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 It's been a long time without you my friend (Marcus)

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MessageSujet: It's been a long time without you my friend (Marcus)   It's been a long time without you my friend (Marcus) EmptyDim 25 Oct - 13:55

♛ It's been a long time without you my friend
Can you even see what you're fighting for? Bloodlust and a holy war, Listen up, hear the patriots shout, "Times are changing", In the end, the choice was clear

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@Marcus S. Cream
Parvis glacé sur lequel ses pas se reposent. Monde brisé où l’innocent ne voit rien, flouté par l’AIM et ses sbires. Rentrant tranquillement chez lui après une journée de travail sans se soucier des dommages laissés par l’A-Day. Ils sont, fort heureusement, plusieurs à le penser et à tenter, dans le plus grand des secrets, de parvenir à briser cette routine qui s’est installée. Difficile d’œuvrer au sein d’un monde dont les valeurs sont corrompues. Sharon ne peut pas. Et ne veut pas. Tellement de rancœur hante son être, ce besoin viscéral de faire entendre sa voix. Leur voix. Et de se venger. Celle-ci prenant peut-être le pas sur de réelles, et meilleures, motivations. Echo lointain de la foule qui s’amuse sans porter un poids qu’on ne lui prête. Rires d’enfants qui bercent les vagues qui se jettent contre la jetée. Ce ponton que beaucoup empruntent. Aire de jeu brillante, synonyme de paradis à ciel ouvert. Elle aussi venait, à une époque, lorsque ses parents étaient plus jeunes et qu’elle n’était pas aussi haute qu’aujourd’hui. Sharon se laissait aller à toutes les attractions même les plus horrifiques. La période s’annonce puisque le décor s’est tourné vers cette fête que l’Amérique apprécie. Pourtant, les horreurs sont ailleurs et visibles sans qu’on doive leur prêter une quelconque appartenance au monde de l’invisible. L’Agent 13 semble presque fantomatique au milieu de cette fin d’après-midi où le soleil tend à décliner. L’air se vivifie mais la fraicheur largement supportable offre la possibilité de prendre du bon temps. Ce temps loin de son refuge où elle tente de collecter quelques informations pour la Résistance. Ce n’est pas une opération de grande envergure mais elle s’est aussitôt proposée pour œuvrer en dehors de chez elle. Sortir. S’oxygéner. Se sentir utile. Trop de qualificatifs après lesquels elle court, désabusé de ces ruines sur lesquelles gravissent d’imprudents ennemis. Ils tomberont. Elle s’en est fait la promesse, d’une façon ou d’une autre.

« Par ici » souffle une voix parmi la foule engagée. Une vieille femme éveille sa curiosité car Sharon ne connait l’identité de celle ou celui qu’elle doit rencontrer. La blonde s’avance et se trouve face à un stand de divination où l’interlocutrice promet de lire l’avenir à travers un jeu de carte disposé sur une table. Sharon présente sa main, simple poignée qui doit être partagée comme signe indicateur de reconnaissance. La bohémienne lui sourit gentiment mais ne rentre dans le jeu. A contrario, elle surenchérit : « Laisse-moi te conter ton avenir, quel charmant jeune homme tu épouseras. » Sornettes à deux balles. Carter la gratifie d’un regard noir, les dents presque sorties tel un chien qui ne tolère partager son territoire. Elle s’en va à travers Coney Island et l’heure se fige. Terminée, l’individu ne s’est guère présenté. Peu encline à être de bonne humeur, l’ex agent 13 fuit la zone d’attractions pour déambuler un instant dans les rues qui jouxtent la fête. Rues qu’elle a déjà empruntées mais qui lui semblent cependant méconnaissables. Fut un temps elle traitait avec certains individus de New York au cours des affaires qu’elle supervisait. Echange de bons procédés. Il y a même quelques-uns à qui elle a accordé sa confiance et qui demeuraient dans sa sphère privée. Ces quelques-uns ne sont peut-être plus. Ou sont peut-être ennemis.

