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 Segunda Vida ||| ft. Matthew Brown

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AuteurMessage
Rebeka Rivera
Rebeka Rivera

double face : Gwendolyne Stacy sosie : Claudia Salas dialogue en : #C67171 p'tit nom : Lucy balles tirées : 26 en cavale depuis le : 18/12/2020

bougies soufflées : Vingt cinq !
double identité : Telekinesia
gagne-pain : Thanato - Biologiste sans diplôme...
ligne de coeur : Célibataire.
génome : Inhumaine

bordel : Matthew | Thor | Peter | Y tù ?

MessageSujet: Segunda Vida ||| ft. Matthew Brown   Segunda Vida ||| ft. Matthew Brown EmptyMar 22 Déc - 14:04



Segunda Vida
Il arrivera un moment dans votre vie où vous croirez que tout est fini. En réalité ce ne sera que le début de quelque chose de mieux. Nous savons ce que nous sommes, mais nous ignorons ce que nous pourrions être réellement.


Une nouvelle vie, oui. T'en a besoin, Rebeka. Ca fais une bonne semaine que tu es là, à Asgardia, et ta seule et unique connaissance des lieux n'est autre que l'infirmerie. T'as couru, pour ta survie. Et t'en a fais du grabuge là-bas. Quand tu t'es réveillée, tout lévité autour de toi, et les infirmiers ont eut bien du mal à te calmer. T'es pas à l'aise avec tes pouvoirs, et tu laisses souvent tes émotion diriger ta maudite télékinésie. Tu te souviens même pas de comment t'as atterris ici, tellement ils t'ont shootée au cachets pour soulager tes douleurs, tes peurs... Rebeka, tu verras, en ces lieux t'es en sécurité. Asgardia va t'aider à te construire une nouvelle vie, une nouvelle identité. Et peut-être même que t'y trouveras ta place, celle qui te feras sentir chez toi, enfin. Le chemin sera long, tu risques de passer encore, inlassablement des moment de solitude terrible. Tu te sentiras encore incomprise, pourtant t'es pas la seule inhumaine ici crois-moi. Mais, t'es brisée, et peut-être que quelqu'un, en ce refuge, sera la lumière que tu espères tant voir au bout du tunnel de tes emmerdes. Alors, baisses pas les bras, Rebe, tu vas y arriver. Mais les débuts sont durs, douloureux, pour qu'une vie plus stable s'offre à toi, tu culpabiliseras, un matin tu te diras que tout est ta faute, mais je t'assures que ça ne l'est absolument pas. T'es qu'une innocente.

Et puis, après une longue semaine, on te laisses enfin sortir de l'infirmerie. Enfin. Tu découvres les lieux, guidée par un homme dont tu ignores complètement l'identité, peut-être un de ses médecins ? Parce qu'étrangement, il t'indiques comment prendre ton traitement en cas d'angoisse naissante. Bien que tu n'arrives pas ressentir la crise quand elle surgit, tu te laisses happer par les émotions, par la simple fatigue physique et psychologique que tu subis. Tu boites un peu encore, t'as mal à ta cuisse et c'est normal, ils t'ont pas loupé l'AIM, la veille de ta fuite. Tes bleus sont encore visibles, tout simplement parce que, pour t'arrêter dans ta "folie" ils te frappais, jusqu'à ce que t'en perdes connaissance. Triste vie chérie... Mais t'en ressors plus forte. T'as une vilaine trace des liens qui te maintenais au lit, ce n'est pas la faute de ce nouveau lieu de résidence, mais toujours des salopards t'ayant tenue captive. L'horreur sur terre, t'en es sûre.  Et tu nourris une certaine haine, parce qu'ils t'ont volé deux mois de ta vie, mais bien trop a ton goût déjà. pourtant, quand tu penses à eux, t'as ce sentiment amer, une hargne contre l'AIM. Et finalement, t'arrives parfois à te dégoûter toi-même, tu te déçois, si tu ne t'écœure pas. Mais ce sentiment, il passera, laisses-toi du temps.

T'es simplement vêtue des vêtements avec lesquels t'es arrivée, un pantalon de cuir, lassé sur tout l'avant, des bottes avec un talon, pas plus de sept centimètres. Telle une athlète, a plat ou non, tu cours. T'as des sangles à différentes hauteurs sur celles-ci d'ailleurs. T'es vêtue de noir donc, a quelques détails prêts. En haut, t'as un débardeur, qui laissera apparaître les vilaines marques de tortures, que tu vas porter avec fierté, celle de t'en être sortie, d'accord ? T'as une multitudes d'épaisseurs, afin de te tenir chaud quand tu vivais dehors. Un premier t-shirt façon poncho, avec plusieurs plis, puis un deuxième, un troisième avec des reflets en simili cuir. A tes mains, des gants, ou plutôt des mitaines, toujours utile. Et puis t'as une sorte de snood, une grosse écharpe de trois kilomètre de long ? Oh non, attends, il y a une capuche à l'arrière ! (buh) Oui, vraiment, tu voulais te faire oublier, passer inaperçue. T'as un couteau caché là-dessous accroché à ton avant bras gauche, il faut toujours penser à se défendre. Et puis, on t'informe que ton armoire a été remplie de vêtements, avant de te pointer la porte qui sera justement, ta chambre. Tu t'en approche, et le simple indicatif de ta venue n'est autre que le son irrégulier de tes pas.

