we are not heroes. we are tools. and tools get used. double face : wanda m. maximoff. sosie : florence. dialogue en : #cccc99. remerciements : (a) bambi eyes (s) SAMURAI. p'tit nom : SAMURAI, léa. balles tirées : 161 en cavale depuis le : 16/11/2020 bougies soufflées : les années passent. déboussolée, tu as perdu la notion du temps. les identités se sont enchaînées, les dates de naissance et les âges aussi. tu ne sais plus, et ça ne t'apporterait rien de savoir. double identité : la deuxième black widow, pâle copie entraînée pour remplacée la première. ta rancœur mise de côté, t'es devenue white widow, et tu te forges ta propre identité. gagne-pain : tu as beaucoup de titres à ton actif, une assassin et espionne hors pair, amorale, rongée par de nombreuses années à te rabâcher les mêmes mensonges et poussée par ta haine. t'as eu une période où t'as fait du mannequinat, mais cette époque est désormais révolue. ligne de coeur : cœur solitaire, on ne t'a jamais laissé l'opportunité de t'attacher assez à qui que ce soit pour faire chavirer ton âme. génome : tu es une humaine entraînée, mais mortelle. talents et vertus : i'm more
than just
a copy of you.
-- super spy ; uc
-- red room ; uc
❝ i'm not the killer
the little girls
call their hero. ❞
bordel : if you touches her,
i will break you--
--for you'll find
i'm a much less
merciful widow.
--
» the truth rarely makes sense
when you omit key details.
--
❝ you're a weapon
and a weapon don't weep. ❞
» controlled,
alone,
but brave.
pain
makes us stronger.
--
uc
uc
--
i've never had control over my own life,
and now i do.
and i want to do something good.
--
| Sujet: we are goddesses (gwen) Sam 14 Aoû - 23:51 | |
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there's something in the water. i don't like the flavour, i don't like the taste. searching for nirvana, something that'll take it all away from me. don't bother me, my misery i's holding me, won't let me speak > @gwendolyne stacy Non, c’est pas possible. Tu fronces les sourcils. De ton épaule se glisse ton sac à dos, qui vient s’écraser sur la gigantesque table ronde de la pièce – et qui, honnêtement, squatte ses trois quarts. Ton regard, lui, ne quitte pas la jeune femme. J’y crois pas. Ton interlocutrice, que tu n’as même pas pris la peine de saluer, est à deux doigts d’exploser. Littéralement. Non mais, ce bide ? T’es peu familière avec les femmes enceintes. Et si t’as su voir toutes les atrocités que le monde est capable d’offrir, il y avait encore une chose qui te surprenait. Jamais tu n’en avais approché une d’aussi près, d’ailleurs. T’es presque méfiante, d’ailleurs. T’avais peur qu’elle explose réellement, émettant un petit mouvement de recul à cette réflexion. T’es une héroïne ? Comment tu peux arriver à te battre avec……ça ? Tu ajoutes le geste à ta question, laissant ton index pointer son énorme ventre. C’est normal que ce soit aussi gros ? T’as l’impression que tes yeux ne peuvent pas quitter la forme sphérique de son corps, et une légère grimace se dessine sur les traits de ton visage. Ça te semblait inconcevable.
Tu roules des yeux, arrêtant enfin de la fixer de manière aussi inappropriée, puis tu tires une chaise en arrière pour venir y déposer tes fesses. Donc c’est toi ma correspondante ? Spider-Woman ? Gwen ? Tu demandes une dernière fois, encore peu convaincue de la véracité de la chose, cherchant encore la potentielle blague qu’on essayait de te faire, mais non. C’était bien elle. Il allait bien falloir que tu t’y fasses. Tu dézippes ton sac à dos, tirant de l’intérieur un dossier en particulier que tu viens claquer contre la paroi de la table. D’un geste vif, tu attrapes la lanière de ton sac pour le reposer sur le sol, là où il ne te gênera pas, et tu t’empresses d’ouvrir le dossier. On ne m’a pas confié une importante mission. Mais de là où je viens, même les moins importantes étaient essentielles. Je n’en prends aucune à la légère. Tu feuillettes quelques pages, jusqu’à arriver au principal. Ton index et ton majeur glissent le dossier jusque sous les yeux de la blondinette, lui permettant ainsi d’apercevoir les détails de celle-ci. Ce n’est que l’histoire de quelques jours. Une expédition permettant de ramener du matériel. On pourrait facilement s’en passer, mais….c’est toujours bien d’en avoir sous la main, de ce que j’ai pu comprendre. Tes mains se plaquent contre la surface métallique de la table ronde, te permettant de te redresser sur tes deux jambes. Tu te tournes vers l’araignée, et tu croises tes bras sous ta poitrine. J’irais seule. De toute manière, je doute qu’on me laisse partir avec une poignée de soldats. Enfin….d’agents. Soldats, agents, l’appellation est différente, mais pour toi, ça fait partie du même lot. Tu ne fais pas la différence. Un silence pesant s’installe. Les secondes s’écoulent, et tes yeux se relèvent enfin vers Gwen. Tu t’approches doucement, menaçante et le visage fermé. Tu te penches devant elle. A moins que toi, tu veuilles venir ? Tu te redresses soudainement, un grand sourire aux lèvres. Je pense que ce serait une bonne idée. Tu dois avoir l’habitude de ce genre de mission, non ? Tu es une héroïne après tout. C’est un ton presque provocateur que tu prends, mais aussi persuadé que tes paroles ont du sens. Tu as le droit avec ta…condition, non ? Tu pointes une nouvelle fois son ventre. Au pire, tu risques rien, pas vrai ? C’est pas comme si t’allait accoucher maintenant, si ? C’est quoi le délai pour une grossesse déjà ? Tu lèves les yeux au ciel, mais tu hausses les épaules. De toute manière, tu ne risques rien avec moi. |
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