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New York City à l'assaut

Je n'aime pas les séminaires. Et je ne sais même pas pourquoi j'ai accepté d'aller à Long Island pour faire ça. Enfin si. Parce que Gwen n'avait pas envie et que j'ai de plus en plus de mal à lui refuser quoi que ce soit. Surtout depuis que j'ai appris sa grossesse. Et.. j'ai la trouille. Parce que je suis loin d'être habilité à jouer les parents. Je vais faire quoi quand ce petit truc va pleurer ? Tout ça pour dire que ça me fait flipper. Mais ce n'est probablement pas le moment de se faire flipper. Chaque chose en son temps.
Et si j'essaye tant bien que mal de la tenir en place, autant dire que ce ne fonctionne pas du tout. Gwen n'est pas le genre de personne qui se laisse aller à un conseil. Non, c'est un électron libre, finalement. Je crois que j'ai du commencer à m'endormir dans la salle. Il ne faut pas se méprendre, les séminaires scientifiques sont intéressants. A partir du moment où on apprend quelques choses. Parce qu'en toute honnêteté, j'ai passé plus de temps à bailler depuis une heure qu'à apprendre quelques choses. La feuille en face de moi possède plus de dessins aléatoires que de calculs. Et autant dire que je pourrais attribué cette ennuie à un ennuie scolaire. Même si Peter avait l'air d'apprécier les cours de manière générale, je pense que ça aurait été différent si j'avais eu une réelle scolarité.

Mais le séminaire prend une tournure surprenante lorsqu'un homme entre précipitamment dans la pièce tout en parlant à une vitesse phénoménale. Un problème à New York, une apocalypse ? Alors, je quitte New York trois jours et c'est la merde à ce point là ? Ironique, de toute évidence, parce que si c'était ma non présence qui entraînerait la dépression de New York, la ville aurait été à feu et à sang depuis des années, maintenant. Mais ce n'est pas ce qui m'inquiète. Non, ce qui m'inquiète, c'est la façon dont le type inconnu à d'expliquer que tous les héros sont sur le coup, que les agents d'Hydra sont aussi trop armés. Un plaisir. Si lui ne fait pas de crise cardiaque, c'est moi qui vais finir par en faire une. Parce qu'évidemment, je ne peux pas rester dans un séminaire à la con alors qu'Hydra détruit New York. Mais aussi parce que je ne suis pas assez con pour croire que Gwen restera tranquille. Alors qu'est ce que tu fais, Ben ? Eh bah tu te casses et rapidement.
J'attrape mon sac situé sous la chaise et me précipite dans les toilettes. Comment ça j'ai toujours mon costume sur moi ? Bah bien sûr. La dernière fois que je ne l'ai pas eu, je me suis baladé avec une cagoule et j'ai faillis m'étouffer tout seul. Depuis, je fais attention. Je me change aussi rapidement que possible, arme mes lanceurs à mes poignets, réfugient mes chargeurs sur mes hanches et fourre mes vêtements dans mon sac à dos. Le centre n'est qu'à cinq kilomètres et ça ne devrait pas me prendre trop de temps.

Je passe par la fenêtre et vise le bâtiment d'en face sans vraiment me douter que la situation est bien plus difficile que je ne l'imagine à l'origine. Je n'ai pas besoin d'avoir fait plus de deux kilomètres avant de voir le bordel se dessiner au loin. Alors, les Héliporteurs sont déjà assez impressionnant mais je dois dire qu'il y a plus d'Héliporteurs que de ciel dans l'immédiat. C'est assez angoissant. Oh et Ant-Man qui fait mumuse avec sa taille aussi. Je me suis toujours demandé s'il pouvait faire ça avec une partie de son corps sans impacter le reste. Ok, concentration. Et plus je m'approche, plus je vois que c'est la merde. Enfin, non. Ce n'est pas encore assez fort. C'est l'apocalypse du fin fond du trou du cul de n'importe quel trou noir ! Plus qu'un kilomètre et je fixe la toile sur l'un des héliporteurs pour me propulser mais lorsque mon sens d'araignée me dit de faire attention à ma droite. Le canon me vise et je lâche la toile au dernier moment pour en tisser une autre sur l'immeuble voisin. Ok, je vais devoir faire gaffe. Merci Einstein. J'atterri sur une voiture qui a vu meilleur jour étant donné qu'elle se trouve sur le dos.
Je descend de mon perchoir et je repère plusieurs choses. Des têtes connues. Avec des costumes d'Hydra. Ok. On doit se battre contre des clones si je comprends bien. En plus des héliporteurs qui nous visent le cul. Tout.va.bien.
Je sens un coup dans mon dos et une toile entouré les lanceurs de ma main droite. Je tourne la tête automatiquement. Alors, j'avoue que tomber nez à nez avec ma sale trogne, c'est bizarre.

- Alors mon pote, avant de toucher mes lanceurs, il va falloir m'inviter à diner. Je suis pas un homme facile !

Je lance une toile et tire dans mon sens pour qu'il puisse se rapprocher. Je prend appuie sur le sol pour donner une impulsion et lorsqu'il approche suffisamment de moi, je place mes deux pieds sur son buste. Je donne un coup de pied en plein dans sa machoire pour le faire reculer.

- Hey, légère asymétrie de la mâchoire, tu verras, on s'y fait !

Je lui adresse un clin d'oeil qu'il ne voit sous ma cagoule finalement. Je délie finalement la toile présente sur mon lanceur droit. Je vise l'immeuble. Je m'occuperais du bas plus tard. J'aimerai essayer de bousiller les canons des héliporteurs. J'attache ma toile à celui qui est le plus proche de moi et m'agrippe aux parois pour essayer de me rapprocher de l'artillerie. Ouh, heureusement que je n'ai pas le vertige parce que ça décoiffe ! Je m'approche et je dois dire que c'est quand même largement plus gros que ce à quoi je m'attendais. Je tire mes toiles sur le haut et fait un effet de balancier avec mon corps pour donner des coups de pieds joints dans la ferraille. Et ça prend bien cinq minutes avant que ma force de pousser soit suffisante pour pouvoir décrocher le canon. Mes toiles lâchent pour suivre la trajectoire du canon. Et c'est au même moment que je repère une blonde dans le sol. Hey mais c'est ma blonde ! Je dévie le canon vers la carcasse de la voiture et j'ai à peine le temps de ralentir ma trajectoire que je m'écrase... sur Gwen. Littéralement sur elle.

- Bordel de merde ! T'écoutes pas quand on te dit de rester à la maison hein ! T'as rien ?! Merde, attends, je me lève !

Je pousse sur mes mains et glisse finalement les miennes sur ses poignets pour l'aider à se redresser. Putain, un peu plus et le canon l'écrabouillait. Ok... Je repose les yeux sur le reste de son corps. Ouais, bah elle a pas l'air hyper bien. Je l'ai vu plus fraiche.

- Il est où Steve ?! Et c'est quoi ce bordel ?!

Pando

Résumaydelamortquituedeuxfois: