Mais reprenons le fil de ta journée veux-tu ? Tu as passé la matinée dans ce labo pour lequel tu travailles, les analyses sanguines n'ont rien a voir avec ce que tu faisais là-bas à Attilan. Mais comme tu aimes dire, cela paye les factures, vous permet d'avoir un foyer que tu espères, sera baigné de rires cristallins enfantins. Puis l'après-midi, tu as déambulée dans les couloirs du triskélion, arborant ce sourire jovial que tous t'envie. Pour cacher la peine, pour cacher l'inquiétude, pour cacher l'angoisse, pour cacher la peur, pour cacher la noirceur qui te gagnes. Scott, Carol, Fury, Tony, mais surtout Steve avec qui tu converses un instant, dans l'intimité d'un bureau vide. Lui aussi s'inquiète pour toi, pour lui, pour vous tous ici. Vous êtes une grande famille. Et finalement, c'est dans les rues que tu finis, inspectant comme une bonne citoyenne, obligée de cacher son identité, paraît de tes plus beaux apparats. Un pantalon soulignant tes formes féminines à rayures verticales, ébène. Un haut blanc aux petits détails dentelés qui laisse tes épaules dénudées. Un perfecto noir pour une touche rock'n'roll, et des boots à talons. (hi) Et dans ton sac à main, les affaires habituelles, et ta tenue symbolique, blanche noire et rose. Ghost-Spider. Et voilà que petit à petit, le crépuscule pointe le bout de son nez, l'astre solaire laissant place à la souveraine nocturne. Voit-il dans chaque constellation l'espoir que tu nourris de pouvoir t'abandonner dans ses bras ? L'espoir fait vivre, blondie. Mais où es-tu ? Le Bronx s'offre a toi pour cette nuit, et tu emprunte une ruelle ténébreuse pour pouvoir ainsi te changer. Point de Gwendolyne, tu laisses vivre l'héroïne pour partir à sa recherche, encore et toujours. Une nuit de plus sacrifiée pour qu'il te reviennes. De toiles en toiles, tu grimpes jusqu'au sommet de ses buildings imposant, à l'affut du moindre détails t'alarmant de sa présence. Et si on te connait une agilité sans faille, toi brûlant la chandelle par les deux extrémités, tu connais parfois quelques frayeurs. Une chute à cette hauteur te serais mortelle, Stacy, reste sur tes gardes.

Et ton Spider-Sense dans tout cela ? Lui aussi est aux aguets, tu ne peux te laisser avoir aussi facilement, pas toi voyons. La Spiderwoman de la bande. Et tu es loin de te douter que celui-ci aussi, sous l'emprise de l'éreintement que tu subis, te fais parfois défaut. Il faut te ressaisir, il faut qu'il te reviennes pour que tu sois celle que tous adore, que tous connaisse. Il ne manquerait plus qu'un symbiote dans les parages pour que ton cauchemar continue, ne connaissant aucun répit ! Souviens-toi, tu y es sensible, tu as été son hôte, et plus jamais tu ne veux de tout cela, ni même te retrouver face à un Venom d'immondices. Accordes-toi une pause, parce que tes pensées te mèneront à une erreur qui pourrait être fatale, il serait idiot de mourir une seconde fois sur cette Terre, tu ne penses pas ? Tu élis pseudo domicile sur la terrasse d'un appartement qui semble vide, allongée là sur le sol face aux ciel étoilé. Si Peter était à tes côtés, tu lui aurais demandé, sans hésitation, si il pensait que Ben lui aussi observait l'étendu céleste en prenant la décision de vous revenir. Mais non, tu es plongée dans un certain mutisme, dans une solitude la plus complète pour cette nuit, Gwendolyne. Jusqu'à ce qu'une voix attire ton attention, t'obligeant a te dresser sur tes jambes dans un geste gracieux et agile. « Nous connaissons-nous ? » Demandes-tu en penchant ton faciès sur le côté. Et finalement, tu retires ton masque pour dévoiler ta chevelure de blé, tes yeux céruléens, et ce visage que tous connaissent. « Oh pardon ! » Bah oui, n'oublies pas, ici tu es peut-être connue, certes, mais leur Gwendolyne Stacy n'est plus ! « Si vous connaissiez Gwendolyne Stacy, j'en suis une, venue d'aille... » Mais tu recules, suspicieuse. « Vous me semblez familier et... Qui êtes-vous !? » Toujours avec tact, hein ?

