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 we fight every night for something ((ariel))

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AuteurMessage
Felicia Hardy
Felicia Hardy

❝ you want to play dirty ? fine, let's play dirty
double face : magikal widow wearing black sosie : lucy boynton. remerciements : awonaa & ethereal & ellaenys & strangehell (a) ; inglorious (s) p'tit nom : inglorious balles tirées : 12 en cavale depuis le : 19/05/2021

bougies soufflées : vingt-huit années que sa démarche féline suit les pas discrets d'un père décédé
double identité : black cat, un nom qui résonne au creux des oreilles d'une justice incapable de mettre la main sur la féline
gagne-pain : voleuse, nul besoin d'exercer toute autre activité lorsque le butin amassé assure une survie éternelle. et puis, elle ne peut s'en empêcher.
ligne de coeur : gambade éternellement seule de toit en toit
génome : humaine altérée

talents et vertus : we fight every night for something ((ariel)) Tumblr_pigaonRQlq1u3pkmko1_540

❝ i'm not a hero. i'm a thief. born a thief.
raised a thief. will die a thief. ❞

⋅ ⋅ tychokinesis ; manipulation des probabilités
⋅ ⋅ claws ; griffes acérées cybernétiques
⋅ ⋅ thief ; voleuse experte
⋅ ⋅ olympic athlete ; au summum des capacités physiques humaines
⋅ ⋅ martial artist ; expertes en arts martiaux
⋅ ⋅ black cat’s costume ; costume qui accroit ses capacités physiques, ses boucles d’oreilles améliorant son agilité et équilibre

we fight every night for something ((ariel)) Tumblr_pigaonRQlq1u3pkmko3_540


bordel :

we fight every night for something ((ariel)) UjjyxqR we fight every night for something ((ariel)) VY0G0fS we fight every night for something ((ariel)) MrBIqPu

❝ probability is just a five-dollar word for « luck ».
and i'm nothing but bad luck, baby. ❞

❝ the money, the power, you want it. the fame and the drug glory, i got it. been puttin' in hours, you want it, i just want what's ours. the money, respect, you want it, put that on my name. i got it, it's getting to easy, you want it. we're milking the game. ❞


⋅ ⋅ ⋅


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MessageSujet: we fight every night for something ((ariel))   we fight every night for something ((ariel)) EmptyDim 6 Juin - 20:34








it's a beautiful crime
⋅ ⋅ ⋅ ⋅ we fight every night for something, when the sun sets, we're both the same. half in the shadows, half burned in flames. we can't look back for nothin', take what you need, say your goodbyes.



music ► Plateau fermement maintenu entre tes mains habiles, deux tasses de café chaud prêtes à être servies aux aberrations qui osent se prélasser dans cette demeure luxueuse. Bien sûr que l’endroit sied à tes goûts, il serait hypocrite d’affirmer le contraire, mais tu ne te contentes pas de profiter du SPA, ou d’une chambre bien trop grande pour être décente, tandis que bien des individus s’éteignent jour après jour, sans avoir les moyens de se payer les moindres soins hospitaliers. Alors tu revêtes ce costume de serveuse d’hôtellerie, avec dans l’idée de faire payer à ces abjects individus leur insolence criarde. Ils apporteront leur pierre à l’édifice de tes ambitions, par désir ou non, mais par ton propre désir tout de même. Tu remontes le long couloir aux moulures impeccables, tes mains affublées de gants blancs rappelant ta chevelure argentée, celle-ci dissimulée par une perruque de mèches blondes. Arrivée à la porte de la chambre des clients, tu portes le plateau d’une main, le liquide ne semblant pas perturbé tant tu es habituée à effectuer des manœuvres délicates. De ta main libre, tu viens cogner trois fois à la porte de bois et de cuir. « Room service. », t’exclames-tu pour annoncer ton identité, alors que la porte s’ouvre. Le mari du couple de quinquagénaires ne daigne pas même t’offrir le moindre sourire, préférant t’observant avec dédain. Tu dissimules ta haine par un faux sourire chaleureux, voire naïf. « Put it on the table. », monotone, sa voix ne laisse place à aucune considération. Dans les yeux de l’homme, tu es au bas de l’échelle, toi qui te dois de servir les grands, devant sûrement dédier ta vie aux soins des personnes de sa caste. Il s’écarte de ton chemin, et tu peux pénétrer dans la chambre, son épouse qui semble guère plus reconnaissante t’indiquant ladite table. Le mari a quitté le pas de la porte pour venir quérir sa tasse de café, tout comme sa compagne. « Have a nice day, madam, sir. », souffles-tu en leur adressant une légère courbette et t’apprêtant à quitter la suite. Seulement, tu ne refermes pas la porte derrière toi non, mais bien avec toi dedans. « What do you think you’re doing ?! », s’exclame l’homme haussant le ton et venant à ta rencontre, alors que tu dresses contre la porte, mains dans le dos. Il te bouche la vue, alors tu te penches légèrement sur le côté, ton sourire naïf laissant place à la malice de la féline qui sommeille en toi. « Don’t scream, for your own interest. », adresses-tu à la dame fortunée qui arbore ses airs de parfaite offusquée. « Leave. Now. I’ll call your director, it’s inacceptable ! », s’exclame une fois de plus l’homme. Tu reportes ton attention sur lui, un sourcil arqué tandis que tu revêtes de profonds airs de dégoût. « Inacceptable ? You mean you basking in all this luxury while people are fighting for their freedom, your freedom ? », lâches-tu d’un ton sec alors que tu plantes ton index dans le torse de l’individu, le forçant à reculer par ta force décuplée. « I’ll never pretend to be a hero, but I’d be damned to let you act as it pleases you, without considering how the world went to shit. You’re right, it’s inacceptable not to care as you do, sir. », sans plus tarder, ton autre main quitte ton dos, armée d’une aiguille qui vient se planter dans le cou de l’homme qui tombe aussitôt. Tu le rattrapes avant le choc, pour accompagner sa chute. La femme semble avoir écouté tes indications, et n’émet qu’un léger cri de crainte et surprise. « Good girl. Don’t worry, in a few hours you’ll wake up. », souffles-tu malicieuse alors que tu t’approches d’elle, pour lui injecter à son tour sa dose de tranquillisant. Elle s’était reculée jusqu’à buter contre le lit spacieux, qui recueille son corps avec calme. Tu as désormais tout le loisir de vider poches, cous, poignets et tiroirs des divers meubles, où sont entreposés bijoux et montres des locataires long-terme. Tu n’omets pas de vider le petit coffre-fort de la chambre, pour te servir du contenu, ni des tables de chevet. Tu n’y avais pas prêté attention, mais le livre qui trône sur celle de la femme attire ton regard. Couvertures cartonnées épaisses, ornées d’écrits dorés, somptueux ne serait-ce que par son apparence. Il conviendra parfaitement à un enfant dans le besoin, parmi ceux que tu héberges clandestinement dans les diverses planques de la ville, que tu connais comme ta poche. Tu quittes finalement les lieux, les poches remplies de ton butin.  

- - - - - -

Si la majorité de ton butin a été confiée à divers recéleurs, tu as conservé certains bijoux pour tes plaisirs personnels. L’acte est certes en opposition avec ta quête nouvelle, tu ne peux décemment pas t’empêcher de conserver certaines acquisitions, tes goûts en matière d’objets de luxe ou d’œuvres d’art dépassant l’entendement. Quant aux livres, il est passé de mains en mains, les enfants se l’arrachant pour passer le temps affreusement long, eux qui n’ont rien pour occuper leurs journées. Tu ne peux nier avoir été touché par cette vision d’euphorie face à un acte vraisemblablement anodin. Si l’idée d’aller faire une excursion nocturne à la bibliothèque de la ville a frôlé ton esprit, une toute autre idée a pris le dessus. Tu es une observatrice nocturne, avec un profond sens du détail, et il n’y a pas que les objets brillants qui attisent ta curiosité. Tu sais reconnaître l’art dès que tu poses les yeux dessus, et une certaine professeure est une œuvre à elle-seule, les traits trop doux et raffinés pour être de ce monde cruel. Tu culpabiliserais presque de t’en prendre à un être à l’aura si pur, mais tu songes aux enfants et leurs regards plein d’étoiles à l’idée de dévorer quelques lignes. Plus encore, tu songes aux étoiles dans tes yeux lorsque tu pourras poser ton regard sur l’objet de ta curiosité, de ta convoitise. La féline ne se lasse jamais de nouveauté, et poserait bien ses griffes sur l’intellectuelle dont les mains sont toujours prises par un livre. Après plusieurs soirées d’observation pour cerner la routine de la demoiselle, tu as pu assez facilement constater qu’elle était professeure à l’Institut. De là à dire si elle était mutante ou non, c’était une autre histoire, l’Institut accueillant désormais des personnes de tout génome, étudiants ou enseignants. A en juger son sac souvent rempli de livres, elle devait être passionnée de littérature ou d’histoire, peut-être les deux. Ne te jetant jamais la tête la première, tu as patienté qu’elle ne soit pas à son domicile de Long Island, lors d’une nuit fraîche, pour pénétrer son logement simpliste mais à la décoration plus qu’attrayante pour ta mire. Tes doigts glissaient sur chaque objet, comme pour t’imprégner de l’histoire de chaque chose, pour cerner la personne qu’elle était. Le salon, pièce principale, regorgeait de livres divers et variés, disposés dès lors qu’une place était permise pour un ouvrage. Littérature, principalement, de toutes origines, avec certains ouvrages en français, langue que tu parles grâce à tes nombreux voyages à Paris, le Louvre comme terrain de chasse privilégié. Tu as fait ta sélection d’ouvrages en fonction de leur disposition, cherchant les plus fréquemment consultés et censément, les plus attrayants pour les enfants qui allaient les recevoir. Mais tu n’es guère malpolie – encore que tout est relatif – alors tu as laissé un mot sur du papier fin, dégageant les effluves de ton parfum du moment, et une trace de rouge à lèvres. « Dear stranger, thanks for the books, i’ll bring them back. I promise. Sincerly, a friendly Cat of which you had all the attention. Xoxo. » peut-on lire sur le mot, déposé sur un tableau que tu as pris le temps d’observer, mais tu n’es guère là pour tes propres plaisirs, mais bien pour les enfants en proie à l’ennui. Qui plus est, loin de toi le désir de déposséder la jeune femme, qui ne semble guère aisée, vis-à-vis de tes cibles habituelles.

- - - - - -

Cette première intrusion avait surtout pour but d’attirer sa curiosité, dans un objectif que tu ne t’expliques nullement, si ce n’est ton attrait pour le jeu, et tu brûles de désir de jouer avec la demoiselle, de la provoquer pour la faire entrer dans une danse endiablée que tu mèneras, puisque tu as pour inlassable habitude de faire entrer autrui dans ton jeu, usant de tes charmes et ton intellect. Tu te postes dans l’escalier de secours de l’immeuble, et extraies tes griffes acérées pour forcer la fenêtre, sans un bruit, avec toute la discrétion d’une féline. Cette fois-ci, tu n’as pas observé quelconque sortie, désireuse de faire face à la demoiselle. D’un pas félin, tu te diriges vers le salon qui n’est autre que la pièce adjacente, t’appuyant contre le montant de la porte de celle-ci. Une de tes jambes vient croiser la seconde, et une de tes mains se dépose délicatement et avec grâce sur ta hanche, tandis que tu observes les griffes de ta main laissée libre. « I suppose you had my message. Hope you don’t mind, I just borrowed some of your lovely books for my… personal collection. », mens-tu alors que tu arbores ce légendaire sourire malicieux et joueur, accroché au nom de la mythique Black Cat, voleuse émérite. Affublée de ta tenue blanche et noire, le visage en partie masqué par ton masque, tu finis par quitter ton appui pour faire le tour de la pièce, laissant ton index glisser une fois de plus sur chaque objet, ton regard observant l’objet convoité suivant, seconde après seconde.





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MessageSujet: Re: we fight every night for something ((ariel))   we fight every night for something ((ariel)) EmptyDim 6 Juin - 23:43

fel
&
ari
we fight every night for something
Tes paupières cillent lentement. Un mélange d'émotions te parcourt comme un courant électrique, involontaire ; pour un peu, tu sentirais presque la gravité autour de toi se resserrer comme un étau ophidien. Cependant, tu as toujours fait preuve d'un contrôle souverain, surtout depuis l'A-Day. Tu cilles, encore une fois, prunelles noisette qui se voilent dans la pénombre dorée de ton appartement. Tu pourrais dire, théâtrale et dramatique, que tu ressens le vide de tes possessions comme un trou béant. C'est la vérité pour l'un des ouvrages que l'on t'a dérobé - car oui, ton sanctuaire littéraire, ton chez-toi a été pris d'assaut, et l'effronté félin a laissé un mot pour preuve d'un passage insolent.  Quelques phrasés griffonés, qui t'ont rendue perplexe puis furieuse. Comment osait-on pénétrer chez toi pour subtiliser tes affaires, tes précieux livres ? Un ouvrage, notamment, était une précieuse première édition. Tu y tenais comme à la prunelle de tes yeux, non pour le coût monnétaire dont tu te fichais comme d'une guigne, mais pour l'héritage, legs d'une grand-mère française. Tu avais fait les cent pas, trahissant ta colère par quelques objets attirés par toi avant d'être repoussés comme par des mains d'enfant couroucé.


