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 Un viaje que no se ve bien... ||| ft. Peter B. Parker

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Rebeka Rivera
Rebeka Rivera

double face : Gwendolyne Stacy sosie : Claudia Salas dialogue en : #C67171 p'tit nom : Lucy balles tirées : 26 en cavale depuis le : 18/12/2020

bougies soufflées : Vingt cinq !
double identité : Telekinesia
gagne-pain : Thanato - Biologiste sans diplôme...
ligne de coeur : Célibataire.
génome : Inhumaine

bordel : Matthew | Thor | Peter | Y tù ?

MessageSujet: Un viaje que no se ve bien... ||| ft. Peter B. Parker   Un viaje que no se ve bien... ||| ft. Peter B. Parker EmptyJeu 24 Déc - 1:18



Un viaje que no se ve bien...
Le chagrin est comme un océan : profond, sombre et si vaste qu'il peut nous engloutir. La tristesse est comme un voleur dans la nuit : silencieux, incontrôlable, et trop souvent injuste. Mais une goutte de joie peut guérir une mer de tristesse.


D'accord, Rebe, t'es arrivée à te sortir de cet institut, ce faux nom qui n'est en réalité qu'une illusion de la part de l'AIM. Et elle t'as eue, en beauté malheureusement. T'en as vécue des choses, pas forcément jolies, oui bon d'accord pas du tout même. Et maintenant tu nourris une certaine amertume rien qu'en entendant, en lisant, et dans ta torpeur, parfois en prononçant le simple nom de ces ordures. Ce fût l'une des épreuves les plus dures à vivre dans ta vie, si courte existence ma belle hispanique. T'as un fond d'optimisme quand même, et tu dois absolument te raccrocher à ça chérie, parce que sinon tu vas finir par sombrer dans une certaine mélancolie, qui porte le doux nom de dépression. Et il ne faut pas laisser les abysses t'esquinter ainsi, tu perdrais ce si magnifique sourire qui illumine tout ton être. Et je sais, tu te caches derrière celui-ci, pourtant quand tu dévoiles ton corps, ne serait-ce qu'une infime partie, tu portes là les stigmates d'atrocités fraîchement vécues. Mais t'es solide comme un roque, brunie, et tu vas te battre pour enfin avoir une vie stable, prête à vivre seule si il le faut. Bien qu'une personne, une main tendue ou autre t'élanceras sur le chemin du bonheur, celui que tu mérites.

Mais t'as un voyage a préparer, et une fois tes affaires bouclées, tu file sous le jet d'eau chaude, bien qu'encore douloureux sur ta peau timidement basanée qui est encore marquée. Entre les hématomes qui à ton arrivée certains étaient à peine sortis, d'autre déjà noircis... Aujourd'hui, ton corps est bariolé. Et ces plaies, oh ces taillades te laisseront des cicatrices, pour que jamais tu n'oublies l'enfer que tu as traversé avant d'enfin trouvé la voie qui te feras ressentir la vie, la vraie. Et t'es sur le départ, délicatement fringuée d'un pantalon, dont tu laisses les bretelles retombées jusqu'à tes genoux. Un pull à manches longues, si bien qu'elles retombes jusqu'à la naissance de tes jointures. Il est loin d'être près du corps, mais t'as besoin de te cacher, d'être libre de tes mouvements. Et puis, tu t'équipes aussi de tes trois ponchos, un gris ardoise, un blanc, puis un noir, ébène, tout comme tes cheveux. D'ailleurs, tes vêtements sont principalement de cette couleur, chica. Tes boots à talons aux pieds, ton écharpe de six mètre de long, si bien que tu t'en sert de capuche dans certains plis, ton couteau, toujours accroché à ton avant bras gauche, t'es sur le départ. (buh)

T'as marché jusqu'à la gare d'Oklahoma City, pour prendre le train direction New-York. Ca t'enchante pas vraiment d'y retourner, mais as-tu vraiment le choix ? Non. Tu dois te rentre à Attilan, en Asie, parce que t'y es attendue pour aider un collègue scientifique. Et comment pourrais-tu refuser de donner un coup de main pour ce domaine que tu affectionnes tout particulièrement ? En définitive, c'est ton coeur qui te guide là-bas, bien qu'il soit en mille morceaux. Dans le train, tu joues avec la boîte contenant ce traitement. Sans celui-ci, tes crises d'angoisse te tétanise réellement, et tes pouvoirs prennent rapidement le dessus. Et il est hors de question que tu retournes entre les griffes de ceux que tu haïs le plus sur cette Terre. En réalité, t'es terrorisée de retourner au sein de la grosse pomme, hein ? Ne dis rien, Beka, parce que nous savons toi comme moi que c'est vrai. Et après ce trajet, bien trop long à ton goût, tu foules de nouveau le sol de cette cité que t'as fuis deux semaines, ou peut-être même trois. Qu'importe, tu restes méfiante en son sein, il t'es tout simplement impossible d'imaginer remettre les pieds dans un Institut de Guérison. Tu préfères de loin la mort à ces lieux. Puis finalement, tu te perds un peu, et t'atterris dans le Queens, tu sais pas trop comment tu t'es débrouillée, vraiment. Mais un bruit attire ton attention, et pas n'importe lequel. Celui d'un security drone. Et là, tu paniques, réellement. Tu te mets à courir, dans l'espoir de lui échapper, à grandes enjambées, tu mets tes poumons à rude épreuve tu sais ? Mais là n'est pas ta priorité, ce qui t'importe, c'est ta survie, oui, t'as un instinct maintenant. Mais quand tu vois une porte, tu l'emprunte, bousculant un brun sur le point de sortir, et tu hisses de douleur avant de refermer la porte dans ton dos, le plaquant même contre celle-ci. « Je suis vraiment désolée... Je... Je... » T'es essoufflée, et tes mains tremblent, tes yeux sont lisibles, aussi bien qu'un livre grand ouvert. Ce sentiment de peur, il est présent, grandement présent. Et ton souffle est court, beaucoup trop Rebeka, ne fais pas une crise devant cet inconnu ! Tes yeux s'humidifient et les boîtes aux lettres s'ouvrent subitement, sans prévenir et tu fermes les yeux. « Pardon... Pardon je ne voulais pas. » Oh, Cariño... Tu sombres, mais ne t'en fais pas, tu seras en sécurité...
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MessageSujet: Re: Un viaje que no se ve bien... ||| ft. Peter B. Parker   Un viaje que no se ve bien... ||| ft. Peter B. Parker EmptyLun 4 Jan - 3:16