T'ouvres la porte, il est déjà vingt-deux heure, et à ce même moment, tu pousses violemment un objet non identifié mais visiblement enflammé, par la fenêtre et sans même le toucher. Réflexe de défense, c'est le seul truc que t'arrive a bien gérer, sauf si tu te concentre un maximum. Et puis t'es là, tu regardes le brun en pinçant tes lèvres, et baissant tes prunelles grisâtre au sol. « Pardon, on ne m'a pas dit qu'il y avait déjà quelqu'un dans la chambre quand on m'a indiqué que c'était la mienne. » Tu parles timidement, avant de poser le peux d'affaires que t'as dans les mains, principalement ton futur traitement sur le bureau vide. T'en profites aussi pour retirer ta multitude d'épaisseurs, avant de finir en débardeur devant cet inconnu qui sera ton colocataire. Tu t'assois sur le lit, lui lançant un bref regard, avant de fixer le sol. « Je m'appelle Rebeka. Je... Je suis arrivée y a une semaine. Et toi ? » Tu veux pas paraître sauvage, et t'as ce côté bavard qui t'as tant manqué depuis un bon moment. Tu défais, tout en l'écoutant, l'attache de ta lame à ton bras et la dépose sur ta table de chevet. Tu vois son regard du coin de l'oeil, il semble se questionner et, effectivement, il te pose ladite question. « Ce... C'est rien. Je me suis enfuie. » Tu détourne le regard, fixant ton si précieux couteau. « J'étais retenue captive. Par l'AIM. » A la simple prononciation de ses mots, tu serres les poings, et ton arme vole dans le mur, à côté de la porte, frôlant ton visage sans te toucher, et tu sursaute au bruit, ta respiration s'accélérant un peu. « Oh pardon je... Je voulais pas ! Je suis vraiment désolée... »
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Segunda Vida ||| ft. Matthew Brown 2344011599 @Matthew Brown & @Rebeka Rivera  Segunda Vida ||| ft. Matthew Brown 2606388708
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Matthew Brown
Matthew Brown

double face : Ben Reilly sosie : Dylan O'Brien dialogue en : #009900 remerciements : Gaya | Amiante p'tit nom : Gaya balles tirées : 24 en cavale depuis le : 06/12/2020

bougies soufflées : 29 ans
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gagne-pain : Ancien Illustrateur 3D - En recherche
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talents et vertus : Pyrokinésie: Création et contrôle du feu - Altération de la taille et de la puissance ainsi que sa forme (Boule de feu, colonne etc)

bordel :
Rps en cours: Gwen - Gwen #2 - Event Asgardia - Beka - Beka #2

MessageSujet: Re: Segunda Vida ||| ft. Matthew Brown   Segunda Vida ||| ft. Matthew Brown EmptySam 23 Jan - 18:01

Rebeka Rivera &
Matthew Brown

Segunda Vida
Avec les entraînements de Gwen, j'avais moins de difficulté à gérer mes pouvoirs. Ou plutôt, disons que j'arrivais à les utiliser correctement. Le contrôle de ceux-ci était un peu compliqué encore. A chaque émotion trop vive, ça péte. On m'a prévenu que j'allais avoir un ou une colocataire. Et j'ai demandé s'ils trouvaient ça judicieux étant donné que je ne contrôle quedal ! Le ou la pauvre, je vais la faire cramer comme un barbecue. Alors, rien que ça, rien que ça. Ca me stress assez sérieusement. Je ne sais pas qui ça sera. Mais je sais que je suis relativement sociable. A condition que je ne fasse pas de mal aux autres. Et j'espère que j'arriverais à ne pas lui faire de mal. Que je puisse éviter dès le début de l'effrayer.

J'ai rangé la chambre par respect pour le nouveau venu. Tout ce que j'avais d'éparpiller ici et là, et qui m'appartient, a été remit dans mon coin. Mes instruments, mes quelques cahiers et tout ce que je pouvais laisser traîner. Mes vêtements aussi vu que je suis très... trop ? Bordélique à un point élevé. Il est vingt deux heures quand je suis encore réveillé. On m'a parlé de méditation. Alors, c'est ce que j'essaye de faire. Moi et ma tendance hyperactive. Installé en position lotus sur mon lit, les yeux fermés, je prends de profonde inspiration pour pouvoir me détendre.
Et je me sens bien, détendu pour une fois. Jusqu'à ce que la porte ne s'ouvre violemment. Mes yeux s'ouvrent d'un coup et une boule de feu s'expulse de mon buste pour être dévié vers la fenêtre. Je me redresse d'un coup et hausse les sourcils. Oh putain, c'était encore moins une là. Encore.
Les yeux rivés sur la brune en face de moi, je n'ai pas besoin de trop l'étudier pour voir que ça n'a pas été la meilleure année de sa vie. Ca se voit à plusieurs kilomètres. Je grimace avec lenteur et ajoute déjà déjà.

- Je suis désolé. C'est moi qui aurait du faire attention. Et heureusement que tu as pu la dévier....

Je glisse finalement mon index sur ma tempe pour gratter celle-ci. Putain, Matthew reprends toi où tu vas définitivement être traité comme le plus instable de tous. Mais j'aurai pensé qu'elle avait été prévenu qu'elle allait devoir partager sa chambre. Parce que bon... Je suis un homme en plus. Que ce soit mixte est une chose, qu'on l'a prévienne est une autre.

- Ils auraient du te prévenir, je suis désolé. Je comprendrais si tu n'es pas confortable avec l'idée de partager ta chambre avec un homme.

Ouais, je pense plus à son confort qu'au mien. Après tout, j'ai moins de risque à me faire emmerder qu'une femme. Pouvoir ou pas pouvoir. Alors si je dois déménager pour aider, je pourrais. Je reste près de mon lit pour laisser de l'espace. Je ne peux m'empêcher de la regarder retirer plusieurs couches sur son corps. Et plus elle retire des couches, plus des marques sont présentes. Elle s'assoit sur son propre lit mais à beaucoup de mal à me regarder dans les yeux.

- Matthew, ça doit faire quelques mois.. A peu près. Est-ce que tu vas bien ? Je sais que tu étais à l'infirmerie.

Et je parle aussi bien des blessures que du couteau qu'elle retire de son avant bras. Elle s'est enfuie. Mais quand elle parle de l'AIM, je hausse les sourcils avec lenteur. Je comprends mieux mais je sursaute et retiens de justesse la flamme dans ma pomme quand son couteau s'enfonce dans le mur. Ok. Télékinésie alors ? J'entends son souffle être plus fort et elle me fait. Vraiment, vraiment de la peine. Je regarde autour de moi et me redresse doucement. Je viens finalement tirer une chaise pour me mettre en face d'elle avec un mètre de distance.

- Respire profondément. T'excuse pas... Tu... Tu verras que je fais probablement autant de dégât que toi ici... Si ce n'est pas pire. Tu es en sécurité ici et personne ne te fera de mal.

C'est bien facile à dire. Je sais ce que font subir AIM aux gens comme nous. Je n'ai jamais eu ce problème, fort heureusement mais je sais. Et j'aimerai la rassurer un peu. Mais je ne sais pas comment faire. Je repose mes paumes sur mes cuisses avant de finir par lui sourire avec douceur.

- J'espère que t'aimes parler parce que je suis une vraie pipelette. Du coup, télékinésie toi, c'est bien ça ?

J'essaye d'apprendre à la connaitre. Mais je pense que vu l'heure qu'il est. Elle veut probablement se coucher. Je baisse les yeux vers ma montre. Ouais, dix heures du soir. Ce n'est pas tant tard mais pour quelqu'un qui a eu des difficultés depuis quelques jours, la moindre heure peut-être prise sans soucis.

- Je devrais peut-être te laisser t'installer et dormir.


Pando
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Rebeka Rivera
Rebeka Rivera

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MessageSujet: [color=#8A0808]«»[/color]   Segunda Vida ||| ft. Matthew Brown EmptyJeu 28 Jan - 20:09



Segunda Vida
Il arrivera un moment dans votre vie où vous croirez que tout est fini. En réalité ce ne sera que le début de quelque chose de mieux. Nous savons ce que nous sommes, mais nous ignorons ce que nous pourrions être réellement.


Fort heureusement, oui, tu as pu la déviée, cette boule de feu Rebeka. Mais il s'excuse alors que lui aussi semble ne pas avoir une maîtrise totale sur ses capacités, un inhumain, tout comme toi. Tu pensais que vu l'heure, peut-être que ton camarade de chambrée serait en plein entraînement, même si en réalité tu n'as pas du tout regardé l'horloge, ni même ton téléphone. Et tu te surprends à l'entendre dire que si l'idée même de partager ta chambre avec un homme ne te plait pas, il se porte volontaire pour en changer. Mais après l'Institut, toi l'hispanique, t'as plus rien à perdre finalement, pour le peu d'humanité qu'il te reste, au fond. Et puis, homme ou femme, tu n'es pas pudique pour un cent, alors ça t'es bien égal, au contraire tu auras quelqu'un à tes côtés pour discuter lorsque tu n'arrives pas à dormir. Et tout à fait entre nous, la solitude ne te sied guerre, l'Inhumaine, tu l'aimes et la fuit à la fois. Finalement, il te donne son prénom, Matthew, et tu risques d'avoir bien du mal à le dire à la perfection comme il le fait. T'as l'accent chantant brunette, Et comme beaucoup, il te demande si tu vas bien, si tu pensais passer inaperçu, c'est loupé puisqu'il était déjà au courant de ton arrivée à l'infirmerie. Peut-être y travaillait-il ? Peut-être avait-il veillé sur toi pendant les longues heures que tu as passé dans les vapes. Entre les calmants pour la douleur, l'épuisement, tu as dormi pour toute une vie, Rebeka. Tu l'informes donc que tu sors tout droit de l'Enfer sur Terre, et que contrairement à beaucoup, tu as réussi à en sortir, et pas les pieds en avant.

