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 FB | Separated by time | Thunderwar

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MessageSujet: FB | Separated by time | Thunderwar   FB | Separated by time | Thunderwar EmptyDim 8 Nov - 22:28

@Thor Odinson
&

Sif Sylvan
FB | Separated by time

music ▷ Furieux [a.] - En proie à une violente colère.

Bien loin de la furie, c'était presque de la haine que Sif ressentait alors qu'elle traversait les différents couloirs d'Asgardia, une main accrochée, presque désespérement, autour de la garde d'Himmelska, l'autre se serrant et se desserrant compulsivement. Son visage était crispé dans une grimace de colère depuis quelques minutes maintenant alors qu'elle se hâtait de rejoindre l'extérieur de la cité volante pour retrouver le coupable qui s'apprêtait à partir à nouveau. Les personnes qu'elle croisait s'écartaient vivement de son chemin, bien conscients qu'il ne valait mieux pas la déranger avec des problèmes de moindre importance. La furie qui l'animait se reflétait dans toute sa personne : d'abord dans ses yeux bleus, assombris, presque noircis comme l'était un ciel avant un violent orage. Puis sa posture : les épaules raides et tendues, le pas martial et rapide, la main fermée sur la garde de son épée géante. Tout prouvait qu'en cet instant, elle n'était qu'hostilité à l'égard d'une seule et même personne. Son visage, enfin, était le plus représentatif de son état : ses lèvres tirées en une grimace de haine, ses sourcils froncés, sa mâchoire serrée à l'extrême... La déesse ne cherchait même plus à donner le change, envahie par une colère sans nom, sans borne, incontrôlable ; chose qui, chez elle, était aussi rare que de voir Loki ne pas détester son frère adoptif. Cela n'arrivait quasiment jamais, le plus souvent, Sif se retenait encore et encore jusqu'à exploser. Et aujourd'hui, c'était le jour de trop : l'audace et l'égoïsme de Thor avait fini de briser la confiance qu'elle avait en lui, il avait franchi la limite, dépassé la ligne rouge que la guerrière avait presque naïvement imposé lorsqu'il avait décidé d'abandonner sa véritable identité pour une autre qui était factice, ni plus ni moins.

Jamais elle n'aurait pu penser une seule seconde qu'il délèguerait autant ses responsabilités sur elle. Jamais elle n'aurait pu croire qu'il préférerait se mêler aux Midgardiens plutôt que de rester protéger son peuple. Jamais elle n'aurait pu admettre que la vie qu'il mènerait dans la peau du Dr. Donald Blake serait celle qu'il préférerait. Jamais elle n'aurait pu accepter qu'il s'éloignerait d'elle, de sa sœur d'arme et du duo qu'ils formaient, pour aller opérer des gens qui ne faisaient pas partie de son peuple. Et pourtant, c'était exactement la vie qu'il était en train de mener depuis deux ans maintenant. Rares étaient les fois durant lesquelles il passait quelques jours à Asgardia pour en gérer le commandement et vérifier que tout allait bien. Lorsqu'il était là, elle avait l'impression d'être face à un fantôme : il était présent mais ne faisait rien de plus que flâner dans la cité volante, qu'errer dans ce lieu où vivait son peuple. Et Sif en avait marre : il lui manquait autant de respect à elle qu'aux Asgardiens qui attendaient impatiemment son retour, qui attendaient un signe, quelque chose pour les rassurer. Aux yeux de la déesse, il était hors de question qu'il continue d'agir ainsi, pas alors que la gestion du refuge était bien trop importante et qu'il ne fallait pas la négliger ni ne rien laisser au hasard. Elle était bien décidée à ne pas le laisser gagner, à ne pas le laisser partir sans réclamer des explications, sans réclamer son dû. Elle méritait de changer de grade avec tout ce qu'elle faisait pour l'avant-poste. Plus que gérer la sécurité, elle était désormais obligée de la gérer toute entière, seule et sans aide alors que Thor se la coulait douce loin de ses responsabilités. Elle ne l'acceptait pas, elle ne l'acceptait plus. Elle ne l'accepterait plus.

D'un geste trahissant sa colère, elle ouvrit brusquement la porte menant à l'extérieur, surprise qu'il fasse déjà nuit. Ses pupilles prirent quelques secondes pour s'habituer à l'obscurité et elle chercha le blond des yeux, la mains plus que jamais serrée autour de la garde de son épée. Lorsqu'elle le vit enfin, elle se figea : il s'apprêtait à partir. « THOR ! » rugit-elle en le rejoignant, se retenant à grande peine de ne pas lui hurler tous ses reproches à la figure. « Je t'interdis de partir d'ici tu m'entends ?! Pas sans que tu me dises ce qu'il se passe dans ta tête. » Se campant juste devant lui, ancrant son regard, assombri par une colère sourde, dans celui du fils d'Odin avant de croiser ses bras sur sa poitrine et de lever le menton avec une arrogance qu'il lui était peu commune. « Tu comptes abandonner ton peuple une énième fois ? Le peuple qui t'a suivi lorsque tu leur as demandé ? Le peuple qui te soutient dans chacune de tes décisions ? Tu comptes m'abandonner moi et me laisser gérer seule une cité toute entière alors même que je ne suis que cheffe de sécurité ? Mais réveille-toi par pitié, réveille-toi et vois au combien tu es égoïste de repartir sur Midgard sans n'avoir rien fait ici et alors même que ton peuple à besoin de TOI ! » murmura-t-elle, la voix tremblante d'une colère insoutenable. Si elle n'avait pas parlé fort, elle savait néanmoins que ses mots avaient l'effet d'une claque. Cependant, elle ne savait pas si elle serait nécessaire pour sortir Thor de cette inutilité, de ce cercle vicieux dans lequel il s'était embourbé.
Pando
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MessageSujet: Re: FB | Separated by time | Thunderwar   FB | Separated by time | Thunderwar EmptyLun 9 Nov - 13:31