Un viaje que no se ve bien... 
Ses doigts pianotent rapidement sur le clavier, entrant de nouvelles lignes de code dans son programme, habituellement Peter travaillait à l'amélioration de son costume dans une de ses planques aménagée afin d'éviter toute irruption surprise de May mais cette fois il avait pris le risque, préférant profiter d'un des jours de repos de sa tante pour passer un peu de temps avec elle et c'est en pleine discussion avec cette dernière qu'une idée lui avait traversé l'esprit pour résoudre le petit problème de lentille de son masque. Il n'avait pas fallu longtemps pour qu'il trouve une excuse afin de déguerpir dans sa chambre pour se mettre au travail. Évidemment il avait fallu que dans un geste d'inadvertance il renverse sa tasse de café froide mais par chance ça n'avait pas touché son masque, uniquement le jogging qu'il portait et dont il s'était débarrassé pour rester en caleçon. Une bonne heure s'était écoulée et ce n'est que lorsqu'il parvint enfin à entrer ses dernières lignes de code que le grincement de sa porte le fit sursauter. Panique. C'est le seul sentiment qui avait émané du jeune homme alors qu'il arrachait le masque de Spider-Man de son bureau pour le balancer derrière le tas linge sale qui traînait dans un coin de sa chambre. « May ! » D'un geste rapide, Peter avait fermé le programme sur son ordinateur avant de faire pivoter son siège de bureau afin de faire face à la porte, les yeux encore légèrement écarquillés à cause de cette seconde de stress. « Oh, pardon.» C'est avec un petit sourire amusé que sa tante frappa à trois reprise sur la porte déjà ouverte afin de faire comprendre à son neveux qu'elle avait compris sa plainte puis elle croisa les bras sous sa poitrine, haussant un sourcil en penchant la tête sur le côté pour regarder l'écran derrière lui. « Qu'est-ce que tu caches ? » « Rien. » Merde. Réponse trop instinctive, réfléchi Parker. « Je faisais des recherches.»« Des recherches ?» «... Scientifiques.» Bravo, tu l'as rendue encore plus suspecte. Il peut voir à la façon dont la brune plisse les yeux derrière ses lunettes qu'elle n'en croit pas un traître mot et avant qu'il ne puisse ajouter quoi que ce soit, il voit son regard passer de l'ordinateur à ses grands yeux bruns paniqués puis à ses jambes nues et une conclusion semble lui venir à l'esprit tandis qu'elle ouvre ses lèvres en un petit o. « Je t'ai interrompu.»« inter-... Quoi ? » « C'est vrai que je te voyais seul depuis un bout de temps et je commençais à m'inquiéter surtout après que MJ m'ai appris votre rupture. On devra en parler d'ailleurs. Mais c'est normal d'avoir besoin de...» Elle fit un geste vers l'ordinateur et Peter suivit son geste, baissant ensuite le regard vers ses jambes avant d'ouvrir un peu plus les yeux tandis qu'une douce chaleur lui montait au visage pour teinter de rouge ses joues et ses oreilles. « Oh mon... Oh mon dieu. Non. C'est pas. Ok d'accord stop.» Parfois il regrettait que sa tante parle presque autant que lui lorsqu'elle s'y mettait, ou surtout quand elle avait une idée bien précise en tête. « Mon cœur c'est normal. Gênant mais tout à fait humain, tu sais... »« NON ! Stop ! On a pas cette conversation.» Un soupir quitta les lèvres du brun qui tourna sa chaise de bureau dos à sa tante pour enfouir son visage dans ses mains et éviter le regard amusé de cette dernière tandis qu'il poussait un gémissement de frustration. God il avait l'impression d'avoir 16 ans à nouveau. «... Qu'est-ce que tu voulais ? » Le fauteuil avait pivoté une nouvelle fois pour qu'il puisse regarder sa tante bien que son expression amusée ne l'aide pas à faire passer sa gêne. « Simplement que tu ailles récupérer un colis pour moi, je t'aurais bien laissé à surveiller la cuisine mais... On sait tous les deux comment ça a terminé la dernière fois. » Ouais. Un début de feu et un four carbonisé.« Mais si tu es occupé...» « NON. Aucune occupation ici, j'y vais.» « Oh et... La prochaine fois, verrouille la porte »Avec un petit clin d'œil amusé, May ferma la porte de sa chambre, laissant le jeune homme s'enfoncer un peu plus dans sa chaise de bureau en gemissant.

