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 imagine being loved by me (pietro&felicia)

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MessageSujet: imagine being loved by me (pietro&felicia)   imagine being loved by me (pietro&felicia) EmptySam 28 Nov - 15:09


— 'i won't deny i've got in my mind now all the things we'd do. so i'll try to talk refined for fear that you find out how i'm imagining you. ' w/ @pietro maximoff


Nichée derrière des longues vues, Felicia parcourt du regard l'architecture de la galerie. Elle en étudiait les détails depuis plusieurs jours; trois entrées au rez-de-chaussée, un accès par la serre et un second par le balcon extérieur. En surface, rien ne représentait un véritable challenge pour la chatte noire. Mais plusieurs détails l'avaient forcé à faire preuve de prudence. L'un d'entre eux étant le nombre conséquents d'agents de sécurité ayant participé au transfert de l'oeuvre jusqu'à la galerie en question. Les hommes de Felicia s'étaient attelés sous ses ordres à analyser les vas et viens lors du dépôt. Des yeux et des oreilles supplémentaires dispersés à travers New York. Mais le vol de la toile était une mission pour la demoiselle seule. Joseph avait bien insisté pour lui prêter main forte, en cas de nécessité, mais la chatte noire a toujours préféré jouer solo. Qui plus est, qui maintiendra l'ordre en l'absence de Felicia? Elle préférait le savoir aux rennes du Bar With No Name. Elle n'est pas réputée pour accorder sa confiance aisément, mais Hammerhead a prouvé lui être loyal à de nombreuses reprises. Une relation de confiance mutuelle s'était installée durant les deux dernières années entre le duo, bien qu'ils forment une étrange paire. Certes, les ambitions de la jeune femme était de devenir la reine du crime à New York, elle n'est pourtant pas plus habituée à partager la couronne avec plusieurs membres. Hormis son temps avec Misty Knight et Colleen Wing, sous le nom des Heroes for Hire, le chat vagabonde en solitaire depuis des années. Elle a bien croisé de nombreuses fois la route d'une certaine araignée, une adrénaline qu'elle recherchait sans cesse en sa compagnie, mais ils prirent l'habitude maladive de se déchirer aussi rapidement qu'ils se retrouvaient. Ses autres tentatives de laisser une tiers personne entrer dans sa vie se sont résultées en de flagrants échecs. Felicia préféra laisser la sphère sentimentale de côté, et se concentrer davantage sur son empire. Une résolution qu'elle est parvenue à entretenir, jusqu'à l'apparition de Quicksilver. Ils ne s'étaient rencontré qu'une seule fois, et pourtant la jeune femme répétait inlassablement le même pattern, animée par le gout du risque et un attrait plus qu'explicite pour l'insaisissable - littéralement. Il occupait depuis une large partie de ses pensées, mais la chatte noire ne pouvait se permettre de partir à la recherche de l'homme et tenter le diable, comme elle avait pu le faire après sa rencontre avec Spider-Man. Bien d'autres choses accaparaient ses pensées - elle ne croiserait peut-être jamais son chemin une seconde fois - notamment le vol d'une toile de grande valeur, entreposée dans une galerie privée. Le nombre important d'agents, lors du transfert de l'oeuvre, trahissait la méfiance du propriétaire. Felicia s'attendait à une sécurité au maximum: détecteurs de mouvements, rayons électromagnétiques, caméras de surveillance... rien d'insurmontable pour une cambrioleuse telle que la chatte noire, mais mieux valait-il rester sur ses gardes, et ne pas sombrer dans l'impulsivité.

D'une mécanique attentive, Felicia coupa l'accès électrique principale de la galerie, sa source connectée à un boitier sur les toits d'une bâtisse adjacente. La coupure partielle ne tiendra que pour un certain temps, assez, néanmoins, pour laisser l'occasion à la chatte noire de détourner les systèmes de sécurité locaux, pénétrer dans la galerie, dérober l'oeuvre en question et sortir aussi rapidement qu'elle est entrée. Elle s'élança à l'aide de son grappin, à l'image de l'araignée et de ses toiles, et s'échoua habilement sur le balcon extérieur, naturellement affublée de son costume - mais quand ne portait-elle pas son costume? Certes, Felicia Hardy et Black Cat formaient une seule et unique identité publique, mais c'est à croire que l'alter ego remplaçait entièrement son quotidien civil. La cambrioleuse posa son regard sur la boite électrique alimentant les caméras de surveillance et les détecteurs de mouvements, manipulant ses derniers pour qu'ils ne soient plus effectifs; à nouveau, pour une certaine période de temps. Elle extirpa de ses poches deux crochets, avant de forcer la serrure des portes vitrées donnant sur le balcon. Un soupire de soulagement s'échappa de ses lèvres, quand aucune alarme ne retentit à l'ouverture des portes. Felicia s'engouffra à l'intérieur, agile et silencieuse. Plusieurs œuvres étaient suspendues aux murs; aucune cependant d'une valeur égale à celle dont elle désirait s'emparer. Le deuxième étage s'ouvrait sur le premier, offrant à la cambrioleuse une vue large de la sculpture en question. Une cage de verre protégeait l'objet. Sans doutes était-il connecté à un système de pression, mais la demoiselle avait apporté avec elle une sculpture de largeur et de poids équivalents - une sculpture miniature à l'effigie de Black Cat, souvenir pour le propriétaire, lorsqu'il découvrira avec l'horreur l'absence de son prix. Le tout sera de remplacer habilement l'un par l'autre. La tâche ne sera pas aisée, d'autant plus que des rayons infrarouges parcouraient la pièce. Le moindre faux pas donnera l'alerte, mais Felicia était confiante de ses propres talents en la matière. Elle se glissa au première étage, se frayant habilement un chemin à travers les rayons infrarouges jusqu'à atteindre le boitier principale, alimentant les rayons. Elle désactiva ses derniers, et s'approcha du socle principal. Elle desserra les paumes, étirant ses doigts, et par extensions, dix griffes acérées, capable de trancher même les métaux les plus épais. Hardy traça un cercle de son index sur le verre, lui donnant accès à la sculpture. Elle observa avec attention le socle, étudiant le mécanisme, et esquissa la meilleure stratégie à adopter. Ses dons de malchance s'était montré effectif même sur les machines, néanmoins elle ne pouvait compter sur ce pouvoir seul. Elle ne les maîtrisaient guère assez pour des tâches aussi minutieuses. Qui plus est, la maladresse humaine est un facteur bien plus capable qu'un simple bug dans le mécanisme. Elle est devenue maître dans l'art d'échapper à ses assaillants. Mais avec un peu de chance, elle n'aura pas à user de ces talents ce soir.
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MessageSujet: Re: imagine being loved by me (pietro&felicia)   imagine being loved by me (pietro&felicia) EmptySam 28 Nov - 16:23




