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 all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb)

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AuteurMessage
Samuel Wilson
Samuel Wilson

double face : Kate & Clea sosie : Anthony Mackie dialogue en : #6699cc remerciements : Olympia (ava) ANAPHORE (sign) p'tit nom : an zireael (Adèle) balles tirées : 204 en cavale depuis le : 06/11/2020

bougies soufflées : 40 ans
double identité : The Falcon - à également été Captain America.
gagne-pain : .
ligne de coeur : Célibataire
génome : Humain optimisé par le Cube Cosmique


MessageSujet: all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb)   all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) EmptyVen 20 Nov - 19:33






all that you are is all that i'll ever need


@Reed Richards | I love him, and that's the beginning and end of everything.



approximatively, one year ago

Le cœur de la jeune femme se serre. Elle est à deux doigts de faire machine arrière, de laisser tomber ce plan qui s’avère être stupide. Elle sait que c’est ce qu’elle doit faire, mais l’idée de devoir blesser les hommes de sa vie ainsi que ses enfants en prétendant ne plus être de ce monde, elle ne sait pas si elle se le pardonnera un jour.

On ne peut pas dire que le couple Richards soit au meilleur de sa forme depuis de nombreux mois. Après l’A-Day, chacun des deux a sombré dans une forme de culpabilité, se tenant chacun pour responsable de cette catastrophe, pour des raisons différentes. Elle a tenté d’être là pour lui, de le rassurer, de lui dire qu’il n’était pas responsable. Il suffit de connaître Reed Richards pour savoir que ça ne suffit pas à apaiser cette culpabilité. Et comment le blâmer de le prendre ainsi ? Si Susan Richards, sa propre épouse, était incapable de le ramener à la raison, qui le pourrait ?

C’est pour cela qu’ils ont pris des chemins différents très rapidement après le A-Day, pour faire face à ce nouveau monde chacun à leur manière. La mère de famille a mis en priorité la sécurité des enfants. Les siens, et ceux recueillis par la Fondation du Futur. Si il n’y a pas une seconde durant laquelle elle ne s’est pas inquiété pour Reed, elle savait qu’il était assez grand, puissant et intelligent pour se débrouiller sans elle. C’est ce qu’elle pensait du moins. Elle avait tenté de le convaincre de quitter le Baxter Building, au moins pour un temps. Si l’AIM était à la recherche des héros, ils allaient bien évidemment commencer à chercher dans leurs quartiers généraux. C’était évident, et Susan savait parfaitement que Reed était au courant. Rien à faire, pourtant. Elle se sent responsable de lui quand il est dans cet état, quand il se sent coupable ou quand il pense avoir échoué, c’est le rôle d’une épouse d’être un pilier, de soutenir son époux, et vice versa. Mais lorsque l’un des deux partis ne peut plus soutenir l’autre, tout devient compliqué.

Ce qui est immuable dans le couple Richards, c’est leur amour. Malgré des hauts et des bas inévitables, leur amour est bien plus fort que tout cela. Et c’est pour leur amour, pour leur famille, leur futur que Susan a pris la décision d’infiltrer l’AIM. Elle ne sait plus d’où l’idée est sortie, mais ça semblait être le rôle évident pour l’ancienne espionne du SHIELD. Sauf que Susan Richards est une figure si connue qu’il fallait d’abord tuer la femme avant de pouvoir prétendre intégrer les rangs de l’ennemi. Car même en se faisant passer pour une autre, le lien aurait été fait bien trop rapidement, et le but n’était pas de se retrouver embrigadée d’une manière non contrôlée. Et qui dit mort, dit adieux.

« Where are you going, Susie ? »

Ben. Cet ami de toujours, il est le complice parfait pour ce plan. Il a toujours été de confiance, fiable et fort. Elle s’en veut de lui mettre un tel poids sur les épaules, mais il n’a pas arrêté de dire qu’il était totalement volontaire. Une fois de plus, il s’inquiète pour elle. A quelques jours de la date prévue, il y a de quoi. Susan pourrait décider de fuir cette responsabilité, mais ce n’est pas le cas.

« I have to see him. I have to tell him good bye, my way. »

Ben baisse la tête, comprenant que la situation serait compliquée. Ils ne se voient plus, et elle va le voir pour la dernière fois. Même si dans l’idée, ce n’est qu’un au revoir, pas un adieu, la Femme Invisible ignore combien de temps cette infiltration durera et surtout, elle ne sait pas si elle s’en sortira vivante. Et le pire dans l’histoire, c’est qu’elle va devoir lui dire au revoir sans réellement le lui dire. En prétendant que tout va bien et que tout va continuer normalement – si l’on considère que cet après A-Day soit normal.

New York, Manhattan. Susan ne vient que très rarement dans les environs, l’endroit étant bien trop dangereux pour une héroïne comme elle. Mais l’art du camouflage, ça la connaît et elle sait toujours se faire discrète lorsqu’elle arpente les rues de la grosse pomme, direction le Baxter Building. Le bâtiment trône toujours – quasi intact – à l’intersection de la quarante-deuxième rue et de Madison avenue. Tout semble inchangé mais sans vie. C’est discrètement et sous sa forme invisible qu’elle pénètre par l’entrée dérobée du building. Elle ne prend pas de risque, enfin, pas plus qu’il n’en faut. Venir ici est déjà un risque en soi, mais il le faut. Elle ne peut se résoudre à aller plus loin dans son projet sans voir celui qu’elle aime une dernière fois. Elle prend l’ascenseur jusqu’à l’étage où elle est à peu près sûre de trouver son époux. Il ne peut pas y avoir trente-six possibilités, elle le connaît par cœur.

Elle entre dans le laboratoire, endroit dans lequel elle ne mettait quasiment jamais les pieds car c’était l’endroit de Reed, son ‘safe space’. Non pas que la présence de la blonde fut interdite, mais c’était par respect pour lui. Cette fois-ci, elle décida de franchir cette barrière parce qu’elle n’avait pas d’autre choix.

« I knew I could find you here, love. Too predictable for the smartest man in the world. »

Un sourire, si heureuse de le voir et pourtant dévastée tout au fond d’elle.

Ⓒslytbitch.


Dernière édition par Susan Richards le Lun 7 Déc - 6:24, édité 1 fois
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Yelena Belova
Yelena Belova

we are not heroes. we are tools. and tools get used.
double face : wanda m. maximoff. sosie : florence. dialogue en : #cccc99. remerciements : (a) bambi eyes (s) SAMURAI. p'tit nom : SAMURAI, léa. balles tirées : 161 en cavale depuis le : 16/11/2020

bougies soufflées : les années passent. déboussolée, tu as perdu la notion du temps. les identités se sont enchaînées, les dates de naissance et les âges aussi. tu ne sais plus, et ça ne t'apporterait rien de savoir.
double identité : la deuxième black widow, pâle copie entraînée pour remplacée la première. ta rancœur mise de côté, t'es devenue white widow, et tu te forges ta propre identité.
gagne-pain : tu as beaucoup de titres à ton actif, une assassin et espionne hors pair, amorale, rongée par de nombreuses années à te rabâcher les mêmes mensonges et poussée par ta haine. t'as eu une période où t'as fait du mannequinat, mais cette époque est désormais révolue.
ligne de coeur : cœur solitaire, on ne t'a jamais laissé l'opportunité de t'attacher assez à qui que ce soit pour faire chavirer ton âme.
génome : tu es une humaine entraînée, mais mortelle.

talents et vertus :
i'm more
than just
a copy of you.

-- super spy ; uc
-- red room ; uc

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❝ i'm not the killer
the little girls
call their hero. ❞

all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) Cf30d7608d46ebe889230f6c947fa54c80e53c17

bordel :
if you touches her,
i will break you--

--for you'll find
i'm a much less
merciful widow.

all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) B34e5333c6da18a399a4db82d48ecd9150e6dd1d

--

» the truth rarely makes sense
when you omit key details.

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--

❝ you're a weapon
and a weapon don't weep. ❞

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» controlled,
alone,
but brave.

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pain
makes us stronger.

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i've never had control over my own life,
and now i do.

and i want to do something good.

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MessageSujet: Re: all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb)   all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) EmptyMar 24 Nov - 2:24