Peter n'avait pas tardé à enfiler un jogging propre pour quitter leur appartement, laissant un autre gémissement dramatique lui échapper lorsqu'il était enfin dans le couloir, loin de cette ambiance bien trop embarrassante, et après avoir constaté que l'ascenseur était toujours en panne, il dévala les marches rapidement. Le choc de la collision lorsqu'il voulu franchir les portes vitrées de l'immeuble ne le fit pas réellement bouger, il fut surpris et plaça instinctivement ses mains sur les bras de la jeune fille, reculant avec elle dans l'entrée de l'immeuble la lâchant uniquement lorsqu'elle avait claqué la porte derrière eux. Il avait voulu s'excuser mais elle le prit de court, bafouillant quelques excuses qui lui firent froncer les sourcils. Le ton de sa voix, la respiration haletante, le regard paniqué, il ne connaissait que trop bien ces signes et c'est ce qui le poussa à jeter un œil par les vitres de la porte, fronçant un peu plus les sourcils en ne voyant rien si ce n'est les habituelles patrouilles de drônes circulant aux dessus des immeubles. « Tout vas bien ? » Question stupide Parker, regarde la, est-ce qu'elle à l'air d'aller bien ? Peter avait voulu dire autre chose, quelque chose d'intelligent mais ce fut une nouvelle fois la voix de la jeune fille qui résonna avant que cette dernière ne fonde en larmes. Merde. Pourquoi faut que ça lui arrive à lui. Maladroit, c'est le terme qui conviendrait le mieux pour ce qui est de ses interactions sociales encore plus avec la gente féminine mais heureusement vu son état elle ne devrait pas trop s'en préoccuper. Instinctivement le brun fit la première chose qui lui vint à l'esprit en espérant simplement ne pas se faire frapper en retour après avoir comblé les quelques centimètres qui les séparaient pour prendre cette inconnue dans ses bras. « Ça va aller... Tout ira bien d'accord ? T'es en sécurité.» Elle ne pouvait pas savoir combien c'était vrai et à quelle point elle avait eu de la chance en quelque sorte d'être tombée sur lui et quand ses pleurs semblèrent moins chaotiques il la relâcha, reculant d'un pas pour la laisser un peu respirer.

Le souffle de la brune était malgré tout toujours aussi chaotique et Peter ne pouvait que reconnaître les débuts d'une crise d'angoisse, il était malheureusement familier avec celles-ci, elles avaient commencées après la mort de sa moitié, des nuits de cauchemars, de pleurs, des réveils en sueur, des cris et des crises presque incontrôlables forçant May à rester avec lui jusqu'à ce qu'il se calme enfin. Un doux sourire pris place sur les lèvres du brun dans une tentative pour rassurer la jeune fille face à lui et il tendit la main, penchant légèrement la tête sur le côté. « Tu me fais confiance ? » Il attendit quelques secondes et dans un geste lent, il prit la main de cette inconnue dans la sienne avant de venir la poser contre son torse juste au niveau de son cœur. Ça marchait avec lui, c'est ce qui avait toujours fonctionné. « Bien... J'ai besoin que tu te calme. Ferme les yeux, concentre toi sur les battements, inspire profondément, bloque pendant trois secondes et expire lentement. Je vais le faire avec toi.» Et comme promis il commença cet exercice de respiration, scrutant le langage corporel de l'inconnue, souriant légèrement quand après quelques séries elle sembla moins agitée et respirait de façon régulière ce qui lui permit de lâcher sa main lentement. « J'm'appelle Peter... J'habite juste au dessus, enfin au 7 ème. Et l'ascenseur est en panne. C'est pas vraiment surprenant quand tu vois l'entretient de l'immeuble en réalité on est plutôt surpris quand il fonctionne.» Tu parles trop Parker calme toi. Le jeune homme se pinça les lèvres avant d'enfoncer ses mains dans les poches de son jogging, lançant un regard vers l'escalier. Il ne pouvait définitivement pas la laisser partir comme ça, la pauvre semblait terrifiée et quelque chose dehors devait en avoir après elle alors il fit un petit mouvement de tête en direction des escaliers avant de faire un pas dans leur direction. « Tu viens ?... Le prend pas mal mais t'as vraiment mauvaise mine, t'as l'air d'avoir besoin de te reposer. Oh et ne t'en fais pas je ne vais pas te séquestrer ou je sais pas quoi... En fait je vis avec ma tante mais t'en fais pas elle ne te laissera pas elle est plutôt cool et elle refusera de laisser quelqu'un à la rue. » C'est après s'être assuré que la jeune fille le suivrait que Peter se mit en route vers son étage, ignorant les habituels bruits qui provenaient des différents étages, cris, musique et basses, toutes ces choses qui rendaient la vie dans cet immeuble bien compliquée et qui devenait simplement une banalité avec le temps. En arrivant devant sa porte il entra sans frapper appelant directement May pour l'avertir de son retour avant de se retourner vers la brune. « Attends ici j'vais lui expliquer la situation. Met toi à l'aise ! » Il avait terminé sa phrase en s'éloignant, se dirigeant vers la cuisine pour y trouver sa tante en train d'essayer de sauver ce qui se trouvait dans le four et il haussa un sourcil amusé avant de s'expliquer avec elle. Évidemment il s'était douté de la réponse de May mais quand il eu une confirmation il retourna au salon pour s'installer dans le fauteuil, déposant un plateau de biscuits sur la table basse avant d'inviter la jeune fille à le rejoindre. « Donc... T'es pas obligée de tout nous raconter mais... Si t'as besoin de te reposer ou si t'as faim ou quoi que ce soit, n'hésite pas... Tu as de la famille ou quelqu'un qu'on pourrait prévenir ? » Peter n'était pas vraiment à l'aise, comme toujours lorsqu'il rencontrait de nouvelles personnes et qu'il ne portait pas le masque de l'araignée et même si il serrait légèrement les poings sur ses genoux, le même petit sourire tendre et sincère trônait sur ses lèvres. Heureusement il pouvait compter sur May pour détendre l'atmosphère et le faire rougir de gêne, lui rappelant qu'il resterait éternellement un enfant à ses yeux tandis qu'elle élevait la voix depuis la cuisine. « Chéri. Ton amie veut boire quelque chose ? Thé, café, chocolat chaud ? »

( Pando )




Dernière édition par Peter B. Parker le Dim 17 Jan - 16:00, édité 1 fois
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Rebeka Rivera
Rebeka Rivera

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MessageSujet: Re: Un viaje que no se ve bien... ||| ft. Peter B. Parker   Un viaje que no se ve bien... ||| ft. Peter B. Parker EmptyLun 4 Jan - 22:41



Un viaje que no se ve bien...
Le chagrin est comme un océan : profond, sombre et si vaste qu'il peut nous engloutir. La tristesse est comme un voleur dans la nuit : silencieux, incontrôlable, et trop souvent injuste. Mais une goutte de joie peut guérir une mer de tristesse.