Un frisson s’empare de son échine alors qu’elle rabat la capuche qui ne laisse entrevoir que ses yeux. Deux orbes glacés couleur océan. Le froid qui s’immisce en vous et la chaleur qui ne sait plus diffuser. Soudain, elle sent quelque chose la frôler. D’instinct, elle s’écarte et se place en position de combat, la main sur son arme à feu. Elle ne la dégaine mais est prête à riposter. Pourtant, il ne s’agit que d’enfants qui chahutent en vélo et sont déjà loin. L’un la gratifie d’un « ‘Scusez M’dame ! » assez franc. Traits du visage qui se décrispent lorsqu’elle pose ses yeux sur une silhouette qui hante la même rue qu’elle. Une silhouette qui lui parait étrangement familière. Une silhouette qui pourrait appartenir à celui qu’elle croit. Un pas est fait dans la direction de cette personne qu’elle pense appartenir à son passé. Marcus. Photographe qui l’a aidée en lui transmettant des informations. Homme qu’elle a appris à découvrir et à apprécier en creusant. Portrait parfait de celui qui n’a rien à cacher et tout à offrir. Or, sous la surface, témoin d’un humour grinçant. Témoin d’une affection qu’elle a distillé à ce plus jeune qu’elle aurait presque pu voir d’un sentiment fraternel. Mais le passé n’est plus et seul reste les doutes et la peur. Peur qu’il soit à sa recherche. Peur qu’il traque l’assaillant. Peur de se faire prendre. Cette seconde d’inattention, celle-là où elle relâche sa garde et qu’elle l’observe pourrait lui être fatale. Alors, elle laisse la main sur la goupille de son pistolet et n’avance plus, duel de regard qui s’impose à travers cette capuche qui n’est que le gouffre vers ses yeux. « Devrais-je te faire confiance ? » Il sait qui elle est. Guère besoin de présentation. Ils se sont assez côtoyés pour la reconnaitre et la trahir conjointement.
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Marcus S. Cream
Marcus S. Cream

sosie : Garett Hedlund dialogue en : #ff6600 remerciements : Darley p'tit nom : Sammix balles tirées : 390 en cavale depuis le : 18/10/2020

bougies soufflées : 30 ans
double identité : Aucune
gagne-pain : Photographe
ligne de coeur : Célibataire
génome : Inhumain


MessageSujet: Re: It's been a long time without you my friend (Marcus)   It's been a long time without you my friend (Marcus) EmptyVen 30 Oct - 17:12

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Ce monde n'est pas sûr, tu le sais bien depuis ce fameux jour. Pourtant, tu ne t'es pas résolu à fuir loin de cette ville où tu n'es en sécurité nul part. Tu aurais pu trouver refuge loin de New York, loin de tout ce qui pourrait se passer dans cette ville mais tu es toujours là, alors que ça fait deux ans. Bon, tu as su te montrer suffisamment malin pour ne pas te faire avoir mais à chaque coin de rue tu pourrais te faire prendre par l'AIM, tu le sais bien. Tu es inhumain, tu as développé une capacité totalement inutile, tu te dis que tu leur servirais à rien quoiqu'ils puissent te faire, mais tu tiens à ta liberté toutefois, même si tu vis dangereusement au final. Cela fait quelques semaines que tu es dans cet appartement, que le propriétaire peu scrupuleux n'a pas vérifier ta réelle identité, que pour lui tu es Adam Smith, soit l'un des matricules les plus répandus dans le pays. Alors, ce n'est pas choquant, pour lui. Et comme tu payes en liquide, avec de vrais billets verts, il ne s'est pas amusé à chercher plus loin, ça lui suffit. C'est un système qui ne te plait pas tellement, mais au moins, de façon "officielle", tu n'as pas d'adresse fixe. Pour les courriers importants, cela arrive à la maison familiale, ou dans une boite postale en ville, autrement dit, ce n'est pas forcément le plus sécurisé mais c'est ce que tu as de mieux. C'est devenu ton presque quotidien depuis que tu as été frappé par l'A-Day, une habitude prise, même si tu es loin d'avoir le loisir de tomber dans une certaine routine. Tu aimerais, mais tu ne le peux pas, tu n'en as pas l'occasion et c'est presque dommage d'ailleurs, peut être qu'un jour ce sera possible, ou pas, tu n'en sais rien, tu espères sans véritablement lutter corps et âmes pour une véritable liberté. Tu devrais faire plus d'efforts pourtant, mais tu es un peu résigné, parce que l'AIM est partout dans le monde avec une puissance de frappe supérieure à tout ce que tu connais. Pourtant, tu vis ici à New York, dans le doute d'avoir à faire à l'ennemi à tout instant, mais en faisant ce choix, tu l'as choisi : elle, Orphéa. Qu'est ce que vous êtes exactement ? Tu ne saurais même pas le définir, mais tu ne voulais pas l'abandonner ici, en allant te réfugier loin, parce que tu t'étais persuadée qu'elle avait assurément besoin de toi. Est ce que tu te leurres à son sujet ? Est ce que c'est aussi simple que ça ? Tu ne peux pas le dire avec certitudes, car elles se sont envolées ce jour-là, ou presque quand tu as compris que ta peau n'était plus la même, que bien souvent, elle devenait lâche sans que tu le veuilles. A présent, tu maîtrises cela un peu mieux, certes, mais parfois, ça dépasse encore ton contrôle, tu sens des surplus qui se créent quand il ne faut pas, là où il ne faut pas. Tu essayes de t'en amuser, de passer cela par la case de l'autodérision mais ce n'est pas facile à chaque instant, surtout quand cela se produit et qu'elle est là, devant tes yeux. Parce que oui, tu le sais, tu le sens, ta nature la dérange, la rend mal à l'aise mais qu'est ce que tu peux faire contre ? Rien, tu ne peux pas revenir en arrière, tu n'as pas cette capacité là, ce n'est pas possible. Peut être que Tony Stark pourrait réussir ce pari, ou Hank Pym ou d'autres génies dans leur genre, mais ça t dépasse tellement.

