INTRIGUE N°1, GROUPE N°2 : DIVIDED WE FALL [INTRIGUE]

nothing ever stays undivided, no, nothing ever stays undivided. see what remains of love and the acid, see what is left of us, how we ended. -- @groupe deux

« Tu pars avec eux. C’est ça ? » Elle ne répond pas, bien trop préoccupée à rassembler ce qui allait lui être nécessaire. Bien sûr qu’elle partait avec eux. Il aurait dû, lui aussi. Sa question était plus à titre informatif qu’autre chose, mais aussi rhétorique. Elle le savait. Elle commençait à le connaître. Lui aussi. Et Ariadne commençait bien à se rendre compte que quelque chose clochait. Qu’il semblait d’avantage réticent. Pourtant, elle n’en fait aucune allusion. Elle ne le cherche pas. Elle ne dit rien. Elle se contente d’observer, en tant que bon petit soldat qu’elle était. Jugeait s’il comptait les trahir. Jugeait s’il allait devenir une menace à éliminer. Et à cet instant, elle met tout de côté ; absolument tout. Les intérêts de l’AIM passaient avant les siens. Son visage, lui, reste de marbre et ne reflète aucune émotion. Elle attrape un vêtement qui traîne avant de l’enfoncer avec ses autres affaires dans le sac à dos qu’elle tient d’une main, et elle sent sa présence derrière elle. Finalement, elle se retourne, lui fait face, le dévisage longuement dans les yeux. Elle tente de percer les secrets qu’il semble cacher au plus profond de son être, elle tente de déchiffrer ne serait-ce qu’un petit n’importe quoi, et elle sent qu’il fait de même. Elle n’ajoute pas un mot de plus, attrape la lanière de son sac pour la jeter sur son épaule, puis elle s’éclipse.

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Le terrain allait être particulier, aujourd’hui. Si le Wakanda ne lui était pas inconnu, dû à sa dernière altercation avec Banner, la situation n’impliquait pas que sa petite personne, mais aussi un bon nombre de l’armée que possédait l’AIM. La sombre organisation avait un plan, un plan dont Jessica ignorait les détails, bien trop préoccupée à l’idée de se tenir prête pour les différents potentiels affrontements à venir. Elle ne savait rien, soldat supplémentaire à leur botte qui se contentait de faire son travail. Au vol ne parviennent aucune parole, mais tout le monde s’agite dans tous les sens. Les derniers détails sont vus, les derniers préparatifs sont effectués, les esprits sont occupés, et Ariadne, elle, reste assise sur sa blanquette, patiente. Ses yeux vont et viennent d’un corps à l’autre, sur chaque énergumène qui passe sous son nez, jusqu’à s’arrêter sur la silhouette d’un individu dont elle n’avait entendu que des rumeurs. Terribles rumeurs, qui envoyaient un frisson le long de sa colonne vertébrale à l’idée de celles-ci, ainsi qu’un froncement à ses sourcils. L’AIM envoyait réellement ses meilleurs éléments, un constat évident à la vue des visages devenus emblématiques en son sein qui accompagnaient l’agente dans cette mission. C’est une secousse qui la sort de ses songes les plus profonds, l’alertant de l’arrivée imminente de sa brigade sur les lieux. « Ariadne, allez-y avec notre ami, il se fera une joie de croiser le docteur Banner. » A ce nom se dressent les poils de ses bras, et ses yeux se posent de nouveau vers l’Abomination prête à se déchaîner. « Entendu. » est le seul mot qu’Ariadne daigne prononcer, tandis que le paysage wakandais rencontre ses pupilles, et que ses pieds ne rencontrent, une nouvelle fois, la terre sacrée du pays.

