i dance with demons on high wire. (natasha&&lorna)

t’es là, dans ce placard à balais, redressant ta chevelure que tu attaches un peu vulgairement et qui tiennent difficilement grâce à cette casquette que tu t’empresses d’enfiler. t’attrapes l’arme que tu glisses sur ta cuisse et tu observes les deux autres membres de l’équipe autour de toi. - is everyone ready ? tu demandes simplement en lançant un regard à ta droite puis à ta gauche. ils acquiescent et toi, tu regardes les trois corps assommés dans ce même placard. à une époque probablement que vous n’auriez pas pris autant de précaution mais aujourd’hui, c’était nécessaire car vos moyens de défense étaient bien moins puissant.
vous sortez enfin en parfaite discrétion de ce placard et commencez à avancer, restant le plus naturel possible. ton regard qui se pose partout autour de toi, analysant chaque personnes que tu croises, chaque écriteaux. tu restes sur tes gardes, ta main prêt de cette arme de service qui est utilisé à l’origine par ce type. tu comprends pas, ça t’dégoutes, tu sais pas comment c’est possible de pouvoir agir comme tel, d’approuver de telles manières. tu en entends quelques uns parlés, tu tentes de garder une expression des plus détendus mais c’est difficile. parce que le mépris, le dégoût se lit facilement sur ton visage.

tu mènes la danse lorna. tu prends l’ascenseur et celui-ci descend. le temps est presque un peu trop longue, les secondes semblant des heures tandis que tu sens autour de toi tout qui se perturbe. ce champs magnétique qui fut un temps ton meilleur allier est aujourd’hui ton pire ennemi, te tendant des pièges dans lesquelles tu tombes. quelques mois, que tu te souviens douloureusement tandis que l’horloge continue de tourner. pendant un court instant, tu quittes ce mode de pilotage automatique et tu baisses ton regard sur ta main gauche, ornée de cette bague qu’alex s’est tué à trouver. petit pincement au coeur, tu rejoins cette réalité douloureuse pendant ces quelques secondes avant que le bip de l’ascenseur te signale que l’étage convoité est atteint. tu retrouves cette concentration infaillible : la mission doit réussir.
la mission, elle est pourtant pas complexe. retrouver cette jeune mutante qui sert probablement de cobaye actuellement à AIM. son frère à réussir à vous rejoindre mais elle, elle s’est faite kidnapper avant de pouvoir quitter la ville. mission presque lambda quand à l’époque c’était vous contre la confrérie, cherchant à rallier le plus de mutants à leur cause et vous, dans le but de les aider, les sortir de leur galère. mais à l’époque, vos dons étaient vos meilleures armes.
quand cette nouvelle, aussi tragique soit-elle et risqué, ton père n’avait pas hésité une seule seconde. t’avais pas toujours approuvé ses méthodes mais si il y a une chose que tu ne peux pas lui reprocher c’était cette dévotion avec laquelle il protégeait sa propre espèce. sans grande surprise, tu t’étais porté volontaire car t’étais sans doute la mieux placée pour ça. et t’étais parti, avec deux mutants pour pouvoir récupérer cette gamine et la rapatrier à genosha au prêt d’son frère.

tu observes les alentours et tu passes la carte de l’homme à qui tu avais piqué l’uniforme. la porte se déverrouille et vous entrez dans une sorte de long couloir aux couleurs bien trop pâle que ton teint est sans doute impacté par cette lumière blanche. y’a personne, sans doute qu’ils déjeunent tous. vous avancez, jusqu’à trouver cette gamine, assise, recroqueviller sur elle dans cette pseudos chambre encore plus déprimante qu’une chambre d’hôpital. tu l’observes à travers la vitre en glace et tu restes silencieuse de longues secondes. - remember, two minutes. then we’re going out of this shit hole and go home, alright ? ils acquiescent et la partie complexe débute. tu te retournes et t’observes le panneau de commande. tu te concentres, tu fermes les yeux, inspirant. à une époque tu faisais ça sans difficulté, aujourd’hui tu sens que ton énergie se draine tandis que ces halos vert apparaissent autour de tes poings. tu lèves les mains et ces halos se répartissent dans l’aile, coupant alors le courant de cette partie. caméras incluses. deux minutes, c’est le maximum. sachant qu’ils ont déjà compris que quelque chose n’allait pas.
tout s’enchaîne, tu lui fait comprendre que vous êtes dans le même camps, que son frère t’envois. et vous voila en route pour sortir tandis que tout commence à s’accélérer.