@susan richards - Le calme était olympien. Presque agréable. Presque, si les raisons de ce calme ne se résultaient pas à une réquisition du Baxter Building et à la fuite de la moitié de son équipe. Reed était, la majorité du temps, le seul ici. Les bras croisés, les sourcils froncés, comme à son habitude, il s’adonnait à des activités qu’on ne lui refusait pas, bien que son esprit soit occupé par d’autres intérêts qu’il n’osait pas leur révéler. L’AIM. Organisation qui s’est largement accrue à échelle mondiale depuis la fin d’une époque que beaucoup de gens comme lui regrettent. Et si ce n’était pas pour son plus grand plaisir, Richards avait accepté de coopérer avec eux, bien que leurs relations soient bancales. Reed voyait en cette alliance une façon de continuer certains de ses travaux et ses propres intérêts, mais tout le monde n’a pas été du même avis que lui. Alors, ceux qui ont refusé la coopération se retrouvent poursuivis par l’AIM, et l’homme élastique tout autant qu’eux savaient que ce n’était qu’une question de temps avant que ce ne soit son tour. Mais quand ? Personne ne pouvait le prévoir. Personne ne pouvait anticiper Richards. L’un des esprits les plus avancés de son époque, presque certainement le plus parmi tous les autres et uniquement surpassé par sa propre fille, ce n’était pas l’intelligence pauvre, et ce malgré leur influence, de l’AIM qui pourrait contrôler Richards, malgré les nombreuses tentatives – souvent vaines, d’ailleurs. Chacun était conscient du réel camp que partageait Reed. N’importe qui pouvait deviner qu’il allait préférer sa famille à des inconnus. La seule personne qui était réellement capable de le percer à jour… « I knew I could find you here, love. Too predictable for the smartest man in the world. » Était sa propre femme. Il n’émet même pas un sursaut, comme si plus rien n’arrivait à le surprendre, ou comme s’il s’y attendait. Pourtant, l’étonnement se lit dans ses yeux, alors qu’il se retourne au son d’une voix plus que familière. Et, lorsqu’il la voit, il ne peut réprimer un sourire. Le genre de sourire sincère qu’il lui réservait sans même le savoir. « I guess you just know me that much. No wonder why I married you. » Oui, il était prévisible. Ce laboratoire a souvent été son havre de paix, ces nombreuses années de service. Il venait ici pour s’isoler, pour réfléchir. Pour étudier, pour créer, pour accomplir. Ce laboratoire, c’était son petit monde, tout ce qu’il pouvait bien avoir dans la tête ; en passant par les idées qui ont pu foirer – elles étaient peu d’entre elles – ou ses diverses inventions technologiques. Les avancées scientifiques qu’il pouvait accomplir et les formules éparpillées sur de nombreuses feuilles en vrac, jamais rangées – presque jamais. Il était sûrement le seul à réussir à s’y retrouver là-dedans, dans un bordel sans nom, un bordel qui résumait le fond de ses propres pensées. Là n’était que le visuel de Richards, souvent incompris, parfois même par sa propre famille. Mais il s’était adapté à cette idée depuis des lustres, maintenant. Ses mains vinrent se poser autour des épaules de sa femme, et si son sourire s’évanouit presque aussitôt laissant place à une lueur d’inquiétude dans son regard, il ne peut s’empêcher de l’approcher davantage à lui, sans pour autant la coller. Il n’a jamais été quelqu’un de très démonstratif, physiquement, mais depuis qu’il a réussi à lui passer la bague au doigt, il avait accompli de nombreux efforts à ce sujet, et les petites attentions à l’égard de la blonde s’étaient multiplié. « What are you doing here, Susan ? What about the AIM ? » Il exerce une pression supplémentaire sur ses épaules, déblatérant sans presque lui donner la possibilité de lui répondre le moindre mot. « Are you sure no one followed you ? » Il savait pourtant Susan responsable, mais il ne pouvait s’empêcher de craindre le pire. S’il lui arrivait malheur, il ne pourrait se le pardonner. Il jette un œil par-dessus le crâne de Susan, toise les fenêtres encore grandes ouvertes, et lâche les bras de sa femme pour aller poser le doigt sur l’interrupteur. Ce n’est qu’une question de secondes avant que les stores ne soient définitivement fermés, ne laissant à l’immense pièce qu’un flot de lumières bleutées, provenant des différents dispositifs technologiques mis en place ici et là. Il retrouve rapidement du regard la silhouette de la blondinette, et s’approche de nouveau. « I think it’ll be safer like this. » Un nouveau sourire et, délicatement, ses bras osent se passer autour de sa taille. Il ne peut s’empêcher de camoufler un instant son visage entre ses brins dorés, brins dans lesquels l’une de ses mains vient finalement se perdre. Les secondes s’écoulent, mais le silence n’est pas pesant. Il se sent même, plutôt, apaisé par la présence de cette femme qu’il a toujours aimée, profitant de ce maigre instant que le destin a décidé de leur accorder. Les minutes sont passées, il ne saurait dire combien ; et c’est à contrecœur qu’il se détache de son étreinte. « Do you want a coffee ? I know I need one. » Il lui tend la main, l’invite à le suivre jusqu’à la cuisine située à un autre étage du bâtiment ; celle-ci largement moins en vue que le laboratoire.


Dernière édition par Reed Richards le Mar 16 Fév - 22:57, édité 5 fois
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Samuel Wilson

double face : Kate & Clea sosie : Anthony Mackie dialogue en : #6699cc remerciements : Olympia (ava) ANAPHORE (sign) p'tit nom : an zireael (Adèle) balles tirées : 204 en cavale depuis le : 06/11/2020

bougies soufflées : 40 ans
double identité : The Falcon - à également été Captain America.
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ligne de coeur : Célibataire
génome : Humain optimisé par le Cube Cosmique


MessageSujet: Re: all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb)   all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) EmptyMar 24 Nov - 8:19






all that you are is all that i'll ever need


@Reed Richards | I love him, and that's the beginning and end of everything.



Elle a passé de nombreuses nuits à réfléchir à la manière dont elle allait dire au revoir à l'homme de sa vie. Elle s'était habituée à ne pas l'avoir à côté d'elle chaque soir avant de s'endormir, mais là, c'était différent. Là, elle n'allait plus pouvoir se débrouiller pour venir le voir, pour lui voler un baiser ou une étreinte. Elle ne pourrait plus sentir son odeur, ou frotter son visage si délicat contre la barbe mal rasée de celui qu'elle aime. Et le pire dans tout cela, c'est qu'elle ne savait pas si elle s'en sortirait. Elle ne savait pas si elle allait faire changer les choses, si son sacrifice changerait la donne. Elle l'espérait de tout son cœur. Et malgré toutes ces nuits passées à réfléchir, elle n'avait pas trouvé les mots justes, rien n'allait, rien n'était assez bien ou assez discret, tout laisserait à croire que c'était prémédité. Mais l'amour entre Susan et Reed n'est pas prémédité, il est semé d'incertitudes et d'improbabilités.

La seule certitude, c'est leur amour.

Elle était là, le trouvant exactement là où elle espérait le trouver. Il pouvait se montrer imprévisible, difficile à suivre, incompréhensible, mais pour certaines choses, elle le connaissait si bien qu'elle pouvait prédire à l'avance ce qu'il dirait ou ce qu'il ferait. Elle ne pensait pas qu'un mariage pouvait souder deux personnes de la sorte, d'autant plus lorsqu'ils ont des enfants. Elle ne sait pas si c'est commun, mais elle et lui, ils ne sont pas communs. Pourquoi comparer l'incomparable ? Pourquoi comparer Reed et Susan Richards à Mary et Franklin Storm ? Il n'y a rien à comparer. Elle le regarde, le dévore de ses yeux parce qu'elle sait que c'est la dernière fois qu'elle le fera avant très longtemps – si ce n'est la dernière fois tout simplement. Elle aurait préféré le voir heureux, du moins, heureux comme il sait l'être. Reed n'est pas l'homme le plus souriant en temps normal. Avec elle, il sourit, mais autrement, il exprime son bonheur différemment. Sauf que là, elle savait qu'il était tout sauf heureux et que le A-Day l'avait bouleversé lui plus que n'importe qui d'autre.

Elle sourit lorsqu'il dit que ce n'est pas étonnant qu'ils se soient mariés étant donné à quel point elle le connaît. Elle ne peut s'empêcher de répliquer, de jouer, parce qu'elle est comme ça lorsqu'elle est avec lui, et parce que c'est ce qu'elle ferait dans une situation normale.

« The question is : did you marry me because I knew you that well, or do I know you perfectly because you married me ? »

La nuance est claire, mais peu importe la raison qui les a poussé à se marier, chacun d'eux et même leur entourage savent parfaitement que c'est loin d'être une erreur. Elle n'aurait pu rêver d'une meilleure vie, malgré les hauts et les bas. Seulement, si elle veut un futur pour ses enfants et tous ceux de la Fondation, si elle veut un semblant de retour à la normale, elle doit agir comme elle se prépare à le faire.

Reed enlace Susan, à sa manière. Elle remarque le changement dans son regard mais ne bronche pas, parce qu'elle doit tenter de le tromper, de lui faire croire que tout va bien. Compliqué lorsque l'on se connaît aussi bien. Chaque micro expression peut trahir l'un ou l'autre.

« Do I need a reason to visit my lovely husband ? »

Elle aurait été davantage inquiète s'il ne s'était douté de rien, mais elle ne trahit pas ses sentiments et continue sur la même lancée. Il évoque l'AIM, ne comprenant pas ce qu'elle fait là alors que le danger est partout. Elle n'approuve pas vraiment, d'ailleurs, qu'il collabore avec l'organisation qu'elle s'efforce d'affronter chaque jour. Même si elle connaît ses raisons, même si elle sait où se trouve son cœur, elle n'aime pas cette situation.

« You know I'm worried about you. I came because I miss you, I wish you were with us. Helping us. »

Et même si les plans de la blonde sont tels qu'elle ne peut lui reprocher de ne pas être là au quotidien, elle est sincère. Elle préférerait le savoir aux côtés de cette résistance qui se forme, aux côtés de sa famille, de ses enfants, et de tous ceux qui comptent.

« Yeah, I'm sure no one followed me. You didn't marry a simple woman, Richards. You married the Invisible Woman. And anyway, they're not gonna look for me just here. »

Mais Reed Richards est un homme précautionneux. Tant et si bien qu'il ferme les stores du laboratoire, juste au cas où un regard indiscret traînerait dans le Baxter Building. Elle n'avait jamais vu ce bâtiment aussi vide que depuis le A-Day et ça l'angoissait. Il l'enlace finalement une nouvelle fois, une véritable étreinte cette fois-ci et elle l'enlace à son tour. Si elle était comme son mari, elle ferait au moins deux ou trois tour autour de lui pour être sûr qu'il ne puisse échapper à cette étreinte. Elle l'aime et ce moment, elle rêve qu'il dure pour toujours. Si le monde pouvait s'arrêter de tourner, juste là, pour qu'ils puissent vivre ce moment à jamais, elle n'aurait alors aucun regret et elle serait satisfaite.

Et finalement, cette bulle éclate, Reed proposant finalement un café à son épouse. Elle sort de ses pensées et revient à la réalité, acquiesçant.

« I never say no to coffee. »

Elle le suit tout en tenant sa main. Chaque effleurement, le moindre contact avec sa peau, avec ses mains et son cœur, avec son visage, sa barbe, chaque regard compte, aujourd'hui plus que jamais. Elle tente de photographier tout cela pour le garder dans un coin de sa mémoire, pour que, si les années passent avant qu'ils ne se revoient, elle ne l'oublie pas. Il n'y a rien de pire que de ne plus être capable de visualiser le visage d'une personne que l'on aime.

Ils arrivent dans la cuisine et alors que l'homme élastique sert une tasse de café à la femme invisible, elle ne peut s'empêcher de jouer à la curieuse.

« What do they ask you to do for them ? Do you know more about their plans ? »

S'il y avait un moyen de prendre de l'avance, de tout saboter de l'intérieur mais aussi de prendre des nouvelles de Reed une fois qu'elle aurait rejoint l'AIM en suivant ses travaux, alors c'était à prendre. Et si ça pouvait aider le reste des Fantastiques à déjouer les plans de l'AIM, encore une fois, elle n'allait pas s'en priver.

« Is it worth it ? »

Elle se pose la question à elle même également. Est-ce que ça vaut le coup de quitter tous ceux que l'on aime, de rejoindre les rangs ennemis, en quelque sorte ? Est-ce que ce sacrifice est une sacrifice utile pour le futur ? Voilà ce qu'elle voudrait lui demander, mais elle reste vague parce qu'il ne doit pas lui demander pourquoi elle lui pose cette question. Elle ne veut pas avoir à se justifier. Elle n'est pas venue pour cela. Alors que son café est prêt, elle remercie son époux en déposant un baiser sur ses lèvres.

« You forgot to kiss your wife, Richards. »

Un doux baiser, le premier d'une longue série avant de disparaître. Il a une saveur à la fois douce et amère. L'amertume du mensonge, l'amertume de l'angoisse, l'amertume de la mort.