you sleep with your silence, you act like you like it. no one'll buy the gold you're showing, cause you die for the draman, that cute little trauma. better to fight than lay down hoping someone could save you. but they won't. -- Thor & @Sif Sylvan



music ► Le pas hâtif, lourd et pesant. La tête haute, fière et impassible. Le cœur décidé, noble et dévoué. Tu es revenu sur Asgardia il n’y a de cela que quelques heures, une subtilité dans le cours du temps, que déjà tu ne songes qu’à repartir. La Cité teintée de pierre, bien loin des parures dorées de ton Royaume d’origine siégeant au sommet d’Yggdrasil, semble figée dans la nuit. La robe du ciel laisse passer quelques rayons lunaires, dissimulés derrière une couche nuageuse lugubre en cette période de la journée. Si ce paysage ne se mouvait pas, tu pourrais presque émettre l’hypothèse d’un enchantement bloquant la Cité dans un soubresaut du temps. La Forteresse se meut dans une trajectoire imprévisible, pour garantir la sécurité de ton peuple emmêlé aux midgardiens. Tu redoutais cette fusion des populations, craignant qu’Asgard ne parvienne pas à se mêler à ce peuple jugé inférieur et indigne. C’est à ta plus grande surprise que tu as pu constater lors de ces deux dernières années l’effet de ce mensonge illusoire. Odin, le All-Father n’a eu de cesse de conditionner l’esprit des asgardiens à cette domination du Royaume doré sur l’Arbre Monde, rejetant la légitimité de ses branches, mais plus encore, la légitimité de ses racines. Asgard et Midgard partagent sous tes yeux depuis deux ans, culture et savoir-faire.

Le froid de la pierre qui t’entoure remonte jusqu’à tes joues, dans une caresse subtile mêlée à celle de la brise nocturne qui s’éveille dans un élan de tendresse. Ta cape virevolte, tu en perdrais presque l’habitude tant tu as pris celle de revêtir l’apparat du docteur boiteux. Celui que tu as autrefois jugé comme étant une carcasse insignifiante, objet de création de l’esprit manipulateur et vil d’Odin souhaitant t’inculquer une énième leçon, s’avère aujourd’hui être un hôte à l’âme plus pure qu’escompté. Tu t’enrichis de son savoir et de ses souvenirs, il se personnifie au gré du temps, devenant une entité à part entière jour après jour, tout en apprenant à se démarquer de celui dont il est l’hôte. Un humain comme vaisseau d’un dieu millénaire, il le sait, tu le sais. Vous partagez vos connaissances et pourtant, la foudre ne transparaît pas dans l’attitude de la science. La force brute laisse place à la douceur bienfaitrice de la bienveillance dont l’homme sait faire preuve avec brio. Tu en apprends un peu plus chaque jour à ses côtés, en devenant lui comme il devient toi. Plus encore, tu te sens réellement utile en ces temps chaotiques.

Tu atteins le bout du dernier long couloir débouchant sur une arche, menant à l’extrémité de la Cité, lieu où tu t’apprêtes à prendre ton envol pour fendre l’air de ta puissance. Le ciel ne détient aucun secret pour ta divinité, tu en es le maître incontesté de ses éléments. Quelques âmes errent malgré l’heure avancée de la nuit, mais surtout, un bruit sourd d’une des partes de la Forteresse résonne derrière-toi. Tu n’y prêtes aucunement attention sur l’instant, toujours entêté à rejoindre Midgard, et plus particulièrement la ville de New York où ton alter-ego doit mener une chirurgie d’urgence. Tu tentes d’ignorer ce bruit, mais si l’expérience des millénaires a pu t’apporter une sagesse quelconque, c’est bien celle de ne pas ignorer la source. Sif t’interpelle, un rugissement pouvant provoquer un profond frissonnement sur bien des colonnes vertébrales. Ton échine elle, ne bronche pas, néanmoins tu mets un cran d’arrêt à ta marche. Tu t’enivres d’une profonde inspiration, bien au fait et conscient de la tournure qu’allait rapidement prendre cette discussion, si tant est que l’on peut qualifier les rugissements de la brune ainsi.