Mais jeune fille, respire calmement, ici personne ne fera plus jamais de test sur ta personne. Encore moins lorsque comme avec ton arme blanche, tu use de tes pouvoirs suite à des émotions un peu trop poussées. Ne t'enfermes pas dans cette bulle néfaste qui te fais plus de mal que de bien, regarde devant toi. Comme ça, vois tu ce qu'il est en train de faire ? Matthew, il se redresse dans un geste lent, pour attraper la chaise de son bureau, et s'installer face à toi. Tout en respectant ton espace vital. Fixe le comme tu le fais, Rebe, observe le, regarde sa respiration sereine et calque la tienne dessus. Ne sombre pas de suite dans les anxiolytiques, tu peux le faire seule, tu peux te sortir de cette crise sans l'aide de ses pilules chimiques. Regardes, tu t'en es sortie, des griffes de l'AIM, une crise d'angoisse n'est jamais agréable, mais tu vas y arriver. Regarde, il vole à ton secours ma belle. Respire. Tu n'as pas à t'excuser des débordements de tes pouvoirs, vous êtes tous à la même enseigne apparemment, puisque vous apprenez tous à gérer ce changement dans vos vies. Et sa dernière phrase te rassures déjà pas mal, tu es en sécurité, et aucun mal ne te seras fais l'espagnole. Tu l'observe, pinçant tes lèvres, ta respiration s'adoucit lentement, son sourire, tu fondrais presque non ? Parce qu'il étire un peu le tien, un premier depuis longtemps tu sais. Et puis, tu ne veux plus le lâcher des yeux, c'est ça ? Rebeka, que t'arrive-t-il soudainement ? C'est la première fois qu'un homme est aussi gentil avec toi, et ce depuis un bon moment, ça te touches, il te restes un semblant de coeur finalement.

Et quand il te demande si tu es bavarde, tu penches la tête sur le côté, parce que lui est la pipelette de première. Puis, il revient sur ton pouvoir, tu hoches doucement ton visage. « Télékinésie, effectivement. Du coup toi, c'est la pyrokinésie ? » Quand il regarde l'heure, tu profites pour jeter un coup d'oeil toi aussi, il est vingt deux heure, mais quand il te proposes de te laisser installer tes affaires et dormir, tu secoues soudainement la tête. Et quand il se redresse tu attrapes sa main, pour le retenir. « Non... Je... Pardon. » Tu relâches ton emprise et te redresses à ton tour, grimaçant à cause de tes côtes en mauvais état. « Je... J'veux pas dormir de suite. Ou au moins attendre de tomber d'épuisement. » Parce que tu sais que tes nuits sont chaotiques, tu risques encore de faire voler des objets sans le vouloir. Tu risques aussi, de replonger dans des cauchemars auxquels tu n'arriveras pas à t'en sortir, tu le sais. Finalement, brunette, tu attrapes ton sac et vide tes vêtements dans le placard, il n'y a que du noir, du gris, que des couleurs sombres. « Pour la chambre, ne t'en fais pas. Un homme ou une femme je m'en fiche. » Tu arranges les couches de protections qui cachais les horreurs subis par ton corps, et récupère le couteau planté dans le mur.

Tu le fais tournoyer dans ta main, t'es habituée à jouer avec maintenant. « Enfin, sauf si ça te déranges de partager ta chambre avec une femme. » Tu retires tes bottes, et sort d'un sac plastique une poche de glace, t'installant à côté de lui sur son lit, tu ne veux pas rester seule. Tu soulève mon débardeur et là sous ses grands yeux noisette se dessine un buste violacé, bleuté, suivant le degrés des coups qui t'ont été portés. Tu hisse sous le froid de ladite poche. « Et... Tu arrives a maîtriser un peu ton pouvoir ? Enfin je veux dire, tu le maîtrise complètement ? » Tu fixes ton couteau, et avant même qu'il ne te réponde, tu reprends. « La seule chose que j'arrive à faire, sans trop me faire mal, c'est ça. » Tu laisses la lame dans ta paume, quand soudainement elle se soulève, et tourne autour de ta main, un petit temps avant qu'elle ne s'affole, et que tu refermes ta menotte sur le manche, dépassant un peu sur le tranchant mais tu ne bronches pas. Tu le pose sur sa table de chevet et le regarde, en souriant doucement. « C'est tout ce que j'arrives à faire. » Avoue-le, Rebe, tu le trouve mignon, non ? Il a un certain charme. Oh pardon non, tu n'es pas en état de penser à partager ta triste vie avec quelqu'un d'autre que toi-même.
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Matthew Brown
Matthew Brown

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MessageSujet: Re: Segunda Vida ||| ft. Matthew Brown   Segunda Vida ||| ft. Matthew Brown EmptyLun 22 Fév - 18:02

Rebeka Rivera &
Matthew Brown

Segunda Vida
J’essaye de l’aider à se calmer. Parce que je me doute que c’est toujours un peu compliqué d’arriver dans un nouvel environnement. En particulier quand on sort d’un endroit violent. Tout est source de stress. Et le stress, c’est rarement bon quand on possède des pouvoirs un peu compliqué. Comme les miens. Et les siens d’ailleurs. Parce que la télékinésie, ce n’est pas le plus simple, je pense. Utile mais pas simple. Je hoche la tête, un sourire que j’espère rassurant placardé sur le visage.