Ⓒslytbitch.


Dernière édition par Susan Richards le Jeu 18 Fév - 20:35, édité 2 fois
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ligne de coeur : cœur solitaire, on ne t'a jamais laissé l'opportunité de t'attacher assez à qui que ce soit pour faire chavirer ton âme.
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MessageSujet: Re: all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb)   all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) EmptyMar 24 Nov - 17:50

@susan richards - Le monde semble s’écouler différemment, lorsqu’ils sont ensemble. Ensemble, contre le monde. Mariage indestructible malgré les nombreuses péripéties rencontrées, la loyauté qu’ils se vouaient l’un à l’autre demeurait sans failles. Il n’y avait qu’à les voir pour comprendre que la fidélité qui les liait ne pouvait se briser. Pourtant, pour Reed, ça n’avait jamais été une évidence. A ses yeux, elle l’avait choisi. Et rien que ça continuait à le surprendre encore tous les jours, malgré les années passées. Il se considérait chanceux, le nombre de fois où il avait pu réitérer cette pensée en détaillant les visages de cette famille qu’il a su se faire – Johnny, Ben, ses enfants, Susan. Ils étaient bien plus qu’un simple groupe de super-héros. Néanmoins, pour l’univers, c’était ainsi que les choses devaient se passer. Les lier était inévitable. Inéluctable. « The question is : did you marry me because I knew you that well, or do I know you perfectly because you married me ? » Il a esquissé un sourire en coin. « I think we could debate on this for hours. » Puis, l’inquiétude a vite remplacé le sentiment de joie qui avait pris place dans son cœur. « Do I need a reason to visit my lovely husband ? » Elle continuait de jouer, ce que Reed ne relevait plus depuis de nombreuses années, lui si sérieux dans ses propos. Mais, elle était comme ça, et il avait finit par l’accepter – peut-être un peu à contrecœur, mais il s’était fait à l’idée que tout le monde n’était pas comme lui. « You know I'm worried about you. I came because I miss you, I wish you were with us. Helping us. » Il écoute ce qu’elle lui dit, mais il ne lui répond pas. Il le sait déjà. Et elle sait aussi que les choses n’étaient pas aussi simples qu’ils l’aimeraient. Reed ne pouvait pas, pas pour l’instant. Fin observateur, cela lui permettait, en plus de poursuivre certains travaux, de garder un œil sur l’organisation lors du peu d’échanges qu’il avait déjà eu avec l’AIM. Les résultats étaient moindres, néanmoins. « Yeah, I'm sure no one followed me. You didn't marry a simple woman, Richards. You married the Invisible Woman. And anyway, they're not gonna look for me just here. » Maybe, but still. La crainte demeurait ancrée dans les tripes de l’homme élastique, et il ne pouvait s’en empêcher. Cette crainte était là depuis longtemps déjà. Depuis de nombreuses années, où il ne se sentait plus en sécurité. Mais encore une fois, il s’empêche d’en tenir un mot à Susan ; parce qu’elle le savait déjà, de toute façon. Finalement, il se dirige vers l’ascenseur, lorsqu’il lui tend la main et qu’elle la lui prend, lui proposant d’aller boire un café. « I never say no to coffee. »



Les portes de l’ascenseur se referment à leur suite. De sa main libre, il appuie sur le bouton qui allait les mener à destination, et le mouvement se fait rapide. Le nouvel étage s’offre à leur vue, et il s’engouffre dans les couloirs, la guidant jusqu’à la cuisine. Là, il lâche sa main, se dirige vers la cafetière, et tire une moue grimaçante. Il remplit d’eau, rajoute le café, et attend quelques minutes que la substance si addictive ne se fabrique. Ses yeux, eux, dévisageaient le processus, fasciné, puis il jette un œil à la boîte de sucre, située dans l’un des placards au-dessus de sa tête. De nouveau, il grimace. « Man, I really should buy some things to eat. » Il murmure plus à lui-même qu’à sa femme. Les minutes s’écoulent, et il attrape ensuite deux tasses dans lesquelles il verse le liquide chaud. « What do they ask you to do for them ? Do you know more about their plans ? » De ses deux mains, il les attrape ensuite, et en dépose une sous le nez de la blonde.  « Is it worth it ? » Elle lui vole un baiser, et il ne peut réprimer un petit sourire en coin. « You forgot to kiss your wife, Richards. » De sa main nouvellement libre, il attrape rapidement sa nuque pour lui en voler un à son tour. Puis, il tire alors une chaise en face de la sienne, à l’autre bout de la table, dépose sa tasse de café à ses côtés, et attrape ses mains dans les siennes. « I’m mostly a support to their scientists. I guess they are scared to give me a bigger place. They know I can betray them, anytime. They are really trying their best to keep on their side, though. » Il plonge son regard sur leurs doigts, qu’il entrelace même sans se rendre compte ; vilaine habitude. Il est pensif. « Look, honey. I wish I were with you, too. And I will, one day. I did not abandoned you, or the kids. Or Johnny, or Ben. I just… It’s not that simple. And you know it. » Il laisse un long soupire s’évader de ses lèvres. Il aurait aimé que les choses soient moins compliquées. Au mieux, il aurait préféré que l’A-Day n’ait jamais eu lieu. Mais le retour en arrière était impossible, et il le savait. Il travaillait là-6699ff. Il travaillait sur un moyen d’effacer ses propres erreurs. « I am still glad you came. I felt like it was an eternity since I saw you last time. » Il ose un sourire, mais un sourire coupable. Il avait l’impression d’être le maître de ses maux, qu’il allait falloir encore plus pour arranger les choses entre eux. Leur flamme ne s’éteignait pas, mais vacillait avec la distance, et le peu de temps qu’ils s’accordaient. « And I am sorry. About everything. You know that, right ? I just wanted to protect them. I just wanted to protect people. » Son cœur se briserait, si elle ne croyait plus en lui. Elle était, avec leurs enfants, sa raison de vivre, ce qui le poussait à continuer à se lever chaque jour d’un lit qui n’était plus que le sien, qui le poussait à errer dans les couloirs vides de la vie qui animait autrefois le Baxter Building, qui le poussait à passer de longues journées à réfléchir, à tester. « I wish there was a way for us to be together. Forever. If that can reassure you, I’m working on it, actually. » Son index et son pouce attrapent la queue de sa tasse de café, supportée par le majeur qui se glissait en dessous, si l’odeur du café et sa chaleur balayèrent son visage, sa gorge se brûla au contact du liquide qui y glissa, mais il ne frémit même pas. Il avait l’habitude. Il repose la tasse sur la surface dure de la table à manger, et son visage fait de nouveau face à celui de sa femme. Il reste là un moment, silencieux, l’observant. Il mémorise les traits de son visage, la douceur de son regard, ses cheveux blonds relâchés sur ses épaules. Il la toise, et c’est agréable. Il se prend ses propres souvenirs en pleine face, les nombreux souvenirs qui les reliaient éternellement. « God, I miss you so much. » Il lâche cette vérité, soulageant le poids qu’il a sur son cœur. Son regard dérive et vagabonde ensuite sur la pièce. Il se remémore les premiers repas de l’équipe, il se remémore tout ce qu’il a pu se passer dans cette même cuisine au moins il y a un an plus tôt. Il pince des lèvres. « I miss the guys. I miss Val. I miss Franklin. » Il reporte son attention sur sa femme, et ses mains rejoignent, instinctivement, les siennes une nouvelle fois. « How are they doing ? Are they mad at me ? » Il est inquiet. Il tient autant à ses enfants qu’à leur mère, et il s’en voudrait s’ils ressentaient la moindre once d’hostilité à l’égard de leur paternel. Il ne pourrait même pas les blâmer, en fait. Mais c’était ainsi, et c’était pour le mieux. Il n’était pas ici par plaisir. Il n’était pas ici parce qu’il ne les aimait plus. C’était bien tout le contraire. Il s’infligeait cette punition chaque jour pour ce qu’il avait su faire, il s’infligeait cette punition chaque jour pour la vie qu’il avait su leur enlever, et pour les vies qu’il avait su retirer aussi. Pour toutes ces vies brisées, qu’il tentait désespérément de réparer. Même si, parfois, certaines choses ne pouvaient se réparer. Il en était bien conscient, pourtant ; mais la culpabilité, cachée, était si ample qu’il ne pouvait se résoudre à baisser les bras. Un peu nerveusement, il attrape de nouveau sa tasse de café, mais cette fois-ci non par la queue comme quelques minutes plus tôt, mais par ses rebords. Il en boit la moitié du contenu restant d’une traite, puis finit le reste ensuite. Il attend que la blonde finisse à son tour avant d’attraper la sienne aussi, et il se dirige vers l’évier pour y déposer les deux récipients. « Susan. » Il murmure, presque hésitant de révéler la suite de sa phrase. Il laisse son prénom en suspens quelques secondes, se contente de réfléchir davantage durant celles-ci, mains en avant et reposées sur le bord du plan de travail, faisant toujours face à l’évier. Puis, à la suite des dites secondes, il se retourne enfin, tandis que ses mains demeurent sur le plan de travail, cette fois-ci positionnées derrière lui et sur lesquelles il y repose ses fesses, et incruste son regard dans celui de son interlocutrice. « Are you sure you’re okay ? You seem a little odd since you’re here. » Il fronce les sourcils, retrouvant cet air si sérieux qui le caractérisait. « Don’t lie to me. I know you too. »


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Samuel Wilson
Samuel Wilson

double face : Kate & Clea sosie : Anthony Mackie dialogue en : #6699cc remerciements : Olympia (ava) ANAPHORE (sign) p'tit nom : an zireael (Adèle) balles tirées : 204 en cavale depuis le : 06/11/2020

bougies soufflées : 40 ans
double identité : The Falcon - à également été Captain America.
gagne-pain : .
ligne de coeur : Célibataire
génome : Humain optimisé par le Cube Cosmique


MessageSujet: Re: all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb)   all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) EmptyVen 27 Nov - 20:01






all that you are is all that i'll ever need


@Reed Richards | I love him, and that's the beginning and end of everything.



Quel sentiment étrange. Elle est si heureuse de voir son époux, mais si malheureuse au fond, sachant ce qu’elle va lui faire subir. Elle tente de se convaincre que c’est un mal pour un bien, qu’elle doit voir au-delà de son propre couple. Elle sait cependant que ça ne sera pas facile pour lui, elle sait qu’elle ne va pas du tout l’aider à aller mieux. Un sacrifice qui lui a été difficile à faire, ou du moins à planifier. Elle ne sait pas comment Ben parviendra à veiller sur Reed en son absence. Elle lui fait confiance, malgré tout. Elle a envie de serrer son époux dans ses bras comme si c’était la dernière fois, parce qu’en quelque sorte, ce sera la dernière fois, mais elle ne doit pas attiser sa curiosité plus qu’elle ne le fait déjà en venant là. Pourtant, elle maintient qu’elle n’a pas besoin de raison pour venir le voir, malgré le danger, il aurait été temps, de toute façon, pour elle de venir le voir.

Évidemment, il se doute de quelque chose, le contraire l’aurait étonnée à vrai dire. Devait-elle pourtant sacrifier ses adieux pour éviter qu’il ne soupçonne quelque chose ? Si un jour elle parvient à revenir de l’AIM intacte et qu’il découvre que tout cela était planifié, il lui en voudrait de ne pas avoir daigné lui dire au revoir. Et pourtant, c’est compliqué pour elle, compliqué de trouver la bonne manière de la faire, de trouver les bons mots suffisamment subtils pour ne pas avoir l’air d’adieux. Pour lui dire à quel point elle l’aime. Elle a épousé un homme qui s’inquiète pour elle en plus de s’inquiéter du monde et de l’univers tout entier. Elle n’a pas épousé celui qui n’utilise sa femme que pour faire des enfants et qui ne se soucie pas d’elle, non. Même si Reed vit les choses à sa manière, a une façon différente d’être affectueux, il est sincère et respectueux, et c’est pour cela qu’elle est tombée pour lui. Il est différent.

Elle le suit lorsqu’il propose du café. Elle ne sait pas si un café sera suffisant pour l’aider à surmonter tout cela mais ce sera un bon début, déjà. Elle le suit dans le silence le plus total. Elle n’a jamais été aussi mal à l’aise en compagnie de Reed et ce n’est pas de sa faute, c’est simplement celle de Susan. Elle voudrait, à ce moment-là, faire demi-tour, tout annuler, tout laisser tomber, être une lâche égoïste pour une fois et ne penser qu’à son époux et à sa famille. Elle voudrait que tous les six, ils s’en aillent loin de la Terre, loin de la Galaxie s’il le faut. Sauf que la conscience de Sue, et même celle de Reed, ne leur permettrait pas de laisser leurs amis et toute la Terre dans ce merdier qu’ils ont causé plus ou moins directement.

Une fois sa tasse de café en main, elle essaye de soutirer des informations sur ce qu’il fait pour l’ennemi. Elle a encore du mal à comprendre comment il a pu accepter de travailler pour eux. Elle sait, il lui a déjà expliqué, mais éthiquement, elle a du mal à comprendre. Mais si cela peut au moins servir à récupérer des informations pour leur nuire, alors elle ne peut pas lui en vouloir complètement, même si réellement, elle ne lui en a jamais voulu. Il sait ce qu’il fait, elle lui fait confiance, elle n’est juste pas totalement sereine. Il explique donc être un support, principalement, pour les scientifiques. Tant qu’il garde complètement le contrôle de lui-même, elle suppose qu’il n’y a pas trop d’inquiétude à avoir en ce qui le concerne. Et s’ils ont peur qu’il les trahisse, alors c’est une bonne chose, elle ne parvient pas à se retenir de sourire à ces mots.

« Yes, I know, of course I know. But that’s why I’m here, that’s because you can’t be with us so I have to be with you whenever I can. »

Elle aurait pu prendre les mots de Reed comme s’il ne voulait pas la voir si elle ne le connaissait pas bien. Mais elle sait. Et même sans le préciser, elle le sait. Il suffit de voir son regard, son sourire, la manière dont il la touche pour qu’elle sache qu’il est heureux de la voir. Elle n’a jamais douté de lui, de son amour, et pourtant, il doute de lui, de son rôle dans ce monde, après le A-Day notamment.

« It’s been a long time indeed. I couldn’t wait any longer. I had to check if you were okay. »

She had to.

« Don’t be sorry, Reed. It’s not your fault. I know why you and the others created this shield, and it was not supposed to break. This. Is. Not. Your fault. »

Elle enroule ses bras autour de sa nuque, doucement, tendrement. Elle aimerait qu’il comprenne que tous les maux du monde ne peuvent pas être causé par sa seule personne. Et quand bien même il est quelqu’un d’important, elle sait qu’il n’est pas coupable. Il ne pouvait pas savoir, même avec son intellect, il ne pouvait pas. Il dit espérer trouver un moyen pour que tous soient réunis, pour toujours et explique qu’il est justement en train de travailler là dessus. Elle se sent mal, tout d’un coup, sachant ce qu’elle prévoit, elle se sent mal de savoir que d’ici quelques jours, ce rêve serait brisé pour lui.

« Oh really ? What is your idea ? »

Même si elle sait que ce ne sera pas pour tout de suite, elle veut sincèrement savoir ce qu’il prévoit. S’il était capable de mener à bien ce projet en quelques jours, alors elle laisserait tomber son plan et le suivrait jusqu’au bout sans hésiter, sans réfléchir aux conséquences. Elle ne peut s’empêcher de détailler le visage et la silhouette de l’homme qu’elle aime, de peur de l’oublier. Elle n’aura pas de photo de lui, ni des enfants, lorsqu’elle rejoindra l’AIM. Susan ne sera plus, mais Jane prendra sa place. Elle demeure silencieuse lorsqu’il dit qu’elle lui manque, elle se contente de sourire. Elle n’arrive pas à retourner ses mots. Et puis il aborde le sujet des enfants.

« They are doing fine. Franklin is not mad at you, but Val… You know how she is. She’s mad at you, she’s mad at me. If she could, she would be mat at the entire world. But, they’re okay, they’re as safe as they can be. »

Eux, et les autres enfants de la fondation, évidemment. Ce fut la priorité de la blonde après le A-Day, reconnaissant qu’elle avait mis de côté son époux et son frère, même Ben, parce que les enfants étaient devenu sa seule et unique priorité. Elle saisit les mains de son mari à son tour, comme si elle avait peur qu’il ne se volatilise, de peur que tout cela ne soit un rêve. Elle aimerait que ce moment ne se termine jamais, qu’il n’y ait pas de risque pour elle d’être surprise par l’AIM. Si Reed a accepté de coopérer, Susan se bat contre eux depuis le début, et elle sait qu’ils n’hésiteraient pas à l’arrêter devant Reed sans qu’il ne puisse intervenir.

Elle termine son café qui a un goût de trop peu. Ce serait peut-être quelque chose de plus puissant que du café qu’il faudrait à la femme invisible. Du vin, du gin, quelque chose d’alcoolisé. Alors qu’il s’éloigne, qu’il fait face au plan de travail, il prononce le nom de son épouse.

« Reed ? »

Un silence pesant, elle ignore ce qu’il va lui annoncer ou lui demander, elle angoisse, et son cœur bat plus vite qu’il ne devrait. Puis il demande à Susan si elle va bien ; si tout est ok, relevant qu’elle se comporte étrangement, et qu’elle ne peut pas lui mentir et dire que tout va bien. Elle ne peut pas lui dire la vérité, du moins pas toute la vérité.

« I… I’m scared and tired, Reed. I’m tired to fight, and I’m scared because I can’t see any future for any of us. This is not the life I want for us, for our kids. All of them. I had to find a way to make sure all those kids would be safe. I don’t sleep at night because... »

Elle s’apprête à lui dire quelque chose qu’elle ne lui avait jamais dit, parce qu’à force de lui répéter de ne pas culpabiliser, elle ne pouvait pas culpabiliser elle-même, mais c’était trop tard, elle ne pouvait plus garder cela pour elle.

« I feel guilty as well. I saw the explosion, I saw the shield breaking and I was there feeling powerless. I was not able to protect people from the explosion, and I’m not even able to protect the mutants from the gas. Because if I did try to shield Earth from the gas, I’d probably dead by now, exhausted and emptied from all my powers. I chose to stay motionless, to do nothing but cry. I feel guilty. »

Et rien que d’avouer tout ce qu’elle a retenu depuis près d’un an, les larmes se mettent à couler. Enfin, elle peut extérioriser non seulement ce qu’elle a gardé pour elle tout ce temps, mais aussi le fait que son époux va lui manquer. Elle aimerait lui dire à quel point elle est désolée. Elle ne peut pas. Pas encore.

Ⓒslytbitch.
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Yelena Belova
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we are not heroes. we are tools. and tools get used.
double face : wanda m. maximoff. sosie : florence. dialogue en : #cccc99. remerciements : (a) bambi eyes (s) SAMURAI. p'tit nom : SAMURAI, léa. balles tirées : 161 en cavale depuis le : 16/11/2020

bougies soufflées : les années passent. déboussolée, tu as perdu la notion du temps. les identités se sont enchaînées, les dates de naissance et les âges aussi. tu ne sais plus, et ça ne t'apporterait rien de savoir.
double identité : la deuxième black widow, pâle copie entraînée pour remplacée la première. ta rancœur mise de côté, t'es devenue white widow, et tu te forges ta propre identité.
gagne-pain : tu as beaucoup de titres à ton actif, une assassin et espionne hors pair, amorale, rongée par de nombreuses années à te rabâcher les mêmes mensonges et poussée par ta haine. t'as eu une période où t'as fait du mannequinat, mais cette époque est désormais révolue.
ligne de coeur : cœur solitaire, on ne t'a jamais laissé l'opportunité de t'attacher assez à qui que ce soit pour faire chavirer ton âme.
génome : tu es une humaine entraînée, mais mortelle.

talents et vertus :
i'm more
than just
a copy of you.

-- super spy ; uc
-- red room ; uc

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❝ i'm not the killer
the little girls
call their hero. ❞

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bordel :
if you touches her,
i will break you--

--for you'll find
i'm a much less
merciful widow.

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--

» the truth rarely makes sense
when you omit key details.

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❝ you're a weapon
and a weapon don't weep. ❞

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» controlled,
alone,
but brave.

--

all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) 9e7f32cdd0a186eb19b72c5a82874fe14f3ec549 all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) 548556e1edc6d1c1a2ea2569e8bb1fd91f181a97 all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) 171b59c53d11476c8c4e83a209dddbeccd959309

pain
makes us stronger.

--

uc

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uc

--

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i've never had control over my own life,
and now i do.

and i want to do something good.