Tu as, les jours suivants, été d'une prudence extrême, voire paranoïque, vérifiant chacun des verrous sans croire pourtant qu'ils résisteraient aux doigts de fée du cambrioleur. Après tout, la première intrusion avait laissé une trace indélébile dans ton coeur, mais avait été remarquablement exécuté, tu ne pouvais pas le nier. Etrangement, tu n'en avais guère discuté autour de toi, qu'il s'agisse de tes amis ou de tes collègues à l'Institut ; pour leur dire quoi, après tout ? Et tu te sentais curieusement honteuse, comme si l'effraction était de ton fait. Tu gardais ce petit secret bien enfoui, souvenir amer qui t'empêchait de dormir convenablement, toi et ta sensiblerie. Pourtant, tu étais attisée de curiosité : quel type de cambrioleur laisse un message ? Qui promet, après un rapt, de revenir déposer l'objet du délit ? Voilà qui était aussi étonnant qu'excitant, en un sens. Léger frisson qui parcourt la peau féminine, tandis que deux jambes se croisent en un froufrou soyeux. Pas de lecture, ce soir, mais les songeries d'une femme aux pensées confuses. Et comme si songer autant à une silhouette convoquait la victime, les yeux de velours se lèvent en discernant un mouvement : féminine, cheveux d'argent sur lesquels se reflètent l'or des lampes, sourire et attitude féline, voilà la cambrioleuse à n'en point douter ; curieux comme l'aperçevoir fait naître ce mélange brûlant de fureur juste et d'ivresse délicate. Tu n'ouvres pas la bouche, te contentes d'observer un instant, refusant l'étrange chamboulement de voir le voleur en chair, en os et en griffes devant toi ; tout en elle - car il s'agit d'un elle, aucun doute la-dessus - exalte les sens, exhibe une confiance de panthère, une fierté toute féline. La voix traverse l'air comme un coup de fouet, charmeuse, inflexible, plein d'une malice qui transpire dans le sourire aux dents immaculées. Nouveau frisson, perplexe cette fois ; tu croises les jambes dans l'autre sens, mouvement calculé pour te concentrer, même une fraction de seconde, sur autre chose que le flot d'émotion qui te heurte, tempête qui contamine ta raison.


Tu réalises à qui tu as à faire. Black Cat. Le nom est connu, la silhouette émérite. Il y a presque un soupçon de fierté que cette Robin Hood aux allures de chatte se soit abaissée à te voler, toi ; tu ne comprends cependant pas réellement ce que tu viens ajouter à l'équation, n'étant ni riche ni, à ton humble avis, du genre des victimes habituelles. Et tandis que, presque conquérante, elle en vient à s'avancer en territoire féminin, tu poses tes mains délicates sur tes genoux et ta voix sort enfin de ta gorge, gonflée d'une agitation que tu tempères difficilement. « You promised to come back to me with my books ; should I beg you for them to come back to me, or are you, finally, not an exception ? It is common knowledge that cats should not be trusted after all, thieves as they are. » Petite provocation, espoir qui s'échappe d'un filet de voix douce, et tu t'en veux, culpabilité de ne pas jaillir sur elle, gravité aux doigts pour la voler à son tour, voler sa surprise, dérober sa raison, lui faire avouer la vérité. Mais tu n'as nulle envie de la punir ; tu es lasse des guerres, aussi petites soient-elles ; tes yeux suivent, timidement, le mouvement nonchalant du corps inconnu. Tu papillonnes des cils et détournes finalement le regard, troublée par cette présence qui ne t'es pas familière entre tes murs. « At least I can't deny that you have good taste if you come and steal my books.» Tu hésites puis, d'un mouvement lent, tu te redresses sur tes jambes ; petite carrure, petite taille, regard fier aux prunelles miroitantes de l'or lumineux des lampes. « Why steal books, when jewelry or money awaits you elsewhere ? » La question est pertinente, à tes yeux. Tu croises les bras sur ta poitrine, froissant ta chemise, avant de soupirer et de t'avancer jusqu'à la cuisine ; tu fais attention à ne pas la croiser, à attendre patiemment qu'elle soit assez éloignée de toi, formant un demi-cercle presque parfait, comme si tu craignais qu'elle ne s'en prenne à toi. A dire vrai, tu ne saurais exprimer à cet instant ce dont tu as peur. Dos au mur de la cuisine, yeux posés sur elle comme pour la surveiller, tu attires à toi deux verres et une bouteille de vin - puis, tu émets un petit rire un rien mordant, l'air malicieux, tandis qu'autour de toi, les deux contenant de verre vulgaire et la bouteille lévitent, comme des étoiles autour d'une planète ; « you prefer milk, maybe ? » Ironie aux lippes, sourire malicieux, à ton tour - au final, ce petit jeu ne te déplaît pas ; si elle tient sa promesse et restitue tes livres, tout cela n'aura finalement été qu'un échange, un rien forcé en ce qui te concerne.


CODAGE PAR AMIANTE
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Felicia Hardy
Felicia Hardy

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double face : magikal widow wearing black sosie : lucy boynton. remerciements : awonaa & ethereal & ellaenys & strangehell (a) ; inglorious (s) p'tit nom : inglorious balles tirées : 12 en cavale depuis le : 19/05/2021

bougies soufflées : vingt-huit années que sa démarche féline suit les pas discrets d'un père décédé
double identité : black cat, un nom qui résonne au creux des oreilles d'une justice incapable de mettre la main sur la féline
gagne-pain : voleuse, nul besoin d'exercer toute autre activité lorsque le butin amassé assure une survie éternelle. et puis, elle ne peut s'en empêcher.
ligne de coeur : gambade éternellement seule de toit en toit
génome : humaine altérée

talents et vertus : we fight every night for something ((ariel)) Tumblr_pigaonRQlq1u3pkmko1_540

❝ i'm not a hero. i'm a thief. born a thief.
raised a thief. will die a thief. ❞

⋅ ⋅ tychokinesis ; manipulation des probabilités
⋅ ⋅ claws ; griffes acérées cybernétiques
⋅ ⋅ thief ; voleuse experte
⋅ ⋅ olympic athlete ; au summum des capacités physiques humaines
⋅ ⋅ martial artist ; expertes en arts martiaux
⋅ ⋅ black cat’s costume ; costume qui accroit ses capacités physiques, ses boucles d’oreilles améliorant son agilité et équilibre

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bordel :

we fight every night for something ((ariel)) UjjyxqR we fight every night for something ((ariel)) VY0G0fS we fight every night for something ((ariel)) MrBIqPu

❝ probability is just a five-dollar word for « luck ».
and i'm nothing but bad luck, baby. ❞

❝ the money, the power, you want it. the fame and the drug glory, i got it. been puttin' in hours, you want it, i just want what's ours. the money, respect, you want it, put that on my name. i got it, it's getting to easy, you want it. we're milking the game. ❞


⋅ ⋅ ⋅


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MessageSujet: Re: we fight every night for something ((ariel))   we fight every night for something ((ariel)) EmptyLun 7 Juin - 9:46








it's a beautiful crime
⋅ ⋅ ⋅ ⋅ we fight every night for something, when the sun sets, we're both the same. half in the shadows, half burned in flames. we can't look back for nothin', take what you need, say your goodbyes.



music ► Si tu redécouvres le territoire, tes billes noires elles sont en pleine découverte de la silhouette de la jeune femme, que tu toises tout en parcourant une fois de plus les divers meubles de la pièce. Livres toujours éparpillés, bibelots, tableaux discrets aux murs… Tant d’objets qui peuvent être sujets à ta convoitise, mais ton regard ne flanche pas et reste accroché au sien, une provocation silencieuse dans la lueur de tes yeux, fin sourire étirant tes lippes sans jamais flancher. Intéressante, est la silhouette qui demeure inflexible, installée gracieusement sans trembler, tout comme sa voix au ton un brin foudroyant. Sa réplique t’arrache un délicieux rire franchement amusé, alors que tu poursuis ton chemin, tournant en rond dans la pièce sans que la pointe de tes doigts ne quitte le décor. Sans défaire le franc sourire accroché à tes lèvres après ce rire, tu détournes finalement le regard, pour pencher légèrement la tête sur le côté et toiser les murs de toute leur hauteur. « Oh darling… People use to beg me for a lot of reasons, this one is the less original, and everytime it ends up the same. Simply doesn’t work. Begging is the less attractive reaction, nevertheless, I never gets tired of hearing supplications. What can I say ? I’m a complicated person to please. », tu marques alors une pause, stoppant tout mouvement, le menton qui se tourne vers la demoiselle. Tu lui adresses un léger haussement d’épaule qui s’étire dans le temps, fortement appuyé alors que ton regard accroche une fois de plus le sien. « It’s common knowledge that people are boring. », répliques-tu, la malice s’invitant sur tes traits. « But I’m pretty sure you’re not that kind of person anyway. Which is fortunate, I’m not here to get bored that easily. So, are you the disappointing kind, miss Deboisblanc ? », clin d’œil inachevé, presque imperceptible, alors que le nom de la demoiselle glisse sur le carmin de tes lèvres habillées d’un rouge à lèvres dérobé la veille. La professeure peut s’en étonner, mais tu ne restes pas moins une ancienne détective privée, en plus d’être une observatrice hors-pair, ce genre d’information de premier niveau est loin d’être une découverte délicate.

Tu poursuis ton chemin, démarche élégante, talons résonnant avec délicatesse sur le sol de l’endroit, alors que tu arrives à son niveau, juste derrière elle. Tu viens poser tes mains sur le dossier du canapé où elle se trouve, et laisses tes bras glisser pour s’étendre sur celui-ci, permettant à ton corps de se pencher en avant. Ton visage se poste à son oreiller, tes lèvres entrouvertes. « Tell me something I don’t know, beautiful. », murmures-tu la voix suave, avant de te redresser sèchement et de vaquer de nouveau à tes occupations, alors qu’elle s’étend à son tour de tout son long. A sa posture, tu peux aisément deviner qu’elle se met sur sa défensive, croisant les bras tout en quittant la pièce, alors qu’elle dessine un arc de cercle sans te tourner le dos, pour rejoindre la cuisine. La souris serait-elle effrayée ? « What makes you think your belongings are the only reason to my presence here ? », toujours cet air cryptique, s’inscrivant dans ce jeu que tu nourris avec le plus grand des plaisirs. Son regard ne te quitte pas, sans même le croiser tu peux le sentir, apportant sa chaleur sur ton échine. Tu observes vaguement par-dessus ton épaule, lorsque son rire résonne, et deux verres ainsi qu’une bouteille semblent tenir en lévitation. Voilà que la réponse est donnée, mutante probablement, peut-être inhumaine. Tu n’as pas approfondi tes recherches plus loin que cela, préférant avoir le loisir de la découverte. « Interesting. », souffles-tu alors que tu lui fais désormais face. Tu déroules alors les pas jusqu’à elle, ou plutôt la bouteille en lévitation, arborant un air amusé face à sa provocation. Tu fais pivoter la bouteille entre tes doigts pour en observer les étiquettes. « Je ne peux pas dire la même chose de tes goûts, cependant. Rien de fataliste cependant… », souffles-tu en un français parfait, ton accent américain venant découper les syllabes avec élégance. « Anyway, I can’t say no to a glass of wine. », ajoutes-tu en tapant la bouteille du bout de ta griffe, pour la faire voyager dans l’air. Tu émets un long soupir appuyé. « People should have drunk milk more often as kids, it’d prevent their bones to break so easily. », lâches-tu un air désolé animant autant tes traits que ton corps, tes épaules se haussant. Ta posture se brise, alors que tu t’appuies principalement sur une jambe, tes mains gagnant tes hanches. « You have no reason to be afraid, I won’t hurt you, chérie. », nouvelle dérobade à la saveur de la langue de Molière, alors que ton index glisse subtilement sur son menton. « You care about those books, don’t you ? Don’t worry, they’re in good hands. », lâches-tu, levant légèrement la main, coude fléchi, tes doigts s’agitant subtilement et gracieusement dans l’air. Ta main vient alors gagner ton visage, pour en retirer ton masque, donnant l’illusion à la professeure de te mettre à armes égales, visage à découvert. Simple illusion, alors que tu donnes le sentiment de baisser ta garde, alors qu’au contraire tu ne fais que prendre le dessus. Rude habitude qui coule dans tes veines, ta psyché fermement accrochée à être la dominatrice dans toute confrontation. « Shall we ? », murmures-tu alors que t’empares des deux verres en lévitation, les enfermant à leur base entre tes phalanges. Sourire charmeur accroché aux lippes, patientant que le liquide vienne effleurer le contenant.


