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 let it bleed (spideytorch)

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MessageSujet: let it bleed (spideytorch)   let it bleed (spideytorch) EmptyVen 1 Jan - 22:48

let it bleed


Goût acre dans ta bouche, sur tes lèvres, l’hémoglobine qui coule lentement de tes narines heurtées. Tu renifles, tu avales, lèches lentement ce qui s’apparente à une plaie alors que tes yeux luisent. Luisent de cette lueur inhabituelle. Jamais dans ton regard, jamais envers celui qui te fait face, même lorsque ta vie a été en danger tu n’avais jamais eu cette féroce postule. Un animal en cage, prêt à ne plus se retenir. Prêt à lâcher les coups et les encaisser tout autant, l’azur remplacé par cet orangé si particulier qu’il t’est possible d’invoquer sans difficulté. Tu hurles.

Mais pour revenir sur cet instant, il a fallu ce départ. Toujours la mort dans l’âme depuis l’annonce de ta soeur bien-aimée, t’as toujours pas réussi à réellement réaliser, à toujours t’en remettre comme tu devrais. Plus de Ben ou de Reed non plus, t’as juste erré pour essayer d’avancer. Parce que putain, t’as jamais été du genre à te morfondre. Sauf qu’il faut avouer que c’est tout un sacré merdier qui te tombe sur le coin du nez et tu t’y attendais pas. Foutrement pas. C’est pourquoi en cette fin de soirée t’as décidé de t’habiller pour quitter le chaleureux foyer qu’est Ant-Hill. Aucune réelle place pour toi là-bas, t’es pas doté d’une super intelligence pour trouver de miracles solutions et clairement, ton sens de l’humour les dépasse. On te regarde toujours avec toute l’incrédulité du monde, petit con qui a osé, qui a vanné, généralement t’hausses les sourcils avant de discrètement t’en aller. D’autant plus que ta balade à Asgardia n’avait rien donné si ce n’était ta rencontre avec Sif. Tout ça qui semble dater, bien derrière toi, des millions de soupirs qui ont eu le temps de soulever le torse d’un corps fatigué. Vous l’êtes tous, tu supposes, parce qu’en plus de voir le monde sombrer, les meilleurs d’entre vous doivent trouver des solutions pour tous vous relever. Pour combattre l’AIM de façon efficace. Pour éviter le regard public, pestiférés, plus que des monstres de foires, le nouvel ennemi numéro un.



C’est avec tes lunettes de soleil que tu sors de la bagnole que t’as dégotée. Loin de valoir une Chevrolet, presque honteux de te balader dans pareil engin puisqu’il t’est impossible de voler. La honte est néanmoins la dernière de tes priorités ainsi ne te flagelles-tu pas plus en fermant la bête alors que ton regard se lève sur ce qui était autrefois votre foyer. A vous six et aux enfants de la Fondation du Future, le Baxter Building c’était plus qu’une maison. C’était votre univers. Du moins dans ton petit coeur, ce dernier se serrant à l’idée d’y retrouver tout ce que vous y avez laissé. T’aimerais juste trouver quelques-unes de ses affaires et les apporter avec toi pour avoir une trace d’elle, voire même de vous tous. Lentement tu t’avances, lèvres pincées et sourcils froncés lorsque des voix s’élèvent. Quelques flashs, du mécontentement, t’évites de peu une cannette qui t’est envoyée. Sur le cul que t’es Johnny Boy.

Ta main se lève dans un réflexe protecteur et les flammes consumment. Tu brûles, brûles les petites ferrailles qu’on te balance, brûles jusqu’à faire fondre les appareils portables qui te photographient, brûles jusqu’à t’entourer de cet élément qui t’est tien. Pas là pour blesser de passant mais la boulette avait déjà été faite, toi, à te pointer ici sans penser un seul instant que tu pourrais y être attendu. T’as horreur de ça, dents crispées tandis que du coin de regard tu vois les dégâts. Déjà diffusé sur les réseaux sociaux, c’est ta cervelle qui t’envoie les signaux. Casse-toi. Mal barré. Fichu. Tes vêtements se désintègrent alors que le feu se manifeste de manière plus dense autour de ton corps. Les passants reculent, te laissent souffler, les paupières à demi closes alors que tu prends ton envol. Tu ne sais pas où. Et t’as pas le temps d’y réfléchir parce qu’on te heurte en plein vol, ta face s’écrasant avec dureté contre le bitume du toit d’un immeuble. Le courroux. Tellement énervé qu’on pourrait même écrire LE COURROUX SUPRÊME. Tel un enfant de la plus mauvaise des humeurs, tu lances un regard curieux à l’importun qui a osé arrêter ta fuite et t’arrives même pas à t’attendrir lorsque tu vois le costume familier de bleu et de rouge. T’as juste la putain de haine.  