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Tiens, voila une revenanteUne étrange sensation m'envahit, comme si un fantôme du passé de quelqu'un d'autre venait me hanter dans un sommeil éveillé... Venait NOUS hanter... Mais qui sait, peut-être que c'est nous, qui allons devenir le cauchemar de ce spectre ?

"Hey Bonhomme, toi aussi tu as senti ça ?
-On dirait bien que oui...
- On est d'accords pour dire que ce n'est pas possible ?! Hein ?!
-Nous devons nous en assurer, vas-y !"

( Bon, et ben c'est parti, je me mets en route pour suivre la trace de ce Spidersense dont le symbiote a hérité de Peter, mais il était vraiment particulier, on l'a tous les deux perçu comme étant à la fois une menace, et pourtant ce préssentiment nous a plutôt évoqué un sentiment de chaleur, de bien-être, il n'y a que deux personnes dans ce monde qui auraient pu faire réagir notre 7ème sens de cette manière, enfin même pas, une seule en fait... Et elle n'est plus... C'est vraiment bizarre, j'ai des papillons dans le ventre, de la sueur qui s'écoule de mon front, et pourtant, je serre les poings de rage. Toutes ces émotions ne sont pas les miennes, je le sais, mais je ne peux m'empêcher de les ressentir comme si elles l'étaient. J'entends au fond de mon cerveau, comme un murmure parfois, et un hurlement de temps à autre, la voix de ma moitié m'inciter à rejoindre les hauteurs par les raccourcis qui s'offrent à nous, mon intuition, notre intuition, nous intime à rejoindre les hauteurs, je tends les bras depuis une ruelle mal famée que plus personne, pas même les criminels n'utilisent depuis des lustres, et je laisse mon compagnon de route faire ce qu'il a à faire pour nous faire escalader les batisses. En à peine quelques foulées de toiles symbiotiques, je me retrouve au somment d'un château d'eau, je suis debout, j'observe l'horizon, mais rien... Quand brusquement... )

"600 mètres à 2 heures, je t'emmène !"

( S'il y a bien une chose que je n'enlèverai jamais à mon colocataire, c'est sa tendance à ponctuer ses phrases de gestes efficaces. Il n'avait même pas terminé qu'il m'avait déjà embarqué en direction de ce que j'estimais être la cible, qu'il avait repéré du coin de mon oeil, grâce à l'augmentation de ma vue dont il profitait, et moi non. Le corps perçoit, et plus particulièrement le cerveau, des choses qui nous échappent. Ca s'appelle l'inconscient, et ben le mien, est habité, porte un nom, et a sa propre conscience... Etrange, même quand on est habitué... On l'est pas en fin de compte.

On arrive, il se fait beaucoup plus discrêt, il se veut patte de velours et me fait attérir avec la légèreté d'une plume sur la terrasse. Putain de bordel de dieu de merde. C'est... Une araignée ??? Je ne la connais pas, et manifestement, l'autre non plus... Garde ton calme Eddie, et toi aussi bonhomme !)

"Heu, salut ! Je..."

( Elle ? Elle retire son masque et... LA PUTAIN DE QUOI ??? C'est... c'est ELLE pour l'amour du ciel ! Comment c'est possible ? Elle est MORTE !!!??? Et pourtant, c'est son visage, et cette sensation, le parfum de sa peau et de sa chevelure, sa façon de se tenir, sa voix, nous la reconnaissons, je tressaille, je sens que le parasite devient fou et voudrait la déchiqueter autant qu'il voudrait l'embrasser, je n'y comprends rien, il faut que je reste calme le plus possible... )

"Ouais heu... On se connaît, en quelques sortes, j'ai un peu connu une Gwen, avant qu'elle ne... Mais attends, tu viens d'ailleurs ? Ca veut dire quoi ça ? Tu me reconnais pas ?"

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» (M/LIBRE) SHILOH FERNANDEZ -- ( eddie brock )
» Eddie Brock / A bad life or a beautiful nightmare
» one of us • Eddie
» Edward Charles Allan Brock ¤ Venom } Night of the Hunter