T'as pas idée de la chance qui te souris, Rebeka, d'être tombée sur cet inconnu-là. Il n'est pas n'importe quel homme, tu n'en a pas connaissance encore, mais tu as là, face à toi, un véritable héros, Spiderman. Le tégénaire originel, rien que ça. Mais en voyant ta détresse, il s'inquiète, jetant même un coup d'oeil rapide à l'extérieur, les drones sont encore et éternellement là. C'est dangereux pour toi de faire un détour par la grosse pomme, mais t'as pas vraiment le choix. L'une de ces foutus appareil volants t'as repéré, voilà pourquoi d'un teint halé t'es passé au livide morbide. Mais quand il te demande si tout va bien, tu t'excuses, tu hoches même la tête positivement par -mauvais- réflexe. Mes tes larmes ne peuvent rester captives plus longtemps sous tes paupières, qu'elles prennent d'assaut tes joues. Et si tu t'attendais à ça, Rebe, le brun s'approche, précautionneusement, pour te prendre dans ses bras. T'es mal à l'aise, je sais, tu n'aimes pas vraiment montrer ta faiblesse mais tu as été brisée par l'AIM. Pourtant, brunette, tu te laisse faire docilement, pour une fois, tu acceptes un contact et tu pleures. Tu apaises une partie de ta peur dans les bras d'un parfait inconnu, une grande première. Il te rassure, il sait y faire, et te promets même que maintenant tu es en sécurité, t'as pas idée. Tes pleurs s'apaisent, certes, mais ta respiration elle, est encore chaotique, tu devrais penser à ton traitement, l'hispanique, sinon tu risques de finir dans une vraie tétanie qui te feras drôlement souffrir.

Tu le regarde à peine dans les yeux, par crainte ? Ouais, t'es tétanisée à l'idée de ne plus jamais être en sécurité sur Terre, c'est légitime. Pourtant, il ne sourcille pas, ce jeune homme, au contraire, quand il te tends la main, tu fixe celle-ci, silencieuse, avant de poser tes prunelles grisâtre sur son visage. Il te demande si tu lui fais confiance, et tu ne sais pas vraiment quoi répondre, parce qu'il t'es difficile à l'heure d'aujourd'hui de faire confiance à qui que se soit, jeune fille. Mais en voyant la tendresse avec laquelle il attrape ta main, tu te laisses faire, tu le laisse la déposer là sur son torse, tout contre son coeur. T'y sens ses battements de coeur, réguliers, loin de ta respiration désordonnée. Il est doux, attentionné, et t'as perdu l'habitude de tout cela. Enfin, tu n'a jamais réellement eu le temps de t'accoutumé à tout ça, mais tu l'écoute avec attention, parce qu'il a besoin que tu t'apaises, Rebeka. Il te conseilles alors de fermer les yeux, de porter toute ta sollicitude sur le battement régulier de son palpitant. Et que tu calques ta respiration sur la sienne, parce qu'il ne compte pas te laisser faire ce drôle d'exercice seule. Et d'un naturel déconcertant, tu suis le mouvement, tu baisses ta garde, en fermant tes yeux pour qu'il te guide. Tu inspires profondément, tu bloques ta respiration à peine trois secondes avant d'expirer celle-ci. Et après plusieurs répétitions, tel le bercement des bras d'une maman, tu te calmes. Tu dévoiles à nouveau ton regard bistre sur l'homme se présentant. Peter. Il t'informe qu'il est un habitant de l'immeuble, au septième étage, mais l'ascenseur est en panne, tu penses de suite qu'il doit te prendre pour une nouvelle voisine, pourtant, tu es loin de l'être. Mais par politesse, et parce que tu restes enfermée dans ton mutisme, tu te présentes à ton tour. « R-Rebeka. » Dis-tu, avec ton accent chantant, aussi chaleureux que l'Espagne qui t'as vu naître.

Et si lui te fixe, remettant ses menottes dans les poches de son jogging, toi tu fuis un peu son regard, parce que t'es vraiment gênée de te laisser aller comme ça. T'es pleine d'assurance d'ordinaire, et pourtant, en tant qu'Inhumaine, on a mit celle-ci à rude épreuve. Alors, quand il te montre les escaliers d'un mouvement de tête singulier, tu redresses ton faciès, penchant la tête, fronçant aussi les sourcils. Tu ne comprends donc pas là qu'il souhaite t'inviter chez lui ? Tu vois, il te le demande même, Beka, il est même en train de te dire que tu as sale mine. T'es loin de revendiquer tes origines hispaniques ainsi, crois-moi. Mais intérieurement, tu paniques, jusqu'à ce qu'il t'assure ne pas vouloir te séquestrer, loin de lui l'idée. De plus, il ne vit point seul, mais en compagnie de sa tante, alors ce Peter possède une famille. T'as un pincement au coeur c'est ça ? Je le sais bien, cela te fais toujours le même effet, t'aimerai tant en avoir une à toi Rebeka. Mais, comme le reste de ta vie, l'A-Day ne t'as pas aidé à en garder une, et pourtant tout était si bien parti... Alors, quand tu le vois avancer dans les escaliers, tu l'observe, toujours aussi muette, loin des bavarderies que tu faisais plus jeune. Tu décides de tenter le coup, il te le propose si gentiment, et est loin de sembler dangereux. C'est ce que tu te disais aussi, avec les hommes d'AIM, débaucher des tortionnaires à la gueule d'ange, astucieux. Vous gravissez les étages, et t'as un peu de mal, tu grimaces par moment, puisque ton corps entier est encore marqué de tes blessures, des coups qu'on t'a donné. Des entailles pratiquées sur ta personne, non vraiment, t'es méconnaissable. Une fois sur le bon pallier, et face à la porte portant le nom de Parker, il entre sans demander son reste, et t'invite à patienter dans le salon le temps qu'il explique la situation à ladite tantine. Une odeur de cramé émane un peu de la cuisine, mais t'es trop mal à l'aise pour tilter quoi que ce soit, t'as seulement déposé ton sac dans un coin, et commencé a retirer tes trois poncho, ainsi que ton kilomètre d'écharpe. Tu y dépose délicatement sur ton bagage, avant de fixer le sol, retirant aussi tes boots à talons, question de politesse.  