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MessageSujet: Re: let it bleed (spideytorch)   let it bleed (spideytorch) EmptySam 2 Jan - 5:29


Let it bleed
Epuisé, c'est le seul mot qui lui viendrait à l'esprit si on lui demandait comment il se sent. Le temps passe et rien ne s'arrange, ça semble même être de pire en pire, lutter pour préserver une double vie était déjà plus que difficile à l'époque, ça relève de l'impossible à présent. Le sommeil se fait rare, ça devient presque un luxe entre sa vie banale empli de mensonge et ses devoirs de héro, une ville à protéger, un refuge à soutenir, des pauvres âmes à sauver et une vérité à rétablir. Il se met la pression, comme toujours, aimerait aider tout le monde mais il sait que c'est impossible alors il fait simplement de son mieux. C'est douloureux de lire l'inquiétude dans les yeux de May lorsqu'elle voit les traits de son visage si tendu, quand elle remarque que tenir debout semble presque impossible, il aimerait lui dire, tout lui avouer, ce qui le tracasse, ce qui l'épuise, ce qui ronge son cœur également car c'est loin d'être uniquement une fatigue physique et le mental est beaucoup plus difficile à réparer.

Cette journée elle s'était déjà annoncée merdique avant même de commencer, le genre de réveil où on sait pertinemment qu'on aurait mieux fait de rester au lit mais encore une fois c'est un luxe qu'il ne pouvait pas s'offrir alors il s'était traîné hors de son lit, avait enfilé son costume et disparu, comme à son habitude. N-Y s'étendait à perte de vue, survolée par une armée de drones qui faisaient malheureusement parti du paysage à présent alors Peter avait appris à jongler avec cette nouvelle difficulté, il pensait que AIM serait le plus important de ses soucis aujourd'hui, mais la notification qu'il reçu sur son téléphone lui indiqua un tout autre genre de problème. Il avait fallu des années à l'araignée pour développer une surveillance quasi optimale de la ville, organisée par des spider-drones éparpillés un peu partout, un accès au réseau de caméras de surveillances et aux fréquences de la police et un basique mais efficace système d'alerte en fonction de ce qui était diffusé en direct sur les réseaux sociaux. Johnny. Instinctivement il sent son coeur se serrer au creux de sa poitrine à la vue de son ami essayant de passer incognito, de simplement rentrer chez lui et il lève les yeux de l'écran du téléphone pour jeter un coup d'œil au Baxter Building à quelques kilomètres de là. Ça va l'faire. C'est ce qu'il se dit en se laissant tomber dans le vide, tissant aisément ses toiles et voltigeant avec grâce au milieu de la vie New-Yorkaise, c'est ce qu'il imaginait en s'approchant du bâtiment qui l'avait accueillit mainte et mainte fois dans le passé, une simple discussion, s'assurer que tout va bien, lui rappeler qu'il n'est pas seul, c'était ça le plan, rien de plus et les choses ont dérapées. Il arrive trop tard, voit la foule reculer et paniquer tandis que son ami s'enflamme, prêt à quitter les lieux. Tu peux pas le laisser filer Peter, pas dans cet état. Cette pensée traverse l'esprit du justicier bien trop rapidement pour qu'il puisse vraiment y réfléchir, il connaît Johnny, peut être un peu trop bien et il a besoin de l'arrêter avant que la situation ne dégénère totalement, avant qu'il ne se blesse ou qu'il blesse quelqu'un d'autre, il a besoin de lui parler avant qu'il fuit dieu ne sait où.

L'impact est violent, plus qu'il ne l'avait prévu, l'inconvénient d'avoir une telle force est toujours de trouver le bon dosage en fonction de la situation, Johnny s'écrase violemment à plusieurs mètres et lui atterrit juste en face, secouant et tapotant quelques endroits de son costume avant qu'il ne prenne feu après la collision avec son ami. L'envie irrémédiable de s'excuser le frappe instantanément, presque autant que la culpabilité qui broie ses tripes mais des confrontation avec la torche humaine, il en a déjà eu et il sait qu'à ce stade, les mots sont pratiquement inutiles. « Faut qu'on parle. » Il tente tout de même, la voix ferme, mais lorsqu'il croise le regard scintillant de son ami il n'y voit qu'un sentiment qu'il ne connaît que trop bien à son égard. « Johnny ...» Cette lueur, elle est presque terrifiante venant de lui peut être parce qu'il compte pour lui, parce qu'il est bien plus qu'un simple ami, parce qu'ils ont déjà partagé tellement, parce qu'il connaît l'homme sous le masque parce qu'au fond, jamais il n'aurait imaginé qu'il puisse le regarder de cette façon. « Je refuse de me battre avec toi tu le sais ... J'avais simplement besoin que tu t'arrêtes» Parce que tu ne m'aurais pas écouté. Parce qu'il faut que tu te calme. Ces phrases elles lui traverse l'esprit sans qu'il ne les prononces, ça ne ferait qu'aggraver la situation, il le sait bien. Il fait un pas dans sa direction, souhaite simplement avancer prudemment jusqu'à lui mais s'arrête presque immédiatement en fronçant les sourcils, les lentilles de son masque se réduisant légèrement. « Tu veux vraiment me faire du mal ? » La question est destinée à Johnny plus qu'à lui même, le picotement dans sa nuque lui indique clairement qu'il est en danger, qu'il devrait reculer, ce qu'il cherche à savoir en revanche c'est si son ami souhaite délibérément s'attaquer à lui ou si c'est simplement une manifestation inconsciente de sa rage qui s'est dirigée contre lui. Toujours sur ses gardes, l'araignée lutte contre son instinct avançant encore d'un pas, renforçant un peu plus le picotement qui se répandait dans sa nuque mais son cœur ne cessait de lui répéter qu'il s'agissait de Johnny et que Johnny ne s'en prendrait jamais à lui. « S'il-te-plaît, écoute moi...»

( Pando )




Dernière édition par Peter B. Parker le Dim 17 Jan - 16:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: let it bleed (spideytorch)   let it bleed (spideytorch) EmptyMar 5 Jan - 22:15

let it bleed


Peu friand à l’idée de t’écraser comme le plus gros des déchets en temps normaux, c’est d’autant plus mal que tu le prends en sachant que c’est Peter qui te fait face. Spideybro, d’ordinaire. Jamais vous ne vous étiez fait face, habituellement collés comme deux enfants ou à vous battre pour la même cause, c’est la première fois que c’est un coup de sa part que tu te prends. Et à l’admettre, ça fait un mal de chien, à cracher par terre le sang que tu viens de perdre. Ces quelques secondes où ton feu s’est réduit, suffisamment pour qu’on puisse tracer le contour de tes traits, de ton corps, voir avec pleine visibilité la colère qui t’anime et t’habite depuis trop de temps. Parce que c’est juste de trop. Toute cette putain de merde en ce moment, en premier tous ces habitants, toutes ces pertes. Que t’as toi-même subi. Jamais sans une once de tranquillité, dans le refuge à toujours devoir aider, dans les rues à être traqué. T’en peux juste plus, tu peux plus respirer, t’étouffes dans un monde qui veut votre mort. Et ça te fait carrément perdre pied. T’es pas habitué à tout ça Johnny Boy. « J’ai pas vraiment envie de parler là, tu vois. » tu grondes, la voix basse comme un râle. Comme un chat qui feule. Mais t’as rien d’un chat et c’est le feu que tu sens à nouveau parcourir tes veines. Le sentiment est enivrant, ne faire qu’un avec, t’oublier dedans. Une seconde peau. Une carapace. Le marbre de ta chair précédemment orangé flamboie à nouveau alors que tu fermes les poings, prêt pour ce qui vous attend. Des disputes y en a eu. Une pelle. Un gouffre même.

Parce que Peter est trop gentil. Pour des tas de trucs stupides, plus débiles les uns que les autres, Parker c’est cette âme en peine qui ferait tout pour venir au secours des autres. Et t’es pas un putain de cas à traiter comme les autres citoyens. T’es pas la bonne action de la journée, t’as pas besoin de psychanalyse, t’as pas besoin de belles paroles. Y en a tout simplement pas, plus, des trucs à dire pour t’apaiser pendant que le temps vous file entre les doigts et que vous vous faites anéantir. Et t’aimerais lui dire que tu lui ferais pas de mal. C’est pas Spiderman devant toi. C’est le meilleur ami que t’as. Ainsi serres-tu simplement les dents pour empêcher les futiles phrases de passer la barrière de tes lèvres pincées tandis que d’un geste mou du poignet, tu étends des doigts destiner à élargir le fossé qui vous sépare. Si haineux que le remord te traverse à peine alors que tu dessines une barrière de feu juste devant ses pieds sans jamais le lâcher du regard. « C’est vraiment pas le moment pour qu’on discute. T’as rien à me dire et j’ai rien envie d’entendre. » c’est cinglant, tes conditions posées. Loin des discussions dans un lit avec le but de vous entraider. Combien de fois, bande de causes perdues, vous aviez discuté pendant des heures pour vous remettre d’aplomb l’un et l’autre ? Mais à l’époque, l’espoir subsistait. Peut-être que demain il reviendrait. Ce vent de fraîcheur, l’air de la nouveauté, du changement, qui te donnera envie de te lever pour accomplir ce que t’as toujours aimé faire. But not today. T’as juste besoin de te défouler.

L’air se comprime sous ton poids et te voilà en train de flotter, quelques imperceptibles centimètres sous ta silhouette complètement enflammée avant que dans ton poing droit se forme une boule de feu. « Tu vois Peter.. » tes yeux se baissent vers l’arme que tu viens de créer, la tête penchée en une douce contemplation. Tu sembles presque serein si ce n’est pour la rage qui te consume. « ..aujourd’hui, c’est la merde. On a déjà connu des jours merdiques mais là.. » ta gorge se serre et tu relèves lentement le menton pour le toiser à nouveau. « ..c’est sacrément putain de naze. » tu finis avec dureté, lançant la boule de plasma dans sa direction avec la conviction qu’il va l’éviter. Non pas qu’il fait office de bon punching-ball. T’as pleine confiance en ses capacités. Pas celle de te raisonner, pour une fois. Celle d’anticiper, de voir, d’esquiver étant donné que ses pouvoirs le lui permettent. Un bon partenaire dans tout, que tu te dis sur une note de mélancolie. En cette soirée, ça sera le meilleur partenaire que t’auras pour te battre.

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MessageSujet: Re: let it bleed (spideytorch)   let it bleed (spideytorch) EmptyVen 8 Jan - 15:43


Let it bleed
La chaleur se répand autour d'eux, consumme la brise légère qui balayait le toit jusqu'à présent. La culpabilité est toujours présente, celle d'avoir frappé le premier, celle de franchir cette ligne qu'ils s'étaient fixé mais il balaye ce sentiment loin au fond de lui, l'enferme avec tous les autres qui menacent de sortir lorsqu'il baissera sa garde. Il se moque de ce que dit son ami, de ce que son langage corporel traduit, Johnny a besoin d'aide, il l'a vu à travers ses prunelles claires, derrière sa mâchoire et ses poings serrés, il l'entend dans le ton cinglant de sa voix. Sue n'est plus là pour l'apaiser, pour l'écouter, il a perdu sa famille, ses amis, tout ce qu'il connaissait mais Peter refuse de le laisser croire qu'il est seul, c'est faux, ça n'a jamais été le cas, pas depuis qu'ils se connaissent alors peu importe la colère, les mots ou les actes, il encaissera et il sera là.

Peter ne recule pas devant la barrière de feu qui les séparent, il sait que son instinct prendra le dessus si le danger le guette, il plisse simplement les yeux et sent la chaleur des flammes caresser son costume. « Tu sais... T'as pas vraiment le choix en fait. » Peu importe qu'il ne veuille ni parler ni écouter, ce n'est pas comme si il avait le choix en premier lieu. Loin de lui d'imposer sa volonté aux autres cette fois pourtant ça devra être le cas parce que Johnny est l'une des personne les plus bornée qu'il connaisse et qu'il sait qu'il finira par s'apaiser si il parvient à trouver les bons mots ou du moins il l'espère.