- C’est ça… C’est un peu effrayant, tu n’as pas le coloc de chambre le plus simple, je suis désolé..

Enfin, Gwen m’a pas mal aidé pour la gestion de mes pouvoirs qui sont un peu moins chaotiques qu’au départ. Mais je reste quelqu’un de dangereux et je ne pense pas que je vais pouvoir m’ôter ce détail de l’esprit, finalement. Après avoir regardé l’heure, je lui propose de ne pas l’embêter plus longtemps, de la laisser défaire ses affaires et se reposer. Et lorsque je me redresse, elle m’attrape le poignet et je la regarde simplement. Un peu perplexe, pour le coup. Elle ne veut pas dormir alors. Je comprends, oui. Je ne peux pas l’y obliger de toute manière. Mais je ne pense pas que tomber d’épuisement soit une bonne chose. Parce que ça peut prendre pas mal de temps, finalement.

- Tu as des problèmes de sommeil ?

Je pense la question mais de grande chance que ce soit le cas. Il faut dire que les nuits peuvent être compliqués pour la plupart des torturés. J’ai toujours peur d’enflammer quelques choses pendant mon sommeil alors que je n’ai rien subit de négatif de mon côté. Je bouge alors, tirant la chaise à nouveau vers le bureau avant de grimper sur mon lit et m’installer en tailleur. Les yeux sur la brune, elle me rassure quant à la chambre. Je préférais poser la question. Parce qu’on ne se connait pas et que je sais que ça doit être compliqué de partager sa chambre avec un homme quand on est une femme. A juste titre, il faut dire que l’on peut être de vrais cons. Mon attention dévie sur le couteau qu’elle fait voler. Ça reste impressionnant. Enfin, j’ai l’impression que tout pouvoir est impressionnant, finalement. Je la regarde s’installer et baisse les yeux sur son buste. Ok Matthew, peut-être pas te focaliser sur la poitrine… Un peu de respect. Je racle ma gorge et repère finalement les marques violacés qui arborent son buste. Et je ne peux empêcher mes sourcils de se redresser. C’est… wow. Je bouge du lit, sans trop de mouvement pour pouvoir rejoindre mon bureau. Moi et les hématomes, c’est une histoire d’amour étant donné ma maladresse. Je récupère un tube pour me rasseoir.

- Tiens. Met ça, ça devrait calmer un peu l’inflammation.

Je repose le tube à côté d’elle. Est-ce que j’arrive à gérer complétement mon pouvoir ? Je pense qu’elle peut répondre à la question vu la boule de feu qui a failli l’atteindre. Clairement, je ne le contrôle pas totalement. Mes émotions me rendent encore un peu instable mais j’y travaille et je peux l’utiliser quand je veux sans trop me faire peur. Ce qui est déjà pas mal. Je pense que dès que j’aurai confiance en moi. Que je n’aurais plus peur de moi, je pourrais finalement mieux les gérer. Elle ne me laisse pas le temps de répondre puisqu’elle me montre ce qu’elle sait faire. Je regarde le couteau tourner autour de sa paume mais les mouvements deviennent rapidement frénétiques et je hausse les sourcils à la façon dont elle a arrêté celle-ci.

- C’est impressionnant mais pour éviter toute blessure, je pense que tu devrais mettre une protection sur la lame.

Je repose les yeux sur son visage et sourire finalement en retour. Je rigole, légèrement gêné avant de frotter ma nuque. C’était la question déjà. Ah oui. Si je gère mes pouvoirs. Eh bien, non. Ce n’est pas le cas. Alors je tourne finalement mon visage vers elle. Elle est jolie, c’est un peu déroutant finalement.

- Je gère mieux mes pouvoirs qu’il  y a encore quelques mois mais je ne les gère pas complétement. Comme tu as pu le voir quand j’ai faillis faire de toi un barbecue…. Mais… ça va. J’arrive au moins à les utiliser sans trop de problème. Tiens, regarde.

Je tends mon bras pour avoir une certaine distance avec mon visage mais aussi le sien. Simplement parce que je ne veux pas enflammer des cheveux, sourcils ou autre. J’ouvre ma paume vers le haut et une flamme d’environ cinq centimètres s’installe au creux de ma paume. Je lève les yeux vers le plafond pour juger un peu de la hauteur et fait augmenter la taille de la flamme d’origine. Lorsqu’elle atteint un bon mètre de hauteur et prend la totalité de ma main en largeur, je referme ma paume pour la faire disparaitre. Je repose les yeux sur son visage, un léger sourire sur le mien.