Mais quand Peter refait surface dans la pièce, tu le suit du regard, il ramène même une assiette avec des petits gâteaux. Il s'installe sur le fauteuil et t'invite à faire de même, ce que tu fais, sur le fauteuil seul, repliant tes jambes contre ton buste dans une -très- mauvaise habitude. Il reprend d'ailleurs la parole, t'assurant que t'as pas besoin de parler de ton passé, mais que tu es ici la bienvenue, et que tu peux demander ce qui te ferais plaisir. Mais sa question te glaces le sang, quelqu'un, ou de la famille à prévenir, si seulement... Il gardait pourtant un sourire d'une tendresse infini, un simple faciès qui te rassure un temps soit peu, mais pas pleinement dans ton malheur Beka. C'est alors que la voix de tante May retentit soudainement, pendant que toi tu fixe tes pieds, ayant caché le bas de ton visage derrière tes genoux. Veux-tu boire quelque chose, Rebeka ? Tu as l'embarras du choix, et pourtant tu secoues ta bouille, tu veux pas les déranger plus que cela. Mais on ne t'en laisse pas le choix, puisque May arrive, tout sourire, pour déposer une tasse de café fumante devant toi, sur la table basse. T'aimerai lui sourire, mais c'est un regard de chien battu que tu lui lances, parce que... T'es fichtrement incapable de réagir comme toutes personnes normales le ferait. Elle s'éclipse pour que vous puissiez discuter. « Je... J'ai aucune famille. Depuis que je suis sortie des... » Tu déglutis, et tourne ton visage pour cacher ton désarroi. « D'un Institut à la botte de... L'AIM. Je vis à Asgardia... » Tu pinces tes lèvres, tirant un peu plus sur les manches de ton pull pour te cacher. « Je dois me rendre à Attilan pour aider à des recherches... M-mais un drone m'a prise en chasse. » Tu l'observe silencieusement, et tends timidement ton bras vers la tasse, dévoilant ton poignet violacé et couvert de cicatrices. Tu attrapes la tasse et avales une gorgée avant de reprendre. « Merci pour... Tout ton aide. Votre aide. Mais je... Je ne veux pas déranger. Je vais repartir pour attendre cette nuit à l'aéroport mon vol pour demain. » Tu pinces tes lèvres, te redressant, prête à repartir.
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MessageSujet: Re: Un viaje que no se ve bien... ||| ft. Peter B. Parker   Un viaje que no se ve bien... ||| ft. Peter B. Parker EmptyMar 12 Jan - 17:00


Un viaje que no se ve bien... 
Ne pas la brusquer. C'est ce qui tourne en boucle dans l'esprit de l'araignée, pas qu'il le ferait volontairement ce serait plus du genre maladresse qui met bien mal à l'aise, parce qu'il est nerveux lui aussi et si il essaie de le cacher, sa jambe remue distinctement, manquant de bousculer la table basse à chaque mouvement.  C'est presque avec soulagement que le brun regarde sa tante lorsqu'elle ramène de quoi grignoter et boire, avec un regard qui dirait « s'il-te-plaît aide moi, dis quelque chose.» parce que May était généralement très à l'aise avec n'importe quelle situation sociale contrairement à son neveu mais celle-ci se contenta de lui adresser un petit clin d'œil avant de retourner dans la cuisine, laissant un Peter mortifié et embarrassé faire face à cette Rebeka.

Heureusement, ou non, c'est la brune qui reprend la parole, empêchant le jeune homme de déchirer son jogging à force de serrer nerveusement le poing dessus mais lorsqu'elle s'adresse à lui il se détend ou plutôt est plus préoccupé par ce qu'elle lui avoue que par son inconfort. Merde. C'est la seule pensée qui lui vient à l'esprit, son envie d'aider le monde entier refait surface lorsqu'il écoute la jeune fille, ne l'interrompant pas, pour une fois, tandis qu'elle expliquait sa situation. Le désavantage à ne pas porter de masque est que le visage de Peter avait toujours été facile à lire, un livre ouvert si on peut dire, et c'est avec un profonde tristesse et empathie que ses yeux bruns scrutait l'inhumaine face à lui. Il en était certain à présent, bien que sa première hypothèse était qu'effectivement elle fuyait la patrouille qui circulait lorsqu'elle s'était engouffrée dans le hall de l'immeuble. Pendant un instant l'araignée se met à douter. Il sait qu'il n'aurait jamais pu laisser cette inconnue seule dans l'état où elle se trouvait, mais comme toujours l'inquiétude pour sa tante, sa famille, lui rongeait les tripes et c'est en lançant un regard en direction de la cuisine qu'il se demanda si il avait fait le bon choix en l'amenant ici plutôt que dans l'une de ses planques en ville.