l’alerte est donnée.
bientôt, la nouvelle fait le tours du bâtiment : la mutante s’est échappé.
- shoot me. que tu te contentes de dire en observant le brun en face de toi. - lorna, what the fuck are you talking about ? - just do it and go. save yourself, i’ll hold them back. wait for me at staten island, i’ll join you there. - your dad is going to kill me. - i’ll handle him myself. now stop talking and shoot me. il reste sceptique, la main sur l’arme de service. - c’mon! il se pince les lèvres et sans regarder, il te tire dans la cuisse. tu t’effondres au sol tandis qu’il semble soudainement paniquer, tes deux mains appuyant sur ta cuisse. - lorna … - get the fuck out of here ! tu ordonnes. ils t'observent, silencieusement. - it's an order! et ils partent. tu déchires la manche de la chemise et tu fait un garot autour de ta cuisse tandis que celle-ci semble saigner particulièrement. une trentaine de secondes après leur départ, tu vois des agents d’AIM débarqués suivit d’androïde. - they went this way! tu indiques une mauvaise direction et ils partent dans celle-ci tandis que tu restes là, au sol pendant de longues secondes attendant que la douleur se calme. tu prendras le temps de retirer la balle en temps et en heure, là, tu dois sortir d’ici. tu te redresses difficilement et tu commences à avancer, maladroitement dans les couloirs, cherchant désespérément un moyen de te sortir d’ici. c’est complexe, tu vois tout le monde autour de toi s’activer et toi, t’as juste ta jambe qui te fait terriblement mal. - now, how the fuck do i escape from here. tu murmures pour toi même, observant désespérément les alentours. un vrai labyrinthe, si t’as réussi à entrer tu devrais pouvoir en sortir lorna. réfléchis. réfléchis. réfléchis.

(c) mars.

Who's in the shadows ? Who's ready to play ? Are we the hunters, or are we the prey ? -- Natasha & @Lorna S. Dane

music ► « Hank, if we manage to attack simultaneously this warehouse, that could be a game changer. » lâches-tu les iris fixés dans le regard inquiet du docteur à l’origine de ce Refuge. Ton index est fermement fixé sur la carte de New-York City, indiquant la localisation exacte de la cible qui trotte dans ton esprit. « Drop it Natasha, i won’t risk it. » s’empresse-t-il de rétorquer, campant sur ses positions. Tu inspires profondément, tentant de rassembler autant patience qu’arguments. « When you asked me to lead the operations, you also said that you’d trust me about anything. Now is your time to prove it. I’m sure of this, Hank. Look at them, they’re tired, they need something to cheer up. This is it. Now or never. », le vert de tes yeux s’adoucit, quelques faibles reflets sont même perceptibles. Lorsque l’on est une des plus grandes séductrices de ce monde, il est aisé de jouer le moindre rôle, et plus encore, de surjouer. « Alright, you win. But i warn you, i can’t afford to lose anyone, is that clear ? », cède-t-il alors, et tu comprends à la réaction de ses yeux que lui-même sait, à quel point il s’est fait avoir. « I won’t let anyone behind. », ajoutes-tu absolument certaine de ton plan. « And i definitely can’t afford to lose you. As soon as the mission is done, you comeback here. »

Ayant désormais l’approbation du meneur du Refuge, tu rassembles les participants de l’opération pour dérouler le briefing. « Alright, listen carefuly. We’ll have exactly three minutes and thirty seconds before reinforcements join the party. Precision and coordination, every entrance must be attacked at the very same time. I put a tracker few weeks ago to monitor the activity, it shouldn’t be hard as long as you stick to the plan. The first squad must disable the cameras at all cost from the control panel. The second squad, you’ll have to neutralise the adaptoid that patrols within the entire warehouse, » commences-tu à énoncer l’organisation de l’opération, escouade par escouade. « Nat, » Hank semble vouloir interrompre le briefing mais tu poursuis. « The third squad takes care of the jet-pack, » « Nat ! » insiste le docteur, haussant légèrement le ton. Tu lèves les yeux de la table de mission où trône un croquis approximatif de l’entrepôt. « What ?! » rétorques-tu agacée par l’interruption, supposant un changement d’avis du meneur. « The warehouse, it’s under attack. » souffle-t-il, visant du menton le moniteur montrant les images émanant du traqueur que tu as positionné plusieurs semaines plus tôt. « Oh, fuck me ! »