--

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MessageSujet: Re: all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb)   all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) EmptyMer 6 Jan - 20:17

@susan richards - Le désir que t’as d’être enfin réuni avec ta famille te pousse, parfois, à faire des choses stupides. Presque égoïstes. T’as des idées qui te viennent parfois. Tu commences à les expérimenter, à les tester. Pour qu’elles finissent ensuite à la poubelle. Parce-que non, c’est pas bien. C’est pas bien Reed, c’est pas ce que fait un héros. Un héros ne sacrifie pas le reste du monde pour son bonheur. Un héros doit lever la tête et sourire, rester fidèle à ses convictions. Rester fidèle à son devoir. Tu le sais. Et tu dois pas céder. Tu vas trouver une solution. Peut-être. T’essayes, déjà. On peut pas te le reprocher. T’as pas pu t’empêcher de lui confier que tu taffais sur une manière dont vous pourriez vous sortir de cette impasse, d’ailleurs. T’as encore zéro plan, mais tu lui as dit quand même. Le désir que t’as d’être enfin réuni avec ta famille te pousse, parfois, à faire des choses stupides. « Oh really ? What is your idea ? » Tu secoues doucement le visage. « That’s not concrete. I’ve been working on a lot of ideas. I even tried the one where we could travel through time. I still need time, Susan. But at some point, I think I could figure out the key to our problem. » T’es pas un raté. Tu veux pas croire que t’en es un. Malgré les événements, malgré la tragédie. T’as l’impression que ceux que t’as le plus déçu sont ta famille. Les quatre fantastiques. Tes enfants. A dire vrai, t’avais peu de nouvelles de Ben, et tu te doutais bien que Johnny n’était pas près de te reparler de sitôt. « They are doing fine. Franklin is not mad at you, but Val… You know how she is. She’s mad at you, she’s mad at me. If she could, she would be mat at the entire world. But, they’re okay, they’re as safe as they can be. » Susan vient appuyer un peu plus, sans le vouloir, sur ton égo. Mais tu te doutais déjà de la situation concernant tes enfants. « Good. » Oui, au moins, ils sont en sécurité. Et c’était déjà ça. C’était déjà une épine enlevée du pied.

Et maintenant, tu sentais qu’il fallait que tu fasses face à ta femme. Parce-que tu sentais que quelque chose n’allait pas. Tu sentais qu’elle n’était pas bien. Que quelque chose la tracassait. T’as jamais été le genre à aimer qu’elle te cache quelque chose, même si c’était pour te protéger. Pourtant, tu te gênais pour le faire de ton côté, causant également son mécontentement. T’étais pas très sentiment, non plus. Habituellement, tu mettais de côté toutes les situations qui pourraient te permettre de laisser libre court à ce que tu ressentais, simplement parce-que c’était pas comme ça que t’avais grandis. C’était pas comme ça que tu fonctionnais. A cet instant, tu faisais une exception. Lâchant son doux prénom, extirpé de tes lèvres dans un souffle, et la question qui tuait. Tu t’attendais presque à tout. « I… I’m scared and tired, Reed. I’m tired to fight, and I’m scared because I can’t see any future for any of us. This is not the life I want for us, for our kids. All of them. I had to find a way to make sure all those kids would be safe. I don’t sleep at night because... » Elle commence, et tu l’écoutes silencieusement. Tu te retournes même pour l’observer, la regarder, la détailler. Puis elle continue. « I feel guilty as well. I saw the explosion, I saw the shield breaking and I was there feeling powerless. I was not able to protect people from the explosion, and I’m not even able to protect the mutants from the gas. Because if I did try to shield Earth from the gas, I’d probably dead by now, exhausted and emptied from all my powers. I chose to stay motionless, to do nothing but cry. I feel guilty. » Et là, ça te tombe sur la tronche. Tu restes quelques secondes à la dévisager, toujours silencieux. Le temps de prendre conscience de ce qu’elle vient de te dire. On dit souvent que derrière un grand homme se cache une femme plus grande. Et dans votre relation, ça a toujours été comme ça. Et toi, l’aveugle, t’as même pas été capable de te rendre compte de son malheur. « Oh, honey. » Elle a toujours été présente, toujours été à te dire que tout allait bien se passer. Toujours à te réconforter, à te prendre la main et de te tirer vers le haut. C’était ton occasion de lui rendre la pareille. Tu t’agenouilles juste à côté d’elle, et tu prends sa main dans les tiennes. Tu implantes ton regard dans le sien. « Don’t bear the world on your shoulders. I know I’m not the one to tell you that… » Tu souffles un peu, petit sourire sur les lèvres. « I do that a lot too, you know that. But, you’re right. Actually, you’re always right, that’s almost annoying. I don’t have to, and you don’t have to either. Thoses lives… They’re not dead because of you, Susan. You’re not the bad guy. You did everything you could. You did everything to protect people. You should be proud of you. I am. I’m sure the others are. Don’t feel guilty, please. » Il laisse ses doigts jouer avec les siens. « What can I do to make you feel better ? »


Dernière édition par Reed Richards le Mar 16 Fév - 22:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb)   all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) EmptyMer 13 Jan - 1:19






all that you are is all that i'll ever need


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Aussi bien qu’elle avait envie de vider son sac et de tout partager avec l’homme de sa vie, Susan était contrainte à garder un secret. Pour son bien, celui de sa famille et celui de la résistance plus largement. Ce projet qui était loin d’être facile à mettre en place était nécessaire. Partager ce secret avec Ben était déjà quelque chose qui mettait en péril sa couverture, mais elle lui fait confiance, elle sait qu’il ne dira rien, et si tout se passe comme prévu, personne ne pourra se douter que la mort de Susan est simulée.

Alors elle se contente de dévoiler tout ce qu’elle a sur le cœur qui n’est pas lié à son futur départ. Elle sent bien qu’elle lui a mis la puce à l’oreille, que sa venue avait attisé la curiosité de Reed. Il n’est pas l’homme le plus intelligent qu’elle connaisse pour rien. Même si son domaine ce sont les sciences et les technologies, il est difficile de lui cacher quand quelque chose ne va pas. Et heureusement – si l’on peut dire ça ainsi – Susan n’a pas qu’une seule chose qui lui pèse sur le cœur. Elle n’aime pas mentir, elle n’a jamais été élevée de cette manière. Elle sait pourtant que parfois, le mensonge – ou plutôt, le fait d’occulter une part de vérité – est nécessaire. La vérité peut être blessante et faire plus de dégâts. Retenir des informations, dissimuler la vérité pendant un temps, même si ça peut avoir des retombées douloureuses, le plus souvent, c’est la meilleure solution.

Elle n’avait pas prévu de pleurer aujourd’hui. Du moins, elle n’avait pas prévu de montrer ses larmes devant son époux, parce qu’il ne devait pas se douter de quoi que ce soit, et ce devait être une simple visite de routine, juste une épouse voulant surprendre son mari, même si ce n’était pas totalement la vérité, elle aurait préféré qu’ils se contentent de passer un moment ‘normal’ entre adultes mariés. Il n’était même pas question d’enfant, ni de travail, ni de tous ces problèmes que le monde et les Quatre Fantastiques avaient connus depuis un an, juste d’un homme et d’une femme qui s’aiment. Sauf qu’elle en était venu à fondre en larme en avouant quelque chose qu’elle avait gardé pour elle depuis si longtemps. Cette culpabilité, cette sensation d’impuissance avait été très difficile à garder pour elle, à dissimuler aux yeux de tous ceux qui la regardaient comme un modèle. Elle ne pouvait flancher lorsqu’elle avait dû se comporter comme une mère pour tout un tas d’enfants qui avaient perdu encore bien plus qu’elle après le A-Day ?

Reed s’approche d’elle, lui soutenant le regard tout en prenant les mains de Susan dans les siennes. Elle tente de sécher ses larmes, elle tente de se ressaisir parce qu’elle n’a pas le droit de flancher avant de disparaître. Elle voudrait laisser une image positive à tous ceux qui vont le plus souffrir de sa mort, elle voulait tout sauf les inquiéter. Et elle connaît Reed, elle connaît l’homme de sa vie, il serait capables de choses inimaginables s’il venait à la perdre en ayant pas pu l’aider à aller mieux. Il lui dit de ne pas porter tout le malheur du monde sur ses épaules, mais elle le fait déjà, et tout ce qu’elle ne porte pas, elle sait que c’est lui qui le porte. Il essaye de la convaincre qu’elle n’est pas responsable de tous ces morts et il demande alors ce qu’il pourrait faire pour elle, pour qu’elle se sente mieux.

« I don’t know, love. Just being with you should be enough, I’d hope it would be. I don’t know how to pretend that I’m fine with all that happened, not anymore. Having you by my side everyday would help, I guess, but I don’t want you to leave this place because of me. I know that you’re here for a reason and asking you to come with me would be reckless and selfish. There’s nothing that can be done, not as long as the world is the way it is. But for now... »

Elle enroule ses bras autours de son homme, de celui pour qui son coeur bat depuis si longtemps, autour de l’homme qui lui a donné ces merveilleux enfants, qui lui a fait confiance et qui a participé, d’une certaine manière à faire d’elle cette femme accomplie. Elle le serre contre elle, fort, tentant une nouvelle fois de sécher ses larmes.

« For now I’d like to stay like that. Sometimes a hug and silence are enough. Your love is enough. I love you, Reed. I always will. »

Elle n’ose pas répéter les mots de leur mariage, dire qu’elle l’aimera jusqu’à ce que la mort les sépare, car pour elle, ce sera au-delà. D’ici quelques jours, elle sera officiellement déclarée morte pour les besoins d’une mission d’infiltration, et laisser toutes les personnes qu’elle aime derrière est bien plus compliqué qu’elle ne l’imaginait.

Alors qu'elle étreint son époux, elle entend plus loin un bruit, quelque chose qui semble avoir percuté le sol. Quelqu'un est là, quelqu'un est là depuis tout ce temps.

« What is that ? Are you sure we're alone ? »

Ⓒslytbitch.
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Yelena Belova
Yelena Belova

we are not heroes. we are tools. and tools get used.
double face : wanda m. maximoff. sosie : florence. dialogue en : #cccc99. remerciements : (a) bambi eyes (s) SAMURAI. p'tit nom : SAMURAI, léa. balles tirées : 161 en cavale depuis le : 16/11/2020

bougies soufflées : les années passent. déboussolée, tu as perdu la notion du temps. les identités se sont enchaînées, les dates de naissance et les âges aussi. tu ne sais plus, et ça ne t'apporterait rien de savoir.
double identité : la deuxième black widow, pâle copie entraînée pour remplacée la première. ta rancœur mise de côté, t'es devenue white widow, et tu te forges ta propre identité.
gagne-pain : tu as beaucoup de titres à ton actif, une assassin et espionne hors pair, amorale, rongée par de nombreuses années à te rabâcher les mêmes mensonges et poussée par ta haine. t'as eu une période où t'as fait du mannequinat, mais cette époque est désormais révolue.
ligne de coeur : cœur solitaire, on ne t'a jamais laissé l'opportunité de t'attacher assez à qui que ce soit pour faire chavirer ton âme.
génome : tu es une humaine entraînée, mais mortelle.

talents et vertus :
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a copy of you.