Puis un mot attire son attention, Attilan, il en a entendu parler évidemment et il doit avouer que son côté petit nerd dingue de sciences et de technologie rêvait de se rendre là-bas mais avant qu'il ne se laisse emporter et se mette à poser tout un tas de questions à son invitée, son regard glisse involontairement sur le poignet marqué de cette dernière. Fuck. Il sait à partir de là qu'elle est en quelque sorte sous sa responsabilité, non pas qu'il se proclame supérieur à elle ou quoi que ce soit, mais sa nature protectrice revient au galop et c'est trop brusquement qu'il se lève avant que la brune ne décide de le faire, manquant de renverser la table basse mais la bousculant assez pour faire déborder leurs tasses. « Désolé » Peter prend une petite inspiration, pince ses lèvres entre elles avant de lancer un regard en direction de la cuisine, plissant les yeux pour essayer de déchiffrer ce que May lui mime. « Tu ... peux rester ici, cette nuit au moins. » Il attend la confirmation de sa tante qui lève un pouce en l'air et il lui sourit légèrement avant de reporter son attention sur Rebeka « C'est plus sûr ... Crois-moi New-York c'est plutôt malfamé le soir, sans parler de ...» Il fait un mime grossier avec ses mains, essayant de décrire les drones d'AIM avant de sourire légèrement en passant une main dans ses cheveux désordonnés. « Tu seras mieux ici, franchement c'est le meilleur hôtel du Queens ! On a Netflix, une douche qui fuit une fois sur quatre, deux chambres petites mais vraiment cosy et une cuisinière attitrée ... qui va finir par commander Thaï vu l'odeur qui commence à se dégager du four. » Un petit rire quitte ses lèvres surtout en entendant le commentaire de May qui le traite de petit ingrat avec amusement mais il reprend rapidement son sérieux, laissant une nouvelle fois son regard revenir à la brune toujours assise dans le canapé. « Sincèrement ... repose toi ici, je t'accompagnerai demain à l'aéroport, juste pour être sûr. » Avant qu'il ne puisse rajouter quoi que ce soit, sa tante fait irruption, détachant ses longs cheveux bruns avant de pincer le bras de son neveux pour le petit commentaire sur sa cuisine et elle prend place sur le fauteuil face au canapé, souriant tendrement à la jeune fille. « On ne laisse personne dans le besoin, surtout lorsqu'on peut faire quelque chose ... et en parlant de ça, Peter te laissera sa chambre pour cette nuit, il dormira avec moi. » « Oh my g-.... Quel âge j'ai, 5 ans ?  Je prends le canapé ! » Le petit rire de May raisonne dans le salon tandis que son neveux remue à nouveau nerveusement, les pommettes rouges de honte et il roule des yeux en croisant les bras sur son torse, laissant May parler à sa place. « Tu peux aller prendre une douche si tu veux, on commandera le dîner en attendant, si tu as besoin de vêtement propres je peux te prêter des affaires ou Peter ... il me semble qu'il reste une robe qui traîne dans son placard ...» « MAY ! Ok c'était genre une fois, je l'ai portée une fois ! Et simplement parce que tu refusais qu'on aille à cette super soirée halloween à moins qu'on ne porte des costumes assortis ! Pourquoi tu me fais ça. » Peter hésitait entre sauter tout de suite par la fenêtre et disparaître ou étouffer sa tante sous un oreiller mais face au nouvel éclat de rire de cette dernière, il sourit à son tour, ne pouvant s'empêcher de penser combien il avait de la chance d'avoir une "mère" comme elle, prête à venir en aide à n'importe qui dans le besoin, peu importe si ça les mettait en danger ou non, toujours pleine de vie et avec cette force de caractère malgré tout ce qui leur était arrivé tout au long de leur vie. Le petit sourire qui planait sur les lèvres du brun ne s'estompa que lorsqu'il fit un petit signe à Rebeka pour lui indiquer de le suivre jusqu'à la dernière porte du couloir qu'il ouvrit en grimaçant lorsque la réalité lui sauta aux yeux. Le bordel. On ne pouvait pas résumé ça autrement, une chambre désordonné, un lit en pagaille, des tas de circuits, de gadgets trainant sur son bureau, quelques jaquettes de jeux vidéos dont les CD n'étaient plus à l'intérieur, des boîtes de pizza vides, des canettes de sodas et boissons énergisantes éparpillées autour d'une poubelle au dessus de laquelle se trouvait un panier de basket et un affreux tas de linge qui rivaliserait bientôt avec l'Evrest dans un coin de la chambre, ouais, peut-être qu'il aurait du prendre un petit moment pour ranger tout ça.« Ok ...vraiment désolé pour ça, et pour May... J'suis un peu débordé et j'avais pas vraiment prévu d'avoir de la visite ... Je vais te mettre des draps propres t'inquiète ! »A ce stade on pouvait clairement lire, célibataire depuis la nuit des temps sur son front, et il devait avouer que ça le mettait plutôt mal à l'aise. « Fais comme chez toi ! ... Enfin... ouais, si tu veux aller prendre une douche je vais ranger un peu ici en attendant que May commande le diner tout ça ... »

( Pando )


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Rebeka Rivera
Rebeka Rivera

double face : Gwendolyne Stacy sosie : Claudia Salas dialogue en : #C67171 p'tit nom : Lucy balles tirées : 26 en cavale depuis le : 18/12/2020

bougies soufflées : Vingt cinq !
double identité : Telekinesia
gagne-pain : Thanato - Biologiste sans diplôme...
ligne de coeur : Célibataire.
génome : Inhumaine

bordel : Matthew | Thor | Peter | Y tù ?