Ainsi, tu es de sortie, pour tenter de renouer le contact avec quelqu'un en qui tu avais confiance, en qui tu as toujours confiance peut être ? Même cette certitude là s'est envolée loin de toi, car tout le monde peut être un ennemi potentiel pour toi, comme toi tu peux l'être pour eux, et c'est ce qui est le plus fou, le plus dingue à vrai dire. Alors dans cette ruelle, tu la vois, bousculer par ces gamins, sur ces gardes, la main sur une arme que tu ne possèdes même pas. Tu t'approches jusqu'à un certain point, comme s'il y avait un mur invisible entre vous, comme si à cette distance, elle ne pouvait pas t'atteindre. Foutaise, si elle dégaine son arme, tu es mort Marcus. Pourtant, tu lui faisais confiance, mais est ce que ce doit être encore le cas ? Dans ton esprit, il n'y a pas de raisons que cela soit devenu différent, pourtant, elle te jauge, et te pose la question, froidement, directement, sans tourner autour du pot ne serait-ce qu'une seule seconde. Tu as envie de lui poser la même question mais à quoi cela vous avancerait-il réellement ?

" Ce n'est pas moi qui a la main sur mon arme. "

Et si pour t'amuser tu pourrais poser ta main à un endroit bien particulier de ton corps, tu ne le fais pas. Au contraire, tu lèves les mains au ciel, t'avançant d'un pas de plus vers elle, pour lui faire comprendre qu'en théorie, elle n'avait rien à craindre. Au fond, peut être que c'est toi qui devrait craindre pour ta vie, tu ne saurais dire ce qu'il en est, mais pour le moment, tu ne comptes pas fuir.

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MessageSujet: Re: It's been a long time without you my friend (Marcus)   It's been a long time without you my friend (Marcus) EmptySam 14 Nov - 19:37

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Deux êtres d’un passé commun. Fantômes qui se déplacent sans devoir être repérés. Mais cela, Sharon n’est guère au courant pensant que Marcus demeure ce simple humain lambda, impacté comme tous par le A-Day sans savoir que ce fatidique jour a marqué d’une croix sa vie. Ce qu’il connaissait. Pouvoirs qui se sont développés pour plusieurs nommés désormais Inhumains. Terme que la blonde trouve peu adéquat car, point de leur fait, capacités imposées. Difficultés pour certains, faveur accordée pour d’autres ou encore moyens de pulluler et gangréner ce monde déjà assez pourri jusqu’à la moelle par ceux qui le dirigent. Déglutissant. Souffle qui court contre ses lèvres dans ce New York désuet qu’elle préférait libre de toute entrave. Chaines invisibles qui relient ses poignets et ses pieds l’empêchant d’afficher ses couleurs. Capuche rabattue sur sa tête. Sentiment de ne plus appartenir à cette patrie qu’elle a servie. Sentiment qui affecte son cœur, serré dans sa poitrine à chaque enjambée. Décor pourtant banal dans lequel elle ne se retrouve. Une mission avortée qui conduit à un suicide si elle est découverte. Tenter le danger pour lui ? Ce visage qui éclaire des pans de sa mémoire où les jours heureux fleurissaient. Même si, hantés par la menace d’un mal qui a toujours sévi, elle pouvait y remédier à son échelle. Aujourd’hui, rat en cage à ronger ses barreaux sans pouvoir réellement s’en libérer.