'cause i wanna touch you, baby, and i wanna feel you, too. i wanna see the sunrise and your sins, just me and you. light it up, on the run, let's make love tonight. make it up, fall in love, try. -- Pietro & @Felicia Hardy



music ► Le palpitant calmé, la psyché soulagée, tu peux de nouveau reprendre le cours de ta vie. Du moins, en partie. Si ton point d’attache demeure Attilan, tu as repris goût à la course, à cette liberté de l’esprit que tu ressens lorsque tu es dans une situation périlleuse. Tu as enfin pu voir aim en action, leurs pratiques et coutumes, eux qui détiennent ton neveu. Si la perte de ta jumelle a ravagé ton esprit, son retour t’a fait réaliser avec culpabilité, que tu devais prendre part à l’affront. Tu es resté bien trop longtemps à rester les bras croisés, à te tenir loin de la scène. Cette même scène qui met en danger ta famille, quotidiennement. Si renouer avec Luna t’était capital, mettre en retrait les Maximoff te semble être une erreur, erreur réalisée pendant plusieurs années. Ta rapidité te permet d’observer les rues de diverses villes, éparpillées aux quatre coins du globe. Notamment New York, la domination de l’entreprise n’empêchant pas certains de poursuivre leurs activités majoritairement illégales. Affronter aim seul est difficile, de ce que tu as pu constater, mais il ne s’agit pas de la seule quête à mener. Les inhumains, dont tu partages la génétique depuis des années, sont désormais éparpillés. Libre à toi de leur indiquer la voie, de leur faire part de l’existence d’Attilan et de l’aide que la Cité peut leur apporter, l’aide que tu peux leur apporter. Ta rédemption est en chemin, l’acte te permettant de t’en rapprocher. Les Maximoff ont causé bien des maux par le passé, le monde actuel est une opportunité pour redorer ce nom bien souvent entaché par des méfaits. Si vos choix sont parfois – très souvent – douteux, ton instinct t’indique que cette entreprise est la bonne, celle de mettre à profit ta vitesse pour te faire messager auprès des inhumains, mais aussi pour veiller sur ta famille.

Tu as pu faire la charmante rencontre d’une délicieuse féline, dont les atouts ne se résument pas seulement à des capacités toutes particulières concernant le dépouillement des plus riches. Si le nom de Black Cat était autrefois venu à tes oreilles, jamais tu n’avais eu l’occasion de croiser sa route, jusqu’à il y peu. La jeune femme ne doute de rien, et se permet d’agir malgré la présence systématique des machines et agents au blason jaune et argent, dans les rues de la ville. Fidèle à sa réputation, elle poursuit la tâche qu’elle réalise le mieux, jusqu’à ce qu’elle devienne une obsession pour tes pensées fulgurantes. Désireux de vouloir mettre la main sur sa patte, elle est parvenue à t’échapper par la plus improbable des raisons. Alors que tu t’apprêtais à filer à sa poursuite, un pan de balcon s’est effondré, menaçant la vie d’une vieille dame faisant ses achats de fruits et légumes au primeur du coin. Si la sauver ne t’a demandé qu’une seconde, la fuite de la féline n’a guère requit plus de temps. Amusé par cette réussite qui se fait rare lorsque tu te lances à la poursuite d’une âme errante, elle a également associé le nom de la voleuse à une quête toute particulière. Désireux de vouloir combler l’échange, tu parcours les rues depuis plusieurs jours à la recherche d’indices pouvant te mener à elle. Si les tags habillant les murs et toits de la ville de son visage ne te sont d’aucune utilité, les visages de certains individus à des endroits bien spécifiques, jour après jour, semblent bien plus utiles.