MessageSujet: Re: Un viaje que no se ve bien... ||| ft. Peter B. Parker   Un viaje que no se ve bien... ||| ft. Peter B. Parker EmptyLun 18 Jan - 2:23



Un viaje que no se ve bien...
Le chagrin est comme un océan : profond, sombre et si vaste qu'il peut nous engloutir. La tristesse est comme un voleur dans la nuit : silencieux, incontrôlable, et trop souvent injuste. Mais une goutte de joie peut guérir une mer de tristesse.


Si toi tu es mal à l'aise, Rebeka, ton hôte lui aussi est visiblement dans un mal-être fort pressant. Son jogging était sur le point de lâcher sous la poigne qu'il y exerce, et finalement cela te prouve qu'en dehors de ses instituts de l'enfer, il existe des personnes lambdas qui elles aussi, sont anxieuses. Pourtant, tu es à milles lieux de voir la réalité, il n'est pas n'importe qui, et son nom -Peter Parker- est inconnu au bataillon pour une bonne raison. L'anonymat. Mais très vite, lorsque tu reprends la parole pour lui expliquer ta situation, mais dévoiler au grand jour que tu n'as plus aucune famille, et que ton seul point de repère, la seule présence dans ta vie, n'est autre qu'un refuge crée pour te venir en aide, à toi, mais à tous ceux à qui, malheureusement, l'A-Day changea la vie à tout jamais. Plus tu parles, et plus ce regard que tu connais à la perfection aujourd'hui se pose sur toi. La tristesse, la peine, et le brun face à toi serait capable de s'excuser malgré son innocence même. Tu ne veux pourtant pas qu'on t'observe ainsi, tu ne veux pas te plaindre, ni être à plaindre, parce que tu n'es pas la seule à vivre ainsi. Non, tu es une survivante, une miraculée, car sans cet assaut, t'y aurait sans nul doute laissé ta peau, l'hispanique. Et tu comprends bien vite qu'il regrettera son choix, mais surtout, qu'il risque de faire comme tes parents adoptifs, te mettre à la porte parce qu'une Inhumaine n'est pas acceptée ici. A ta grande surprise, il ne le fera pas, t'écoutant attentivement, te laissant finir le triste récit de ton présent si chaotique. Le simple fait d'aborder le sujet d'Attilan semble le passionner, et tu as bien vu son regard glisser sur ton poignet aux stigmates présents, les traces d'une torture physique, et pas seulement.

Mais quand toi-même tu te redresses, t'excusant platement, ne voulant pas t'imposer à eux ainsi, pas brisée comme tu l'es, Peter lui aussi fait de même, non sans une pointe de maladresse. Il s'excuse, et lance alors un regard salvateur à sa tante postée dans la cuisine, tu baisses alors ton regard grisonnant au sol, pensant qu'elle lui demande déjà de te faire quitter les lieux. Mais quand sa voix s'élève de nouveau, t'assurant que tu peux rester dormir avec eux pour cette nuit, la surprise se lit nettement sur tes traits, toi aussi t'es expressive, parfois un peu trop. Tu poses alors tes iris sur le visage fin et timide de ton hôte, qui sourit à la maîtresse de maison avant de poser ses yeux à son tour sur ton faciès encore sous le coup de l'étonnement. New-York est malfamé, et ce n'est pas nouveau pour toi, tu y a vécu par le passé, avant de fuir. Fuir cette dramatique destinée. Et puis, il te mimes aussi les drones de l'AIM, tu comprends de suite que le sujet est tabou ici, et que tu devras taire tes capacités. Une ombre sur laquelle tu auras énormément de difficultés à gérer, puisque tes nuits sont aussi mouvementée qu'une salsa endiablée, ta télékinésie se déclenchant au rythme de tes cauchemars. Mais il semblerait que tu sois chanceuse, car ici se trouve le meilleur hôtel du Queens, et se sont les mots de Parker lui-même. Tout le confort y est assuré, Netflix, une douche -presque- fonctionnelle, deux chambres, et même une cuisinière qui ne semble pas avoir réussi son plat, et qui finira par commander de quoi grignoter. Son rire étire légèrement tes lippes, timide, envolée l'extravertie d'une autre vie, et sa tante elle ne se prive pas de le descendre en flèche suite à sa propre vanne. Tu en serais presque jalouse, parce que toi, la seule famille qui ai bien voulu de toi, t'as repoussée comme un chien errant. Mais il te demandant, avec une sincérité qui ne peut que te toucher, que tu peux te reposer un temps en leur compagnie. Oh, et il te propose même de t'accompagner jusqu'à l'aéroport une fois l'heure de ton voyage arrivé. T'étais prête à répondre, quand la cuisinière fait son apparition soudaine dans la pièce.

Sa chevelure brune vola lorsqu'elle la libéra de l'emprise de l'attache, et tu baissa alors les yeux, juste après qu'elle ai pincé le bras de son neveu, et t'ai lancé un regard, loin d'être mauvais, non. Au contraire, elle te regarde presque avec les yeux d'une mère, comme si tu avais ta place dans cette famille, pour une seule nuit. Toi, effrayée de l'attachement, Rebeka, qui n'a jamais réellement su trouver ta place dans n'importe quelle famille, tu ne te sens pas de laisser ainsi un bonheur éphémère t'envahir. Quand la plus âgée s'installe dans le fauteuil, tu lèves doucement tes prunelles, et son sourire te mets clairement mal à l'aise, tes traits se crispent, et tes doigts jouent avec les longues manches de ton pull. Il n'y a que dans ce genre de situation que l'ont reconnait une enfant ballotée de familles en familles, n'ayant jamais eu sa place dans la société, ni même dans l'intimité. Dans cette maisonnée, ils ne laissent personne dans le besoin, et tes lippes se pincent en entendant cela, c'est plus fort que toi. Puis, elle te propose la chambre de Peter, tandis que celui-ci devra dormir avec ladite tantine, t'allais faire un geste de la main, une négation, et tes commissures se sont entrouvertes mais le brun surenchérit sur la proposition, il prendra le canapé. Mais toi, t'es gênée. Tu ne veux absolument pas t'imposer ainsi, ni même piquer le repaire de quelqu'un soudainement. Aller, Rebe, tu peux y arriver, et passer au moins une nuitée ici, mais tu lutteras contre la fatigue, parce qu'en t'abandonnant aux bras de Morphée, tu sais très bien ce qu'il risque d'arriver, et loin de toi l'idée même de leur faire du mal, tu ne maîtrise pas tes pouvoirs.