Tout le plan est annulé, l’opération d’attaque et de sécurisation du matériel détenu dans l’entrepôt vire subitement à la mission de reconnaissance, que tu escomptes mener seule pour assurer le plus de discrétion. La nuit étant tombée, il t’est plus qu’aisé d’observer la scène de loin, perchée sur un toit à l’abri des drones quadrillant la zone. « Alright baby, portal me there. » lâches-tu à l’inhumain de garde pour assurer le transport des personnes autorisées à parcourir l’extérieur. Tu termines de t’équiper et de vérifier chacun de tes gadgets, chacune de tes armes. Une grande inspiration, et tu traverses le portail te menant droit à l’entrepôt attaqué. Tu te postes dans un escalier de secours d’un immeuble résidentiel non loin de là, observant ainsi l’activité pour comprendre ce qu’il se trame. L’action semblant s’orienter au cœur de l’entrepôt, tu t’armes et uses de ton grappin pour t’en rapprocher, restant au mieux dans la pénombre. Attentive à toute parole, tu tentes vainement de cerner l’identité des assaillants. L’attaque semble ordonnée, préparée, presque aussi bien que celle que tu avais planifiée. Tu rejoins alors le toit de l’entrepôt pour emprunter les conduits d’aération, demeurant aussi silencieuse qu’un chat. Tu t’orientes grâce au son, te rapprochant dangereusement de ce qui semble être le groupe d’individus responsables de l’assaut. Tu restes à ta position, observant la scène au travers d’une grille. Tu esquisses un sourire lorsque tu perçois le subterfuge mis en place, celle devant être la meneuse de l’équipe arborant désormais les couleurs de l’ennemi. Elle accompagne le déguisement par une balle loin d’être létale. Tu aurais pu signer cette idée, mais tu es ravie de ne pas en être la victime. Après avoir dirigé les agents de l’aim dans la mauvaise direction, la jeune femme tente de trouver la sortie. Tu t’extraits du conduit, et te laisses tomber silencieusement au sol, suivant d’un pas silencieux ta proie. Discrètement, tu armes ton bracelet, prête à envoyer une puissance décharge sur l’inconnue pour l’immobiliser. L’attaque part. Tu n’as pas actionné la pleine puissance du Widow’s Bite de peur d’ôter instantanément la vie de celle que tu souhaites interroger. Aussitôt la morsure envoyée, tu te lances au pas de course pour te rapprocher d’elle et la faucher de ta jambe, l’envoyant ainsi au sol. Tu te positionnes au-dessus d’elle, une jambe de chaque côté de ses flancs, et la menaces d’une nouvelle décharge. « I have a better one for you : how the fuck do you escape from me. Spoiler, you don’t. », commences-tu par positionner l’ambiance de la situation, plantant ton regard dans celui de la brune. Tu ne reconnais pas ses traits, et une pointe de déception pique ton cœur. Tu aurais apprécié rencontrer une ancienne alliée dans pareille situation. « Now you tell me, who are you, and why are you here ? You have exactly 10 seconds to tell me, before i incapacitate you and leave you to the hands of aim. » fends-tu l’air d’un ton impassible, ne laissant place à aucun doute. La réputation de Black Widow transparaît de nouveau dans tes traits, et c’est presque un sentiment de satisfaction qui parcourt tes veines.

les secondes s’écoulent pendant que t’analyses les alentours. t’es en pleine réflection, tu trouves ton exit et pourtant à peine tu t’apprêtes à avancer vers celle-ci que tu sens une décharge puissante dans ton dos. ton corps réagit de lui même par ces quelques spasmes et tu tombes à genoux, le temps de reprendre tes esprits, c’est déjà trop tard, t’es à même le sol, une rouquine là, au dessus de toi. c’est un peu confus, tu comprends pas trop. tu lèves les deux mains, de manière innocente. probablement que tu devrais simplement la jouer calmement, sauf que t’es pas la fille de magnéto pour rien. t’as peut-être passé vingt ans de ta vie sans le savoir, t’as toujours eu un sale caractère et tes défenses se dressent presque simultanément. tu la regardes, les deux paumes de la main redressée pour elle comme pour t’innocenter. tu laisses tes sens prendre le dessus pour l’instant, tes yeux glissant sur ces bracelets autour de son poignet. tu veux pas spécialement la tuer, ou lui faire payer un tel affront. tout c’que tu veux c’est t’échapper d’ici le plus rapidement possible et c’est tout sauf le moment d’attirer les foudres de qui que ça soit d’autre sur toi, sur vous. si on te trace jusqu’à genosha, c’est la vie de toute la principauté et si le wakanda vous protèges tu sais qu’eux aussi, ils ont leur propre business à gérer.
y a un champs magnétique présent autour d’elle, sans doute ce costume qui en est la source. tandis que tu redresses tes yeux vert vers elle, plongeant alors ton regard dans le siens comme pour lui offrir l’effet de surprise. tu soutiens ce regard et ces mêmes auras apparaissent autour de tes mains. - really ? un haussement de sourcil et c’est à cet instant exacte que tu la pousses en arrière sans même la toucher, la faisant valser à quelques mètres de toi. tu te redresses maladroitement, tu pourrais court-circuiter ces foutus trucs avec lesquelles elle t’as prise par surprise mais t’as pas le temps pour ça, et t’es pas assez cruelle pour la laisser livrée à elle seule dans cet endroit. quoi que. c’est c’que magneto ferait.

t’es là, debout, cette casquette ayant disparu depuis bien longtemps, permettant à ta chevelure teintée de tomber sur tes épaules. quelques mèches émeraudes sont visible, seul vestiges que tu gardes de ta couleur d’origine. autour de vous, c’est vide. pour l’instant. il faut faire vite.
tu veux pas vraiment lui laisser la possibilité de renchérir, alors tu redresses ta main et tu plaques celle-ci contre le mur le plus proche, gardant alors ta prise sur elle. tu t’avances jusqu’à elle, gardant tout de même un mètre de distance pour t’assurer qu’elle ne t’envoie pas un coup de pieds bien placé. t’as beau avoir maîtrisé tes dons parfaitement à une époque, aujourd’hui, tu te fis plus trop à eux avec cette maladie qui te bouffe de l’intérieur. - to be honest, i don’t really like to be threaten. tu restes comme ça, quelques secondes, fixant celle-ci de ton regard émeraude sévère, preuve ultime que t’es pas vraiment d’humeur joviale. - just so you know, you like a mosquito stuck on my windshield. puis tu ramènes ton poing vers toi, commençant à refermer celui-ci dans le but de resserrer sa ceinture autour de sa taille. - i can tighten this belt so hard you’ll stop breathing and die suffocating. and i won’t even have your blood on my hands as i don’t need to come any closer. tu gardes cette emprise et pourtant, la douleur dans ta cuisse te perturbe. ça, ajouté au simple fait que tu n’as pas un contrôle optimal, tu sens le champs magnétique perturbé autour de toi. tu sais que soit tu redoubles d’effort, soit tu relâches mais dans tout les cas, tes menaces sont plus dissuasive qu’autre chose. parce que tu pourras pas les mettre à exécution, pas avec du sang qui coule le long de ta jambe et une maladie qui peut te faire perdre un contrôle de tes aptitudes à n’importe quel instant. - however, i am not my father. therefore, this is your lucky day. toi qui d’ordinaire ressens les champs magnétiques, tu ressens soudainement plus rien. c’est à cet exacte moment que tu relâches ta prise, pour ne pas éveiller les soupçons tandis que pendant quelques secondes - minutes ? tu es privé de tes habilités et qu’en cas d’attaque, t’auras que tes poings - ce qui te semble compromis d’avance pour tout dire. - i just want to go out of this shit hole. so go do whatever the fuck you’re here for and i’ll pretend nothing happened. tu lui offres alors un sourire des plus hypocrite, sourire que tu utilises malheureusement beaucoup trop souvent. faut dire que c’est dans ton caractère aussi.
tu réfléchis, pendant un cours instant à l’éventualité où elle décide de continuer les hostilités. ça finira sans doute mal pour elle car si t’es pas sur staten island d’ici la fin d’la journée, elle aura sans doute toute la tribu magnus sans compter les summers et beaucoup d’autres mutants à dos. autant dire que faire parti d’un tel peuple et surtout, être la fille d’un des mutants criminel les plus connus aide aussi.

et, aussi surprenant soit-il, tu te contentes de tendre ta main. simplement. comme un gage d'engagement à pas faire de sa ville un enfer - et autant dire que ça t'arrange, le champs magnetique autour de toi est toujours imperceptible. si elle décide de renchérir, tu sais pas si tes aptitudes te serviront à quelques choses. - deal ? tu hausses un sourcil, simplement, attendant une réponse de sa part.

(c) mars.