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MessageSujet: Re: we fight every night for something ((ariel))   we fight every night for something ((ariel)) EmptyLun 7 Juin - 11:15

fel
&
ari
we fight every night for something
Il y a ce léger tressaillement, ce soubresaut de la conscience. Tu te croirais dans un poème Baudelairien. Faire face à Black Cat, voilà une situation à laquelle tu n'as jamais rêvé. Pourtant, elle est là, féline jusqu'au bout de ses griffes, l'immaculé de ses cheveux reflétant l'or des lampes, son corps se mouvant avec une grâce féérique. Tu manques de te râcler la gorge, agacée de te sentir aussi hypnotisée. Allons bon, tu as toujours aimé les chats, certes, mais celui-là est d'un autre genre. Tu ne dois pas oublier le rapt du legs de la grand-mère. Tes précieux livres. L'idée te redonne un peu d'aplomb. A ton tour de parler, de trancher dans le vif du sujet, mais tu aurais désiré y mettre moins de douceur. Elle rit et tu fais une petite grimace devant la moquerie et le son cristallin. Chatte jusqu'au bout, elle ne cesse son numéro de charme, de toute évidence. Elle tisonne le brasier, redéploie les cartes de votre jeu ; tu n'en connais pas bien les règles, tu vas devoir apprendre au fur et à mesure. Tu la dévisages sans vergogne ; tu es ici chez toi, c'est elle l'intruse, il te faut cesser de te sentir victime, rongeur, proie sous le regard félin. Tu ouvres la bouche pour répliquer, sans jamais trouver de répartie sauvage, féroce, jusqu'à ce qu'elle prononce ton nom. Ton corps se crispe, une seconde seulement. Elle est habituée à pénétrer chez les gens pour leur voler leurs biens ; quoi de plus naturel qu'elle dérobe aussi l'identité, qu'elle se renseigne ? Tu plisses doucement les yeux, attitude hardie. « You talk about your satisfaction, your boredom. You talk a lot, actually. What if I'm boring or not ? Unless you are not here to fly again, but to make a friend ? You feel alone, on your smoky roofs, under the moon and the gray sky, perhaps? Hence the theft of books, of course. You were bored. » Les prunelles s'enflamment d'une étincelle provocante, animale. Elle est sur ton territoire, et tu ne te laisseras ni voler ni marcher sur les pieds, peu importe combien la prédatrice est charmeuse, charmante. Et étant donné le symbole qu'elle a prit, celui du félin sombre, tu ne doutes pas que tes mots attiseront chez elle aussi une étincelle. Tu l'incites, involontairement, à continuer ce jeu. Ou alors, c'est totalement volontaire, et tu pers la tête, démente créature aux appétits inféodés à la solitude familière.


Tu reprends, juste une seconde. « Ariel, please. Madam Deboisblanc was my mom. And I have been using this name again for only six years » tu ajoutes, menton en avant, sous-entendu du veuvage, alors que ta main sans alliance a un fourmillement familier, triste. Tu es perplexe devant l'aveu, l'approbation que tu lui donnes sur ton identité. Mais cela importe t-il vraiment ? Elle doit déjà le savoir, et tu veux lui montrer que cela ne t'atteint pas, pas vraiment. Les prunelles suivent le mouvement, jusqu'à ce que tu ne puisses plus à moins de te tordre le cou ; derrière toi, elle est derrière toi, et ce n'est pas le danger, la peur ou la crainte qui te font frissonner. Tu t'immobilises pour la laisser jouer ce divertissement qui semble tant lui plaire. Tu ne désires pas montrer combien tu es troublée par tout cela. Cette affaire de livre volé prend des ampleurs que tu n'aurais jamais deviné. Dans quoi t'es-tu encore fourrée, Ariel ? « The female black cat population in New-York, for example ? » tu souffles, tentative d'humour un rien acerbe - comment ose t-elle se moquer de toi, te donner du beautiful comme si ce jeu prenait des allures de séduction ? Cela t'électrise, cela te fait peur. Le deuil a laissé en toi des marques profondes. Tu te souviens de lui, de son visage, et la fin te hante. Pourtant, les jours, les mois, les années sont passés et la vie continue, comme tu en es témoin. Ressentir à nouveau l'ivresse, temporaire, peut-être cruellement illusoire, d'une séduction factice, c'est plus qu'il ne t'en faut pour te faire tourner la tête. Heureusement, elle s'est éloignée. Peut-être n'a t-elle pas remarqué ta confusion. Tu te lèves, comme pour mieux reprendre tes appuis. La discussion reprend et tu ouvres la bouche, mais aucun mot n'en sort - ton visage exprime une surprise, un simple mot, une phrase inachevée dans le clos de ta gorge. I beg your pardon ? Pour quelle autre raison pourrait-elle venir ? Toi ? Tu as un reniflement hautain ; qu'elle ne te fasse pas croire une telle ineptie. Tu as vraiment besoin d'un verre. Cette histoire ne se soldera pas sans une once d'alcool.


Tu ne relèves pas l'air calculateur, plein d'intérêt, face à ton pouvoir. Immédiatement, difficile d'en deviner l'exacte portée. Télékinésie - voilà l'erreur qui revient souvent, jusqu'à ce que tu les détrompes. La télékinésie ne permet pas d'aplatir les hommes au sol, incapables de se mouvoir sous une masse attirée par une gravité lourde. Néanmoins, tu as un petit sourire, un centième de seconde, comme si ton petit manège n'était pas source de fierté ; tu feindrais presque de ne pas avoir volontairement joué à ce petit jeu pour piquer son intérêt. Tu joues avec le feu, Ariel. Tu l'observes, amusée - puis les mots résonnent dans un français parfait, et ton visage ne peut qu'exprimer un trouble viscéral, une surprise impérieuse. « Vous critiquez toujours les goûts des gens chez qui vous faites vos petits larcins ? » prononces-tu à ton tour d'une voix cotoneuse, réfrénant les frissons qui te prennent. La bouteille tourne sur elle-même, preuve tangible de ton émoi et tu te racles la gorge pour reprendre contenance. Tu n'aurais jamais devinée en elle cette trace française - et étant donné l'absence d'accent, la demoiselle doit avoir des origines françaises tout comme toi, ou être sacrément douée. Malgré toi, une pointe d'admiration, un intérêt vif se mettent à briller dans tes prunelles scrutatrices. La bouteille va virevolter sous le coup de griffe ; tu la stoppes sans y penser, la faisant à nouveau graviter autour de toi. La menace n'enlève rien au charme de la voleuse et tu te mordilles la lèvre inférieure, les joues rosies. « This would not prevent the cat from playing with the mice, even if they were tougher. » Tu n'as rien trouvé de mieux et tu hausses les épaules ; tu ne te laisseras pas impressionner. Même si c'est déjà un peu le cas, n'est-ce pas, Ariel ? Tes yeux ne suivent pas, volontairement, le mouvement sur les hanches, la posture de la jambe, que tu devines du coin de l'oeil. Féline jusque dans ses contenances. Elle dégage, de si près, une aura prédatrice et dominatrice qui s'imposent à toi comme une lumière vive. Tu es piquée au vif à ses mots - et tu oublies le mot chérie, juste une seconde, le temps de rétorquer, mordante dans le terme qu'elle a elle-même utilisé plus tôt : « but I'm not scared, beautiful.» Et ce n'est effectivement pas de la peur qui étincelle dans ton regard quand elle vient toucher ton menton de sa griffe. Tu ne doutes pas qu'un mouvement brusque pourrait te vider de ton carmin vital ; mais cela finirait le jeu d'une manière trop brutale, trop extrême. Tu la devines aussi joueuse, charmeuse et pirate que le chat dont elle a le surnom. Puis, elle retire son masque et tu hausses les sourcils, interdite ; tu ne t'attendais pas à ce geste, à ce qu'elle révèle son identité aussi simplement. Tu bégayes, souffles, puis te tais ; cela n'a rien à voir avec la beauté gracile du visage dévoilé. Rien. A. Voir.  «  In good hands ?» que tu répètes enfin, comme si tu te souvenais qu'elle avait parlé, autrefois - le temps semble cabotin, s'étalant et se rétractant comme une pieuvre. Tu te râcles la gorge, cette fois, les joues un rien plus roses. La question est là, éternelle et douce ; tu plonges ton regard dans le sien.  « Maybe not. » Et pourtant, tu t'empares de la bouteille et tu sers le liquide blanc, un rien sucré, fruité, venu tout droit de France. Peut-être ne devriez-vous pas, effectivement, trinquer à ce petit jeu. Mais tu as réellement besoin de ce verre pour te remettre d'aplomb ; tu lèves enfin le verre dont tu t'es emparée, non sans frôler les doigts de la jeune femme, et tu fais tinter les verres avec un sourire désabusé. Si elle désire porter un toast, libre à elle. Tu ne sais plus quoi dire, pour une fois, étrangement ; cette femme aurait-elle aussi volé ta langue, comme peuvent le faire les chats ? Non, le dicton, c'est qu'on la leur donne. Tu rougis aux images qui te viennent ; t'a t-on droguée à ton insu, pour que sa simple présence te trouble à ce point ? Reprend-toi, Ari !


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Felicia Hardy
Felicia Hardy

❝ you want to play dirty ? fine, let's play dirty
double face : magikal widow wearing black sosie : lucy boynton. remerciements : awonaa & ethereal & ellaenys & strangehell (a) ; inglorious (s) p'tit nom : inglorious balles tirées : 12 en cavale depuis le : 19/05/2021

bougies soufflées : vingt-huit années que sa démarche féline suit les pas discrets d'un père décédé
double identité : black cat, un nom qui résonne au creux des oreilles d'une justice incapable de mettre la main sur la féline
gagne-pain : voleuse, nul besoin d'exercer toute autre activité lorsque le butin amassé assure une survie éternelle. et puis, elle ne peut s'en empêcher.
ligne de coeur : gambade éternellement seule de toit en toit
génome : humaine altérée

talents et vertus : we fight every night for something ((ariel)) Tumblr_pigaonRQlq1u3pkmko1_540

❝ i'm not a hero. i'm a thief. born a thief.
raised a thief. will die a thief. ❞

⋅ ⋅ tychokinesis ; manipulation des probabilités
⋅ ⋅ claws ; griffes acérées cybernétiques
⋅ ⋅ thief ; voleuse experte
⋅ ⋅ olympic athlete ; au summum des capacités physiques humaines
⋅ ⋅ martial artist ; expertes en arts martiaux
⋅ ⋅ black cat’s costume ; costume qui accroit ses capacités physiques, ses boucles d’oreilles améliorant son agilité et équilibre

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bordel :

we fight every night for something ((ariel)) UjjyxqR we fight every night for something ((ariel)) VY0G0fS we fight every night for something ((ariel)) MrBIqPu

❝ probability is just a five-dollar word for « luck ».
and i'm nothing but bad luck, baby. ❞

❝ the money, the power, you want it. the fame and the drug glory, i got it. been puttin' in hours, you want it, i just want what's ours. the money, respect, you want it, put that on my name. i got it, it's getting to easy, you want it. we're milking the game. ❞


⋅ ⋅ ⋅


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MessageSujet: Re: we fight every night for something ((ariel))   we fight every night for something ((ariel)) EmptyLun 7 Juin - 18:23








it's a beautiful crime
⋅ ⋅ ⋅ ⋅ we fight every night for something, when the sun sets, we're both the same. half in the shadows, half burned in flames. we can't look back for nothin', take what you need, say your goodbyes.



music ► Le jeu se dessine, au détour d’un murmure, par la flamme d’un regard, la braise d’une provocation qui ne demande qu’à devenir le foyer de quelque chose de plus puissant encore. Nulle surprise, que d’annoncer tes tendances dominatrice, joueuse invétérée qui use de ses charmes, et de la malice d’un couplet lyrique, pour toucher la psyché de quiconque, devient ta proie. Tu vas chercher les limites, tu veilles à ce que les barrières tombent pour révéler les visages tels qu’ils doivent être, pour prouver que tout individu peut être dirigé tels les désirs du marionnettiste. Ou bien est-ce pour dissimuler le fait que toi aussi, tu revêtes un masque, même sous celui de la féline qui arpente la nuit à la poursuite de ses convoitises. La douce se lance dans une prose acerbe, dévoile les flammes que son regard est capable de refléter. Tu restes de marbre, alors que tu la toises sans dévier le regard. Quelques secondes s’écoulent, ton visage demeure impassible. Subitement, tu romps le silence par des applaudissements, lents et audibles. « Congratulations, you see right through me. The Black Cat is getting bored ! Obviously, darling, why do you think I’m the most notorious thief ? People aren’t entertaining. The thrill of a robbery, in another hand… But what can I say, I guess I’m some kind of…fleur bleue, », tu lèves gracieusement le regard au ciel, alors que ta main vient romantiquement remettre en place ta chevelure argentée. « and that someday, people will prove me wrong. », souffles-tu, expirant un soupir las de tes poumons, accrochée au fol espoir de déceler la même chaleur de sang qui anime tes veines, dans celles d’autrui. Sa réplique attise ton intérêt, non pas pour l’énonciation de son prénom, mais plutôt les mots qui suivent sa prononciation. Te positionnant dans son dos, tu ne relèves nullement l’annonce, pour le moment. Tu viens discrètement guetter sa main gauche à la recherche de la moindre alliance, ou une marque laissant supposer la présence d’un anneau. Rien. Le cercle avait probablement dû être retiré des années auparavant.

Le jeu se déporte dans la cuisine du logement sans prétention, discret, sans fioritures comme tu es habituée à avoir dans tes environnements luxueux. Acculée contre un mur de la pièce, tu en profites pour te positionner face à elle, réduisant l’espace entre vous. Tu t’amuses de sa réplique dans un français tout aussi parfait que celui dont tu as pu faire preuve quelques instants plus tôt, peut-être plus propre encore. « Seulement les mauvais. », souffles-tu malicieuse, alors que la bouteille à laquelle tu as donné une légère impulsion du bout de ton index, s’arrête nette pour reprendre son chemin à la convenance de la demoiselle. « Touché. Isn’t it the purpose of mices, for the cat to play with them ? », les paroles sont rejointes par la divine posture de la féline, provocante, presque indécente, dédiée à perturber les esprits de chaque individu qui peut avoir le loisir de déposer sa mire sur tes courbes mises en valeur par ta combinaison. Sa réplique, l’usage de ce tendre nom en écho à tes précédentes itérations, vient ravir ta psyché et étirer tes lippes en un radieux sourire enjoué, annonciateur du plaisir que tu prends dans l’échange, la jeune femme suivant le jeu qui s’installe, du moins, en partie. « Is that so ? », souffles-tu du bord de tes lippes entrouvertes, alors que la griffe de ton index vient glisser sur la gorge de la professeure. Menace ? Nullement, seulement un énième test de ses limites.

Masque retiré, supposée défense alors que ton identité est connue de tous. Comment ne pas connaître Felicia Hardy, fille du tout aussi célèbre Walter Hardy, dont tu as suivi les pas. Tu dénotes le rose qui s’invite subtilement à ses joues, après la révélation de ton visage sans le moindre déguisement. « The best hands there is. », confirmes-tu face à la perdition de la demoiselle, alors que tu mets en avant ton poignet dans un geste gracieux. Poignet qui revête la montre de la professeure, dérobée à l’instant dès lors qu’elle s’affairait à se perdre sur tes traits. Sourire amusé, tu retires la montre et la laisse en suspension, celle-ci se mouvant dans l’air, seulement maintenue par ton pouce et ton index. « Reflexes. », ajoutes-tu, lâchant subitement la montre. Nul doute que ses capacités permettront de sauver le bien. « What’s your thing ? », demandes-tu, intriguée par ses capacités. Les verres sont servis, les verres s’entrechoquent doucement. « To literature. », nouveau clin d’œil alors que tu maintiens le verre levé, le faisant tournoyer. Tu observes le liquide nager dans le contenant, avant de le porter à tes lèvres, t’enivrant de sa saveur. Le verre ne tarde pas à être vidé, et tu dérobes la bouteille pour resservir les deux verres. Tu tournes les talons, conservant la bouteille dans une main, ton verre de l’autre, et ton regard navigue dans cette nouvelle pièce. Tu poses la bouteille sur le comptoir pour libérer ta prise de manière à ouvrir les divers placards. « I’m not here to steal from you once more. », admets-tu, aucun mensonge dans ces mots. Dans un placard, tu identifies une bouteille de vin rouge seyant un peu plus à ton palais. Tu l’en extirpes de la prison et viens la déposer sur le comptoir, aux côtés de la précédente. De ta démarche féline, tu te repositionnes face à la demoiselle, appuyant ta main contre le mur contre lequel elle est adossée. Tu te penches légèrement en avant, vos parfums respectifs s’entremêlant dans une danse chaleureuse. « I need you. Well, actually, I don’t really need you. But kids do. », regard planté dans le sien, ton visage brisant très lentement la distance qui le sépare du sien. « Felicia. », souffles-tu, tes lèvres dangereusement proches des siennes, déviant leur trajectoire sur le côté, pour que tu puisses déguster une nouvelle gorgée de ce vin, inhabituel pour ta consommation habituelle. Un seul mot, qui trouvera sa place dans la psyché de la demoiselle, et qui y restera bien ancré, tu t’en assureras. On n’oublie pas la féline.



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MessageSujet: Re: we fight every night for something ((ariel))   we fight every night for something ((ariel)) EmptyLun 7 Juin - 19:53

fel
&
ari
we fight every night for something
A la manière d'un enfant découvrant la brûlure du feu, tu appuies, métaphoriquement, tes doigts délicats dans le brasier offert par cette panthère noire aux allures charmeuses. Elle est magnétique, prédatrice, au point de faire brasiller en toi une vivacité rare. Tu te découvres plus joueuse, plus provocante que jamais. Tu ne saurais dire s'il s'agit d'une bonne chose, tant cette découverte te laisse perplexe et interdite. Cependant, cela semble plaire à la demoiselle. Tu lèves un sourcil à son applaudissement sarcastique. « And if you found the entertainment you were looking for, what would you do with it ? » que tu demandes d'un air vaillant, comme si ces quelques mots avaient eu un prix certain sur ta timidité naturelle. La réponse, cependant, a un intérêt certain ; la chatte noire semble chercher ce qui attisera sa curiosité. Mais, une fois trouvé non pas une proie mais un rival, se contentera t-elle de jouer avec, ou le réduira t-elle en charpie ? Tu ne sais comment réagir à l'idée d'être ce divertissement faite femme. Fierté d'avoir attiré l'attention de l'incroyable voleuse, ou réprobation d'être jugée comme un jouet, une souris au bout d'un fil, juste bonne à jouer les marionnettes, les joujou pour un temps ? Toute cette situation met tes nerfs à fleurs de peau, car tu ne comprends pas. Pourquoi vient-elle te voir, à nouveau, si ce n'est pour te rendre tes livres ou te voler davantage ? Et pourquoi, par tous les dieux, pourquoi rentres-tu dans son jeu avec autant de plaisir ? Tu camoufles, en toi, cet intérêt pour cette distraction, parce que tu désirais, depuis longtemps, quelque chose d'aussi excitant.


La cuisine comme terrain neutre. Entourés d'épices, d'appareils, la petite pièce ouverte sur le salon offre une vue rangée et ordonnée, voire maniaque. Mais tu n'as guère d'intérêt pour les armoires remplies aux odeurs épicées de coriande, de cannelle et de paprika. Tu as mit un pied plus loin que les limites raisonnables, et te voilà à découvrir ton don sans mettre de terme dessus. Toi aussi, tu peux jouer les mystérieuses. Hélas pour elle, tu n'es guère voleuse ou charmeuse, mais l'envie de titiller un peu plus la singularité te démange. « Voilà une critique aussi facile que contestable. Que reprochez-vous à cette bouteille ? » que tu murmures encore, tempête intérieure qui se fait raz-de-marée. Des étrangers parlant français, ce n'est point étonnant, mais te voilà les mirettes paillettées d'admiration qui coûte à ta réserve habituelle. La posture langoureuse, un rien lascive, te clos les lèvres ; tu avales ta salive et prend un air nébuleux, les prunelles anarchiques, après que tu lui aies bien fait comprendre que tu ne la craignais pas. C'est la vérité - tu n'as pas peur d'elle ; si elle désirait te tuer, ce serait déjà fait, mais tu ne lui en aurais pas laissé l'occasion. Pas délibérément. La gravité est de ton côté, non ? Tu hoches la tête très lentement, regard déterminé en faisant attention à ce que sa griffe ne coupe pas ta peau diaphane. Ta voix est bloquée dans ta gorge fébrile. Ce n'est pas le danger, que tu ressens dans tes os, mais une émotion plus diffuse, chaleureuse et énivrante. Tu n'en veux pas, de cette sensation ! Tu voudrais pouvoir la chasser - les chasser tous deux, cette chatte conquérante et son paquet de phrasés insolents.


Difficile, pourtant, de mener à bien les connexions neuronales quand le visage dévoilé se départit de son mystère, mais non de sa grâce. Tu tentes de te concentrer. « What are you telling ? Which hands are you talking about ? Yours ? » Mais tu fais fausse route, tu le sens, comme on goûte un plat trop salé dont le déplaisir se fait ressentir à la première bouchée. La Black Cat parle à demi-mots, sous-entendus confus à ton esprit qui tente, tant bien que mal, de formuler une raison, une logique derrière tout cela, court-circuité par la situation. Tu peines à focaliser ton regard sur la montre, interloquée, puis le réflexe est là ; l'objet tombe puis remonte jusqu'à toi, comme attiré par un aimant. Tu t'en saisis délicatement. Tu n'as même pas senti ses doigts sur ta peau, le poids dont elle t'a allégé. Voleuse véritable, aux doigts de fée acérés. Tu te sens coupable d'être impressionnée. Mais peut-être l'a t-elle fait pour mesurer ton don. Sourire en coin, malicieux, quand elle demande presque avidement. « Apparently, attracting enticing black cats. » Tu la mettrais presque au défi de deviner. Tu fais clinquer les verres, bois une gorgée délicate du vin blanc, tandis qu'elle se choisit un nouveau vin, plus approprié apparemment à ses goûts. Tu as envie de marmonner, make yourself at home, mais c'est déjà le cas. Les chats sont partout chez eux, c'est connu. Nouveau verre, nouveau poison, à la robe rouge, sombre, épais comme du sang - mais le goût en est fruité, délicat, l'arôme fort en bouche, soupçon du bois que le tonneau a offert durant la longue période d'incubation. Tu la laisses parler, ton silence l'invitant à en dire plus : si elle n'est pas là pour jouer son rôle de pie voleuse, que vient-elle donc faire, hormis se servir dans la réserve de vin des braves professeures ? Tu en es là de tes réflexions quand elle s'approche dangereusement ; tu te figes, biche en pleins phares. L'odeur qu'elle porte, artificielle ou non, parvient à tes narines ; tu en humes les fragrances, malgré toi, confusion dans tout tes sens. Tu te concentres sur ses mots, non sur la valse langoureuse qu'elle semble t'inviter à danser avec elle - une danse dangereuse, pour tes pieds maladroits et hésitants. Ton esprit reprend un instant pied - ta nature professorale, presque maternelle, sûrement ; « Kids ? Kids need me ? » Durant un instant, la femme qui donne des cours aux adolescents de l'institut reparaît, sûre d'elle, douce et confiante. Prunelles noisette qui se heurtent aux obsidiennes de la chatte, avec un sérieux et une inquiétude non feints. Mais la demoiselle aux cheveux d'argent ne peut s'empêcher de diminuer l'espace entre vous, comme s'il n'y avait pas assez de place dans cette cuisine pour deux ; le prénom - véritable ? falsifié ? - s'exhale, et tu sens son haleine fruitée du vin bu. Tu reprends ton souffle quand elle se dirige vers son verre - et non vers tes lèvres, comme tu l'avais crains, espéré, imaginé, appréhendé. Tu doutes de la véracité du nom, mais tu n'en as pas d'autre à utiliser. « So, Felicia, » et tu le prononces à la française, comme une espèce de charme que tu voudrais jeter, la magie des noms d'autrefois, « you speak in hints of children who need my help. Explain yourself. Is that the reason you stole my books ? To resell them and donate them to the needy ? » La colère s'est envolée, pour faire place à la part la plus importante - l'explication en elle-même. Tu es prête, pauvre biche innocente, à tendre l'oreille à la panthère noire. « If I like your explanation, maybe I will help you. About kids. » Mais tu es déjà prise dans les filets ; tu le sais, elle le sais sûrement, à partir du moment où elle a parlé d'enfants. Tu as trop bon coeur. Tu pourrais même travailler gratuitement, si Charles le demandait, tant tu aimes aider autrui. Puis, comme si tu voulais montrer patte blanche, ce qui est presque ironique, tu lèves une main, paume vers le haut ; « You asked what my thing is ; i control gravity. » Ton verre vient graviter autour de ta main, le vin ne se renversant pas quand le bord tourne vers le bas. Puis, avec amusement, tu attires le liquide à toi à nouveau, le fait graviter puis revenir dans son contenant qui reprend place, sagement, entre tes doigts filiformes ; tu as un regard presque provocateur et fier vers la chatte noire. Tu n'aimes, habituellement, pas montrer ton don, non pas que tu t'en caches mais à cet instant, tu ressens un élan de volonté de te dévoiler. Comme pour prouver, sottement, que Félicia a raison ; tout le monde n'est pas ennuyeux, et tu ne l'es pas. Tu ne veux pas l'être. Tu soupires et retournes dans le salon pour t'installer à nouveau dans ton fauteuil, la bouteille de vin te suivant comme une fée de verre où la lumière forme des rayons poisseux. Tu invites la féline à s'installer où elle le désire, tandis que tu croises à nouveau tes jambes, essayant de reprendre contenance ; loin d'elle, de son parfum, de ses traits, de son charme, tu te sens un peu mieux, tandis que le vin échauffe tes veines.