S’enracinant devant ta divinité, ton regard se baisse instinctivement pour accrocher ses iris, alors que tu la surplombes de ta hauteur. A ta plus grande habitude, ton visage ne trahit aucune émotion, plus figé que le marbre qui t’entoure. Elle initie l’altercation. « Sif… » tentes-tu de l’arrêter, d’une voix atrocement calme mais ferme. Il n’y a rien qui peut arrêter les idées de la guerrière, dès lors que l’un d’elles traverse son esprit. Pas même Odin n’a su mettre un frein à ses pulsions. Demeurant impassible, tu n’as d’autre choix que d’attendre la fin de son discours, prenant alors un peu plus de retard pour accomplir ce devoir chirurgical. Ta patience est mise à rude épreuve, mais tu es loin de pouvoir dire qu’elle en est à son coup d’essai. Sa voix est vacillante, prise d’émotions. Son agression te provoque autant d’affliction que de tristesse, tant tu espérais qu’elle ne voit pas tes actes de la sorte. « Sais-tu au moins ce que Midgard représente ? Si ce Royaume se meurt, c’est Yggdrasil tout entier qui s’embrase. Je suis le Protecteur de ce Royaume, et je t’interdis de sous-entendre le moindre abandon de ma part. Je n’abandonne rien, ni personne. C’est bien pour cette raison que tu es ici, c’est bien pour cette raison que tu es à mes côtés. Tu es la personne en qui j’ai le plus confiance, Asgardia ne requiert pas ma présence puisqu’Asgardia peut compter sur toi. Si j’étais égoïste, je n’aurais jamais demandé à Père d’approuver cette Cité. Si j’étais égoïste, je n’aurais jamais accepté de te laisser diriger seule, alors que je t’en crois être la plus capable. Si j’étais égoïste, je ne regarderais pas en bas, je ne me mêlerai pas à ce chaos outrageux et immonde que cette vile organisation mène à la manière de mon frère. Sais-tu ce qu’il s’y passe ? Sais-tu ce qu’ils vivent ? Il est de mon devoir de les aider. Je pourrai faire gronder le tonnerre, faire trembler le sol, faire rager la pluie, mais ils en paieraient le prix, tous. Tu ne sais pas, et tu ne peux pas savoir. Tout ce qui doit t’importer, est de veiller sur eux. Pas sur moi. Sur eux. » expliques-tu une pseudo rage dans la voix. L’assurance que tu détiens transparaît à chaque syllabe, chaque inspiration. Tes lippes s’étirent en un coin, légèrement mais suffisant pour qu’elle puisse le remarquer. Ce sourire, subtil, s’éteint cependant bien rapidement. « Malgré toute l’affection que je te porte, ne t’avise plus jamais de me parler sur ce ton, et surtout moins de me dire quoi faire. Je suis Thor, fils d’Odin, héritier légitime du trône d’Asgard, Protecteur de Midgard, et je ne fais qu’accomplir mon devoir. », achèves-tu, le ciel s’assombrissant un peu plus, sous le poids de tes émotions vacillantes. Tu es partagé entre ton affection pour la brune, ton impuissance en tant que dieu du tonnerre pour venir en aide à Midgard, et tes responsabilités en tant que docteur. Si elle te considère comme un déserteur, c’est bien tout l’inverse.


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MessageSujet: Re: FB | Separated by time | Thunderwar   FB | Separated by time | Thunderwar EmptyJeu 12 Nov - 14:43

@Thor Odinson
&

Sif Sylvan
FB | Separated by time

music ▷

Thor la dominait par la taille, et de loin, mais ça n'empêcha pas l'Asgardienne de planter son regard assassin dans celui du dieu en face d'elle. Jamais leur différence de taille ne l'avait gênée et ce n'était certainement pas aujourd'hui que cela commencerait. Au contraire, le menton levé avec une insolence qu'on ne lui connaissait que peu, elle resta immobile en lui crachant un flot de paroles ininterrompu, toute à sa colère, toute à sa haine. Le visage de son ami d'enfance était si inexpressif que cela lui faisait presque mal ; l'envie de le secouer pour qu'il réagisse, qu'il ressente quelque chose se faisait plus forte que tout, mais elle se contenait tant bien que mal alors qu'elle l'observait en chien de faïence lorsqu'il ouvrit la bouche pour parler. « Sif… » Si auparavant, elle se serait tue au moment où il avait prononcé son prénom, aujourd'hui, toutes les émotions étaient trop fortes, trop intenses si bien qu'elle était incapable de se taire, de repousser au fond d'elle toute la rancœur, tous les reproches qu'elle avait à lui faire. Alors elle se mit à parler, vomissant un flot de paroles tremblantes, presque mal assurées tant les émotions s'entrechoquaient les unes aux autres. Et lorsqu'elle eut terminé, c'est un murmure qui s'échappa de ses lèvres alors que son attitude changeait légèrement : ses épaules s'affaissèrent, ses doigts lâchèrent la garde de son épée et son regard ne brilla plus de la même détermination qu'auparavant. La lassitude revint au galop alors qu'elle poussait un lourd soupir, consciente que cette conversation ne mènerait, une nouvelle fois, à rien.