Derrière son masque les yeux de Peter suivent la silhouette de son ami flottant à quelques centimètres au dessus du sol, brûlant d'une colère qui le consume et quand la boule de feu prend forme il fronce les sourcils en se mettant sur ses gardes prêt à éviter l'impact. Son prénom glisse sur lèvres du fantastique, presque avec douceur, pourtant c'est douloureux presque pire que lorsqu'il le crache par colère. C'est différent d'être appelé Peter lorsqu'il est masqué, pas Spider-Man, simplement Peter, ça lui rappelle juste combien ils sont proches en dehors de cette merde de super-héros, la confiance qu'ils se sont accordée mutuellement, les secrets partagés tout autant que les soucis stupides et ennuyeux du quotidien et c'est douloureux. C'est d'autant plus douloureux lorsqu'il lui rappelle les jours sombres, ceux qu'ils ont traversés ensemble, parce que cette fois il dit ça comme si il n'y croyait plus, comme si il était persuadé que rien ne pourrait jamais s'arranger et au fond, peut-être qu'il avait raison, mais Peter ne pouvait pas se permettre de perdre ce stupide espoir qui l'a toujours animé, celui de faire les choses biens, justes et qu'un jour, tout finira par s'arranger.

Comme prévu il évite le feu, fait une petite acrobatie pour atterrir plus loin sur le toit, accroupi sur l'une des ventilation. Un fin soupire quitte ses lèvres, ses yeux s'attardent sur les quelques flammes qui dansent encore attisées par le vent avant qu'il ne lève les yeux en direction de Johnny. « Ouais c'est une putain de journée merdique. Et tu sais pourquoi ? »  Il se redresse et triture ses poignets pour changer ses cartouches de toiles pour les ignifugées. « Pas parce que AIM est une putain de douleur au cul, ni parce que les New-Yorkais sont encore plus aigris que d'habitude, non c'est une journée merdique parce que mon ami, un de mes meilleur ami a décidé de se comporter comme un crétin plutôt que d'essayer de se comporter en adulte responsable ! »  Une salve de toile, assez pour immobilier Johnny quelques secondes avant de bondir vers lui pour le plaquer contre l'un des murs du local électrique, le maintenant fermement à l'aide de son avant bras appuyé contre le torse du cadet Storm. Évidemment tout n'était qu'une question de secondes, ses toiles et son costumes pouvaient résister à la chaleur de flammes communes, d'un banal incendie, ça ne ferait clairement pas le poids contre la torche humaine. « Je comprends ok ? Je comprends. Mais tu penses vraiment que ça va arranger quoi que ce soit ? Repousser le monde entier et encaisser toute cette merde seul ?! » Peter aurait aimé que sa voix reste ferme, sûr de lui, mais c'était impossible, pas quand c'était lui. Il maudissait souvent ses émotions de prendre le dessus et bénissait par la même occasion le fait de porter un masque pour cacher les expressions de son visage bien trop lisibles. Sa prise se reserra un peu plus tandis qu'il essayait d'analyser les réactions du blond, plongeant son regard dans les prunelles bleues du jeune homme face à lui, bien que lui ne pouvait rien apercevoir à travers les lentilles blanches du masque de l'araignée. « ... Ils sont terrifiés Johnny ! Autant que nous, si ce n'est plus. » L'araignée avait fait un mouvement de son bras libre en direction des buildings aux alentours, penchant légèrement la tête sur le côté avant de pousser un nouveau soupir en réduisant la prise qu'il avait sur son ami. Ils n'avaient pas se luxe, pouvoir exploser sous la pression est devenir incontrôlables, simplement abandonner, comme beaucoup, ils ne pouvaient pas se le permettre. « Je sais... Et je suis désolé, sincèrement désolé mais j'en ai rien à foutre que tu refuses de me parler ou de m'écouter .»   La chaleur commençait à devenir insoutenable, il pouvait sentir les flammes faire fondre doucement le tissus de son avant-bras qui maintenait toujours le fantastique et il savait que ce ne serait pas la seule brûlure qu'il aurait à soigner mais pour l'heure ça n'avait pas vraiment d'importance, tout ce qui comptait c'était lui. « Ça ne la ramènera pas. »  Il le savait, il ne comprenait que trop bien, il avait traqué des dizaines de cambrioleurs après son oncle, pratiquement battu à mort le père de son meilleur ami pour Gwen, il ne connaissait que trop bien cette mélodie, la rage, une colère bouillonnante qui ne pouvait être apaisée que par la vengeance mais tout ça était illusoire, ça n'avait jamais été le cas, la vengeance n'apportait que plus de souffrance, plus de haine et ne parviendrait jamais à combler ce vide ni même à ramener ceux qu'ils avaient perdu. « S'il te plaît... Laisse moi t'aider... »  Ils pouvaient traverser ça ensemble, il veillerai sur lui jusqu'à ce que son cœur soit de nouveau en paix, parce qu'il se refusait de l'abandonner, parce que c'était lui, parce qu'il s'agissait de Johnny.

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