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bougies soufflées : vingt-huit années que sa démarche féline suit les pas discrets d'un père décédé
double identité : black cat, un nom qui résonne au creux des oreilles d'une justice incapable de mettre la main sur la féline
gagne-pain : voleuse, nul besoin d'exercer toute autre activité lorsque le butin amassé assure une survie éternelle. et puis, elle ne peut s'en empêcher.
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❝ i'm not a hero. i'm a thief. born a thief.
raised a thief. will die a thief. ❞

⋅ ⋅ tychokinesis ; manipulation des probabilités
⋅ ⋅ claws ; griffes acérées cybernétiques
⋅ ⋅ thief ; voleuse experte
⋅ ⋅ olympic athlete ; au summum des capacités physiques humaines
⋅ ⋅ martial artist ; expertes en arts martiaux
⋅ ⋅ black cat’s costume ; costume qui accroit ses capacités physiques, ses boucles d’oreilles améliorant son agilité et équilibre

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❝ probability is just a five-dollar word for « luck ».
and i'm nothing but bad luck, baby. ❞

❝ the money, the power, you want it. the fame and the drug glory, i got it. been puttin' in hours, you want it, i just want what's ours. the money, respect, you want it, put that on my name. i got it, it's getting to easy, you want it. we're milking the game. ❞


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MessageSujet: Re: we fight every night for something ((ariel))   we fight every night for something ((ariel)) EmptyMar 8 Juin - 0:30








it's a beautiful crime
⋅ ⋅ ⋅ ⋅ we fight every night for something, when the sun sets, we're both the same. half in the shadows, half burned in flames. we can't look back for nothin', take what you need, say your goodbyes.



music ► « Possess it. Enjoy it. », rétorques-tu comme si ces termes résonnaient avec évidence, face à une telle question. Etrangement, ce n’est que pure vérité qui glisse sur tes lèvres, aucune illusion des mots que tu engendres d’ordinaire avec une aisance déconcertante. Le ton est donné, le tableau se dessine. Après tout, l’évidence est omniprésente. De quoi naissent les plus grands voleurs ? Du désir d’acquisition, de possession. Seulement, tu lâches ces morts en l’honneur de personnes, dont ton seul souhait est d’en croiser le chemin pour les emporter à ta suite, avec l’espoir de profiter d’émotions tragiquement méconnues de ta psyché, sensations dont tu mènes la quête quotidienne par ta désinvolture équivoque face à chaque regard qui croise celui de la féline. Posséder, comme si cela t’était dû, comme si l’on t’appartenait, d’autant plus vrai pour ce qui s’apparente au plus grand des trésors, dans l’imaginaire de ton esprit enfantin pour une telle chose. Si initialement, la raison de ta présence en ces lieux est double, tant pour les enfants dont tu désires rendre la vie plus légère, que par l’intérêt que tu portes à la demoiselle, tu tentes tant bien que mal de ne pas te voiler la face dans un espoir qui peut risquer de s’effondrer à chaque seconde. Maintenir ton intérêt éveillé est une lourde tâche, les êtres les plus prometteurs ayant fait face à un échec cuisant et fataliste, cette même fatalité qui n’a de cesse de t’apparaître dans un écho éternel, douloureux rappel de l’impossible.

Tu n’as que rarement débuté la moindre chasse dans un tel lieu, la cuisine t’étant habituellement réservée à un tout autre jeu, plus charnel. Cela n’est pas pour te déplaire, loin de toi l’idée de rejeter l’idée de la nouveauté. Comme tout environnement que tu abordes dans l’idée de le pénétrer pour mieux en dérober ce qui s’y trouve, le concept est tout autant similaire lorsque tu te mets dans l’idée de laisser la marque de ta patte dans la psyché d’une âme solitaire. Tu l’as perçu dans ses mots, cet être perdu il y a de cela des années, divorce ou disparition éternelle. A en croire la mention facile, cette page entamée il y a bien longtemps est recouverte d’une encre encore chaude, et la demoiselle n’a depuis pas trouvé comment clore l’histoire d’un point final. « Côte-du-Rhône, 2002. Un millésime de vingt ans n’est pas synonyme de saveur, celui-ci est définitivement le plus grand échec de notre siècle. », affirmes-tu sans broncher. Les œuvres d’art et la bijouterie ne représentent pas tes seules proies, bien des liqueurs ou autres alcools peuvent convenir à ton compte en banque ou ta consommation personnelle, et pour savoir sur quoi déposer le regard, tu dois en connaître l’histoire, tout comme tu escomptes découvrir celle de la demoiselle.

Son regard se métamorphose dès lors que tu mentionnes les enfants. La professeure ne l’est pas simplement par désir de partager ses connaissances, ou d’instruire, mais aussi par amour pour les plus jeunes de ce monde, à en croire l’étincelle qui se propage aussitôt dans son regard. Ton prénom, soufflé dans un français plus que charmeur, coule sur ses lèvres que tu ne quittes pas du regard, sourire envieux accroché à tes propres lippes. Son impatience s’exprime, alors que tu ne brises en aucun cas la proximité de vos corps, moins encore de vos visages. Si elle s’était presque prise d’un mutisme lors des derniers instants, dès lors que ton cou arborant ce parfum qui sied à ta peau était à proximité de son odorat, tout comme tes traits dévoilés avec grâce, c’est désormais une Ariel agitée qui te fait face. Tes poumons libèrent un léger rire amusé face à ce spectacle qu’elle t’offre, ses pupilles se dilatant à chaque gorgée qui caresse sa gorge. « Impatience doesn’t suit you, darling. », tes lèvres se meuvent que subtilement, tes mots les traversant naturellement. La belle se met à exposer son don, jouant avec le liquide qu’elle fait danser avec une simplicité déconcertante. Tu l’observes, d’un regard enchanté, presque subjugué par le spectacle qu’elle t’offre. Tu la laisses patienter, apportant ton verre à tes lippes une fois de plus avant de quitter ta posture. Tu la dépossèdes de son verre également, et entreprends d’aller ouvrir la bouteille précédemment extirpée du placard. « Bordeaux, 2010. En opposition à cette horreur, ce millésime frôle la perfection. Il te sied bien plus. », regard en coin et envoûteur que tu lui adresses, la malice dessinée au creux de tes lèvres, alors que tu œuvres à l’ouverture de la bouteille grâce à tes griffes que tu libères d’un coup sec, ce bruit métallique significatif. Tu pars en quête de deux verres à pieds propres, pour ne pas commettre le péché de mélanger les saveurs de deux millésimes, en tout point différents. Après avoir mis la patte sur les récipients, tu les remplis de moitié et les glisses entre tes phalanges, reprenant ta place face à la demoiselle. « Laisse le décanter un instant. », conseilles-tu, faisant tourner une fois de plus le liquide dans le verre pour en apprécier sa robe. Le processus de décantation est bien tristement sous-estimé, mais permet aux saveurs les plus douces de se réveiller, transformant le liquide pour le sublimer.

« Everyday, when you’re heading to the Institute, you cross the path of many people. Smiling people. Eventhough they’re aware of the chaos that can fall upon their heads, their lives are sweets. They go to school, to work, they get back to their families, discuss about what they’re going to eat, argue about the movie they intend to watch. They may are surviving our era, they still are quite peaceful. », ton regard n’est plus le même, la fougue laisse place à une légère brume, mais aussi une rancœur quant au destin des personnes à qui tu apportes ton soutien. « What you don’t see, are the people that are struggling with their own demons. Or shall I say, their own demon, which is life itself. Orphans, broken families, sick people. The forgotten. The ones that don’t have the luxury to think about what they can eat, cause they simply don’t know if they will. The ones that can’t have a proper conversation, cause they don’t have access to culture. People that can’t think about surviving another attack from Hydra, cause they’re already fighting life, defying it everyday just to have the pleasure to see the sun another day. », contes-tu, sans un seul mensonge venant entacher ton récit, seulement la pure description d’une réalité loin de bien des esprits. « I didn’t steal your books in order to sell them. I stole them to give them to the kids that have nothing else but rocks to occupy their days. To give them hope through the words they can read. But some of them… Some of them can’t even read. », tu marques une brève pause. « I want you to teach them. Off the books, obviously. Bring them the hope they deserve. », tu déportes ton regard sur ton verre, dernière ronde avant de l’apporter à tes lèvres. Tes paupières se closent instinctivement alors que le liquide touche tes lippes, glisse sur celles-ci pour se déposer dans ta gorge. Tu le conserves un instant, pour imprégner ton palais, avant de l’absorber entièrement. « Parfait, n’est-ce pas ? », murmures-tu alors que tes yeux restent clos. Tu daignes finalement les rouvrir pour croiser son regard. Enivrée par ta toute dernière dégustation, ton esprit s’imprègne de bien des désirs, ton visage venant se positionner auprès du sien comme témoin des pensées qui traversent ton esprit. Tes lèvres glissent jusqu’à son oreille, plus proche qu’auparavant, tandis que ta main libre vient frôler subtilement la sienne. « You shared me your thing, let me introduce you mine : i’m nothing but bad luck. », les mots sont prononcés, ton souffle chaud glisse jusqu’à elle, se propageant jusqu’à son cou, tout en faisant fuir quelques mèches de sa soyeuse chevelure. Tu te recules légèrement pour que tes billes noires puissent se plonger dans les siennes, ne pouvant t’empêcher de laisser la malice s’inviter dans tes mots, tes gestes ou ton attitude. « Gravity isn’t scary to me, a cat always lands on his paws. », subtile provocation, alors que ton index libre vient capturer une fine pellicule de l’alcool sur les lèvres de la douce, avant d’apporter le breuvage récolté à tes propres lippes, pour t’en délecter avec charme et délicatesse, sans quitter son regard du tien.



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MessageSujet: Re: we fight every night for something ((ariel))   we fight every night for something ((ariel)) EmptyMar 8 Juin - 20:56

fel
&
ari
we fight every night for something
Les mirettes se heurtent dans la confrontation joueuse. Par un biais étrange, tu comprends ce qu'elle veut dire. Non pas que tu sois prête toi-même à jouer à chat perché sur les toits ou à te faire tire-laine, mais le désir de quiconque, le plus haut souhait, est une constante source de frustration, une échappée après laquelle court tout un chacun, un rêve. L'épopée de la féline madrée l'amènera sans doute à rencontre cette curiosité qui l'attire tant. Ces personnes qui sauront éveiller attention, la garder surtout - tu devines chez elle une lassitude rapide, prompte, implacable, à la manière du sombre greffier. Tu sens, chez la langoureuse prédatrice, un désir innasouvi d'appropriation, de cette fureur de domination qui exsude de chacun de ses mots, de chacune de ses graciles mouvances. Tu te sens hypnotisée, malgré toi. Tu déteste ça. Te sentir aussi captivée, aussi faible devant l'attait irrésistible qu'elle déclenche. C'est bien la première fois, depuis longtemps, et tu te mordilles la lèvre comme si ce procédé, tic nerveux, pouvait duper le charme. Trop de solitude, trop de temps à rêver de romantisme et de rencontres littéraires, qui alourdissent la réalité d'espoirs fous, vains, distordus. Cette petite frivolité, jeu de dupes, ne te mènera à rien. Le savoir n'en rend pas moins les chaînes attrayantes ; tu te sens vulnérable petite chose sous la dictature féminine.