« Sais-tu au moins ce que Midgard représente ? Si ce Royaume se meurt, c’est Yggdrasil tout entier qui s’embrase. Je suis le Protecteur de ce Royaume, et je t’interdis de sous-entendre le moindre abandon de ma part. Je n’abandonne rien, ni personne. C’est bien pour cette raison que tu es ici, c’est bien pour cette raison que tu es à mes côtés. Tu es la personne en qui j’ai le plus confiance, Asgardia ne requiert pas ma présence puisqu’Asgardia peut compter sur toi. Si j’étais égoïste, je n’aurais jamais demandé à Père d’approuver cette Cité. Si j’étais égoïste, je n’aurais jamais accepté de te laisser diriger seule, alors que je t’en crois être la plus capable. Si j’étais égoïste, je ne regarderais pas en bas, je ne me mêlerai pas à ce chaos outrageux et immonde que cette vile organisation mène à la manière de mon frère. Sais-tu ce qu’il s’y passe ? Sais-tu ce qu’ils vivent ? Il est de mon devoir de les aider. Je pourrai faire gronder le tonnerre, faire trembler le sol, faire rager la pluie, mais ils en paieraient le prix, tous. Tu ne sais pas, et tu ne peux pas savoir. Tout ce qui doit t’importer, est de veiller sur eux. Pas sur moi. Sur eux. » La rage s'entendait dans sa voix et Sif ne parvenait même pas à savoir si elle était véritable ou non. Alors même qu'elle le connaissait depuis des siècles, des millénaires, elle avait cette terrible impression de faire face à un inconnu. Comment... Comment avait-il pu changer à ce point sans qu'elle ne s'en rende réellement compte ? Sa gorge se serra, son ventre se noua et elle sentit l'affliction la secouer plus fort qu'elle ne l'avait jamais fait. Ses lèvres tremblèrent légèrement alors qu'elle cherchait quoi dire, quoi faire. « Tu t'es auto-proclamé protecteur de Midgard, d'autres étaient déjà là pour le faire. Les Avengers et les autres groupes n'étaient pas là pour rien. Les héros sont encore en vie et ils ne sont pas là pour rien. Toi, tu as Asgard & les Neufs Royaumes à protéger alors qu'eux n'ont qu'une seule planète. La Terre n'est pas ta patrie et je refuse de me faire à l'idée que tu en es son protecteur ! Je le refuse parce que tu es le protecteur d'Asgard et de ce peuple qui a besoin de toi. » lui dit-elle en serrant les poings, refusant de comprendre le point de vue du fils d'Odin. « Te rends-tu compte de ce que tu me demandes de faire ? Je ne suis pas reine, encore moins la leader de tout un peuple. Même si j'aimerais le pouvoir, je suis incapable de gérer Asgardia comme tu le faisais avant. Je ferais forcément des erreurs et je mettrais la population en danger, je ne suis pas toi ni le All-Father... Thor, le peuple a peut-être besoin de moi, mais moi, de qui crois-tu que j'ai besoin ? » murmura-t-elle en reculant d'un pas, la gorge de plus en plus serrée. « J'ai besoin de toi. De toi et de personne d'autre. De mon ami d'enfance, de mon frère d'arme. » Elle soupira avant de se figer en entendant la suite de ses paroles. « Que crois-tu que je fais lorsque tu n'es pas là ? Je m'occupe de cette cité toute entière et je descends sur cette terre que tu chéris tant pour protéger les Midgardiens de l'horreur que cette entreprise provoque. Je suis sur le front lorsque tu n'es pas là. La rébellion fait tout autant partie de mes responsabilités que la gestion d'Asgardia alors par pitié, ne dit pas que je ne sais rien. Je sais ce qu'ils vivent, je sais ce qu'il se passe et je fais de mon mieux pour protéger tout le monde. Mais je ne suis pas toi, je ne suis pas le All-Father. »

Son regard perdit de sa superbe alors qu'elle ravalait à grande peine les émotions qui ne cessaient de la secouer. Mais lorsque les dernières paroles du blond atteignirent ses oreilles, elle sentit les larmes monter jusqu'à ses yeux. Refusant de paraître aussi faible, elle se retourna vivement avant de mordre son poing, la tête un peu plus basse. « Tu ne peux pas me demander ça, je refuse que tu le fasses. Ne me demande pas ça. Je ne peux pas arrêter de m'en faire pour toi et d'avoir envie de te protéger. Je surveille tes arrières depuis trop longtemps pour que j'arrête de le faire maintenant. Peut-être n'as-tu plus besoin de protection, mais je ne peux pas tout simplement arrêter de te protéger. Tu le sais aussi bien que moi que tu me demandes l'impossible. » murmura-t-elle d'une voix si basse et si vacillante qu'elle avait l'impression qu'elle allait s'éteindre sans attendre un instant. La guerrière leva la tête vers le ciel qui noircissait de plus en plus et qui semblait presque gronder de colère alors que Thor achevait ses paroles. « Malgré toute l’affection que je te porte, ne t’avise plus jamais de me parler sur ce ton, et surtout moins de me dire quoi faire. Je suis Thor, fils d’Odin, héritier légitime du trône d’Asgard, Protecteur de Midgard, et je ne fais qu’accomplir mon devoir. » Le silence s'installa entre eux tandis que la déesse gardait le dos tourné et le regard perdu dans le vide qui s'ouvrait près d'elle. Jamais il n'avait utilisé son titre contre elle. Jamais il n'avait ressenti le besoin d'utiliser sa supériorité pour la dominer. C'était la première fois qu'il le faisait et elle sentit quelque chose se briser entre eux, sans qu'elle ne comprenne réellement ce que c'était. Sif se tourna lentement vers lui, son regard brillant de larmes qu'elle refusait fermement de laisser tomber sur ses joues. « Voilà où on en arrive alors. Si tu tiens tant à les aider en étant un autre, reste avec eux, cela vaut mieux pour tout le monde. Revenir ici ne te servira à rien. Mais avant de partir, donne-moi le commandement total de la cité. Tu ne seras pas là pour la gérer et au vu de ce que je fais déjà, ce n'est qu'un titre pour nommer les responsabilités qui m'incombent depuis presque deux ans. Sache que je ne l'exige pas, mais que je te le demande, en tant qu'amie. » Sa voix était froide, si froide qu'elle ne se reconnut presque pas. Chaque mot lui faisait l'effet d'un coup de poignard en plein cœur mais elle les asséna sans pitié, sans s'arrêter alors même qu'une unique larme roulait le long de sa peau, trahissant la douleur qu'elle ressentait en cet instant.
Pando
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MessageSujet: Re: FB | Separated by time | Thunderwar   FB | Separated by time | Thunderwar EmptySam 14 Nov - 12:50