Who's in the shadows ? Who's ready to play ? Are we the hunters, or are we the prey ? -- Natasha & @Lorna S. Dane

music ► Tu plantes tes yeux dans ceux de la brune dont le visage est quelque peu dissimulé par une casquette. Le poing toujours tendu vers elle, tu te tiens prêtes à libérer une décharge bien plus intense que la précédente, à tout moment. Tu ne sais pas qui elle est, et cette raison suffit à ton esprit prudent pour la menacer de trente mille volts. Cependant, elle ne semble pas appartenir à l’AIM, ou bien elle trahit les siens. L’un ou l’autre, elle t’est inconnue et représente une éventuelle menace. Qui plus est, elle s’attaque à l’organisation pour laquelle tu nourris un profond mépris. Bien qu’elle puisse sembler être une alliée potentielle, tu as appris à ne pas céder ta confiance au premier coup d’œil, autrement tu ne serais plus de ce monde après quatre-vingt-douze ans à l’arpenter. Tu es la reine pour que l’on te voue une confiance aveugle, mettant en avant tes traits délicats de douceur incarnée, feintant un brin de naïveté exacerbant le regard que l’on peut poser sur toi. En revanche, tu es la dernière à attribuer la tienne. Ainsi, tu préfères prendre les devants dans la situation actuelle, et immédiatement imposer ton jeu en mettant à terre la jeune femme. L’environnement ne se prête pas à entretenir quelconque dialogue, le danger se voulant omniprésent.

La jeune femme s’esclaffe, et sans comprendre comment tu te retrouves propulsée de plusieurs mètres en arrière. Dans une pirouette gracieuse, tu plaques tes deux paumes sur le sol glacé pour t’en servir d’appui, et te propulser d’une manière plus contrôlée. Après un salto finement exécuté, tu tombes sur tes deux pieds. D’un jet de la tête en arrière, tes cheveux accompagnent le mouvement pour te permettre d’avoir une vision plus dégagée sur celle qui tu considères désormais, comme une assaillante. Elle se redresse, sa casquette gisant désormais au sol. Tu découvres alors que la brune, n’est pas entièrement brune, ta vision exacerbée te permettant de noter quelques subtiles teintes de vert dans ses mèches caressant désormais ses épaules. Sans que tu ne puisses prendre le temps de riposter, elle bouge sa main et tu te retrouves désormais plaquée au mur, à quelques centimètres du sol. Tu libères une moue de douleur, tes omoplates s’étant plantées en premier lieu dans le béton. « Well girl, i’m not used to being pushed against a wall by a woman, but if you’re into this, i’m sure we can find a way to make a truce. », souffles-tu malicieuse, le regard soudainement pétillant et un sourire enchanteur se dessinant sur tes lèvres, masquant ainsi tout signe de crainte et de douleur, alors que la brune s’approche de toi. Elle ne semble guère plus agréable à combattre que tu puisses l’être, et lorsque tu aperçois son poing se refermer tu redoutes le pire. Ta ceinture se resserre aussitôt sur ta taille, bloquant immédiatement ta respiration. La douleur ne peut plus être dissimulée, et tes traits se fracassent en une grimace de souffrance. Tu te sens partir, bien trop rapidement. Les mots de la jeune femme sont cinglants, et tu regrettes ainsi de ne pas avoir observé plus longtemps. Savoir qu’elle détient des capacités de méta-humaine ou qu’importe, rend l’opération bien plus délicate.

Ses mots se tempèrent, pour une raison qui t’est obscure. Elle mentionne son paternel, et relâche son emprise, libérant ainsi ta respiration qui peut reprendre. Tu regagnes le sol, haletante. Tu prends une profonde inspiration, et te détends de tout ton long, faisant face au sourire hypocrite de la jeune femme. Tu le reconnais parfaitement bien, pour l’arborer avec autant d’aisance que se peut. Elle tend sa main, signe d’une trêve à venir. Ton bracelet émet toujours un grésillement électrique. Ton autre main vient se placer à sa base, comme pour signifier son extinction. Dans les faits, tu te contentes de t’accaparer discrètement d’un traqueur, de la taille d’une micro-puce, que tu viens placer entre ton index et ton majeur. Le bracelet s’éteint au même instant, pour parfaire l’illusion. Tu rétorques à la brune le même sourire hypocrite, et viens apporter ta main à la sienne pour la serrer. Ta maîtrise de la subtilité te permet de placer le traqueur sur l’intérieur de sa manche, un très bref instant avant que ta main ne se mêle à la sienne. « The enemy of my enemy is my friend, right ? » lâches-tu, tes iris se détachant de ses yeux pour se positionner derrière elle, alors qu’une poignée de soldats de l’organisation arrive à votre niveau. Sans tarder, tu attires la jeune femme à toi et pivotes avec elle pour te positionner entre eux, et dans le mouvement, dégaines l’arme à ta ceinture pour décocher un premier tir puis un second, dans les genoux de deux assaillants qui s’écroulent. Tu relâches ta poigne sans te détourner de la jeune femme, et ton grappin file jusqu’au troisième homme, l’attirant à toi pour que finalement, tu l’assommes de ton poing fermé. Les trois hommes à terre, tu replantes ton regard dans celui de la jeune femme à laquelle tu es presque collée, elle se trouvant contre le mur. « Now you’re the one pushed against the wall, » murmures-tu presque, un sourire malicieux dessiné sur tes lippes. « What’s your name again ? And what are you, inhumain, meta human, mutant… ? » la questionnes-tu, ton regard se transformant en celui de l’inquisitrice.

- i guess so. tu te contentes de répondre tandis que ta main entre enfin en contact avec celle de cette rouquine. un bref regard échangé, t’es loin d’être assez naïve pour lui faire totalement confiance, cependant, vous avez un ennemi commun. tu dois dégager d’ici en un seul morceau et le m-prox affectant toujours tes aptitudes, c’est plus compromis que ça en a l’air.
et bien vite, tu te rends compte que cette pseudo alliance ne peut être que bénéfique, parce que les soldats du camps adverse débarque et tu remarques bien vite les aptitudes de cette demoiselle. t’es curieuse de savoir d’où elle sort, c’est rare, une certaine facilité pour se battre. t’es presque impressionnée, parce que c’est tellement … facile pour elle. la plupart d’entre vous n’avez recourt qu’à vos habilités. les mieux formés d’entre vous avez quelques notions en combat, principalement tout ceux qui avaient pour habitude d’être dans les x-men, mais vos aptitudes faisaient tout le travail : c’est ça qui vous rendait notamment plus efficace. une grande partie d’individus ne savaient absolument pas comment décrocher un bon coup de poing, et la seule raison pour laquelle tu savais le faire c’est sans doute car t’avais tendance à être un peu trop impulsive. ça remontait à longtemps, bien trop longtemps que c’est presque un peu trop lointain pour toi.