Si observer en restant dans l’ombre pourrait être une solution, effectuer des vas et vient autour du périmètre vraisemblablement convoité par la belle – une galerie d’art semble tout à fait indiquée – est une pratique bien plus efficace, considérant également les machines qui scannent les individus à la recherche du marqueur inhumain. Lancé à pleine vitesse, tu es d’une part invisible, mais aussi inarrêtable. Des jours durant tu as fait tes observations, testant par la même occasion la quasi-totalité des restaurants et fast food du quartier pour combler ton organisme hautement consommateur. Il ne te restait qu’à attendre l’arrivée de la féline, que ses griffes soient à ta portée. Si son élégance a marqué ton esprit d’une marque indélébile, le mystère qui plane autour de son symbole parfait l’attrait. Si Quicksilver aime l’adrénaline, Pietro est un fervent serviteur de la gente féminine qui propage une aura telle que la sienne.

Tu termines d’engloutir ta pomme, faisant office de dessert au repas copieux précédemment dévoré, le tout lancé à une vitesse prodigieuse autour de la galerie. Tes sens et pensées en adéquation avec le reste des habilités, tu finis par constater la présence de la féline qui se balance d’un toit voisin, jusqu’à un balcon de la galerie. Tu jettes le trognon du fruit dans la première poubelle qui passe à ta portée, et file à pleine vitesse sur la façade du bâtiment, courant sur celle-ci pour rejoindre le même balcon. Tu prends le temps d’observer tout en restant discret, les agissements de la féline. Véritable professionnelle dans ses manœuvres, tu ne peux t’empêcher d’esquisser un sourire amusé à cette vision, ses actes étant parfaits par une tenue seyante. Pénétrant dans la galerie, tu te dissimules derrière une colonne de pierre de ce deuxième étage, te donnant vue sur le reste de la galerie, où se tient en son centre l’objet de la convoitise de la féline. Armée de ses griffes, elle découpe le verre de la cloche avec précision, prête à mettre la patte sur la sculpture. Tu constates par ta vision acérée la présence d’une seconde sculpture à son effigie. Sans hésiter, tu te lances dans ta course, rejoignant aussitôt la jeune femme pour la déposséder de cette sculpture féline. Tu te positionnes à quelques mètres d’elle, observant la statuette. « That’s sweet. Any chance you left your phone number hidden somewhere on it ? », souffles-tu, sourcils froncés, tandis que tu retournes la statuette dans tous les sens, feintant une recherche que tu sais pertinemment être inutile. « No ? Nevermind. », poursuis-tu, relevant le menton vers elle pour planter ton regard dans le sien, un petit haussement d’épaules complétant le dessin. « I’ve known cats easier to catch. », constates-tu par la force des choses, après plusieurs jours à sa poursuite. « But none of them was as attractive as you are, though. », lances-tu la malice s’emparant de tes iris et de tes lippes. Tu commences à faire quelques pas, déportant ton attention sur les diverses œuvres présentes sur les murs, agitant la statuette dans ta main. « What’s the probability that you need this - , tu repasses à pleine vitesse, te glissant dans son dos, le visage proche de son oreille. to do your thing ? », souffles-tu, t’enivrant un bref instant de l’odeur de sa chevelure, mettant la statuette en évidence à sa vue, avant de refiler aussi vite que tu es venue pour reprendre ton appréciation des œuvres. « Oh, i was thinking… », commences-tu, faisant face désormais à la belle. Ta main libre vient s’engouffrer sous ton autre bras, dont la main vient faire tapoter le sommet de la sculpture sur ton menton, les sourcils de nouveau froncés. « Cats having nine lives, myth or truth ? », demandes-tu d’un ton léger, jouant volontairement avec la féline.


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MessageSujet: Re: imagine being loved by me (pietro&felicia)   imagine being loved by me (pietro&felicia) EmptySam 28 Nov - 20:10


— 'i won't deny i've got in my mind now all the things we'd do. so i'll try to talk refined for fear that you find out how i'm imagining you. ' w/ @pietro maximoff


La statue n'était d'aucune beauté particulière. Une pièce d'art moderne sans grande intérêt, mais pour laquelle beaucoup sont prêt à payer une petite fortune pour la posséder. Rien d'autre n’intéressait la demoiselle que la valeur monétaire de l'objet, davantage séduite par la couleur des billets de banque plutôt que par la sculpture contemporaine. Felicia étudia le socle d'un œil expérimenté; elle avait déjà fait face à un tel mécanisme. Qui plus est, Black Fox l'avait habitué à tous les systèmes de sécurité récents. Elle en connaissait les moindres failles, les différentes manières de les contourner. Fox s'amusait de voir la demoiselle user de mécaniques similaires à celles de son père, le célèbre Walter Hardy. Elle avait vraisemblablement hérité des talents de ce dernier, même s'il avait avoué, sur son lit de mort, ne pas cautionner que son unique fille emprunte un chemin aussi dangereux que celui-ci. On ne pouvait lui reprocher d'idéaliser un père qui fut absent une large majorité de son enfance. Mais la chatte noire avait passé l'âge de chercher l'opinion de quiconque sur sa personne, pas même celle de son mentor, ni de feu son père. Sa mère, en revanche, formait l'une des plus grandes faiblesses de Felicia. Elle abhorrait Black Fox pour avoir condamné son enfant à une telle existence. Peu importe que la décision de poursuivre une vie de criminelle était celle de Felicia, et non de Black Fox, il était certainement plus aisé de rejeter la faute sur une tiers personne plutôt que sur sa propre fille. Tout comme elle avait sincèrement aimé Walter malgré ses agissements, elle chérissait la demoiselle plus que n'importe quoi au monde, et vice versa. Une facette de sa personnalité que Felicia se garde bien de dévoiler au grand public.