you sleep with your silence, you act like you like it. no one'll buy the gold you're showing, cause you die for the draman, that cute little trauma. better to fight than lay down hoping someone could save you. but they won't. -- Thor & @Sif Sylvan



music ► Habitude inégalée d’une impassible lassitude figée sur tes traits, marquée par un temps résolument abstrait. L’échange est vif, tandis que tes pensées s’envolent à l’image d’Huginn et Muninn, les corbeaux d’Odin. Tu ne peux t’empêcher de te perdre dans les méandres de tes songes, pensant aux responsabilités qui incombent au chirurgien dont tu partages l’existence. Toutefois, la déesse aux boucles ébènes parvient à t’en détacher. L’azur océan de tes yeux s’accrochent aux billes lugubres de son regard, attaché aux paroles vivaces qui s’extirpent en un souffle de ses lippes. Son émotion te frappe, retranscrite par des tremblements qui n’échappent pas à ta vision divine. Tu peux percevoir l’écho grondant de son palpitant fracassant sa cage thoracique, un doux parallèle au tonnerre que tu peux sommer de fracasser le ciel à ta simple convenance psychique. Le vent se lève, courbe l’air dans une brise venant caresser vos épidermes, soulevant à la même occasion la chevelure ténébreuse de la guerrière qui ne daigne s’écarter de ton chemin. Ses mots secouent ta psyché, mais tes traits demeurent figés, n’opèrent aucun mouvement quelconque. Elle se recule d’un pas, comme horrifiée par les propos que tu lui as précédemment assené, ayant dès lors le sentiment de lui avoir infligé une claque verbale. Pourtant, il n’en est rien, tu es convaincu de tes choix, et elle ne pourra aucunement y changer quoi que ce soit. « Les héros ne sont pas des dieux, aussi puissants soient-ils, aussi courageux soient-ils. Les héros ont perdu le contrôle, l’équilibre est rompu. Cet équilibre doit renaître, le Royaume de Midgard doit reconnaître sa gloire passée. Je ne me suis pas auto-proclamé quelconque Protecteur, ce rôle incombe à ma destinée, incombe aux choix du Père-de-toutes-choses. Il y a de cela trois décennies il a choisi de m’exiler sur Midgard, pour m’affliger d’une nouvelle quête divine. Celle de l’humilité. Tu peux blâmer le docteur Blake à ta convenance, il a été forgé par Odin lui-même pour que je puisse accomplir cette quête. Son existence même fait partie de moi, sa raison d’être est mienne. », souffles-tu calmement, désireux de calmer le jeu entre celle que tu considères être ta meilleure amie, mais également la plus fidèle des guerrières à se battre à tes côtés. Ce sont bien ces aspects, qui te permettent d’agir ainsi, laissant à ses mains expertes le contrôle de la Cité. Ton regard se perd au loin, happé par l’obscurité parsemée des nuages qui régissent le ciel. « Si tu as besoin de moi, j’ai tout autant besoin de toi. Besoin que tu agisses avec hargne, celle que tu t’es acharnée à te bâtir des années durant, des siècles durant. Tu n’es peut-être pas une leader, mais tu en as les épaules. Si je me permets d’agir ainsi, aussi loin d’Asgardia, c’est bien grâce à toute la confiance que je nourris pour toi. Tu n’es pas moi, tu n’es pas le Père-tout-puissant, non. Tu es plus encore. Tu es une femme asgardienne, sous-estimée par Odin dans un premier temps, mais tu n’as rien abandonné. Devenue aussi féroce que les Valkyries, tu as su atteindre son cœur par ta pureté et ton acharnement. Malgré toutes les épreuves, tu te tiens toujours debout, autant à ses côtés qu’aux miens. Rien est impossible pour Lady Sif, il m’est seulement une grande tristesse que tu ne t’en rendes pas compte de toi-même. S’il y a une chose dont je suis certain, il ne s’agit pas du sort de Midgard, mais bien que ton nom résonne dans les couloirs de Valhalla, les grandes tablées dorées scandant ton nom, celui de la guerrière exemplaire que tu es. », poursuis-tu sans rattacher ton regard à sa mire, laissant s’évaporer tes mots de leur chaleur, s’entremêlant à la brise qui viennent les chasser aussitôt. « Ta protection m’est chère, Sif, mais Asgardia requiert plus ces services que je n’en ai l’utilité. Le docteur Blake me permet de passer inaperçu grâce à son enchantement. », conclues-tu.