-- super spy ; uc
-- red room ; uc

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❝ i'm not the killer
the little girls
call their hero. ❞

all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) Cf30d7608d46ebe889230f6c947fa54c80e53c17

bordel :
if you touches her,
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--for you'll find
i'm a much less
merciful widow.

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» the truth rarely makes sense
when you omit key details.

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and a weapon don't weep. ❞

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» controlled,
alone,
but brave.

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all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) 9e7f32cdd0a186eb19b72c5a82874fe14f3ec549 all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) 548556e1edc6d1c1a2ea2569e8bb1fd91f181a97 all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) 171b59c53d11476c8c4e83a209dddbeccd959309

pain
makes us stronger.

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i've never had control over my own life,
and now i do.

and i want to do something good.

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MessageSujet: Re: all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb)   all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) EmptyMar 16 Fév - 22:49

@susan richards - tu supportes pas qu'elle ressente le poids de tes erreurs sur ses épaules. tu voudrais lui enlever toutes ces émotions négatives qui la submergent, tu voudrais apaiser ses maux. les temps sont difficiles, mais t'essayes de garder la face. pour elle, pour vos enfants. tu te sens un peu inutile, là, à cet instant. avec tes quelques jolis mots incertains qui sortent, faiblards contre la force qu'elle dégage, nuls. tu te sens inutile. t'aimerais faire plus, beaucoup plus. mais tu ne le peux pas. pas encore, néanmoins, tu l'espère. « i don’t know, love. just being with you should be enough, i'd hope it would be. i don’t know how to pretend that i’m fine with all that happened, not anymore. having you by my side everyday would help, i guess, but i don’t want you to leave this place because of me. i know that you’re here for a reason and asking you to come with me would be reckless and selfish. there’s nothing that can be done, not as long as the world is the way it is. but for now... » tu la sens se redresser un peu, et t'enrouler de ses bras. « for now i’d like to stay like that. sometimes a hug and silence are enough. your love is enough. i love you, reed. i always will. » tu mets quelques secondes, avant de réagir. tu sens son étreinte apaiser quelques craintes, le temps d'un instant. puis tu enroules sa taille de tes bras, les joignant pour la serrer davantage contre toi, pour la serrer encore plus, la serrer le plus possible. hell, tu pourrais presque allonger tes bras juste pour avoir à l'entourer plusieurs fois, mais tu savais que c'était déjà suffisant comme ça. tu ne peux pas retenir un sourire lorsque tu entends ses dernières paroles, parce-que si pour certains les années de mariage affaiblissaient leur flamme, malgré vos hauts et bas, ses mots restaient doux et réconfortants, des mots qui faisait serrer ton cœur d'une joie que tu n'arrivais à ressentir qu'avec elle, d'un sentiment - certainement le bonheur, mais que tu n'arrivais pas à nommer. mais ouais, le bonheur, c'était certainement ça. malgré les difficultés de la situation. malgré tout ça. alors tu la serres, tu lui montres que tu ressens la même chose qu'elle, que ça l'a toujours été. depuis vos premiers regards, vos premiers sourires, vos premiers rendez-vous et vos premiers baisers. elle retourne ton cerveau de nombreuses années plus tard, elle n'a jamais cessé de le faire. et peut-être que ouais, toi aussi, t'avais bien besoin de ce moment. t'avais bien besoin de cette étreinte, besoin de sa chaleur, besoin de cet instant d'intimité. tu aimerais que ce moment dure pour toujours. « i love you. » tu ajoutes la simplicité dans ce chuchotement que tu ne réveilles qu'au creux de son oreille, humant l'odeur de ses cheveux blonds éparpillés sous ton nez.

y'a un fracas, au loin. y'a un fracas qui gâche tout, qui gâche votre moment, qui fait relever ton visage, qui fait rouvrir tes paupières qui s'étaient closes, bercé par l'ambiance qui s'était créée entre vous. ce fracas te fait froncer les sourires, t'alarme. et il n'alerte pas que toi. « what is that ? are you sure we're alone ? » doucement, tu décolles tes bras de sa taille. tu te tournes vers l'endroit d'où provenait le bruit. tes mouvements sont lents, t'es sur la défensive. « a hundred percent. » tu murmures à son attention, mais ton regard est focalisé sur le couloir sombre. tes sourcils sont toujours froncés, et tu croirais à une infraction. ça ne peut être que ça, pas vrai ? tu t'avances prudemment, tu t'aventures dans ce couloir. t'es pas craintif, mais de nombreuses questions se bousculent dans ta cervelle, et tu te demandes bien ce qu'il pourrait y avoir au bout. ou qui il pourrait y avoir au bout. rien ne tombe par hasard, par ici. tu quittes l'encadrement de la porte de la cuisine, tu t'aventures dans l'obscurité, y laissant ta silhouette disparaître, et tu continues ton périple. aucun autre bruit ne parvient à tes oreilles, et tu te demanderais presque si tu n'avais pas rêvé. l'histoire de trois secondes, tu t'arrêtes. tu observes les murs, le sol, le plafond et au loin, et tu restes là quelques instants. tu essayes d'entendre autre chose, de guetter le moindre bruit de pas, la moindre parole. tu entends craquer, plus proche de fois cette fois-ci. tu serres ta mâchoire, et tu lances un regard à une porte qui se trouvait à proximité. t'es persuadé que ça vient de là. t'hésites un petit instant, mais finalement t'agrippes la poignée pour la tourner, et enfin ouvrir. sur tes gardes, tu tombes nez à nez avec deux agents. le logo incrusté sur le tissu de leurs bras t'indique pour qui ils travaillent. l'aim. « what the hell ? » tu lâches. qu'est-ce qu'ils foutaient là ? pourquoi maintenant ? « you know, this building has doors. » tu rajoutes quelques mots, mais au vu de l'expression sur leurs visages, tu te doutes qu'ils sont pas ici pour rigoler. tu jettes un rapide coup d'œil sur la vitre derrière eux, soigneusement brisé pour qu'ils puissent pénétrer à l'intérieur. « what is this about ? » tes questions ne se font que plus nombreuses, et t'espères que susan ne soit pas à traîner dans le coin. ou qu'au moins, si elle l'était, on ne la repère pas. « we know. » tu lèves tes bras, tu hausses les épaules. t'as pas l'air de comprendre. « we know you're up to something. » tu laisses un énorme soupire s'extirper de tes lèvres. t'es fatigué de leurs conneries. « this, again ? seriously ? » tu les toises un instant, l'un après l'autre. ils n'ont pas l'air convaincus. « look. if you don't believe me and wanna search in the building, go ahead. i have nothing to hide. » et t'espérais que tes paroles soient vraies. pour eux.
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Samuel Wilson
Samuel Wilson

double face : Kate & Clea sosie : Anthony Mackie dialogue en : #6699cc remerciements : Olympia (ava) ANAPHORE (sign) p'tit nom : an zireael (Adèle) balles tirées : 204 en cavale depuis le : 06/11/2020

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MessageSujet: Re: all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb)   all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) EmptyJeu 18 Fév - 20:46






all that you are is all that i'll ever need


@Reed Richards | I love him, and that's the beginning and end of everything.



Cet instant aurait dû être unique, imperturbable, parfait. Elle aurait pourtant dû prévoir que des larmes seraient au programme. Elle appréhende son départ, de laisser ceux qu’elle aime derrière elle. En réalité, un mot de Reed, et elle annulerait tout ce qu’elle a prévu, un seul mot de la part de son homme et elle expliquerait à Ben que finalement, elle ne part plus. Ce n’est pas lui qui va la persuader du contraire. Il a beau la soutenir depuis le début, il n’a jamais été particulièrement fan de l’idée de voir sa meilleure amie se jeter dans la gueule du loup. Il respecte juste le choix de l’héroïne.

Alors qu’elle est au creux des bras de son époux à profiter de ces derniers instants à ses côtés avant un long moment, elle entend un bruit qui attire son attention. Ils étaient censés être seuls, personne ne devait les déranger, mais visiblement, quelqu’un est dans le coin. Elle cherche à s’assurer auprès de son époux que ce bruit est tout à fait normal ou s’il est certain que personne n’est là. La présence de Susan pourrait poser problème, et se faire attraper par AIM à quelques jours de la mise en exécution du plan serait le plus grand échec de la jeune femme. Elle ne peut pas prendre le risque de montrer son visage à ceux qui seront bientôt ses collègues. Si elle peut changer de couleur de cheveux, mettre des lunettes, un visage peut rapidement devenir familier.

Et pourtant, Reed lui assure que personne n’est là, il dit en avoir la certitude, et Susan ne contredirait pas son époux lorsqu’il dit être certain de quelque chose. Pourtant, elle peut voir dans son regard que quelque chose cloche, il semble n’avoir d’yeux que pour cette intrusion soudaine. Peut-être qu’il ne s’agit que de quelque chose qui est tombé, peut-être que c’est juste le vent, il doit y avoir une explication. Seulement, lorsque Reed a quelque chose en tête, il est difficile de l’arrêter et le voilà parti s’aventurer dans le couloir. Le réflexe de Susan est de se rendre invisible et de suivre doucement, sans un bruit, son époux. Pas un bruit, pas un souffle pour trahir sa présence, elle fait office d’une seconde paire d’yeux pour son époux, puis elle le voit ouvrir une porte. Elle n’a donc pas rêvé, il y a bien quelqu’un. Reed demande des explications, mais il n’obtient qu’un silence pour toute réponse. Plus que jamais, Susan s’arrête de respirer pour ne pas attirer leur attention. Elle en profite pour observer leurs expressions, leurs manies, tentant de s’inspirer pour le personnage qu’elle deviendra une fois qu’elle aura intégré les rangs de l’AIM à son tour. Ils disent savoir. Un long frisson parcourt le corps de la femme invisible, puis ils explique savoir que son époux prépare quelque chose. En même temps, si Reed Richards n’était pas en train de préparer quelque chose, le monde s’arrêterait sûrement de tourner.

Il suggère aux agents de fouiller le bâtiment, sage décision plutôt que de prétendre cacher quelque chose. Les deux agents s’avancent, bousculant légèrement Reed au passage et arborant ce regard haineux à son égard.