Son amour pour l'argent et les diamants arrivait à l'évidence en seconde place. Et grâce à ce casse, elle récoltera une petite fortune, placée dans l'avenir du gang de Black Cat. Une opportunité qu'elle ne pouvait guère se permettre de manquer. Mais ses plans furent dérangés par la présence de Quicksilver. Lorsque sa voix familière tonna à ses côtés, elle dissimula un sursaut. Felicia fut d'abord tiraillée entre un certain enthousiasme, et un ressentiment amer; la soirée ne se déroulera pas selon ses plans, il mettra un point d'honneur à l'en empêcher. Mais captivée par l'adrénaline et le rush, elle se prêta sans grande surprise au jeu. Ses iris émeraudes se posèrent sur le jeune homme, qui tenait entre ses doigts la statuette à son effigie, un chat noir aux traits grotesques. Elle pencha le visage légèrement en avant, les sourcils haussés. Un rictus étira un coin de ses lippes, et elle plissa les paupières. « If you want my number, you could just ask. » souffla-t-elle entre ses lèvres, venant poser une main sur sa propre hanche. Elle toisa sa silhouette s'aventurant dans la galerie, l’intérêt vaguement occupé par les tableaux accrochés aux mûrs. Mais le compliment trahît le véritable sujet de ses pensées. « Surely you could have tried a little harder. » qu'elle affirma sur le ton de la provocation. Felicia laissait à travers la ville des portraits et autres esquisses de sa présence à travers New York City, pour la simple et bonne raison qu'elle appréciait particulièrement être au centre de l'attention. Son nom est dores et déjà murmuré par presque toutes les lèvres dans la sphère criminelle, qu'on l'admire ou qu'on l'a répugne. Son sourire amusé se métamorphosa en une expression agacée, lorsqu'il agita la statuette sous ses yeux. Il disparût de son champs de vision, pour apparaître dans son dos, à une vitesse dépassant toute compréhension humaine. Il poursuivit à son oreille, plus proche qu'il ne l'avait été jusque la, et réapparut à son emplacement d'origine. Felicia releva le menton, une étincelle d'hostilité dans le regard, adoucie par sa flegme. « Well, I could try with your head. Should weigh about the same, right? commença-t-elle, faisant mine d'examiner ses ongles, alors qu'elle étira de nouveau les griffes acérées de ses gants. It would be a waste, though. A man as handsome as you. » fit-elle dans une fausse moue, son regard émeraude esquissant la silhouette du jeune homme. Ses iris s'échouèrent sur son visage et elle rencontra les siens, teintés de la même malice. Un jeu de chat et souris mettant en scène deux félins, aussi arrogant et joueur l'un que l'autre. Un énième rictus amusé se dessina sur ses lèvres face à sa question. Felicia pencha le visage sur un côté, les lèvres pincées, les deux mains désormais posées sur ses hanches. « If I told you, where would all the fun be? » demanda-t-elle, les sourcils froncés. La chatte noire ne pouvait malheureusement pas prétendre disposer de neuf vies. Ou du moins, elle préférait ne pas tenter l'expérience. « Just know that you need to catch the cat, before you can kill it. » fit-elle dans une expression de défi. Elle jouait de sa fierté, mais leur dernière course fut sauvée par un coup du sort, orchestré par la jeune femme. Elle n'était pas confiante de parvenir à lui échapper de nouveau. Elle pensait dores et déjà l'araignée insaisissable, mais lui l'était d'autant plus. Felicia s'approcha du héros, ses talons claquant à peine le sol, jusqu'à ce qu'ils soient assez proches pour qu'il puisse s’enivrer du parfum fleuri de la demoiselle. « Since you did your research, you must know then that chasing a black cat is years of bad luck. » qu'elle murmura entre ses lèvres, le regard espiègle. Superstition ou non, Felicia provoquait véritablement la malchance autour d'elle. Cela pouvait s'avérer mortel pour quelqu'un la côtoyant pendant plusieurs années. Une facette de ses dons qu'elle ne contrôlait pas encore tout à fait. « You should run while you can, qu'elle ajouta, esquissant du bout de son index le symbole ancré sur le torse du jeune homme. Or stay, and take the risk. » Sa main retrouva sa place sur sa hanche, tandis que ses iris émeraudes, toujours plantés dans les siens, se teintaient d'une pointe de séduction. Elle gonfla les poumons et détourna le regard, pour que ce dernier se dépose sur la statuette dans de courtes secondes. Les lèvres légèrement entrouvertes, un rictus charmeur étira leurs coins. « The faster you give me back that statuette, the faster we can leave this place and crash to mine. » fit-elle dans un regard explicite. Une ruse pour achever son objectif. La jeune femme n'avait aucune attention de lui donner quoi que ce soit; elle comptait sur son charme pour le mener en bateau et s'esquiver à nouveau. Cela fonctionnait généralement sur les hommes, y compris l'araignée, mais quelque chose lui disait que cela ne se déroulera pas comme elle l'imaginait avec celui-ci.
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MessageSujet: Re: imagine being loved by me (pietro&felicia)   imagine being loved by me (pietro&felicia) EmptySam 28 Nov - 22:08




'cause i wanna touch you, baby, and i wanna feel you, too. i wanna see the sunrise and your sins, just me and you. light it up, on the run, let's make love tonight. make it up, fall in love, try. -- Pietro & @Felicia Hardy



music ► Lorsque comme toi, l’on a tout le temps du monde, il est presque convenu de vouloir jouer avec la patience d’autrui, ce que tu fais avec toute l’aisance du monde, maniant la provocation avec un talent frôlant la perfection. Il ne va pas sans dire que celle qui te fait face à cet instant, revêt la définition même de la provocation sur tout son être, allant de la posture à la tenue, mais également des mots. Il ne t’a fallu que quelques secondes pour noter le défi qu’elle s’avère être, et pas plus pour accepter de relever ce même challenge. Son aura est un appel au jeu, malheureusement pour elle, tu es friand de cet amusement, profitant de chaque occasion pour participer. Tu ne peux t’empêcher de songer qu’elle recherche la même chose, par cette similitude qui se dégage de vos deux êtres. L’attitude fidèle à tes souvenirs, la femme fatale prend sa place, main sur la hanche ton provocant. Tu fais mine de l’ignorer tandis que tu toises avec un intérêt feint les toiles ornant les murs de pierre de la galerie. « Nah, i had more important business to attend to. », souffles-tu presque sur un ton ennuyé, quant à cette course-poursuite interrompue par ce balcon ébranlé, dans l’optique de pousser un peu plus la jeune femme à l’impatience, et lui faire commettre potentiellement une erreur. « But if you’re willing to give me your number, i won’t hesitate to give you a call, in case i get bored. », rajoutes-tu, ton regard se déposant brièvement sur sa silhouette aguicheuse. Poussant le vice en usant de tes capacités surhumaines pour la provoquer un peu plus, recevant dès lors ses menaces un peu plus concrètes. Un léger rire s’extirpe de tes poumons, utilisant alors la statuette pour te gratter le dos. « Many have tried to get my head, people scarier than you, they all failed. I’d love to see you try, though. », souffles-tu les traits presque moqueurs, à supposer son échec si elle venait s’essayer à t’attraper. Le jeu perdure, prend plus de place encore, et t’anime d’un frisson enjoué indéniable. La demoiselle sait entretenir l’attraction, d’une manière indéniable, et tu es forcé d’admettre apprécier l’échange. « I prefer make you feel like you’re untouchable, and see your face when you’ll be in deep troubles. I need to be entertained, you seem to me like the right person to do it. », réponds-tu à son défi, commençant à faire tournoyer la statuette dans l’air, de plus en plus haut, la rattrapant à chaque fois. Elle convient dès lors de s’approcher de toi, apportant dans son sillage le délicat parfum se dégageant de son être. A entendre ses mots, tu cesses les pirouettes de l’objet, feintant d’être mal à l’aise quant à la mention de la superstition concernant les chats noirs, poursuivant en te conseillant de prendre la fuite, ou bien prendre le risque de t’aventurer à ses côtés. Tes traits sont figés dans le temps, marqués par une fausse crainte. Son index parcourt le symbole ornant ton torse, t’incitant à surjouer d’autant plus cette domination qu’elle exerce sur ta personne. Finalement, tu te penches légèrement en avant, tes lippes s’approchant dangereusement de son oreille, te permettant de t’enivrer un peu plus de son parfum délicat. « Girl, i’ve been married, i know some about bad luck and risk. Sadly for you, i might take that risk, with great pleasure. », murmures-tu avant de te détendre de nouveau de tout ton long, rétorquant à son regard de séductrice par un sourire rempli de malice, plantant tes iris azurés dans l’émeraude de ses yeux.

Pour l’instant, tout ceci n’a pour but que d’empiéter sur son territoire, gêner son activité ô combien illégale mais également te divertir, alors que l’atmosphère extérieure se fait de plus en plus lourde, à mesure que les jours s’écoulent laissant à AIM le loisir d’assouvir son emprise sur le monde. Ce ne serait que vivre dans le déni, que d’affirmer que ta présence en ce lieu ne se résume qu’à cette justification, et non pas en raison de l’intérêt que tu portes à la féline, répondant à tes critères d’attraction dans un sans-faute. Un caractère indéniable, une forme d’arrogance se couplant parfaitement à la tienne, un jeu de séduction qui s’installe et prend pleinement possession des lieux, et un goût du risque et de l’adrénaline. Quelques instants ont suffi à dresser ce tableau, des heures pourraient dessiner un paysage bien plutôt intéressant encore, sous une esquisse de promesses à moitié soufflées quant à une chasse infinie, de ce jeu de chat et de la souris mettant en scène deux félins affamés dont l’ambition ne connaît aucune limite. « Crash to your place ? », répètes-tu, alors que le regard de la belle soufflait des promesses aussitôt envolées, dès lors que tu lui donnerais l’objet de sa convoitise. Tu uses de ta vitesse pour te positionner à côté d’elle, posant ton avant-bras sur son épaule et croisant les jambes, un pied se tenant sur sa pointe. « You seem so sure that’s what i want… », murmures-tu, agitant doucement la tête de droite à gauche, un rictus désolé sur les lippes. Tu t’éclipses une nouvelle fois, quittant la galerie par là où tu es arrivé, pour passer à une librairie. La seconde d’après, tu te tiens à l’étage, assis sur la rambarde du balcon donnant vue sur la salle principale de la galerie, tes jambes se balançant dans le vide. Bloquée sous ton bras, la fameuse statuette. Dans tes mains, un livre sur les musées modernes. Tu fronces les sourcils, feuilletant le livre sans faire usage de tes capacités. « Let’s see if they mention anything about how long does it take for the police to show up when the alarm sounds. », souffles-tu en relevant le menton vers la féline, les sourcils formant désormais deux arcs pour lui signifier l’interrogation. « I’ve always prefered practice over theory. », affirmes-tu, jetant le livre à ses pieds pour te saisir de la statuette toujours maintenue sous ton bras. Tu fais désormais appel à tes capacités mentales te permettant de faire vibrer les structures moléculaires, visant la cloche sous laquelle se trouve le trophée que la voleuse convoite. La structure en verre explose, tandis que tu revêtes un sourire satisfait. « You should run while you can, », commences-tu, comme un écho, jetant la statuette jusqu’à ses mains. « Or stay, and take the risk. », la malice trônant fièrement sur tes lippes, les iris plantés sur sa silhouette, le compte à rebours est lancé. Run girl, run..