Mots qui se confondent, la discussion que tu ne désirais pas, quand tu voulais la confrontation, amènent à des rythmes et des thèmes, des secrets et des propos que tu n'aurais pas imaginé. Tout comme cet accent français, doux, envoûtant. Entre ces lèvres carmines, tu devines la langue qui roule sur le palais. Les propos sont plein du feu de la connaissance, et tu fronces les sourcils, prise en faute. « Pardonnez-donc le déshonneur qui est le mien que d'en apprécier l'arôme » répliques-tu, sans acidité pourtant ; tu t'amuses de la voir tenter de t'apprendre l'oenologie. Mais tu ne peux nier qu'elle s'y connaisse. Ce vin a mauvaise réputation ; cela t'indiffère, quand tu en apprécies la saveur. Tu hausses les épaules, candidement, battant deux fois des cils à la manière d'une demoiselle, pleine d'innocence. Le léger sourire qui remonte tes lippes trahit l'amusement, la subtile provocation, l'émoi du jeu.


Autre facette à la mention d'enfants, toi qui vit pour les aider. L'Institut est ta seconde famille, la première en ligne même si tu songes à combien tu as pu y évoluer depuis presque vingt ans. La tempête en ton âme se répercute sur tes traits, rosissant tes joues, écarquillant tes pupilles. Le carmin parsème tes joues comme des pivoines qui éclosent quand la chatte, loin d'être aveugle, riposte une autre raillerie. Tu tords la bouche d'une grimace presque boudeuse. Pour changer de sujet, pour reprendre les esprits, gravité détourée, doucement du bout des doigts, du bout des lèvres, toi maîtresse physicienne aux attractions littérales. L'air qu'accuse Felicia t'enchante, caresse ta fierté d'un plaisir affamé. Tu laisses faire, l'impression d'être en territoire inconnu plutôt qu'en ton propre château, princesse dépossédée par un démon aux allures de tigresse ombreuse. Sourcil qui se arcque, quand elle appose le terme de perfection à ton être ; malice dans les prunelles, et encore une fois, tu laisses faire. Docilement, presque, si ce n'était ce sourire mutin. Felicia ordonne, aussi naturellement qu'une reine et tu te fais disciplinée, penchant la tête de côté, quelques mèches venant frôler ta nuque, l'ovale de ton visage. La conversation reprend lentement, patiemment. In vino veritas, après tout.  


Tu écoutes. Oreilles grandes ouvertes, pour capter aussi bien les arguments que le timbre de la voix, la mélodie du rythme conté. Les prunelles adverses se voilent, une espèce de sérieux que tu devines étrange chez cette créature de séduction et de légéreté, s'empare d'elle. Tu entends, ce qu'elle dit, mais elle se trompe - destin aussi doré que possible, à l'extérieur, tu n'es pas ignorante du destin de certains. La mention d'Hydra te hérisse la peau, contracte un muscle dans ton abdomen, broie ton coeur aux pensées sombres, aux cauchemars nocturnes. D'argentés rouages technologiques, ils sont devenus brumeuse hydre aux multiples têtes assassines. Tu laisses continuer, parce que tu veux qu'elle finisse ce qu'elle a sur le coeur. Voleuse aux richesses offertes, à la bonté d'impératrice. « I see.» Tu n'attends pas pour développer, et le rouge qui empourpre tes joues ne déleste en rien tes prunelles de la détermination qui flamboie en toi. « If I can help in any way teach, bring books or food or, I don't know ... okay. I'm in. » Tu secoues doucement la tête, remet une mèche derrière une oreille dont la boucle d'oreille tinte en sourdine. « Why did you steal from me rather than ask in the first place ? Am I stupid. Stealing is more fun » que tu complètes avec un air malicieux. Les promesses sont là - ton temps, ton savoir, tout ce que tu peux donner, cela sera fait. Ton imagination s'enflamme, tu ne peux refuser une telle proposition. Et tu es parfaitement curieuse de voir Black Cat en Robine des Bois, chatte noire plutôt que renard roux. Comme pour sceller ce pacte, tu bois à ton tour - vin qui glisse, délicieux, réchauffant agréablement la poitrine, arôme qui implose sur la langue. Elle a raison - il est infiniment meilleur. Tu éclates de rire quand elle sussure les mots, comme si elle lisait dans ton esprit ; tu hausses les épaules, mais personne n'est dupe, et sans réelle réponse, ton regard abdique à sa connaissance raisineuse. De mutine, tu sens ton corps se tendre quand elle s'approche à nouveau, tentatrice, carnassière. Peaux qui se frôlent, frisson qui remonte le long de ton échine, mais c'est son souffle, tiède, fruité, qui te fait perdre le tien ; elle n'a pas fini de jouer avec la souris que tu es, démone à la vision splendide. Tu paniques, les doigts tremblants, le myocarde affolé. « B-Bad ... Bad luck ? » bégayes-tu en tentant de reprendre le contrôle de tes émotions ; cruelle gravité qui, autour de toi, se met à faire graviter quelques menus objets, témoins de ton émoi d'adolescente. Tu fronces les sourcils, inspires ; le tout rentre à la normale, comme d'indisciplinés enfants devant un regard maternel courroucé. Felicia, cependant, semble réclamer un nouveau jeu ; oeillade en coin, entre surprise et amusement. Tu avales ta salive quand son geste se forme, perturbant. « But curiosity kills the cat, and yet you are only curiosity » reproches-tu, mais trop tard pour reculer, trop tard pour refuser ; inspirant, tu attrapes cette main qui a frôlé tes lèvres, puis les siennes, dans ce partage étrange de cette goutte de vin, intimement presque. Et soudain, le monde change autour de vous ; légères comme des plumes, sans avoir la sensation écoeurante des manèges, vous lévitez puis, en quelques secondes, vos pieds touchent le plafond, nouveau sol pour votre masse. C'est naturel, désarmant, vos cheveux continuent de tomber sur vos épaules ; le jeu même de l'univers est à ta portée et tu en as inversé le sens. « It's a lot more fun when there is no ceiling to hold me back.»  A ton tour de tester vos limites ; tu bois une gorgée du vin, qui n'a aucune connaissance qu'il devrait tomber vers le bas ; qui pourrait dire où sont les sens normaux ? Tu t'amuses de ce petit tour, espérant presque qu'elle te confronte, qu'elle te défie de l'amener caresser les comètes.


CODAGE PAR AMIANTE
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Felicia Hardy
Felicia Hardy

❝ you want to play dirty ? fine, let's play dirty
double face : magikal widow wearing black sosie : lucy boynton. remerciements : awonaa & ethereal & ellaenys & strangehell (a) ; inglorious (s) p'tit nom : inglorious balles tirées : 12 en cavale depuis le : 19/05/2021

bougies soufflées : vingt-huit années que sa démarche féline suit les pas discrets d'un père décédé
double identité : black cat, un nom qui résonne au creux des oreilles d'une justice incapable de mettre la main sur la féline
gagne-pain : voleuse, nul besoin d'exercer toute autre activité lorsque le butin amassé assure une survie éternelle. et puis, elle ne peut s'en empêcher.
ligne de coeur : gambade éternellement seule de toit en toit
génome : humaine altérée

talents et vertus : we fight every night for something ((ariel)) Tumblr_pigaonRQlq1u3pkmko1_540

❝ i'm not a hero. i'm a thief. born a thief.
raised a thief. will die a thief. ❞

⋅ ⋅ tychokinesis ; manipulation des probabilités
⋅ ⋅ claws ; griffes acérées cybernétiques
⋅ ⋅ thief ; voleuse experte
⋅ ⋅ olympic athlete ; au summum des capacités physiques humaines
⋅ ⋅ martial artist ; expertes en arts martiaux
⋅ ⋅ black cat’s costume ; costume qui accroit ses capacités physiques, ses boucles d’oreilles améliorant son agilité et équilibre

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bordel :

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❝ probability is just a five-dollar word for « luck ».
and i'm nothing but bad luck, baby. ❞

❝ the money, the power, you want it. the fame and the drug glory, i got it. been puttin' in hours, you want it, i just want what's ours. the money, respect, you want it, put that on my name. i got it, it's getting to easy, you want it. we're milking the game. ❞


⋅ ⋅ ⋅


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MessageSujet: Re: we fight every night for something ((ariel))   we fight every night for something ((ariel)) EmptyMer 9 Juin - 13:17








it's a beautiful crime
⋅ ⋅ ⋅ ⋅ we fight every night for something, when the sun sets, we're both the same. half in the shadows, half burned in flames. we can't look back for nothin', take what you need, say your goodbyes.



music ► La souris danse entre tes doigts fins, selon la chorégraphie orchestrée finement par tes soins, la douce au cœur tendre succombe avec facilité, probablement animée par toute absence de charme pendant bien des années. Sa demeure devient prison, sa prison devient ton terrain de chasse, véritable bac à sable pour façonner l’ambiance selon tes désirs, faisant rouler le pion entre tes phalanges. Une réplique prononcée en un français chantant, l’ivresse d’un liquide qui brûle vos organismes, la subtilité d’une caresse, la chaleur d’un murmure, le mystère qui plane invisible. Prenez ces éléments isolés, vous n’obtenez aucun effet particulier. Rassemblez-les, la recette en est mortelle, toute résistance devient presque impossible. Rares sont les esprits qui résistent à la féline, sa démarche aussi assurée que les balles qui glissent sur ses lippes. Tu serais prête à parier que jamais, la jeune femme n’a été la proie d’une séduction aussi aboutie d’une autre femme, et pourtant là voilà, la lèvre finement emprisonnée par ses dents immaculées comme pour se réveiller, alors qu’elle plonge inlassablement dans le gouffre vers lequel tu la conduit, comme tu peux le faire avec bien des proies, pour mieux les dérober lorsque leurs esprits les mènent vers des contrées enchantées, victimes d’une imagination bien trop fertile pour leur propre bien. Si la chatte noire n’est guère à l’aise avec toute notion magique dans cet univers qu’elle arpente, elle sait autant en créer qu’apprécier son œuvre. Magicienne à ses heures perdues, dès lors qu’elle fait naître l’illusion de son jeu pour envoûter les psychés. L’ivresse s’installe, à bien des niveaux.

Elle brûle, tu le sens autant au teint carmin que ses joues arborent, d’ordinaire légèrement rosées, qu’à la chaleur de son derme qui s’embrase. Prise dans tes filets de laine, si elle pourrait faire mine de fuir ton art, elle s’y laisse désormais prendre avec un plaisir que son corps ne parvient à dissimuler, l’étincelle dans le regard te sommant de poursuivre ce cambriolage de sa psyché. Si tu as bien des plaisirs matériels, les pensées sont des biens autrement plus subtils dont tu prends un plaisir malicieux à dérober pour y installer un certain chaos. La belle se courbe, prise de mouvances alors que tu te fais cheffe d’orchestre, l’entraînant à danser selon tes murmures, animée par le souffle chaud qui caresse sa peau. Tu déroules ton récit, la demoiselle désireuse d’être éclairée par ce mystère lancé. Récit qui l’entraîne à tenter de reprendre ses esprits néanmoins embrumés, alors qu’elle exerce un réflexe plus qu’humain : la tête se meut de gauche à droite, la mèche vient se loger derrière l’oreille – et dévoile une boucle d’oreille qui attire instinctivement ton attention. Sa triste réalité reprend rapidement le dessus, lorsque l’héroïne éducatrice laisse de nouveau place à la malice qu’elle se découvre face à tes manipulations enchanteresses. Soupir amusé qui se déverse de tes poumons, regard amusé alors que tu t’enivres de sa naïveté rapidement rattrapée. Tu tends le bras pour déposer ton verre sur le comptoir et reprendre possession de tes plein mouvements. Tu n’éteins nullement ce sourire amusé de tes lippes, et viens une fois de plus te rapprocher d’elle. « Oh darling… », l’accables-tu de sa naïveté passagère, ton visage s’engouffrant une énième fois dans son cou, les lèvres proches de son oreille découverte. « Everything is funnier than asking permission, », souffles-tu envoûtante. « Especially stealing. », conclus-tu alors que tu mordilles son oreille du bout de tes lèvres, les phalanges de ta main opposée venant s’engouffrer dans sa chevelure de l’autre côté, caressant subtilement sa joue au passage. Tu la dépossèdes de ses boucles d’oreille, faisant preuve autant d’agilité de tes lèvres que de tes doigts. L’acte se déroule en une infime seconde, avant que tu ne t’écartes d’elle en tournant les talons. Ta main vide récupère le verre tandis que dans un geste discret tu laisses tomber la boucle logée entre tes lippes dans ton autre main.