-T’en fais pas. Je suis immunisé par le feu. Enfin, jusqu’à certain degré. Ca commence à chauffer un peu à partir de 900° à peu près. Je suis pas allé au-dessus encore parce que ça me fait flipper… Mais je pense que je peux monter un peu aussi en terme de tolérance…

Je montre ma main qui n’a pas une trace de brûlure. Je repose finalement celle-ci sur ma cuisse. De toute façon, c’est moi qui contrôle alors si je ne veux pas aller au-dessus, je n’irai pas. Au-delà de ça, je sais que 900° voir moins suffit largement à brûler quelques choses, inutile d’être trop chaud dans tous les cas. Je repose finalement mon coude sur ma cuisse pour poser mon menton sur ma paume. Si elle ne veut pas dormir, autant parler.

- Tu viens d’où du coup ?


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Rebeka Rivera
Rebeka Rivera

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MessageSujet: Re: Segunda Vida ||| ft. Matthew Brown   Segunda Vida ||| ft. Matthew Brown EmptyVen 26 Fév - 18:50



Segunda Vida
Il arrivera un moment dans votre vie où vous croirez que tout est fini. En réalité ce ne sera que le début de quelque chose de mieux. Nous savons ce que nous sommes, mais nous ignorons ce que nous pourrions être réellement.


Être effrayés par vos pouvoirs respectifs est semble-t-il normal, vous les inhumains n'étiez pas conscients de votre potentiel. Oh non, on t'as fait un long monologue sur l'acceptation d'une réalité qui est pourtant difficile d'accepter pour toi. Et cela doit être aussi le cas de Matthew qui est aujourd'hui ton partenaire de chambrée. Bavard et maladroit, il semblerait que vous allez faire un duo gagnant, ça oui, gagnants de catastrophes ambulantes. Et quand il s'excuse de ne pas être le colocataire le plus simple a vivre, tu balaies ses dires d'un revers de main. Il n'a pas idée de la difficulté que cela représente de t'avoir toi, Rebeka, comme colocataire. C'est aussi pour cela que tu refuses de sombrer dans les bras de Morphée sans en tomber raide, l'épuisement l'emportant par K.O. Ca non, et quand il te demandes si tu as des soucis avec ton sommeil, tu ne réponds pas, pas parce que tu ne veux pas, mais parce que tu ne sais par où commencer. Tu ne souhaites pas l'effrayer, tu souhaites le préserver d'une réalité à laquelle il sera forcément confronté. Tes nuit son mouvementées, les cauchemars qui devraient s'apaiser s'intensifient, tu vois encore le regard de ceux qui t'ont adoptée, fût un temps. Devenue enfant tant espérée à monstre tant redouté. Devenue paria de ce règne de la terreur, tu as fini entre les murs de l'Institut, à la solde de l'AIM. Torturée, tu n'étais pas une humaine à leur yeux, une simple expérience, et même ce mot sonne faux, tu n'étais rien, qu'un déchet, un jouet sans âme ni humanité. Alors non, tu ne souhaites pas t'endormir, tu veux restée éveillée afin d'occuper tes pensées sur tout autre chose. Et à l'instant, c'est Matthew qui a toute ton attention, il veut en apprendre un peu plus sur toi, et l'inverse est valable pour toi. Peut-être deviendra-t-il ton plus fidèle allié dans l'apocalypse environnante. Ce qui est certain, c'est que tu as un foyer aujourd'hui, peu commun.

Et une fois tout deux installés sur le lit du brun, il te tends même un tube afin d'apaiser un peu les douleurs sur ton buste. Une semaine a passée, mais ce n'est pas pour autant que ta guérison est plus rapide, non, car d'un hématome tu as reçu plus de coups encore avant même d'avoir pu te débarrasser des autres traces. Celles des injections à tes poignets, au creux de tes coudes, à tes clavicules, quand ce ne sont pas les taillades. Stigmates que tu porteras toute ta vie, dans le dos, sur les cuisses, sur tes côtes, mais tu n'as pas honte. Tu vas les porter avec fierté, et celle que tu as toi-même fait à ta main à l'instant même. Viens à son tour de te montrer de quoi il est capable, et tu observes sa gestuelle, il tend sa paume vers le plafond, et une flammèche apparaît alors, tu hausses les sourcils. Et tu sursautes lorsque celle-ci augmente en taille, en diamètre, fascinée la chimiste que tu es, un sourire étire tes lippes, un peu plus franc que ceux auparavant. Tu le trouve tout simplement fascinant, tu inspectes tout de même sa main, sans y toucher, mais aucune blessure n'est présente, rien. Il te souris, et le tiens n'a toujours pas disparu. Il est imunisé par le feu, et donc le supporter jusqu'à neuf cent degrés, ou du moins, il n'a pas essayé au dessus. « Tu as déjà pensé à t'aider d'une source de chaleur ? Ou tout autre combustibles qui pourra donc faire en sorte de ne pas te surchauffer toi-même ? » Rebeka, doucement, il ne fait peut-être pas parti des scientifiques comme toi, d'ailleurs tu devrais peut-être répondre à sa question, d'où viens-tu, l'hispanique ? « Pardon, je viens d'Espagne. Enfin, c'est compliqué. » Tu te redresses, fouillant dans tes affaires pour en sortir un briquet, et plusieurs choses inflammables. « Je n'ai aucun souvenir de mes parents biologiques. Un enlèvement, et j'ai atterris ici. J'ai jonglé de famille en famille, des plutôt sympa et d'autres... » Tu soulèves un peu ton t-shirt pour lui faire comprendre que tu n'en est pas à tes premiers hématomes.