Les mots de Carter sont rudes, aussi glacials que ce cœur fermé. N’accorder sa confiance à personne car, potentiellement, chacun peut être un ennemi. Sbire à la solde de l’AIM, de gré ou de force. Elle ne peut tomber aujourd’hui. Sans être un des éléments centraux de la révolution qui gronde, plus les effectifs seront gonflés et plus la victoire sera proche. Des fois, l’Agent 13 se demande si ce qu’ils vivent n’est pas une illusion créé par une entité beaucoup plus forte que tous les super-vilains réunis ? Un être qui étudierait leurs facultés d’adaptation et rirait bien du haut de son laboratoire. Expérience ratée (ou réussie ?) de sa folie décadente. Et puis, elle se pince très fort le bras afin de ramener ses pieds fouler ce sol goudronné qui les sépare. Elle n’est pas loin de lui et pourtant a l’impression de se trouver à des milliers d’années. Emotion tenace qu’elle tente de faire fuir en jouant de ses doigts contre sa nuque.

« C’est juste… » paroles qu’elle ne sait lui servir. Lassitude qui s’installe. Jouer à la rebelle a du bon mais les trêves sont aussi de maigres instants pendant lesquels on revit, simplement. Iris qui s’éclairent à la vue des mains de Marcus qui se dressent au-dessus de sa tête. Geste équivoque qui ne trompe pas. Jaugeant la situation un instant, Sharon ne sait qu’entreprendre. Dire au revoir et repartir vers moins dangereux ? Faire confiance et amorcer un début de conversation ? Le prendre dans ses bras comme ce frère qu’elle n’a jamais eu et qui réapparait subitement devant elle ? Les trois réunis ? Brise qui s’empare de la rue lorsque les sirènes d’une ambulance chantent leur déclin plus loin. Passants qui s’insurgent de la circulation à quelques pâtés de maison. Lampadaire qui n’a plus le sens du jour et de la nuit clignotant au-dessus de leurs silhouettes. Oiseaux qui s’épanchent sur ce fil électrique, conductible de bien des sorts. Et ce pas, celui qu’il lui tend. Perche à son encontre. Mâchoire qui se crispe. Paupières qui se ferment pour se rouvrir. Main qui ne dégaine l’arme et glisse dans sa poche pour épargner tout soupçon quant à ses faits et gestes. « Tu as l’air d’aller bien. Je suis contente de te voir. » Conversation d’une banalité affligeante mais qu’elle tient. Pupilles qui s’étirent pour distinguer l’homme qui lui fait face. Il paraît plus grand que dans ses souvenirs, encore un travers d’une réalité que l’on ampute de sa beauté. Sharon doit paraître plus fatiguée. Forcément. Lippes retroussées en un maigre sourire, incapacité à dévoiler plus pour l’heure. Pas qu’elle effectue de son propre chef pour se trouve à un mètre de lui afin que roulent plus facilement ces mots qu’elle souffle : « Si on se trouvait un endroit plus tranquille ? » Murmure à peine audible mais bel et bien assez distinct pour que le bellâtre le saisisse au vol. La capuche à nouveau rabattue sur sa crinière de lionne, Sharon commence à scruter les alentours. Réflexes des plus basiques. Instincts primaires qui se manifestent lorsque l’on se sent à découvert. Les fenêtres qui les entourent semblent dépourvues d’un danger notable mais l’ouverture de la rue peut être trompeuse et porter le coup fatal. Il n’est pas l’heure. Pas encore. De plus, l’homme pourrait aussi être en danger si on le voyait en sa compagnie. Car quand on se soustraie à l’autorité du gouvernement en place, on devient une cible. Un ennemi à l’état. Et tous ceux qui s’additionnent à Carter seront probablement considérés comme partisan de sa cause.