« Don’t worry about books and food, I can handle it myself. You just have to teach them. », souffles-tu toujours le dos tourné, prenant une nouvelle gorgée du liquide carmin. Tu fais mine de courber la nuque, de la faire danser alors que ta main possédant les deux boucles vient glisser avec grâce d’une oreille à l’autre, habillant tes oreilles des bijoux, masquées par ta chevelure argentée qui se remet en place. Revenue poursuivre le divertissement, l’énonciation de cette lourde vérité qu’est ton pouvoir venant perturber la psyché de la demoiselle prise de bégaiements, t’arrachant un sourire esquissant la satisfaction de cette vision, tu constates avec émerveillement la gravité faire son office, l’environnement dansant dans l’air sans être régi par la moindre règle physique terrestre. Elle se concentre, rendant au décor ses apparences initiales, et récupérant – en partie – le contrôle de son esprit. « You pretty naive little thing, I am so much more than just curiosity. », souffles-tu une fois de plus amusée par la candeur qui se reflète dans le regard de la belle. Ta main se fait captive de ses doigts fins, alors que tu veilles à te délecter du doux arome de ses lèvres mélangé à la saveur du liquide carmin. « Mmh… Tasty. », admets-tu satisfaite alors que subitement, le monde se met à se transformer. Ou plutôt à s’immobiliser, tandis que vos corps quittent le sol pour rejoindre le plafond, dans une parfaite inversion, tout comme les rôles qui s’inversent. La professeure s’émerveille à oser prendre le pas, dans cette danse endiablée menée par tes soins jusqu’alors. Danse, qui allait prendre une toute autre dimension. « Shame there is no music, », commences-tu, ingurgitant une nouvelle gorgée de ton verre, avant de le laisser en suspension. Tu dépossèdes la demoiselle du sien et lui adresse le même sort, vos mains désormais libres. « nevermind, that never stopped me before. », poursuis-tu malicieuse, ta main venant capturer sa taille, ton autre main capturant la sienne. « Shall we ? », souffles-tu sans toutefois lui laisser le moindre choix, si elle se joue de la gravité, tu te joues de l’attraction et viens coller ton bassin au sien, vos corps désormais pris dans une parfaite fusion, lèvres d’une proximité dangereusement sulfureuse. D’un geste élégant de la tête, tu dégages tes boucles argentées qui révèlent dès lors tes oreilles affublées des bijoux dérobés. « How do I look ? I already know the answer, but I’m all ears. », demandes-tu taquine, étincelle charmeuse dans le fond des yeux, alors que tu débutes cette sereine mais chaleureuse valse, l’entraînant à ta suite, veillant à maintenir cette proximité charnelle pour mêler vos parfums dans une atmosphère sulfureuse. Tête décalée aux côtés de la sienne, lèvres parallèles aux siennes, de quoi vous permettre de vous toiser tout en susurrant à vos oreilles mutuelles. « Six years. What’s your story ? », plus que de la curiosité, mais curiosité néanmoins, et le désir de percer la pseudo-carapace de la belle.



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MessageSujet: Re: we fight every night for something ((ariel))   we fight every night for something ((ariel)) EmptyMer 9 Juin - 18:38

fel
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La torpeur brûlante dans laquelle te plonge l'envoûtante tigresse noire te laisse pantelante. L'émoi est brutal, semblable à ceux adolescents, implacables et passionnés. Tu camoufles, bien mal, les frissons qui parcourent tout ton être. L'extase même de l'excitation, de la frustration, de désirer une telle créature sans même que saches les limites même de ce désir, contours flous, indéterminés, nouveaux. Peut-être cela se finira t-il ainsi, en un souvenir crépitant d'étincelles d'envie, fantasme inachevé et incomplet sur lequel tu ne peux mettre de mots, indécise, confuse et perplexe. La situation te pousse dans les filets de Félicia, rets anglué d'une toile d'araignée aux yeux de chats et aux sourires mutins. Et le plaisir, évident, peint sur ce gracile visage, attise autant l'impatience que l'exaspération en ton coeur. Elle se joue de toi à n'en point douter, joyeuse prétendante au divertissement que tu représentes. Rien de bon ne peut aboutir. Rien de bon sur le long terme. Eperdue, tu réalises que tu soumettrais volontiers à quelques moments de vulnérabilité ; tu reprends tes esprits, reprends les rênes d'une ébullition en dents de scie. Tu te secoues mentalement ; il faut que tu cesses d'être aussi affligeante dans ta volonté de voir agoniser ta solitude. Tu ne désires pas vraiment cette femme - l'émotion qui t'englobe, qui fleurit en toi, qui épanouit ses corolles n'est née que de cette situation étrange, pleine d'émotions intenses. Le mensonge est facile, plus doux que la réalité. Tu t'y plonges pour ne pas te consumer toute entière.


Enfante à laquelle on tend un index inflexible, que l'on gronde gentimment, bonne élève aux bêtises délicates. Tu t'empourpres un peu plus, sourcils froncés, entre enfièvrement sous le ton de voix canaille, alors qu'elle s'approche encore, faisant fi de ton espace vital ; tu t'es immobilisée à nouveau, désireuse de ce frôlement tout en le craignant, orage fait femme, dont les éclairs trépidants contaminent ta peau de leur électricité langoureuse. Elle n'a pas le droit de créer une telle tempête en toi, de jouer avec tes nerfs ainsi ! Tu ouvres la bouche, la refermes, sans avoir rien trouvé à dire - tu n'es pas tout à fait d'accord, mais c'est là tout son petit jeu. Tu détournes les yeux, agaçée de ne pas te montrer aussi sarcastique que d'habitude, de ne savoir clouer ce petit museau malicieux. Tu clos tes paupières fermement, quand les lèvres inconnues viennent souffler leur contact chaud contre ton oreille. Tu frémis, les épaules qui se crispent ; tu retiens l'élan interne qui te pousserait à te coller à elle, naturellement, comme pour effacer l'espace entre vous, gommer le vide si infime et pourtant. Tu tentes de ne pas réagir quand elle caresse tes cheveux ; tu déglutis et bientôt, le mouvement est fantôme, disparu déjà, effacé enfin. Tu inspires pour chasser le léger soubresaut corporel qui te prend. Tu n'as pas encore remarqué l'absence des bijoux, concentrée sur le peu de contrôle qu'il te reste, sur la fierté qui t'ammène à ne rien céder du terrain que tu gardes encore.


Converser te permet de concentrer ton esprit ailleurs, le soulagement est presque palpable. « Then I will. That's what I do best, I think.» Le murmure est timide, comme si l'avouer était un effort quand il s'agit d'un fait raisonné, logique - tu es née pour enseigner, aussi clairement que d'autres ont comme destins de sauver des vies ou de créer des choses. Tes yeux suivent le moindre mouvement, la moindre onde gracile de corps félin. Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même de ne pas remarquer le manège des doigts qui habillent les oreilles, ton attention étant retenue ailleurs. « You are surely not discretion and restraint, in any case.» Tu railles gentimment ; tu passes ta langue sur tes lèvres comme pour en chasser la saveur de cette espèce d'affection passée dans le timbre, voix amicale, chaude, douce, où tu aurais voulu sècheresse d'une hostilité qui t'étais dûe. Mais même cela, elle te l'a volé, t'a dérobé ta colère en exprimant la réalité. Elle continue d'aguicher, de jouer, osant une remarque sur son geste charnel. Tu secoues la tête légèrement, amusée, exaltée, alors que tu uses de ton don de mutante aussi facilement que l'on respire ; le virus t'avait fait craindre de ne plus jamais ressentir cette facilité, cette fluidité. Mais à présent que vous vous tenez au plafond, tu te sens joyeuse de ne devoir faire aucun effort particulier. Tu as modifié simplement la gravité, comme d'autres replacent une mèche de cheveux ou inspirent profondément après s'être étranglé. C'est tout aussi jouissif de sentir vos doigts se touchant. Petit rire qui éclate contre tes dents d'ivoire qui se dévoilent en un sourire malicieux ;  « It can be fixed, you know.» Les verres sont délaissés, non sans une dernière petite gorgée ; l'arôme fruité, plus puissant et plus agréable que le première alcool, échauffe ta gorge avec une saveur plaisante. Tu t'amuses de l'idée de danser jusqu'à ce qu'elle se plaque contre toi. Malgré toi, tu songes à toutes ces infinies différences - elle est fine, agile, plantureuse, ô combien séduisante, quand tu sens ses formes contre les tiennes, et elle n'a honte de rien, tu inspires son parfum, pénétrée de sa tiédeur. Ton mari était grand, athlétique, masculin. Les souvenirs s'estompent comme pour laisser la place à de nouveaux monuments mémoriels. Le réflexe t'a échappé ; une main sur sa hanche, aggripant la chair sous la combinaison, sans que tu saches si tu as peur qu'elle tombe - en bas, dans tes bras - ou s'il s'agit là d'une maigre défense pour pouvoir la repousser, si tes craintes te reprennent.


Tes boucles d'oreille luisent à ses oreilles et tu émets un petit grognement. Féline kleptomane aux doigts trop agiles pour son propre bien. « If I tell you that they suit you better than me, are you going to keep them ?» mais ce n'est pas une réelle question, le timbre de ta voix n'est pas interrogateur mais amusé. Tu papillones des cils, reniflant son parfum, narines évasées, pleines de son arôme que tu goûtes presque du bout de la langue. Tu fermes les yeux et doucement, frôles de ton front la joue de Félicia, comme pour en tirer une force dont tu te sais incapable. « Nothing original. We were two. Then, at some point, it was just me.» Tu inspires encore, envoûté par les fragrances féminines. « Why show me your face ? Not that I'm complaining, but ... Aren't you afraid that i'm sneakier than i look ?» Tu n'as jamais eu l'intention de lui nuire, même quand tu étais certaine qu'elle n'avait fait que voler pour elle-même. « Close your eyes. » C'est à la fois une demande, une supplique, un ordre mêlés. Tu attends qu'elle s'exécute puis, tu ouvres la fenêtre aux rideaux tirés et vous gravitez jusqu'au dehors ; l'air frais vous percute, joue avec vos cheveux, fait cliqueter les boucles d'oreilles - les tiennes - à ses oreilles. Tu n'as pas lâché sa main ; tu t'approches à nouveau, légère comme une plume, autant qu'elle, dans les airs où vos gravités s'annulent, où vos masses ne pèsent plus rien. Vous pourriez vous envoler jusqu'aux étoiles. En bas, les lampadaires floutent la ville d'une lumière orangée ; le bruit de voitures, de mortels vivant leurs vies sans jamais lever les yeux. Du pouce, tu viens caresser la pommette de Félicia pour l'inviter à ouvrir ses mirettes. Vous lévitez, sans mouvement brusque, près des toits, dans la lumière chiche d'étoiles voilés de nuages. « I love the night, when I can fly to the stars, barely held by the universe. And I have always liked to make new experiences. » Et tu viens sussurer à ton tour, refusant de la laisser t'hypnotiser, t'envoûter, avoir une telle force sur toi sans riposter un brin ; tu montes d'un cran, le corps comme départi de toute loi physique et tu te penches vers elle, appréciant un instant la vue sur le décolleté vertigineux, tu murmures près de son oreille, tes lèvres frôlant ta boucle d'oreille : « Cats can fly. Enjoy your new wings, pretty cat. » Et tu lèves un bras pour attraper sa hanche droite, pour la faire virevolter, danser - ironie du sort, destin musical, en bras, dans la rue, un taxi garé émet une musique. Rien qui ne soit agréable à l'oreille, en réalité, rythme étouffé, sans paroles, mais cela te fait rire tandis que vous tournoyez l'une autour de l'autre, ou plutôt que tu gravites autour de cette reine féline, impératrice de la nuit, ta main ne quittant pas ses hanches, glissant sur ses reines alors que tu t'escamotes. « Are you afraid, now ?» grondes-tu enfin, bien décidée à démontrer que tu n'es pas qu'une biche affolée, timide et discrète. Felicia a réveillé quelque chose, échauffé tes esprits. « Are you entertained enough not to be bored now ?» ronronnes-tu, pleine de raillerie joueuse, malicieuse à ton tour. Tu te stoppes enfin, face à face, vos visages proches, ton regard accroché au sien, provocateur et insolent. La nuit autour de toi te donnes des frissons. Ta main frôle une dernière fois la hanche et lâche Felicia, comme à regrets. « I was going to say you don't know what you're doing, but you know it perfectly, don't you, Felicia ? You are like an empress, every movement, every word is calculated. And you take what you want. It is unfair. » que tu répliques d'un air soudain boudeur, avant de soupirer ; libres de toute gravité, vos cheveux se mettent à flotter, donnant l'impression que de l'eau vous entoure plutôt que de l'air, algues délicates, immaculées pour la féline, bruns en ce qui te concerne. « It is unfair. » Tu te répètes, en la foudroyant du regard - parce qu'elle a réussi son petit coup et que tes esprits s'enflamment à nouveau malgré la douceur de la nuit, alors que tu es dévorée par son contact, ou plutôt le souvenir de son contact, calcinée par ses mimiques joueuses et par l'impression d'être victime d'un sortilège plus grand que toi.