puis bien vite, c’est toi qui te retrouve presque contre le mur, la remarque de cette demoiselle te fait presque rire de manière jaune tandis que t’hausse un sourcil. - well, karma’s a bitch, isn’t it? pour le coup, tes mots pouvaient avoir tellement de signification probablement car quand on pense à ta situation actuelle et le fait que t’étais à deux doigt de crever, ça pouvait s’avérer véridique. à vrai dire, t’étais même curieuse de savoir qui était l’enfoiré que t’avais énervé dans une autre vie, mais de toute évidence, il aimait bien s’acharner sur toi. parce que c’était qu’une merde parmi toute celle qui avaient composé ta vie. depuis que t’es née, t’es presque une inconnu à l’équation, t’es là, alors que t’aurais pas dû. le simple fait que tu sois née d’un adultère en est la preuve ultime, mais toi, t’as rien demandé à personne. t’es juste toi même, t’es juste née. si t’avais su quelles merdes s’offriraient à toi, probablement que tu n’aurais même pas voulu naître. mais tel est le cas, et aujourd’hui t’es là, dans ces locaux à t’allier à cette nana qui semble sorti tout droit des films que t’adore regarder. - i’m lorna. tu te contentes de répondre. inutile de raconter des conneries, parce que de toute manière, t’as rien à caché - outre peut-être la localisation de genosha, mais ça, elle n’est pas obligé d’en entendre parler. - but you can call me polaris if that’s better for you. polaris. pseudo que tu n’avais plus entendu depuis tellement longtemps et que pourtant, tu avais porté pendant terriblement longtemps. polaris, tu avais repris tellement d’fois des individus qui s’amusaient à t’appeler la fille de magneto. tu détestais ça, n’être vu que comme sa gamine, alors tu leurs disais.  why don’t you call me polaris instead ? toujours cet air un peu hautain au visage. la gamine de magneto certe, mais un individu aussi à part entière et tu détestais le manque de respect dont certains mutants pouvaient faire preuve. à l’institut, t’avais eu du mal à te faire des amis à cause de ça, parce que le bruit avait vite été répandu : la gamine de magneto marchait dans ces couloirs, la fille d’l’ennemi ultime. t’avais pourtant réussi, éventuellement à te faire des amis et aujourd’hui, ils représentaient beaucoup pour toi. l’un d’eux étant jusqu’à être devenu ton fiancé, donc tu devais avouer qu’il y avait pire. être la fille de magneto venait d’ailleurs aussi certains avantage sur lesquelles tu ne cracherais pas, comme un respect immédiat. autant dire qu’on aimait pas merder avec toi, sans doute à cause de cette impulsivité dont tu étais victime. c’était jamais sympa à voir. - inhuman or meta-humain ? like really ? tu demandes en haussant un sourcil, l’observant, ce petit sourire bien arrogant au coin des lèvres. - that’s not that fancy. i’m a mutant, proudly born with this. que tu dis en fermant à moitié tes mains, laissant ces halos vert apparaître pour démontrer tes aptitudes. - and you, what's your thing ?
t’entends des bruits de pas qui approchent un peu plus dans votre direction, tu te tiens prête à accueillir les renforts. - and just in case, electromagnetic fields are my jam. if that inspires you a plan. que tu te contentes de dire en réfléchissant à un plan. plan qui te vient vite en tête tandis que tu observes ces murs. tu poses tes deux mains sur le mur, fermant les yeux pour ressentir les vibrations des tuyaux derrières ce contre-plaqué. ton regard remonte le long de celui-ci jusqu’à se stopper vers le plafond. - i got a plan but you probably want to step backwards. tu fermes les yeux, prends une grande inspiration. - please, don’t give up on me now. tu murmures plus pour toi même qu’autre chose, espérant que tes aptitudes retrouveront leur pleine puissance d’ici quelques minutes. t’en as besoin, c’est pas maintenant que ça doit te lâcher. tu recules à ton tours, levant alors tes deux bras tandis que les pas se troupe s’approchant de plus en plus. tu utilises alors tes aptitudes pour tirer sur les conduits d’aérations. ils se brisent et sont attirés vers toi, brisant également ce contre plaqué qui était utilisé pour le plafond. bien rapidement, la salle se remplit d’une buée blanche, vous permettant ainsi de pouvoir vous camoufler dans la pièce sans grande difficulté et prendre les nouveaux soldats d’aim par surprise qui semblent déterminé à vous mettre la main dessus.

(c) mars.

Who's in the shadows ? Who's ready to play ? Are we the hunters, or are we the prey ? -- Natasha & @Lorna S. Dane

music ► Le palpitant rugit, toujours enclin à subir les vices de cette adrénaline qui parcourt ton organisme, douce sensation qui étire tes lippes d’une malice toujours présente malgré les décennies qui s’écoulent, sans laisser la moindre séquelle sur tes traits délicieux. La naïveté de la jeune femme te ferait presque émettre un soupir de plaisir, petite âme sujette à être une énième victime de la veuve noire. L’émetteur en place sur sa manche, voilà que chacun de ses déplacements te sera connu. Tu as peut-être été manipulée la quasi-entièreté de ta vie, tu n’en es pas moins une excellente marionnettiste également, pouvant modeler les esprits selon ta volonté. Si l’exercice est moins aisé sous les traits de la veuve, lorsque tu revêtes un visage modelé sur-mesure, tu peux faire plier n’importe quelle âme à ta convenance, la menant à s’exécuter selon tes désirs. Ceci grâce à une parfaite connaissance de la psyché humaine et du comportement. Malgré le caractère surhumain de la jeune femme qui te fait face, elle n’en reste pas moins une résidente de cette planète, et ainsi une victime potentielle de tes multiples capacités. Ton instinct t’indique tout l’intérêt que tu aurais à t’allier à sa chevelure aux reflets émeraude, dans l’idée d’obtenir de nouveaux alliés. La fourmilière tient bon, mais la survie ne peut perdurer indéfiniment. Il te faut plier l’échine, plus que de raison, et daigner adresser une confiance presque aveugle à tous ceux qui finalement, osent se dresser face à cet ennemi commun. Elle se présente, lâchant son prénom sans rougir. Tu penches légèrement la tête d’un côté, lorsqu’elle surenchérit en partageant son origine mutante, ce gène qui parfait leur adn, faisant d’eux une évolution naturelle du monde. « So, Polaris, it looks like we’ll have to get our asses out of this all by ourselves. I’m black widow. », rétorques-tu, te contentant de ce surnom qui te suit depuis plus d’un demi-siècle, instaurant la crainte dans les quatre coins du globe, pour ceux qui sont concernés par tes habilités très particulières. Il ne t’est guère surprenant que la jeune femme ne mette pas de nom sur ce visage qui lui fait face, alors que tu as pour habitude d’agir dans l’ombre, t’écartant de la scène publique dès que possible, y compris lorsque tu travailles avec les Avengers, même si ton identité a été révélée au monde. Seul le pseudonyme transperce le temps et les rues du monde de l’ombre, ton terrain de chasse privilégié. Ta quête hasardeuse de rédemption te mène à accomplir de plus grands desseins, t’ayant menée à te lier à des âmes plus pures que celle qui se terre dans un coin de ta psyché, pensant notamment à Steve qui est un phare dans les méandres dans lesquelles tu t’es échouée depuis la red room. Il est ce frein redoutable, à tes méthodes brutes faisant parties intégrantes de ton nom, la fatalité au bout du bras.