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Marcus S. Cream
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MessageSujet: Re: It's been a long time without you my friend (Marcus)   It's been a long time without you my friend (Marcus) EmptySam 14 Nov - 22:41

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Tu pourrais fuir, mais tu ne le feras pas, pas maintenant en tout cas, c'est une certitude que voici. Est ce que tu peux seulement véritablement lui faire confiance ? Dans ce monde là, tu ne peux faire confiance à personne, pourtant, il y a bien des personnes qui sont toujours là dans ton cercle, dans ton entourage restreint. Tu penses à Orphéa, même si c'est compliqué, même si ce n'est pas simple depuis deux ans maintenant, mais tu essayes de faire au mieux, comme tu peux pour qu'elle ne s'éloigne pas trop même si tu ne peux la forcer à rien objectivement. Quoiqu'il en soit, des deux côtés il y a une grande méfiance, mais par ta réplique, tu sembles faire en sortes de désamorcer la situation, par ton attitude qui ne montre rien d'agressif. Elle le voit, et te dis que tu as juste, mais pourtant, vous restez sur vos gardes, c'est une obligation, car si vous n'êtes pas le danger l'un pour l'autre, peut être qu'il est autour, peut être qu'un passant pourrait la reconnaître même si elle n'est pas le visage le plus connu, même si elle pourrait être potentiellement reconnue. Mais au fond, tu t'en fiches, tu n'es pas là pour la vendre, jamais tu ne seras là pour ça puisque tu fuis depuis tout ce temps là toi aussi. Est ce qu'elle le sait seulement ? Tu ne penses pas, tu es poursuivi, mais tu restes discret, c'est comme ça que tu survies depuis tout ce temps. Elle lâche son arme, sa main vient se glisser dans une poche. Et alors, elle se détend, un peu, légèrement, juste ce qu'il faut pour que la conversation puisse s'installer, même si tout cela ne ressemble en rien à de véritables retrouvailles. Tu lui souris, légèrement.

" Tu as l'air d'aller bien aussi, plaisir partagé. "

Tu es content de voir qu'elle est encore là, encore en vie, même si tu ne sais rien de ce qui s'est passé pour elle récemment. Alors elle t'invite à trouver un endroit calme pour discuter, de façon véritable, à l'abri de regards indiscrets. Elle a raison, alors tu la laisses mener la danse, te mener peut être à ta perte, peut être simplement à une autre discussion que tu as envie de découvrir. Ton oeil se focalise sur les alentours, Sharon déjà est entrée dans ton paysage visuel sans aucune animosité, sans une méfiance trop grande. Peut être que c'est un tord mais peu importe.

" Je te suis dans ce cas. "

Tu n'en dis pas plus à quoi cela pourrait-il te servir et tu suis donc le mouvement immiscé par la blonde sous sa capuche. Vous regardez autour de vous, vous avancez discrètement, ni trop vite, ni trop lentement, d'un pas normal, pour toi en tout cas. La rue s'offre à vous, une artère plus importante de la ville. Il n'y a qu'à choisir un bar, ou un petit salon de thé où vous pourrez boire un verre, au calme, à priori car l'ennemi pouvait être partout.

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MessageSujet: Re: It's been a long time without you my friend (Marcus)   It's been a long time without you my friend (Marcus) EmptySam 2 Jan - 18:44