« We don’t need your permission for that, Richards. »

Ils s’aventurent dans les couloirs, ouvrent chacune des portes qui s’y trouvent tout en fouillant minutieusement le moindre recoin. Susan en profite pour attraper la main de Reed, tout en restant invisible, elle veut simplement lui signifier qu’elle est là, qu’il ne doit pas s’inquiéter. Les deux agents se permettent de mettre le bazar puisque c’est la seule chose qu’ils savent faire depuis tout ce temps. Puis ils se dirigent vers la cuisine, la blonde ne stresse pas pour autant, elle n’a rien à se reprocher car la seule chose qu’ils pourraient trouver c’est elle, et elle est invisible. Évidemment, ils doivent savoir que la femme de Reed Richards a ce pouvoir, mais ils ne peuvent obtenir de preuve de sa présence, ce ne serait que spéculation, à moins d’avoir un dispositif spécial qui empêcherait Susan de rester invisible. Ils ne semblent pas assez intelligents pour cela.

« Dr. Richards. What is that ? Are you waiting for someone ? »

La fantastique jette un regard inquiet à son époux avant de se diriger vers la cuisine pour savoir de quoi ils parlent. Elle n’a pas de sac, pas de manteau, rien qui ne pourrait la trahir, et pourtant, elle avait oublié un petit détail.

« Two coffee cups seems too much for just a man. The coffee’s still hot. »

Elle se fige, ne sachant pas que faire, elle ne peut même pas se concerter avec son époux pour savoir que dire. Elle n’a pas pensé au café, et elle s’en veut vraiment. C’est une erreur de débutante, une erreur tellement évidente lorsque l’on a l’esprit occupé ailleurs. L’homme de l’AIM fixe Reed et boit le café d’une traite, sans le lâcher du regard, il va ouvrir les divers placards et même le frigo, espérant trouver quelqu’un, il se retrouve même à ouvrir le cagibi, s’assommant au passage avec un balai.

« We know you’re hiding something, Richards. I knew we should have insisted to install cameras here. We need you, this is why you’re alive, but don’t try to cheat, we’ll know if it’s the case. So I’ll ask once again. Are you waiting for someone, Doctor ? »

Susan se mord les lèvres, puis regarde autour d’elle à la recherche d’une caméra qui aurait pu être installée même s’il a été demandé de ne pas le faire. Rien. Elle n’a plus qu’à espérer que son époux parvienne à se débarrasser d’eux.

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MessageSujet: Re: all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb)   all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) EmptyVen 19 Fév - 19:22

@susan richards - pour le coup, tu ne savais pas si elle était encore là. tu ne savais pas si elle t'avait suivit, tu ne savais pas si elle était invisible ou si elle avait plutôt eu le réflexe de se cacher. et à cet instant, tu étais plutôt préoccupé par les agents de l'aim qui avaient fait irruption. sans même passer par la porte, et après avoir brisé une fenêtre. super. c'étaient à toi que revenaient les travaux, évidemment. puis ils t'accusent de leur cacher un truc - ce qui est vrai - et tu leur dis de fouiller le bâtiment s'ils sont pas contents de ta réponse - ce qu'ils font. « we don’t need your permission for that, richards. » tu souffles. au final, c'était pas si faux que ça : t'avais pas grand chose à cacher. tes travaux étaient toujours soigneusement planqués dans un coin que personne ne connaissait, pas même tes collègues fantastiques. tu sens la main de susan se serrer dans la tienne, et t'aimerais imiter le geste, mais tu ne peux pas. tu ne peux pas te le permettre, tu ne veux pas réveiller de nouveaux soupçons. les hommes en jaune parcourent le couloir que t'avais traversé quelques minutes plus tôt, ouvrent les portes, regardent et observent, jugent et critiquent, et, en revenant dans la cuisine, il n'y a personne non plus. absolument rien à cacher. tu vois à leurs tronches qu'ils espéraient faire la découverte du siècle. pourtant, ils cherchent encore la petite bête. le moindre détail. ils ne sont pas stupides. mais t'es plus intelligent qu'eux.

« dr. richards. what is that ? are you waiting for someone ? » tu hausses un sourcil, et t'aimerais bien, au fond, lui mettre ton poing dans la tronche, au moins pour te défouler, pour relâcher la pression que tu te mets tous les jours, le stress qui retournait souvent ton estomac. mais tu fais rien ; tu restes silencieux, tu les toises, tu croises tes bras contre ton torse. parce-que merde, est-ce que ça le regarde de toute façon ? t'aimerais sortir l'excuse que tu consommais plus de café que tu ne pouvais te l'avouer, leur dire qu'il pouvait même en rajouter une troisième pour que tout le monde en ait une, mais tu ne fais rien de tout ça. juste le silence. « two coffee cups seems too much for just a man. the coffee’s still hot. » il reprend la parole, et c'est comme s'il avait lu une partie de tes pensées. tu sais que c'est impossible. tu détailles chacun de ses gestes, alors que le café glisse dans la gorge de l'homme et que tu sens son regard provocateur sur toi. tu vas rien lui dire pour autant, ce genre de démonstration ne t'intéressait pas. et ils avaient encore besoin de toi. « we know you’re hiding something, richards. i knew we should have insisted to install cameras here. we need you, this is why you’re alive, but don’t try to cheat, we’ll know if it’s the case. so i’ll ask once again. are you waiting for someone, doctor ? » t'as un petit rictus qui vient briser le marbre de ton visage, et tu tires l'une des chaises pour venir poser tes fesses dessus. « maybe i was just expecting you guys. i saw you outside, breaking my window. hey i hope the aim's going to pay for that. » ils froncent les sourcils, se lancent un regard. presque perdus, ils essayent de déterminer si ce que tu racontes est vrai. « right. you're bluffing. this is going to be the last time i'll ask. who was here ? » tu prends la tasse que ton interlocuteur a reposé quelques secondes plus tôt, et tu te lèves pour te diriger vers l'évier. tu la glisses à l'intérieur. « i think you'll find this interesting to watch. » tu annonces, et de ta poche tu en sors un petit objet, un écran connecté. tu retournes en arrière, tu fouilles les enregistrements déjà présents. l'avantage, c'est que t'as eu l'idée de permettre à cet objet de surveillance d'enregistrer toutes les dix minutes. tu cliques sur une vidéo, que tu lances, et tu tends l'appareil aux deux hommes. « i installed this like a week ago. you know, just in case there's a broke in. » tu les laisses regarder l'enregistrement quelques secondes, et ton interlocuteur remonte vers toi des yeux furieux. il réalise qu'il ne gagnera pas contre toi. « so, coffee was just for us ? » il prononce, mais il n'y croit pas vraiment. sauf qu'il n'a pas d'autre preuve. et il sait qu'eux aussi peuvent être surveillés. il n'a rien contre toi. et c'est ça, qui le rend furieux. « i'm a polite man. » tu lui adresses un nouveau sourire en coin, et il vient plaquer le dispositif contre ta poitrine - si fort que ç'en ferait presque mal, que tu rattrapes immédiatement de tes deux mains. « you have an answer for everything. » ils te dépassent, et tu te tournes vers eux. « indeed. » tu les vois regarder autour d'eux, examiner une nouvelle fois la pièce, mais ils sont bredouilles. tu les entends souffler fortement, tu entends l'agacement dans son soupire, et tu sais que tu as gagné. une petite bataille, certes, mais c'était déjà quelque chose. tu les regardes s'éloigner. « you know where the door is. » tu lances, alors qu'ils sont déjà bien enfoncés dans le couloir. « and dont forget about my window ! » tu cries presque pour qu'ils t'entendent, mais tu sais bien que pour ta fenêtre, tu peux toujours rêver. tu rallumes ton dispositif, et tu laisses les minutes passer. tu permets aux hommes d'aim de dégager de chez toi, et lorsque t'es certain qu'ils ne sont plus dans les horizons, tu souffles à ton tour. un souffle rassuré. tu reposes l'appareil sur la table. « okay, that was close. »
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Samuel Wilson
Samuel Wilson

double face : Kate & Clea sosie : Anthony Mackie dialogue en : #6699cc remerciements : Olympia (ava) ANAPHORE (sign) p'tit nom : an zireael (Adèle) balles tirées : 204 en cavale depuis le : 06/11/2020

bougies soufflées : 40 ans
double identité : The Falcon - à également été Captain America.
gagne-pain : .
ligne de coeur : Célibataire
génome : Humain optimisé par le Cube Cosmique


MessageSujet: Re: all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb)   all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) EmptyMar 23 Fév - 1:09






all that you are is all that i'll ever need


@Reed Richards | I love him, and that's the beginning and end of everything.



Elle espère que tout va se dérouler sans encombres. Si son époux a des problèmes avec l’AIM parce qu’elle est venue lui rendre visite, elle s’en voudra à jamais. Elle n’est pas venue pour le troubler, et même s’il dira toujours qu’elle ne le dérange pas, elle angoisse à l’idée que sa venue puisse être l’origine de troubles non désirés.

Tout semblait bien se passer, rien ne pouvait trahir la présence de la blonde jusqu’à ce qu’elle réalise qu’elle n’avait pas pensé à ranger la tasse de café. L’esprit de la blonde est tellement focalisé sur autre chose qu’elle n’a pas été suffisamment attentive aux détails. L’ancienne Susan n’aurait jamais laissé passer une telle chose, mais il est trop tard pour réparer l’erreur elle-même. Faire disparaître la tasse serait encore plus suspect que sa présence, surtout quand l’on est un minimum informé sur les pouvoirs de l’épouse de Reed Richards.

Elle n’a d’autre choix que d’être spectatrice de ce qu’il se passe. Et même si après avoir signifié sa présence à Reed il n’a pas répondu, elle sait qu’il le fait pour ne pas empirer la situation. Réagir à ce geste aussi futile soit-il serait un risque pris inutile. Elle observe, elle écoute, mais elle ne doute pas de son homme, elle sait qu’il est suffisamment intelligent – encore heureux pour l’homme le plus intelligent sur cette planète – pour se sortir de cette situation. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ces deux agents ne sont pas stupides, si l’on omet le fait qu’ils soient entrés en brisant une fenêtre plutôt qu’en passant pas la porte comme toute personne normale.

Il décide de bluffer et de faire croire qu’il les attendait, d’où la présence de la tasse de café. Ils ne semblent pas convaincus, mais ça ne perturbe pas Reed, du moins, pas en apparence. Il sort alors de sa poche un appareil, il semblerait qu’il ait mis en place un système de surveillance. Susan n’était pas au courant de ce dispositif, et en même temps, il y a très peu de choses dont elle est au courant depuis qu’ils sont séparés à cause de l’AIM. Elle ne dit rien, contrôlant toujours sa respiration pour qu’elle ne soit pas remarquée. Elle observe encore les deux agents, se demandant ce qui a bien pu arriver à ces deux hommes pour qu’ils agissent ainsi, cherchant la petite bête. Elle ne comprendra jamais ce qui pousse quelqu’un a rejoindre une organisation de cette trempe. Pour Susan, c’est différent, elle s’infiltre, elle ne le fait pas de gaieté de cœur. Elle ne voit pas ce que Reed montre aux deux agents, ne voulant pas se risquer à s’approcher de trop près et les faire réaliser sa présence.