Tu tires la chaise de ton bureau en grimaçant, puis ta propre table de nuit afin d'en faire une table entre vous deux. Tu détaches ta chevelure brune, et lui fais signe pour qu'il te tende son poignet. « Puis ceux qui m'ont adoptés m'ont reniée quand... J'ai tué sans le vouloir un voleur introduis chez nous, et que flippée, j'ai claqué la porte d'entrée derrière eux sans la toucher. » Tu t'affaires à lui installer un équipement de fortune, à l'aide de pinces, d'objets banals mais certaines choses insignifiantes devenant pourtant utiles entre tes dix doigts. « Puis AIM, l'Institut... » T'as faillit faire un faux pas en parlant de tout ça, manquant de près à lui entailler la peau, tu soupires et termines les détails. « Enfin voilà quoi, c'est compliqué. Et toi, t'es un américain pur souche ? Je veux dire, ton accent. Il trompe pas, joder. » T'es pas peu fière de ton petit stratagème, et tu recules avant de lui faire signe d'essayer, la flamme est de suite plus intense que la miniature de tout à l'heure, et tu croises tes bras sous ta poitrine, t'as de quoi être fière l'espagnole ! Tu t'installes à côté de lui à nouveau, le dos contre le mur, et tout en l'écoutant parlé d'où il vient, de ce qu'il a traversé, tes yeux luttent pour ne pas se refermer, et pourtant tu sombres. Ton sommeil est lourd et profond, quelques heures de calme le plus total, malgré les images qui défilent. Malgré les hurlements, tu les reconnait, ce sont les tiens, et tu ne te rends pas compte de ce qu'il se passe, tout lévite autour de toi, pendant que les cris que tu entends s'intensifient. Ils sont si proches, si réels. Parce que tu hurles de douleur, Rebeka, sans même t'en rendre compte, c'est la voix de Matthew qui te secoues, et hurle sur toi qui te tires de ton sommeil. Tu le regardes, ton souffle est rapide et douloureux, t'es effrayée, tu ne reconnais pas l'endroit où vous vous trouvez. « Où on est !? AIM encore !? Matthew, où est-ce qu'on est !? » Tes mains tremblent, et tu n'arrives plus du tout a respirer, Rebeka, tu fais là une sacrée crise d'angoisse, et tes larmes roulent sur tes joues sans que tu ne puisses t'en empêcher.
PrettyGirl


Segunda Vida ||| ft. Matthew Brown 2344011599 @Matthew Brown & @Rebeka Rivera  Segunda Vida ||| ft. Matthew Brown 2606388708
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Matthew Brown
Matthew Brown

double face : Ben Reilly sosie : Dylan O'Brien dialogue en : #009900 remerciements : Gaya | Amiante p'tit nom : Gaya balles tirées : 24 en cavale depuis le : 06/12/2020

bougies soufflées : 29 ans
double identité : Ben Reilly
gagne-pain : Ancien Illustrateur 3D - En recherche
ligne de coeur : Célibataire
génome : Inhumain

talents et vertus : Pyrokinésie: Création et contrôle du feu - Altération de la taille et de la puissance ainsi que sa forme (Boule de feu, colonne etc)

bordel :
Rps en cours: Gwen - Gwen #2 - Event Asgardia - Beka - Beka #2

MessageSujet: Re: Segunda Vida ||| ft. Matthew Brown   Segunda Vida ||| ft. Matthew Brown EmptyLun 29 Mar - 12:13

Rebeka Rivera &
Matthew Brown

Segunda Vida
Je la regarde prendre ma main pour l’inspecter. Je suppose qu’elle cherche une brûlure ? J’ai longtemps tenté. Et pour l’instant, rien ne m’a réellement brûlé. Mais je me doute que, comme tout le monde, j’ai une tolérance. Je n’ai pas essayé après 900°. Simplement par peur idiote. Mais sa question est loin d’être bête. Mais elle détourne sur ma propre question, sans donc me laisser le loisir de répondre à la sienne.

- L’accent ne trompe pas.

Je l’écoute me parler de son histoire à elle. Enlèvement, baladé un peu partout. Et je n’ose même pas imaginé ce qu’elle peut bien ressentir finalement. J’ai des souvenirs de mes parents, clairement. Mais j’avoue que je ne peux pas me mettre à sa place. Elle cherche des choses inflammables et je me sens aussi stressé que triste pour elle. Stressé parce que je peux bruler beaucoup de chose en peu de temps. Triste parce que sa vie n’a pas été bien facile. Comme beaucoup. Mais ça n’enlève pas la gravité et l’impact sur elle. Je m’approche alors quand elle me fait signe et je pose finalement mon avant-bras sur la table de chevet. Je reste silencieux, écoutant ses mots sans broncher. Beaucoup d’inhumain ont été reniés comme elle. Beaucoup ont souffert, beaucoup sont morts sous le joue d’AIM.