La guerrière en vient à s’armer de vers plus douloureux qu’escompté, ses mots venant enfin t’arracher un mouvement de sourcils renfrognés. Tes mâchoires se serrent, et tu tentes de contrôler le ciel pour ne pas qu’il gronde, à l’instar de ton myocarde. La patience n’est pas une de tes vertus, mais tu parviens à en faire preuve plus qu’à l’accoutumé, depuis que tes visites sur Midgard se font plus régulières. « Sif -, » commences-tu, rassemblant tes pensées dans ta psyché, qui s’apprête à se dévoiler d’un air plus sévère qu’auparavant. « Asgardia existe simplement grâce à ma volonté, dans cette idée de protéger Midgard. Ce rôle est la définition même de son existence. Tu n’as aucun pouvoir pour m’en exiler. Aucun. Si mon attitude ne te sied guère, peut-être as-tu besoin de te retrouver face aux épreuves des Anciens Dieux, te donnant pour quête la Raison. Si le poids de mes actes est trop lourd pour tes épaules, tu n’as qu’à faire appel à ton frère, Heimdall, pour qu’il te ramène aux côtés de Père. Je n’ai pas à subir le courroux de tes critiques, si ton esprit étriqué ne parvient pas à percevoir la noblesse de mes actes. Je n’accèderai pas à ta demande, je ne prendrai pas le risque d’éveiller la colère du Père-tout-puissant pour une simple pancarte de bois devant ta porte. Le peuple asgardien ne requiert pas d’en lire la gravure pour te suivre. Tu ne devrais pas en ressentir le besoin également. Tes responsabilités sont intrinsèques à l’allégeance que tu portes à notre peuple, tâches de faire preuve d’autant de clairvoyance que ton frère parvient à le faire. Ce titre que tu quémandes, n’apportera aucune paix à ton esprit. » rétorques-tu. Si les mots de la brune étaient emplis de froideur, la tienne résonne électrique. Le tonnerre gronde, une seule itération pour sonner le glas d’une finalité inéluctable.



Dernière édition par Thor Odinson le Ven 11 Déc - 15:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: FB | Separated by time | Thunderwar   FB | Separated by time | Thunderwar EmptyLun 30 Nov - 19:36

@Thor Odinson
&

Sif Sylvan
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music ▷ Les mots la heurtent aussi sûrement que l'aurait fait une gifle. Rien ne compte plus, en cet instant, que les paroles qui sortent de la bouche de son meilleur ami. Peut-être sont-ils durs, elle ne sait plus bien. Elle ne sait plus rien. Incapable de réfléchir, de penser : cette conversation semble vouée à l'échec. Et au fond, elle l'est, elle l'était même  bien avant d'avoir commencée. Sif se connait et elle connaît le caractère du Dieu du Tonnerre : ils sont aussi buté l'un que l'autre. Elle n'a jamais démordu de ses idées, pourquoi le ferait-elle aujourd'hui ? C'est bien mal la connaître que de penser la faire taire alors même qu'il y a des mois qu'elle reste silencieuse et qu'elle accepte des choses qu'elle n'aurait, auparavant, jamais imaginé tolérer. Thor n'est pas connu par sa patience et le ciel commence à se couvrir de nuages sombres alors que ses mots s'échappent de ses lèvres, comme s'ils avaient été répétés des heures durant : il n'en est rien, toutes ses paroles sortent sans qu'elle y pense, sans qu'elles ne soient préméditées. Le vent se lève, la frappe à nouveau, soulève les longues mèches noires de sa chevelure qui finissent par lui cingler les joues. L'Ase ne sait même plus si elle est réellement en colère contre son ami ou si elle est simplement déçue et vexée de son comportement. Jalouse même. Oh, elle n'a jamais caché son attachement au blond, pourquoi le faire d'ailleurs ? mais le voir s'éloigner et se tourner vers d'autres lui fait plus de mal qu'elle n'aurait pu l'imaginer.