CODAGE PAR AMIANTE
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Felicia Hardy
Felicia Hardy

❝ you want to play dirty ? fine, let's play dirty
double face : magikal widow wearing black sosie : lucy boynton. remerciements : awonaa & ethereal & ellaenys & strangehell (a) ; inglorious (s) p'tit nom : inglorious balles tirées : 12 en cavale depuis le : 19/05/2021

bougies soufflées : vingt-huit années que sa démarche féline suit les pas discrets d'un père décédé
double identité : black cat, un nom qui résonne au creux des oreilles d'une justice incapable de mettre la main sur la féline
gagne-pain : voleuse, nul besoin d'exercer toute autre activité lorsque le butin amassé assure une survie éternelle. et puis, elle ne peut s'en empêcher.
ligne de coeur : gambade éternellement seule de toit en toit
génome : humaine altérée

talents et vertus : we fight every night for something ((ariel)) Tumblr_pigaonRQlq1u3pkmko1_540

❝ i'm not a hero. i'm a thief. born a thief.
raised a thief. will die a thief. ❞

⋅ ⋅ tychokinesis ; manipulation des probabilités
⋅ ⋅ claws ; griffes acérées cybernétiques
⋅ ⋅ thief ; voleuse experte
⋅ ⋅ olympic athlete ; au summum des capacités physiques humaines
⋅ ⋅ martial artist ; expertes en arts martiaux
⋅ ⋅ black cat’s costume ; costume qui accroit ses capacités physiques, ses boucles d’oreilles améliorant son agilité et équilibre

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bordel :

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❝ probability is just a five-dollar word for « luck ».
and i'm nothing but bad luck, baby. ❞

❝ the money, the power, you want it. the fame and the drug glory, i got it. been puttin' in hours, you want it, i just want what's ours. the money, respect, you want it, put that on my name. i got it, it's getting to easy, you want it. we're milking the game. ❞


⋅ ⋅ ⋅


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MessageSujet: Re: we fight every night for something ((ariel))   we fight every night for something ((ariel)) EmptySam 12 Juin - 16:59








it's a beautiful crime
⋅ ⋅ ⋅ ⋅ we fight every night for something, when the sun sets, we're both the same. half in the shadows, half burned in flames. we can't look back for nothin', take what you need, say your goodbyes.



music ► Douce satisfaction que te procure cette échine qui ploie à ta demande, satisfaction entachée par la facilité à laquelle elle s’est évertuée à céder à ta proposition, sans quémander le moindre détail. En prenant du recul, rien d’étonnant, la jeune femme amadouée bien rapidement par la simple mention d’enfants dans le besoin, enfants auxquels elle peut apporter son aide, son soutien. Il semblerait qu’importe la personne émettant la proposition, sa réponse n’aurait pas été bien différente. Touchant. Désormais cette victoire acquise, tu peux poursuivre ton autre tâche, celle-ci bien plus personnelle, bien plus habituelle. Esprit malléable qui danse entre tes phalanges habiles, lèvres entrouvertes alors que tu déroules tes pas gracieux, tes courbes bien en vue. Joues empourprées, face aux caresse de ton souffle qui se glisse sur son épiderme comme un filet d’eau glisserait sur une surface courbe. Ce jeu charnel, cette séduction qui s’installe dans l’air dès lors que tu foules un lieu, jamais tu ne t’en lasses. Ou bien est-ce tout le contraire, tant le scénario qui se joue se répète inlassablement. L’ennui, tout n’est qu’ennui dès lors que cela te concerne, Felicia. Tu cherches à le briser, mais tu ne fais qu’engendrer sa reproduction. Triste progéniture, ces charmes que tu possèdes, attitude indécente et voix suave qui détonnent, s’impriment si bien dans la rétine que dans la psyché de tes proies. Le chat est un chasseur sous-estimé par son gabarit, rendu presque docile pour assouvir les désirs de l’Homme, mais jamais le félin ne daignera répondre aux moindres envies de ceux qui se pensent maîtres. Non, il en profite, il se joue de l’Homme pour acquérir confort, se fait bien voir pour mieux obtenir. Outre cette réputation de chasseur discret, tu ne t’es pas dressée à son image pour simplement refléter cette domestication, mais bien pour te jouer aisément d’autrui.

Tu brises les repères, pour en forger de nouveaux, te faisant le phare accaparant toute l’attention. Corps contre corps, les prises s’établissent. Tu sens ses doigts se glisser sur ta hanche, tenir ta chair au travers ta combinaison ô combien moulante. Caresse délicate qui glisse en un frisson le long de ton échine. Il serait dur à croire pour beaucoup que tu ne partages pas d’instants charnels aussi fréquemment que ta séduction peut laisser l’imaginer, et pourtant c’est une réalité. Tu ne restes pas innocente face à ce que cette proximité te fait ressentir, les effluves de son parfum enivrant ton odorat, la délicatesse de ses traits ravissant ta vue, sa voix douce caressant ton ouïe, la douceur de sa peau exaltant ton toucher, et cette note fruitée encore imprimée sur tes lèvres ravissant ton goût. Tu mènes les pas de cette danse lente, vos regards se croisant dès lors que la belle rompt le silence. « You wouldn’t have asked me that if they didn’t. Maybe I will keep them, that way you’ll ask to see me again. », malice qui s’invite dans la tranquillité de l’instant, alors que ton regard se fait plus doux, un pan de ta carcasse lourdement armée venant se briser dans cette paisible étreinte et osmose de vos corps. Les paupières de la brune se closent subitement, la peau de son front venant subtilement caresser ta joue. Simple fuite du regard, pour conter la triste réalité d’un passé encore ancré dans sa psyché, comme dans sa rétine. Résumé abrégé, pour ne pas remuer un couteau encore enfoncé trop profondément, semblerait-il. Tu ne relèves pas le conte, ayant suffisamment de cœur pour ne pas exploiter une si grande faiblesse. « The whole world knows my face, how lucky they are by the way. Nothing I should be scared of, I’m a mistress of disguise. You wouldn’t recognize nor notice me if I chose so. », admets-tu. « You, sneaky ? », relèves-tu, éclatant d’un léger rire attendri. « Not even in the worst scenario. », taquinerie soufflée avec légèreté, alors qu’elle semble t’ordonner de clore tes yeux. Tu arques un sourcil à la fois surprise – agréablement – et intriguée, avant de t’exécuter. Rien de tel que te lancer aveuglément à suivre son mouvement, pour espérer vivre un peu de frisson.

Tu ne sens pas même ton corps se mouvoir dans l’air, par son absence de masse. Ce n’est que grâce à tes sens que tu parviens à te repérer. D’abord, ce bruit de fenêtre qui s’ouvre puis, cette caresse du vent sur ton corps, qui s’infiltre dans les quelques ouvertures de ta combinaison – notamment celle de ta poitrine, laissée évidemment en évidence. Boucles d’oreilles qui tintent, cheveux qui glissent sur tes épaules, tes phalanges mêlées à celles de la professeure. Tu émets un faible de sursaut de surprise, lorsque d’un doigt elle vient caresser ton visage. Tu ouvres alors les yeux à cette invitation silencieuse. Instinctivement, ton regard s’échoue dans le vide, observant le sol plusieurs mètres plus bas. Sourire satisfait qui se dessine sur tes lèvres, face à cette douce sensation. « Congratulations. », souffles-tu sans relever le visage. « You had my interest. Now you have my attention. », confession alors que finalement, ton menton se relève pour pouvoir lui adresser ce regard, en phase avec tes mots. Si tu guidais la danse – si bien la vraie, que celle que tu mènes depuis le départ – tu la laisses volontiers prendre les reines, ses doigts glissant sur tes hanches avec délicatesse venant ravir ta psyché. Les barrières de la physique tombent, pour ne laisser place qu’à l’extraordinaire. Tu virevoltes selon ses désirs, la musique émanant d’un taxi en contrebas venant parfaire l’instant.

C’est comme t’observer dans un miroir, ou écouter le retour de ta voix. Tu perçois la malice dessinée sur son visage, et glisser sur ses lèvres. Lorsque tu lui fais face ces courts instants, au gré de tes mouvements qu’elle ordonne de sa main, tu pourrais jurer noter une étincelle dans le regard, cette même étincelle de satisfaction que tu entretiens régulièrement. « Do you want me to be ? Cause I’m not. But I can be the damsel in distress. », dis-moi qui tu veux que je sois, j’entretiendrai l’illusion. Pensée muette, reine du déguisement et de l’illusion, prête à enfreindre les règles dressées par toi-même, pour toi-même. « Actually, I am. Satisfied ? », réponds-tu alors que tes mouvements cessent. Face à face, regards accrochés, la provocation s’inverse. Tu te laisses bercer par l’instant tandis que tu lui confies les rênes. Tu regrettes cette éphémère caresse sur ta hanche, qui se brise, tout comme sa voix qui tonne. L’ambiance s’altère, subit la sévérité de la jeune femme qui rompt l’instant, comme si son esprit la rappelait à l’ordre. Elle en vient même à se répéter, plus à elle-même qui est victime de réalisme, qu’à toi qui ne fais que vivre l’instant. « Is it ? », demandes-tu, la tête basculant légèrement sur le côté, alors que tu soutiens son regard tranchant. « Of course I take what I want. Wouldn’t you ? Everyone would. I just have the courage to do whatever it takes to get what I desire. When this is about a heist, I have to plan every step. Calculate everything, every possibility, but… », ta voix s’échoue presque en un murmure, en guise de ponctuation. Tu tends légèrement le bras pour attraper sa main, et venir jusqu’à elle. La gravité, ou plutôt son absence, berce vos chevelures respectives, qui se meuvent avec grâce. Seules les étoiles et les lueurs des lampadaires viennent éclairer vos traits délicats. « But when this is about someone… », tu te rapproches un peu plus. Si elle sait se jouer de l’attraction terrestre, elle semble également encline à se jouer de l’attraction physique, t’attirant à elle comme un véritable aimant. Lèvres entrouvertes, silence pesant, véritable perdition dans son regard qui reflète ses pensées volatiles. Ton visage se rapproche doucement du sien. Ta carapace se brise un peu plus, tes pensées d’ordinaire dociles et contrôlées, s’affaissent, s’effondrent. Tu te laisses guidée par l’instant, et l’instinct. Aveu de faiblesse. Tu ne lâches pas sa main, mêlant tes phalanges aux siennes, tandis que ton autre main reprend sa place sur sa hanche pour mieux maintenir la proximité, complicité des corps. Dangereuse attraction, dangereuse proximité. « It’s all about living the moment. », confesses-tu dans un souffle doux. Palpitant qui s’emballe, désir d’un contact simple et apaisant, l’espace d’un instant. Tes lèvres viennent frôler les siennes, sans sceller la moindre confession charnelle. Désir inassouvi, que de profiter de cet instant.

Et qui le restera.

Une griffe de ta main mêlée à la sienne vient se planter doucement dans une veine, propageant ce venin tranquillisant dans son organisme. L’effet est instantané, et rapidement sa chute vient briser ce subtil contact de vos lippes. La gravité reprend ses droits, et ce n’est que ton grappin qui vous empêche d’atteindre le bitume. Tu vous mènes sur le toit de son immeuble, tandis que tu soutiens son corps – aisément, grâce à tes capacités – pour la maintenir contre toi. Sur le toit, tu te contentes de ramasser un petit sac laissé là avant de la retrouver dans son appartement. Tu empruntes l’escalier de secours extérieur jusqu’à sa fenêtre, pour la mener dans son logement, et plus particulièrement sa chambre. Sur ton visage, plus aucune expression ne peut y être dénotée, tes traits devenus silencieux. Tu laisses tomber le sac aux côtés de son lit, avant de tirer la couette pour y glisser la jeune femme et la recouvrir. Tu t’installes un instant à ses côtés, l’observes en silence. Un soupir quitte tes poumons. Tu ouvres le sac laissé au sol, sans en sortir le contenu. Des livres, tous les livres que tu lui as dérobés. Ta main glisse à tes oreilles à tour de rôle pour retirer les boucles d’oreilles que tu déposes sur la table de chevet, puis tu reprends ta position à ses côtés. Tes doigts glissent sur sa joue, écartent les boucles qui masquent la délicatesse de son visage. Tu ne lui accorderas qu’un dernier murmure. « Sweet dreams, sleeping beauty. ».

Fuite.



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