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MessageSujet: Re: imagine being loved by me (pietro&felicia)   imagine being loved by me (pietro&felicia) EmptyDim 29 Nov - 16:42


— 'i won't deny i've got in my mind now all the things we'd do. so i'll try to talk refined for fear that you find out how i'm imagining you. ' w/ @pietro maximoff


Un éclat de rire s'échappa d'entre ses lèvres, l'expression à la fois amusée et agacée. Felicia observa les griffes acérées de ses doigts. Elle ne s'était jamais aventurée à défaire un tiers de ses membres; un acte trop sanguinaire pour une femme telle que la chatte noire. Elle préférait laisser ces tâches à d'autres criminels. Elle n'en est pas moins terriblement dangereuse face à plusieurs assaillants, même d'une carrure plus imposante que la sienne. Son costume augmentait chacune de ses capacités physiques, équilibrant ainsi la balance entre féminin et masculin. Elle rétracta ses griffes, signe qu'elle ne tentera pas d'accidenter son charmant visage. Pour l'instant. « I'm not like many. I have my own ways to get someone's head. » souffla-t-elle dans une moue faussement blessée. Mettre la chatte noire au même titre que ses autres ennemis? Elle n'essayait pas de l'effrayer, loin de la. que pouvait-il avoir à craindre d'elle? Hormis de perdre la tête à vouloir la dompter. Voilà ce qu'elle insinua par getting someone's head. Elle parvenait toujours à ses fins, non sans mal, notamment lorsque l'araignée s'invitait aux festivités; Quicksilver semblait un plus grand challenge encore que Spider-Man, éveillant le caractère joueur de la demoiselle. Mais comme tout individu normalement constitué, et à priori sain, la patience de la chatte noire a des limites. Surtout lorsque l'on est à la tête d'un gang, duquel elle est responsable. Felicia pencha le visage sur le côté, les sourcils haussés. « I don't get in trouble. I am the trouble. » qu'elle affirma avec arrogance. Elle se prêta au jeu de séduction, en accéléra le processus. Elle avait côtoyé assez d'hommes au cours de son existence pour affirmer que la majorité d'entre eux ne sont animés que par une unique chose: leurs instincts primaires. Felicia s'approcha, joua de son charme et de son impudeur afin de récupérer l'objet. Elle l'écouta, attentive, les sourcils levés à la mention d'un mariage. Quel genre de risque l'union avait-elle pu entraînée? Et quelle bien piètre passion, pour penser avoir connu toute la malchance du monde. Un rire s'échappa d'entre ses lippes, suivi d'une expression décontenancé. « You think you know where you're getting yourself into - that's cute. » fit-elle dans un énième rire, un air faussement attendri au visage. Mais son tour ne sembla pas faire effet; du moins pas celui escompté. Certes, une légère déception teinta le regard du félin, mais son intérêt pour le héros aurait grandement baissé s'il avait été si aisément dupé. Mais le jeu commença à agacer la voleuse plus qu'autre chose. Surtout lorsque l'homme s'esquiva pour revenir un livre entre les mains, menaçant d'activer l'alarme. Il maintient la provocation, brisant le verre en un milliard de morceau, alors qu'un capharnaüm sonore provint des murs. Des panneaux de métal tombèrent, bloquant toutes les entrées et fenêtres, hormis une seule, où le mécanisme semblait bloqué, laissant ainsi une faible ouverture, seul échappatoire. La chatte noire peina à dissimuler sa rancœur. Elle n'avait rien d'une amatrice dans le domaine; Felicia sera bien loin d'ici, lorsque les autorités parviendront sur place. Elle s’empara naturellement de la statuette et la plaça dans une sacoche, accrochée à sa ceinture. Elle usa ensuite de son grappin pour s'échouer sur la rambardes du second étage, face à Quicksilver. En parfait équilibre accroupie sur la rambarde, elle posa son regard émeraude sur l'homme, à peine un mètre éloigné d'elle. L'étincelle d'enthousiasme s'était éteinte; le premier chat s'était lassée du jeu. « Six minutes, fourty-one seconds, commença-t-elle, ses yeux plantés dans les siens. That's what separate us from the nearest local police station. You don't learn that in books; certainly not in a book about museums, come on. ses lèvres se déchirent dans un rire moqueur, tandis qu'elle extirpa discrètement de son dos une bombe fumigène. If you want to be entertained, I suggest you mess with another cat. This one doesn't have time to waste with a bored failed hero. » cracha-t-elle, amère, alors qu'elle laissa tomber la bombe au sol. Celle-ci explosa dans un écran de fumée occupant l’entièreté des deux étages. Felicia en profita pour se laisser tomber, et rejoindre l'unique ouverture. Cela n'empêchera guère l'homme de la poursuivre à l'extérieur de la galerie, néanmoins ses priorités étaient de s'en éloigner aussi loin que possible, et ainsi éviter d'être interceptée par les forces de l'ordre. une fois dehors, Felicia utilisa de nouveau son grappin pour rejoindre les toits et filer de la scène du crime.