- Tu as fait ce qui était nécessaire et tu n’as pas à culpabiliser pour ça.

Plus elle parle, plus je me rends compte que j’aurai pu faire partie de tous ces statistiques. J’aurai pu mourir sous la torture, être torturé tout court ou peut-être même retombé du mauvais côté de la balance, finalement. Mais j’ai réussi à fuir à temps. Je rigole doucement quand elle me parle de mon accent. Il est vrai qu’il ne trompe pas. De toute façon, on nous repère assez rapidement. Je me redresse alors, regarde finalement ce qu’elle a bien pu fabriquer sur mon poignet.

- Oui, je suis né à New York. Donc, Américain pure souche, comme tu dis !

J’affiche un sourire et bouge finalement pour me mettre au milieu de la pièce. Simplement parce que je ne veux nullement la blesser. Elle l’est déjà assez comme ça. Que ce soit physiquement par ce que je vois ou moralement par ce que j’ai pu entendre. Je me concentre alors et la flamme grimpe d’un coup. Je repose les yeux sur celle-ci, hypnotisé par la puissance de la flamme jusqu’à ce qu’elle atteigne le robinet de sécurité situé au plafond. L’eau se déclenche uniquement sur moi et je couine sous l’eau froide qui éteint automatiquement la flamme mais qui me trempe sans vergogne. J’aurai du y penser, bordel. Je lève les yeux vers le papillon et grommelle de mécontentement.

- Fait moi penser à faire ça dehors, la prochaine fois….

Je retire le dispositif attaché à mon poignet pour le mettre sur le côté. Je marche vers mon armoire et tire sur le t-shirt définitivement trempé pour le retirer. Je la laisser tomber à mes pieds et tire un t-shirt pour pouvoir me r’habiller. Je fais de même avec mon bas de pyjama et délaisse mes vêtements dans la salle de bain. Ce que je peux me les cailler. Je grimpe sur mon lit pour pouvoir m’installer à nouveau à côté d’elle. Ma main droite glisse sur mes cheveux et l’eau les fait un peu partir dans tous les sens, finalement.

- Je viens de New York et Hm, mes parents sont décédés lors de l’A-Day. Et je me suis enfui après avoir découvert mes pouvoirs. Mon bras est entré en combustion quand je m’engueulais avec mon ex-petite amie. Elle s’est enfuit et je suis parti, finalement…

Je hausse lentement les épaules. Rien d’aussi violent qu’elle. Et je me dis heureusement d’un côté. Je vois qu’elle pique du nez et je me contente alors de rester silencieux. Elle s’endort assez rapidement et je me doute que le voyage a dû être assez long. Je bouge simplement de mon lit et glisse alors les bras autour de son dos et sous ses genoux pour la soulever. Je l’installe dans son lit, me félicitant d’ailleurs de ne pas l’avoir réveillé. Une chance. J’éteins les lumières, nettoie au passage l’eau sur le sol et grimpe dans mon lit pour me coucher. Mais après quelques heures de sommeil, ce sont des hurlements qui m’obligent à me redresser violemment dans mon lit. Et je me retrouve très proche du plafond. Toute la chambre est en lévitation et je descends comme je peux de mon lit. J’évite certain objet et me rapproche du lit de la brune. Son lit n’est pas trop haut et c’est une chance. Je grimpe sur le matelas et glisse la main sur son épaule pour la secouer.

- Rebeka ! Réveille-toi !

Et quand elle ouvre enfin les yeux, je vois bien toute la terreur et je n’imagine même pas ses cauchemars. Je m’assois finalement sur lit alors que tout retombe lourdement autour de nous. Je glisse la main sur son bras pour frotter lentement celui-ci. Je suis assez calé, malheureusement, en crise en crise d’angoisse pour savoir quoi faire. Je glisse les mains sur les siennes pour l’aider à s’asseoir.

- On est en sécurité ici, je te le promets. J’ai besoin que tu te calmes. Concentre-toi sur moi. Tu prends une respiration, tu bloques… et tu expires, lentement.

Les yeux rivés sur son visage, je fais la même chose qu’elle, pour qu’elle puisse se calquer au mieux et se calmer. Après des minutes interminables, sa respiration semble déjà moins instable. Ce qui est déjà pas mal. Je reste assis sur le matelas, frottant finalement mon visage pour me réveiller. Ça a été suffisamment brutal pour que ma tête ne se demande un peu ce qui a pu se passer. Je descends finalement du matelas pour rejoindre le frigo. Tout est relativement bien logé ici. Je récupère une bouteille d’eau pour pouvoir lui tendre.

- Est-ce que tu veux qu’on en parle ?

Mais ça réponse ne me surprend pas. Non, elle ne veut pas m’embêter avec ça. Je pense qu’il est donc préférable de faire autre chose. Je repose les yeux sur ma montre. Il est quatre heures du matin et beaucoup, sauf les plus téméraires, sont encore endormis. Il reposa les yeux sur la brune avant d’ajouter.

- Viens, on va faire un tour alors. Un peu d’air te fera du bien ?

Pando
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