On te proposes même de prendre une douche, et il faut avouer que tu trouves l'idée agréable, après un footing comme l'inattendu que tu as vécu. Mais la brune en profite pour envoyer une nouvelle pique, et pour rendre mal à l'aise son neveu, mais il semblerait qu'elle essaie de te faire sourire, et tu lui offre, discrètement, ce qu'elle semble vouloir provoquer sur ton visage, Rivera. Mais leur complicité, oh ma belle Espagnole, elle te crève le coeur, au point que t'en aurais presque envie de pleurer. Le peu de rêves que tu fais, sont presque des cauchemars car toi aussi, tu nourris l'espoir qu'un jour tu puisse avoir une famille, un groupe de personne sur qui réellement compter. Mais quand tu vois du mouvement dans ta vision périphérique, tu distingue le jeune homme te faire un signe de tête, avant de le suivre. Tu hoches la tête, te redressant sur tes deux pieds et attrapant ton sac de voyage. Tu te tourne une dernière fois face à la brune à lunette et ta voix peine à sortir du creux de ta gorge. « M-Merci. » Tu rejoint ton sauveur jusqu'au bout du couloir, et lorsque tu découvre l'état dans lequel est sa chambre, tu hausses un sourcil, loin d'être moqueuse ce n'est pas le but de la manoeuvre, mais simplement parce qu'il est gêné de te faire découvrir pareil bordelière. Le lit n'était pas tiré au carré, des circuits, et bien des gadgets qui attirèrent ton attention dès les premières secondes, des jaquettes de jeux vidéos, des cadavres de boissons et de repas, et une pile de lingue traînaient dans cette pièce. Mais vu la misère que tu as connue, toi, t'es loin d'être mal à l'aise. Il s'excuse, pour tout, et t'assures qu'il est débordé, mais aussi qu'il t'installeras des draps propres. Tu secoues ton visage, un léger sourire sur tes lèvres. « Ne t'excuses pas. Vous faites déjà beaucoup, c'est suffisant. » Il t'invites à nouveau de faire comme si tu étais une personne à part entière de leur famille, et que la salle de bain est toute à toi, pendant que de son côté, il mettra de l'ordre dans la pièce. Tu hoches la tête, le remerciant encore.

Tu déposes ton sac au sol, à l'entrée, et tu en sors un pyjama, et ta trousse de toilette avant de t'éclipser dans ladite salle. Tu retires encore les tissus qui cachent la cicatrices, les marques violacées et tout les mauvais traitements, les expériences que l'AIM a fait sur toi, dans le seul but de se débarrasser d'une abominable difformité. Tu ne restes pas bien longtemps sous l'eau, tu n'en trouves pas l'utilité, et tu enfiles enfin une tenue un peu plus révélatrice des causes de tes terreurs nocturnes. Un short noir à liserés blanc, et son débardeur croptop assorti. (buh) Oui, tu as bien des marques, encore et encore. Ton ventre est violacé et porte des traces de piqûres. Tes bras sont tailladés, tes jambes elles aussi. Et tu ne souhaites pas voir l'état de ton dos qui ne doit pas être mieux, à l'image de cette trace de cathéter à ta clavicule. Tu sors ta tête de la pièce, t'assurant que May n'est pas ici, et t'approches de Peter qui lui est visiblement perturbé par la vision d'horreur qui s'offre à lui. « Je... Pardon. Je vais mettre une veste longue... J-Je voudrais pas importuner ta tante. » Tu sors alors de ton sac un gilet, que tu enfiles rapidement sur tes épaules, encore plus en entendant May vous appeler pour manger, nouant celui-ci sous ta poitrine et tu suis le maître des lieux jusqu'à la tablée que vous allez former. On te sers une portion phénoménale, et tu picores dedans, il t'es impossible de manger énormément avec les deux derniers mois, sous peine d'être malade et de rendre le peu ingurgité. Et quand May t'invite à manger à ta faim, tu secoues la tête, regardant Peter, comme si il pouvait t'aider à t'exprimer. « Je... Enfin... J'ai un tout petit estomac. Ca va aller. » Tu fouilles dans la poche de ton gilet, et en sort une pilule verte et blanche, que tu avales avec un petit verre d'eau, sans cela, ton angoisse nocturne va te faire vivre un véritable enfer. Après le repas, où tu restes spectatrice de leur bonheur à deux, en famille, tu aides à ranger, te faisans aussi petite qu'une souris. Et une fois de retour dans la chambre du brun, rangeant tes affaires comme si tu sentais que durant la nuit, ils allaient être flippés, et te demander de quitter l'appartement. Tu tombes finalement sur Parker qui te rejoins, et tu hésites à lui demander un service, t'as peur, la solitude ne te sied guerre, alors, tu attrapes timidement sa main, pour attirer son attention, le tissus recouvrant tes épaules n'y est plus, et tu pinces tes lippes. « Je... Est-ce que... Pardon. On peut partager la chambre. Enfin, je veux dire... Je peux dormir sur un matelas, ça ne me dérange pas. J'ai vécu ça pendant, enfin... Tu sais... » Ta voix tremblote, et on sent que le sujet t'es difficile, mais tu affrontes la réalité, sans jamais flancher. « Tu peux me poser des questions... Je... Je vous doit bien ça. »
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