La mutante s’affaire à user de ses capacités, plaquant étrangement ses mains contre la paroi de la pièce. Tu prends ses conseils en compte, reculant de quelques pas tout en restant à l’affut. Tu baisses peut-être ta garde dans le cadre de cette alliance improvisée, tu n’en restes pas moins méfiante et surtout, prudente. Rapidement, les murs semblent trembler, tandis que les conduits s’extirpent du contre-plaqué pour plonger les lieux dans une épaisse fumée blanchâtre. Les pas des agents d’aim se font plus insistant, à mesure qu’ils approchent de votre position. Tu fais craquer ta nuque et étend ta colonne, prête à signifier la portée du costume que tu arbores. « My thing ? », soulèves-tu tardivement, alors que tous tes sens se mettent en éveil, promptement accrus par le serum qui coule dans tes veines. « Being lethal. And russian. », souffles-tu à l’encontre de Polaris, observant les lasers qui se baladent au travers de l’épais nuage de fumée, positionnés sur les canons des armes des agents. Un pas de côté, le flanc de la main venant percuter une arme avant de cogner violemment la nuque de l’agent, le genou fracassant le nerf de la cuisse pour le faire plier. Tu cours, t’échoues au sol dans une glissade pour passer entre les jambes du second, te relevant derrière lui habilement en utilisant ton grappin par-dessus son épaule pour accrocher le premier, que tu attires à toi le faisant percuter celui qui a le malheur de se trouver entre vous. Des rafales de tirs résonnent, t’incitant aussitôt à trouver refuge derrière une structure métallique. De nouveaux pas approchent, émettant des cliquetis significatifs. « Girl, synthoids incoming, you might wanna do your thing. », cries-tu à son encontre, tentant d’élever ta voix par-dessus les tirs. Tes mains viennent à ta ceinture, attrapant les deux armes de poings qui s’y trouvent. Un drone approche, son scanner en éveil transperçant la fumée qui commence à s’étouffer, orientée vers ta silhouette. « Natasha Alia… », tu ne laisses pas le temps à l’émetteur du drone de terminer sa phrase, que tu envoies une widow’s bite à partir de ton bracelet, venant griller la machine qui s’échoue au sol après quelques embardées. « I will make a distraction. », lâches-tu simplement à ton alliée, ces mots suffisant pour qu’elle perçoive ce que tu attends d’elle. Tu uses de ton grappin pour accrocher le cadavre inerte du drone, et d’un mouvement d’épaule l’envoies sur un des synthoïdes. Si l’attaque n’est pas léthale, elle est suffisante pour que tu puisses quitter ton abri de fortune et décocher quelques tirs dans leur direction, te rapprochant des armes des agents mis hors d’état de nuire précédemment. En des gestes d’une fluidité exemplaire, tu ranges tes armes dans tes holsters particuliers et t’empares d’une mine électromagnétique à ta ceinture, que tu jettes sur le premier synthoïde qui se présente à toi. La mine, un anneau d’une petite envergure, s’aimante à lui et se déclenche, émettant des arcs électriques brouillant leurs systèmes. Tu exécutes une roulade, te permettant de parcourir le restant de chemin pour t’amener au fusil, objet de ta convoitise, et décoche un tir énergétique sur ta cible. Aussitôt, tu retrouves abri derrière un pan de mur, attendant que la mutante fasse son entrée.