Son stratagème fonctionne à première vue, malgré le manque de confiance, ils finissent par accepter l’idée que Reed les attendait eux. Evidemment qu’il a réponse à tout. Susan ne sait pas trop si ces hommes sont au courant de qui est son époux. Ce n’est pas un homme lambda, ce n’est pas juste un homme qui a été transformé après un voyage dans l’espace, ce n’est pas un simple scientifique qui enfile une blouse blanche pour se donner un style. Reed est au dessus du reste du monde, et Susan est fière d’être celle qu’il a choisie. Elle est fière d’avoir dit oui à cet homme, de l’avoir épousé, de partager sa vie avec lui. Et cette fierté rend ses actes encore plus compliqué. Ce départ pour AIM ne va vraiment pas être une tâche aisée.

La blonde se décale de l’encadrement de la porte lorsque les deux hommes s’en vont finalement. Personne ne saura pour quelle raison ils sont venus. Comment AIM peut espérer créer une relation de confiance avec Reed s’ils mettent leur nez dans ses affaires à chaque instant. En même temps, AIM est bien connu pour son amour des machines, et celles-ci n’ont pas besoin de répit – ou presque. Susan ne bouge pas d’un pouce, reste immobile même une fois les deux hommes dans l’ascenseur. Elle attend le signal de son époux, elle ne veut pas réapparaître et voir les deux hommes débarquer de nouveau pour le piéger. Susan et Reed n’en sont pas à leur première situation du genre.

Reed repose finalement l’appareil sur la table, soufflant un bon coup. La femme invisible redevient visible, et se dirige vers l’îlot central où étaient appuyés les deux agents et où se trouvaient les deux tasses de café. Susan pose son doigt sur sa bouche, signifiant à son époux de ne rien dire. Un peu paranoïaque, elle vérifie qu’il n’y ait pas de micro installé nulle part. Après avoir regardé partout, elle trouve finalement un micro même pas correctement caché sur le côté de la table. Dans la confusion et l’empressement, ils n’ont même pas été capable de faire les choses correctement. Elle le retire et le détruit sans hésiter. Atteinte à la vie privée, peut-être une notion qui leur est inconnue. Personne ne voudrait être sur écoute, même lorsqu’ils n’ont rien à se reprocher, même quand ils ne sont pas des anciens super héros.

« I’m sorry love. Sorry I brought you trouble. I didn’t realize the cup was still on the table... »

Elle culpabilise. Évidemment qu’elle culpabilise. Et ce n’est pas juste parce qu’elle a laissé une tasse de café, mais aussi parce qu’elle sait ce qu’il s’apprête à vivre, elle sait que l’annonce de la mort de Susan ne va pas être une bonne nouvelle.

« I probably should get going. I wanted to spend time with you, but I didn’t realize that coming here was such a mistake. »

Elle s’approche de son mari, confrontant son visage contre celui de Reed. Elle retient ses larmes, elle ne veut pas lui laisser deviner que c’est la dernière fois qu’ils se verront avant un moment. Elle ne sait pas pour combien de temps elle s’engage dans cette folie.

« I love you Reed Richards. »

Elle aurait voulu lui demander de ne jamais l’oublier, de ne jamais oublier leur amour, de s’accrocher à cette relation, à ce mariage, à leurs enfants, et à l’amitié des quatre fantastiques. Mais ce ne serait que donner un indice, et elle ne peut se le permettre. Elle doit agir comme s’ils allaient se revoir bientôt, comme si la mort de Susan n’allait pas être annoncée d’ici peu.

« I love you... »

Ⓒslytbitch.
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Yelena Belova
Yelena Belova

we are not heroes. we are tools. and tools get used.
double face : wanda m. maximoff. sosie : florence. dialogue en : #cccc99. remerciements : (a) bambi eyes (s) SAMURAI. p'tit nom : SAMURAI, léa. balles tirées : 161 en cavale depuis le : 16/11/2020

bougies soufflées : les années passent. déboussolée, tu as perdu la notion du temps. les identités se sont enchaînées, les dates de naissance et les âges aussi. tu ne sais plus, et ça ne t'apporterait rien de savoir.
double identité : la deuxième black widow, pâle copie entraînée pour remplacée la première. ta rancœur mise de côté, t'es devenue white widow, et tu te forges ta propre identité.
gagne-pain : tu as beaucoup de titres à ton actif, une assassin et espionne hors pair, amorale, rongée par de nombreuses années à te rabâcher les mêmes mensonges et poussée par ta haine. t'as eu une période où t'as fait du mannequinat, mais cette époque est désormais révolue.
ligne de coeur : cœur solitaire, on ne t'a jamais laissé l'opportunité de t'attacher assez à qui que ce soit pour faire chavirer ton âme.
génome : tu es une humaine entraînée, mais mortelle.

talents et vertus :
i'm more
than just
a copy of you.

-- super spy ; uc
-- red room ; uc

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❝ i'm not the killer
the little girls
call their hero. ❞

all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) Cf30d7608d46ebe889230f6c947fa54c80e53c17

bordel :
if you touches her,
i will break you--

--for you'll find
i'm a much less
merciful widow.

all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) B34e5333c6da18a399a4db82d48ecd9150e6dd1d

--

» the truth rarely makes sense
when you omit key details.

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❝ you're a weapon
and a weapon don't weep. ❞

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» controlled,
alone,
but brave.

--

all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) 9e7f32cdd0a186eb19b72c5a82874fe14f3ec549 all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) 548556e1edc6d1c1a2ea2569e8bb1fd91f181a97 all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) 171b59c53d11476c8c4e83a209dddbeccd959309

pain
makes us stronger.

--

uc

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uc

--

all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) Adcd163cd8fa0b90d9db3079b5507a1f2e23559b

i've never had control over my own life,
and now i do.

and i want to do something good.

--

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MessageSujet: Re: all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb)   all that you are is all that i'll ever need ☽ reed r. (fb) EmptyLun 8 Mar - 15:49

@susan richards - Sa silhouette apparaît à tes yeux. Tu redécouvres les traits de son visage et ses cheveux blonds qui tombent en cascade sur ses épaules. T'allait ouvrir la bouche pour lui dire quelque chose, mais aucun son ne sort de ta gorge. Tu la vois poser son index sur sa bouche, signe qu'il valait mieux que tu restes discret. Elle cherche, elle fouille. Elle ressort du côté de la table un petit dispositif qui aurait pu les ruiner si elle ne lui avait pas signifié de se taire. Elle le détruit instantanément, et tu souffles une nouvelle fois. Non pas de soulagement cette fois-ci, mais de frustration. Évidemment qu'ils ont placé un micro. La fatigue t'empêchait de réfléchir correctement. « I’m sorry love. Sorry I brought you trouble. I didn’t realize the cup was still on the table... » Tu secoues doucement le visage, attrapant tendrement ses bras de tes deux mains, plongeant ton regard dans le sien. « It's okay, honey. They're gone. » Bien sûr qu'elle culpabilise. Elle a cette fâcheuse manie de porter le monde sur ses épaules. Elle était aussi incorrigible que toi sur ce point. Vous alliez bien ensemble. « I probably should get going. I wanted to spend time with you, but I didn’t realize that coming here was such a mistake. » Ton cœur a mal à ses mots, parce-que t'aurais préféré qu'elle ne les prononce pas. Parce-que t'aurais préféré que vous ne soyez pas dans cette situation. Parce-que tu détestes ces temps-ci, l'AIM qui impose sa domination et chasse ceux qui ne sont pas totalement humains. Parce qu'ils chassent ta femme et tes enfants, parce qu'ils chassent tes amis et tes précieux alliés, et que t'es impuissant. Que t'as l'impression de ne rien pouvoir y faire. Et tu sens cette proximité presque interdite à cause du temps que vous passez à ne pas vous voir, alors que chaque matin vous vous réveilliez aux côtés de l'autre. Et ça te fait un énorme pincement au cœur que t'essayes de refouler malgré toi, parce-que ça fait trop mal pour en parler, parce-que t'as l'impression de jouer avec le feu sans le vouloir et que t'as peur de te brûler davantage.

Presque tout vous séparait, désormais. Et t'avais peur de la perdre. Peur qu'elle ne tourne définitivement les talons, et que tu ne la revoies plus. Tu sens que ton mariage est ébranlé par la catastrophe qu'a été l'A-Day, à cause de la culpabilité et du surplus de travail que tu t'imposes, à cause de l'AIM, à cause de tout ça. A cause d'un échec, d'une erreur monumentale, de quelque chose qui n'aurait pas dû se passer. De vies détruites qui,tu l'étais certain, mèneraient à la destruction des vôtres aussi. Tu sens sa joue contre la tienne, te ramenant à des temps plus simples, à des souvenirs auxquels tu tenais. C'est aussi une piqûre de rappel, et c'est pour ceux-ci que tu te bats. Ces souvenirs, ces gens, cette femme. Tu te bats pour tous, tu te bats pour une vie meilleure, pour que personne d'autre n'ait à vivre ce que tu vis, pour que personne d'autre ne voit sa vie s'écrouler. T'aimerais que ce soit autrement, t'aimerais que les temps passent, que tu coupes cette partie de ta vie pour aller directement au jour où tu seras enfin réuni avec ta famille une bonne fois pour toutes. Mais ce n'est pas comme ça que la vie marche. « I love you Reed Richards. » Au creux de ton oreille, tu entends sa confession mais aussi les promesses que vous vous êtes faites avant de lui passer la bague au doigt, des mots qui ont souvent eu le chic de te réconforter un tant soit peu. Au creux de ton oreille, tu entends le soutien d'une femme qui se tient toujours à tes côtés malgré les années et la distance, tu entends le soutien d'une femme qui n'était pourtant pas prête à partir, qui n'était pas prête de te laisser derrière elle, mais qui le doit. « I love you... » Les prochains jours seront pénibles, les pires de ta vie, et à cette heure, t'en as même pas encore idée. A cette heure, tu profites de cette étreinte, de ces quelques mots et de la chaleur que tu reçois de la personne qui compte plus que n'importe quoi, plus que n'importe qui. Cette femme qui t'as tout donné. « I love you Susan. »
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