« Tu ne cherches pas à comprendre ce que je souhaite te dire. Cette conversation ne rime à rien, t'en rends-tu compte ? » lui demande-t-elle en glissant ses prunelles humides de larmes qu'elle refuse de laisser couler dans celui, plus sombre et ténébreux qu'habituellement, de Thor. « Cet équilibre dont tu ne cesses de parler... Tu ne le feras jamais renaître à toi tout seul. En es-tu conscient ? Tu as beau être Thor, fils d'Odin, Dieu du Tonnerre et prince héritier d'Asgard, tu ne peux pas redresser les vices et les tords d'un peuple seul. Les héros ont failli à leur tâche, mais ils sont encore là, ils se battent encore. Tes collègues se battent encore pour cette terre que tu ne souhaites plus quitter. Tu agis sous la couverture de ce docteur que j'exècre mais ce n'est pas un simple chirurgien qui relèvera un peuple, qui reforgera l'équilibre dont Midgard à besoin. Tu ne peux pas agir seul, c'est impossible. » lâche-t-elle en serrant la garde de son arme dans sa main, refusant de détourner son regard de celui de son ami. Les mots qui suivent la réconfortent, comme bien souvent. Il a toujours les bons mots, les bonnes paroles pour l'empêcher de douter d'elle et de ses capacités. Et pourtant, alors qu'il continue de croire en elle, sa confiance semble se désagréger comme la neige fond au soleil. Jamais elle n'a eu à porter tout un peuple, jamais elle n'a eu à diriger les Asgardiens, et même si ce rôle ne la dérange pas vraiment, elle a peur des erreurs qu'elle pourrait faire. Et c'est cette peur qui, pendant un instant, la possède lorsqu'elle parle à Thor, lorsqu'elle lui fait part des doutes qui la submergent. « Thor... » murmure-t-elle alors que sa gorge se serre à nouveau et qu'un désagréable frisson lui descend la colonne vertébrale, lui laissant la désagréable impression d'être gelée. « Pourquoi es-tu si entêté...? » soupire-t-elle en baissant les armes pour la première fois depuis le début de leur altercation, laissant son regard tomber sur l'horizon, se décaler un instant des prunelles auxquelles il fait face depuis un moment maintenant.

Seulement, cet état d'abattement ne dure que quelques instants. Les mots échangés sont trop durs, trop difficiles à supporter et la voilà reprendre la fougue qui la caractérise tant. Ses yeux renvoient les éclairs que le ciel gronde sans pouvoir les laisser s'échapper. Sa mâchoire se contracte et ses traits se figent dans une expression qui ne lui ressemble pas. Si son visage reflète la dureté qu'elle souhaite démontrer, les quelques larmes qui roulent le long de ses joues glacées prouvent que c'est tout le contraire qu'elle ressent. Mais elle se piège seule dans cet état de colère et de rancœur alors que Thor répond à ses piques sans se démonter, refusant d'accéder à sa demande. Une grande inspiration plus tard, Sif se redresse et visse sont regard dans celui de l'Asgardien. Seulement, les mots du Dieu la heurtent à nouveau et la surprise teinte son regard sans prévenir alors que le miroir qu'elle s'efforce d'afficher se brise sous la consternation. « Qu.. Quoi ?! » s'exclame-t-elle en reculant d'un nouveau pas, fronçant ses sourcils et plissant légèrement les yeux. « Jamais je ne t'exilerais Thor ! Qu'est-ce que tu vas imaginer ?! Je n'en ai ni le pouvoir, ni l'envie, crois-moi. Je ne comprends pas... Comment... Comment peux-tu croire que j'ai l'envie soudaine de t'exiler de ton propre royaume ? » Seul le silence lui répond, et la guerrière reprend la parole après avoir dégluti avec difficulté. « Jamais je ne... je... » La brune ferme la bouche et tend son bras vers son meilleur ami, redoutant la suite. « Tu es mon frère d'arme. Mes paroles n'avaient pas la vocation de te destituer de tes fonctions ici ou tout ce que tu sembles imaginer. Tu sais très bien qu'il y en a encore qui ne croient pas en mes capacités. Ne le nie pas, tu sais que je dis la vérité. Avoir ce titre m'aurait simplement permis de... m'affirmer plus que je ne le fais déjà. Mais si tu croies que c'est pour t'exiler de ce royaume que tu as construit de tes mains, tu as tout faux. Tu es mon meilleur ami, mon frère, et jamais je n'aurais la prétention de faire une telle chose. » lâche-t-elle avec toute la sincérité dont elle peut faire preuve. Son cœur se brise sous le poids des reproches qu'il lui fait, des choses dont il semble être si certain. S'il pense ainsi, c'est qu'il ne la connaît pas vraiment. Pire, qu'il ne la connaît plus.
Pando
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MessageSujet: Re: FB | Separated by time | Thunderwar   FB | Separated by time | Thunderwar EmptyVen 11 Déc - 16:52




you sleep with your silence, you act like you like it. no one'll buy the gold you're showing, cause you die for the draman, that cute little trauma. better to fight than lay down hoping someone could save you. but they won't. -- Thor & @Sif Sylvan