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Les mèches chaudes qui encadrent son visage imparfait sous cette capuche. Ephémère barrière contre ce monde qu’elle tente de fuir et en même temps de fouler. Dualité sommaire lorsqu'on voit ce qu'il advient de l’ancien temps, celui où elle ne souffrait d’une étiquette. Celui où les convictions de chacun convergeaient vers le bonheur et non vers la survie. Comptine d’un monde auquel on l’a arrachée sans qu’elle demande la charité. Besoin de s’ancrer à nouveau et de batailler. Les luttes ne cesseront jamais mais, heureusement, demeurent ces vestiges de ce qu’elle avait, ces êtres et ces lieux qu’elle retrouvait. Parmi eux se tient Marcus. Ancien ami, ancien allié. Précieuse personne qu’elle ne pensait pas revoir dans ses conditions. Sourire qui file au coin de ses lèvres sans pour autant sembler tangible pour les autres. Simple accroche qui lui rappelle pourquoi elle se bat, depuis deux ans et qui lui fait tourner la tête vers le bellâtre, alors qu'elle stoppe son pas, indiquant un petit établissement qu’elle connaissait, à une autre époque et où l’odeur du café tatoue même la peau. Pas qui se décélère, ne voyant venir l’ennemi, pour l’heure. Néanmoins, la main ne quitte la gâchette de cette arme qu’elle frôlera peut-être si le temps se gâte. Guère pour le héros du passé mais pour le peu glorieux du présent, celui qui s’en prendrait à leurs matricules. Soulagement qui se lit sur ses traits courroucés lorsqu’ils atteignent l’enseigne coincée entre une épicerie et une librairie. Echoppe tout en longueur, exiguë mais au café imparable. “Je ne sais pas si je vais réellement bien mais je survis.” place-t-elle dans un murmure à l’homme lorsqu’elle se tient à ses côtés pour lui intimer une table, après quelques brèves salutations sans grande présentation. C’est la table la plus renfoncée que Sharon choisit. Simple bois, décoration aux notes anglaises. Portraits rock de célébrités locales, de cette Angleterre que le propriétaire doit chérir. Carte aux notes corsées ou plus édulcorées, différentes teintes de café pouvant être commandées. La blonde attrape cette carte qu'elle parait dévorer des yeux. Il n'en est rien, c'est le tour des locaux que ses yeux cherchent, tentant d’éclipser toute menace. Cela semble fructueux puisqu’elle se détend, d’un seul muscle et laisse retomber cette capuche contre son échine, en soupirant, passant ses mains dans ses cheveux. “Toujours citadin à ce que je vois. Tu bosses encore dans la photographie ?” commence-t-elle comme pour retrouver ces banalités qui l’affligeaient mais qui, aujourd’hui, la rassureraient. Loin d’un monde englouti sous une domination qu’elle exècre. Ses doigts courent contre le bois de la table alors que s’approche le gérant, venu quémander leurs commandes. “Servez-moi le café le plus corsé que vous ayez sur cette carte” demande-t-elle poliment. Plus poliment que son humeur depuis de nombreux mois. “Je t’invite” lance-t-elle à son interlocuteur. Un goût d'avant, un goût qui lui manquait. Mais errer dans les rues en tant que Sharon Carter n’est plus permis car seul le trépas l’attend au tournant. Rire nerveux qui la prend qu’elle explique ensuite à Marcus. “Tu m’excuseras, c’est tellement surréaliste. Toi, moi, partageant un café.” Ils n’avaient abordé aucuns points. Il ne savait rien ou sûrement le devinait. Et pourtant, elle se laissait aller à cette confidence qui pourrait lui coûter la vie. Tant pis.  

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HJ : Désolée pour le monstrueux retard It's been a long time without you my friend (Marcus) 1342231733
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MessageSujet: Re: It's been a long time without you my friend (Marcus)   It's been a long time without you my friend (Marcus) EmptySam 2 Jan - 21:37