Mais une silhouette familière acheva sa course. Elle échoua habilement sur l'un des toits et s'approcha du jeune homme, l'une des dernières recrues inhumaines du gang. Elle fronça les sourcils, vraisemblablement plus irritée à chaque minute. « Chase, what the hell are you doing here? » l'interrogea-t-elle d'un ton autoritaire, ses talons claquant bruyamment sur le sol bétonné. La belle dépassait le garçon de presque une tête, insufflant naturellement l'appréhension chez ce dernier. « Felicia... - Ms. Hardy, qu'elle corrigea aussitôt. Ms. Hardy... Hammerhead sent us to watch over you... in case... anything happened. » bégaya-t-il, peu sûr de lui. Un lourd soupire s'échappa d'entre les lèvres de la chatte noire, sa paume posée contre son front. certes, l'attention de Joseph était louable, mais elle ne cautionnait guère de mettre de jeunes inhumains en danger. Il n'était pas en mesure de comprendre - il n'était que le fruit d'une expérience monstrueuse. Il ne risquait pas grand chose, hormis que son crâne immense se cogne aux portes, tandis que les inhumains, eux, étaient quotidiennement traqués. Chaque membre de son gang était sous sa responsabilité. Chase n'était membre que depuis environ deux semaines. Un inhumain doté de contrôle sur la densité de son corps - un atout non-négligeable en somme. Mais la chatte noire était bien moins indifférente face au sort de son gang qu'elle ne le laissait paraître. « Wait; us? » qu'elle demanda, d'une voix plus furieuse encore. « Eclipse was with me, but when the alarm rang, he wanted to get closer to see if you were okay. I... - I ran away, and lost him... » murmura-t-il presque, les lèvres pincées. Felicia leva le regard vers les cieux, vêtus d'un manteau obscur. Les lumières artificielles de New-York éclipsaient les étoiles, ne laissant qu'un tableau onyx prêt à s'effondrer sur leurs crânes. La décision la plus saine et raisonnée à ses yeux était de poursuivre son chemin, sans retour en arrière. Mais le myocarde s'attendrissait d'année en d'année pour cette famille bancale, chose qu'elle n'était pas résolue à avouer de si tôt. Au loin, elle remarqua un drone de l'AIM patrouiller le ciel, précipitant la réflexion de la jeune femme. « Get back to the HQ. We're changing its location tomorrow morning. And no inhumans out tonight, it's too dangerous, qu'elle tonna, les mains posées sur ses hanches. I'll look for Eclipse. » Le garçon ne broncha pas et s'en alla à la hâte, blessé d'avoir trahi son ami. Eclipse était membre depuis plus d'un mois; une véritable tête brûlée, mais surtout trop altruiste pour son propre bien. En surface, il trouvait difficilement sa place dans un paysage tel que celui du gang de Black Cat. Pourtant, il s'était montré très capable et un soutien pour beaucoup d'autres jeunes inhumains. Eclipse n'est bien sûr qu'un pseudonyme; son véritable prénom est Daniel, mais pour une raison qui ne concernait personne d'autre que lui, le jeune homme préférait qu'on l'appelle ainsi, référence explicite à ses dons d'absorption et contrôle d'énergie solaire. De ce fait, sa puissance est très largement réduite à une telle heure de la journée. Felicia forma un juron inaudible et se retourna, décidée à filer tout droit dans la gueule du loup.
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MessageSujet: Re: imagine being loved by me (pietro&felicia)   imagine being loved by me (pietro&felicia) EmptyDim 29 Nov - 19:08




'cause i wanna touch you, baby, and i wanna feel you, too. i wanna see the sunrise and your sins, just me and you. light it up, on the run, let's make love tonight. make it up, fall in love, try. -- Pietro & @Felicia Hardy