music ► Désirs cendrés échoués dans des méandres infinis d’une destinée aussi abstraite qu’elle est pourtant certaine, tes pensées s’entêtent à ne voir qu’une funeste finalité pour une humanité désormais décousue, dont tu t’ordonnes la protection. Si tes actes sont invisibles aux yeux du public sous les traits du chirurgien, et ainsi bien loin de la portée de ceux du dieu du tonnerre, ils n’en demeurent pas moins importants, et de cela tu en es persuadé. La conversation entre une des plus féroces guerrières que tu connaisses et ta personne s’envenime bien malgré tes envies. Tu n’escomptais pas hausser le ton, grondant comme le tonnerre, cinglant comme la foudre, mais comme bien souvent ton entêtement mêlé à tes impulsions hasardeuses te mènent sur une voie que tu finis indéniablement par regretter. Si l’humilité du docteur t’est familière, plus encore jour après jour, elle n’est pas encore suffisante pour te permettre de dresser un regard différent sur les événements, et ces alternances de personnalité viennent obscurcir un jugement déjà bien lugubre en cette ère chaotique. Tu aimerais faire renaître l’espoir, celui d’un peuple, celui d’une nation, sans sembler pouvoir y parvenir. Les mots de la brune viennent par ailleurs appuyer sur ces pensées volatiles qui parsèment ta boîte crânienne, et cet esprit obsessif que tu alimentes jour après jour. Si les héros semblent avoir échoués quant à la conception du bouclier, qu’un tel accident intervienne semble t’incomber, et de cette pensée tu ne parviens pas à t’extirper. Tes desseins n’ont pas pour vocation l’abandon de ton peuple. Bien au contraire, tu entendais bien profiter de la présence de ta meilleure amie à tes côtés pour en assurer la protection tandis que tu t’affaires à la protection de Midgard, laissant entre ses mains expertes et féroces la moitié de tes responsabilités selon un proverbe profondément associé à la guerre que tu aurais modelé sous un autre sens : divide and conquer. Tu es peiné de constater le mépris que la ténébreuse éprouve à l’égard du chirurgien auquel ton âme est pourtant liée. Peiné de voir si peu de confiance de sa part, à ton égard, tandis que tu lui confierais aveuglément ta propre vie. Pourtant, tu ne t’empêches pas de lui faire part de cette confiance que tu éprouves, mettant par ailleurs en avant ses qualités essentielles, faisant d’elle la candidate idéale pour t’accompagner dans tes tâches.

La joute reprend dès lors qu’elle semble désirer s’emparer de la Cité. Interprétation hâtive, bien souvent malmenée par le jeu manipulateur de ce frère qui est tiens, faisant de ta confiance des fondations capables de s’effondrer d’un battement de cils. Ce n’est qu’à la rétorque de la brune que tu conviens silencieusement du pas franchi, provoquant désolation et culpabilité dans ta cage osseuse. Le menton tombant subtilement, tandis qu’elle s’est écartée un peu plus, accroissant la distance séparant vos corps qui fût un temps, eurent l’habitude de danser à l’unisson. Si ta peine dont tu es seul responsable fait naître un rideau de pluie qui s’abat sur la Cité, et sur l’ensemble du pays par ailleurs, le tonnerre s’échoue. Une rétrospective des quatre derrières années apparaît à ta psyché, noircie par un jugement qui s’écarte de celui que tu pouvais avoir autrefois. Tu secoues légèrement la tête de droite à gauche, chassant ainsi les néfastes pensées qui embrument ta vision. Relevant le menton, tu accomplis les pas qui détruisent la distance vous séparant, la paume posée sur son avant-bras qui installe physiquement cette distance, pour l’abaisser. Un subtil sourire compatissant s’esquisse sur tes lèvres, tandis que ton regard plonge dans le sien. « Je te prie de m’excuser. Tu connais ma maladresse dès lors que des mots sont nécessaires… », souffles-tu en guise d’amorce. « Cette conversation est partie sur des fondations fragiles, à l’instar de ce que peuvent devenir celles de cette Cité, si nous n’agissons pas selon notre devoir. Je n’ai nullement eu l’intention de t’abandonner, Sif, ni aucun d’entre vous. Vois plutôt ceci comme… », tu marques une pause, le regard fuyant au loin pour chercher les mots justes, contrairement à ceux employés précédemment. « Comme un partenariat, une alliance. Une association de deux forces qui ensemble, sont plus fortes. Diviser pour régner, devenant diviser pour protéger. Je n’ai pas pour prétention de pouvoir agir seul, autrement je le ferais par la rage de Mjolnir, non. Je m’en remets à ta sagesse et ta lucidité, pour pouvoir agir sur Midgard l’esprit libre, sachant pertinemment qu’Asgardia est entre des mains expertes. J’ai besoin de te savoir ici, pour pouvoir me tourner vers cet autre peuple. Une sage guerrière m’a autrefois conseillé de ne pas foncer tête baissée dans le combat, et de plutôt observer pour aviser d’une stratégie. Cette guerrière, c’était toi, il y a plusieurs siècles déjà. J’ai tardé à mettre tes mots en application, mais aujourd’hui je le fais. Je reste présent à leurs côtés, attendant que les héros de ce monde se dressent face à l’envahisseur, et ainsi les rejoindre. Ces guerriers, ces soldats, ne sont pas que de simples collègues. Ils sont aussi ma famille, et je ne leur tournerai pas le dos comme je ne te tourne pas le dos. Ils n’ont simplement pas ta force, Sif, et ils finiront par avoir besoin de moi. Je serai là, à leurs côtés. », termines-tu, défaisant le contact de ta paume toujours sur son avant-bras.


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