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Les envahisseurs se font nombreux, de pars et d’autres du Wakanda pour prendre d’assaut ses habitants. La résistance, leur résistance, se fait aussi ardue que leurs ennemis, prêts à riposter. Ariadne le remarque, comme n’importe quel autre partisan de l’AIM le pourrait. La tâche ne va pas être facile, mais le Wakanda est encerclé. Se battre est leur seule option, loin l’idée d’eux de se rendre. La tâche aurait été plus facile, à dire vrai ; elle, qui n’aimait pas lorsque les choses se compliquaient. Mais quelque part, la satisfaction de pouvoir briser quelques crânes montait aussi. S’il y avait bien quelque chose qui la différenciait de Jessica, c’était ce goût du sadisme qu’elle avait tendance à embrasser. Jessica, elle, était altruiste. Le pas lourd de la chose verte qui l’accompagne résonne dans ses oreilles, mais elle reste concentrée. De pars et d’autre, l’armée de l’AIM se déploie et ne tarde plus, tandis que l’Abomination semble se séparer d’elle après quelques mètres traversés ; certainement parti dévaster ceux qui s’opposaient à eux. L’armée wakandaise se retrouve rapidement au plein cœur de l’attaque, tandis que certains perdent la vie rapidement des deux côtés de la barrière. Ariadne se lance, elle aussi, à son tour dans ce joyeux bordel. Elle y prend part, attrape le bras d’une Dora Milaje pour la cogner contre une autre, jusqu’à tomber nez à nez avec leur représentante. Le défi s’illumine dans leurs regards respectifs, tandis qu’au lieu de s’adresser la moindre parole, Okoye se contente de crier en chargeant son ennemie, et Ariadne l’imite. Le choc des deux femmes est assourdissant, et tandis que le combat autour d’elles fait rage, leur propre affrontement semble si lointain de ce chahut, presque personnel. C’est un premier coup au visage qu’Ariadne essuie rapidement et, réticente à l’idée d’utiliser ses propres capacités, elle se rue de nouveau sur l’africaine pour lui faire rencontrer le sol. Les coups fusent, et l’agent refuse toujours d’utiliser les moyens plus grands pour la stopper ; certainement parce-que, par habitude, une balle suffit. Une simple balle. Sauf qu’au fur et à mesure des minutes qui s’écoulent, elle sent parfaitement qu’Okoye prend le dessus sur elle, comme si elle ne valait rien. Rien du tout. Ariadne mange l’herbe verte qu’offre la terre wakandaise, puis les graviers, visage défiguré par de nombreuses entailles. Sa seule satisfaction se résume à voir que la Dora Milaje ne semble pas en si bon point qu’elle ne le pensait quelques secondes auparavant, et elle esquisse un sourire, un sourire vil. C’est un dernier coup qui la met définitivement à terre, ou presque. « Saleté. » résume la fin de leur affrontement alors qu’Okoye se penche pour attraper la lance qu’elle a laissé tomber sur le sol, mais lorsqu’elle se redresse, on l’attrape et elle n’arrive pas à se dégager tout de suite. Elle réalise de nouveau que l’AIM ne se résume pas à l’ennemie qu’elle venait de mettre à terre, mais avant qu’elle ne réussisse à faire quoique ce soit pour se défendre, une douleur lui brise les entrailles, et elle se sent fléchir. Ses muscles l’abandonnent, et c’est à son tour de s’écraser. Ariadne ne peut réprimer un sourire en coin à cette vue, puis lance un regard au mercenaire. Juste un regard, et elle essuie le sang qui ose encore s’échapper de ses narines. Son couteau vient rencontrer le tissu de sa combinaison, et retrouve sa place parmi les accessoires de combat qu’elle possède sur elle.

résumé:

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Spoiler:

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Concentrée, les sourcils froncés, elle regarde silencieusement la Dora Milaje s’écrouler au sol. Okoye tente vainement de passer une main au niveau de sa blessure, mais perd conscience. Ariadne laisse un souffle échapper de ses lèvres, et elle relève les yeux vers les autres combats qui l’entourent, et qui font rage. Equipier, partenaire, le géant vert continue son périple parmi la foule en guerre, écrasant la majorité des opposants à son passage. De son œil observateur, l’agente tourne sur elle-même afin d’analyser la situation sur le terrain, et un visage familier attire son attention. Elle serre les dents, un frisson qui lui parcoure le dos aux souvenirs qui ressurgissent de sa dernière rencontre, et elle porte une main à son oreille, appuyant sur le dispositif afin de communiquer avec la bête. « Cible en vue. » Elle fait un pas en arrière, puis deux. « Le géant vert numéro deux est tout à toi. » Hors de question qu’elle ne l’affronte une deuxième fois. D’une main, elle attrape l’arme d’une ennemie qui s’apprêtait à s’abattre sur sa personne, et elle se retourne. « A ton tour. » Elle murmure à la soldate. Les yeux ronds, elle s’abat contre le sol alors que Hyde tire l’arme de son adversaire davantage vers elle, la lui arrachant des mains. Une fois que le visage de la Dora Milaje rencontre le sol, elle n’attend pas qu’elle se relève, et se contente de lui enfoncer la lance, la laissant embrochée sur place. Elle continue son chemin, bloquant les attaques qui arrivaient vers elle, esquivant les coups de poings, de pieds, de lances des autres soldates, mais chacune d’entre elle échoue et rencontre la Mort, bien présente sur ce champ de bataille où les vies tombaient les unes après les autres, alliées comme ennemis. Impitoyable était-elle, chacun des partisans de l’AIM arrivait tout aussi bien qu’elle à passer les lignes du Wakanda, avançant petit à petit au fur et à mesure des minutes qui s’écoulaient ; lentement, mais sûrement. Ce n’était qu’une question de temps avant que la victoire ne soit pleine, et qu’ils accomplissent ce pour quoi ils étaient intervenus. Sous les ordres de MODOK, ils tombaient tous les uns après les autres, rebelles détruits sur leur passage. Ils n’étaient rien. Rien contre la gigantesque armée de la sombre organisation. L’immense épée d’une nouvelle intervenante attire le regard d’Ariadne - qui n’a alors que pour seul désir de ramener cette arme avec elle lorsqu’ils retourneraient au QG. La bataille continue de faire rage autour d’elles, et l’ex-héroïne se glisse alors derrière la guerrière qui semble venir en renfort. « Enfin un adversaire de taille ? » Elle lâche crûment, d’une voix rauque et moqueuse, au creux de l’oreille de l’asgardienne. Elle esquisse un sourire en coin lorsqu’elle se retourne, un sourire narquois, et elle serre le poing pour lui asséner un coup, effaçant la surprise qu’elle venait de lire sur son visage.

résumé:

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