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Ce monde est devenue fou depuis déjà trop de temps, mais tu n'y peux rien, tu n'es qu'une de ses victimes collatérales, rien de plus, elle aussi, comme chacun d'entre vous, tout bonnement. C'est vrai que toi, tu t'es pris tout ça de plein fouet, de façon violente, la mort de certains de tes proches, et toi qui développe une capacité inutile ou presque au possible mais qui devient par la même occasion ennemi de la nation. Et encore, tu te montrais discret au possible, sans doute que c'est une chance que tu ne sois pas encore dans les laboratoires de l'AIM à l'heure qu'il est, cela s'est souvent jouer à pas grand chose, mais tu es toujours là, dehors, peut être un signe qu'avec toi, les gens peuvent se dire qu'ils auront un peu plus de chance qu'avec d'autres. Bien évidemment, tu ne peux en aucun cas jouer avec les probabilités, ta chance tu ne sais pas à qui tu la dois, juste qu'il y a toujours eu des petits faits de jeux en ta faveur, voilà tout. Et aujourd'hui, c'est avec elle que tu as rendez-vous. Tu ne sais pas ce que ça donnera, comment tout cela finira. Tu as toujours été affilié aux héros, tu avais même réussi à avoir un partenariat avec Hulk pour avoir de belles photos dans le feu de l'action, mais depuis c'est la déliquescence. Tu pars en lambeau, ta peau surtout, c'est ce qui est dingue. La première fois, tu as cru faire un AVC lorsque la peau de ton visage est devenue toute flasque, une folie que tu n'as pas compris. Et puis finalement, tu t'es concentré pour remettre tout ça en place, comprenant alors ce que tu étais devenu, pour le pire ou le pire du pire simplement. Parce que oui, tu n'étais pas dans les meilleures conditions pour crever le plafond. Sharon semble bien se porter, on dirait que ça va, physiquement, elle a l'air de tenir la route en tout cas, pour le reste, tu n'en sais rien, mais les apparences sont là, comme pour toi à vrai dire. Physiquement, ça peut aller, tu n'as pas réellement de problèmes. Pour le reste, c'est une autre histoire, pour elle aussi en vérité, car effectivement, ses paroles font furieusement échos dans ton crâne. Vous ne vivez plus depuis deux ans, vous vous contentez de survivre, de tout juste survivre, rien de plus. Tu ne sais pas ce qu'il en est pour elle, mais tu fais les choses par habitudes, par lassitude, tu n'y prends pas un goût particulièrement prononcé alors que pourtant, tu es né pour la photographie. Mais tu continue à faire ça de façon très machinale, parce que finalement, tu ne sais rien faire d'autres, n'est ce pas ? Marcus Cream n'existe plus vraiment, en dehors de tes quelques alliés, pour les autres, tu n'es personne, un inconnu, un fantôme, et c'est sans doute mieux comme ça. Il n'y a aucun regard qui se porte sur toi, presque aucun en tout cas, tu traverses ta vie comme si elle n'existait pas, mais n'est ce pas le cas ? Si assurément. Alors tu suis Carter jusqu'à ce petit café sans te poser plus de questions. Peut être qu'elle te voue à ta mort, mais après tout plus personne ne viendra te pleurer, tu le crains. Vous vous installez, simplement au fond, et enfin elle semble relâcher son étreinte vis à vis de cette tension qui se lisait sur son visage. Toi, tu ne sais pas si tu relâches vraiment ton attention. Est ce que tu avais seulement pris le temps de faire attention dans l'instant ? Non, pas vraiment, et certainement qu'un jour cela te mènera à ta perte, pas maintenant mais à un autre moment.

" Toujours oui, on essaye de gagner un peu d'argent malgré tout, ce n'est pas simple. "

Tu devrais lui retourner la question, mais tu as le sentiment que pour elle aussi, au fond ça n'a pas changé, toujours dans le même rythme même si le tempo est différent sans doute. Un serveur arrive et prend votre commande, elle t'invite, tu réussis à lâcher un petit sourire.

" Je prendrais la même chose du coup, merci. "

Que tu adresses à l'homme qui repars presque aussitôt. Tu pourrais bien boire n'importe quoi que ça ne ferait pas de différence pour toi, cela restera du liquide, rien de plus, c'est comme ça. Alors elle lâche cette petite phrase qui réussi à presque te détendre. Ton plus large sourire depuis que tu l'as croisé se forme l'espace d'un instant sur ton visage.

" Tu trouves ? Pourtant, ce monde est entièrement surréaliste depuis déjà trop longtemps. Je trouve qu'au contraire, cela ressemble à une certaine ancienne normalité. "

Parce que oui, qu'est ce que la normalité dans ce monde là ? Qu'est ce que cela peut être ? C'est un concept complètement usurpé que voici, car tout dépends les points de vues. Toi tu n'es plus normal, elle non plus, car elle appartenait à ce cercle de héros aujourd'hui complètement conspués. Tout s'est inversé, pour ceux qui ont réussi à survivre, pour ceux qui n'ont pas succombé, par chance, par miracle peut être. Tu ne sais pas comment les gens autour de vous continuent de vivre une vie "presque" normale comme si de rien n'était. Cela n'a aucun sens, comme ta vie depuis qu'inhumain tu es devenu.
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It's been a long time without you my friend (Marcus)
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