music ► L’amusement prend des airs de complicité, les échanges s’accordant dans une parfaite harmonie. Les caractères se mêlent, les mots sont soufflés avec instinct et conviction. Le jeu devient défi, le défi devient charme. Une joute verbale, argentée et noire, l’instinct du félin face à l’impulsivité de l’éclair. La seule limite à vos pulsions réside dans votre imagination. Tu es ici pour te divertir, empiéter sur le terrain de la belle, t’enivrer d’une adrénaline certaine qu’elle semble pouvoir te procurer, ne serait-ce que par son aura. Tu cherches le danger, l’adjectif affuble fièrement la tenue de la féline, à l’encre invisible. Tu sais le reconnaître lorsque tu le vois. Son arrogance palpable a des airs de déjà-vu, t’arrachant un rire certain tant les similitudes te marquent. Tu ne rétorques nullement, laissant la voleuse dérouler son jeu, tes intentions étant déjà finement ancrées dans ton esprit. Ta vie, ne serait-ce que par tes capacités, a toujours été dans l’optique de repousser tes limites. Devenir le meilleur, sur tous les aspects. Si elle excelle dans son domaine, elle n’aura aucun problème à s’extirper de la situation. Tu ne souhaites qu’apercevoir les limites de son adaptabilité, si tant est que ton plan la mette à défaut. Tu en doutes, néanmoins, conscient qu’elle a certainement dû se retrouver dans pire contexte. « I’ve been to hell, i might enjoy being around bad luck. », lâches-tu, désormais sur la rambarde du balcon, les jambes remuant légèrement dans le vide. Désireux d’accélérer le jeu, tu ne tardes pas à faire vibrer la structure moléculaire de la cloche en verre, séparant Felicia de son trophée d’art. L’alarme retentit aussitôt, déclarant le temps de changement de terrain de jeu. Tu l’observes s’emparer de la statuette, te rejoignant ensuite sur la rambarde. Un petit mètre sépare vos visages, le charme s’étant envolé de ses traits désormais plus froids que jamais, tandis qu’elle s’affaire à faire part de ses études minutieuses concernant son activité à temps plein. « I don’t bother with time, when it takes only 0.01 seconds to me. I can tell, i had time to go there and to read a dozen of books, while i was gone. », rétorques-tu, la grenade fumigène explosant pour laisser paraître une épaisse fumée, que tu dissipes aussitôt en courant en cercle. Le jeu prend une nouvelle tournure, comme escompté après l’exécution de cet affront. L’amusement quitte aussitôt tes traits, alors que ce simple instant a suffi à la belle à fuir les lieux.

Tu pars à sa poursuite, lorsque tu aperçois une patrouille AIM arrivant sur les lieux, plus rapide encore que les forces de l’ordre habituelles. Dissimulé sous une arche d’une allée résidentielle, tu observes la scène, la patrouille scannant un individu. « Inhuman confirmed. Please, come with us. », siffle la voix mécanique d’un synthoïde, dès la fin du scan par un des drones survolant la zone. Sourcils froncés, tu n’hésites pas une seconde, passant en super-vitesse pour fracasser le premier synthoïde d’un coup d’épaule. Tu poursuis ta route sur la façade du bâtiment, te propulsant à partir de celle-ci pour accrocher un drone de tes deux mains, l’entrainant par l’énergie cinétique de ton mouvement pour percuter le second drone. Tu te laisses tomber au sol au moment de l’impact, les machines n’ayant toujours pas cerné ton mouvement tant le temps écoulé est extrêmement fin. Tu attrapes l’arme d’une autre machine, ouvrant le feu sur une troisième, le tir étant tout juste amorcé et n’aura lieu seulement lorsque tu quitteras ta vitesse. Tu te débarrasses de l’entièreté de l’escouade, lorsque tu aperçois les mains légèrement lumineuses de l’individu ayant frôlé l’arrestation. Plus encore, ayant frôlé la mort. Tu reconnais l’homme, comme étant un membre du gang de la féline. Tu lâches un soupir et attrape l’homme, ainsi que la carcasse d’un drone échouée au sol. Tu grimpes sur un toit, et parcours le périmètre, apercevant la voleuse ainsi qu’un autre homme sur l’un des sommets des immeubles environnants. « When everyone and everything around you seem too slow, you easily get bored. You’re slow to me. Are you going to blame me cause i’m looking for entertainement ? Come on Felicia, that’s exactly what you crave for. », lâches-tu, relâchant l’inhumain nauséeux suite à ce petit tour de manège surprise. « About the failed hero part, spoiler alert, heroes are no more thanks to them. », poursuis-tu, le ton un peu plus lourd encore. L’amusement est entièrement absent, laissant place à un discours bien moins léger qu’auparavant. « At least i’m helping inhumans, and not sending them to a certain death.  », lâches-tu, amer à ton tour, envoyant à ses pieds la carcasse du drone qui roule jusqu’à elle. Si cambrioler les riches ne te semble pas être un acte lourd de conséquences, exploiter des inhumains n’ayant guère eu le temps de s’adapter à leurs nouvelles capacités, et plus encore, véritables proies de l’organisation arpentant chaque coin de rue, ranime aussitôt ton courroux. Ton regard presque accusateur ne quitte pas la silhouette de la féline, accrochant même lourdement ses iris. « You know, you could be helpful in this war. Maybe you’re too much of a heartless coward to dare standing against the enemy ? What will happen, when one of your guys will get caught, and be executed ? Even worse, become a lab rat ? », lâches-tu acerbe, tentant d’éveiller un semblant de conscience chez la cambrioleuse. Tu n’avais nullement connaissance de son emploi des inhumains, ton peuple par extension. « Let them go, i can lead them to my people to be safe. If you’re okay to mess with people’s lives, yours is far enough. They have not your skills. », achèves-tu, bras croisés sur ta poitrine, sans cesser de toiser celle qui est loin de revêtir des airs d’héroïne. Les drones d’AIM ne tarderont pas d’arriver sur votre position, le temps vous est compté, mais tu n’as nullement l’intention de partir sans les inhumains qu’elle daigne mettre en danger. « For the record, when i was gone i saw the aim’s squad coming on us. The security system was going to get back on. That, i read in a book. I just showed you the exit in a more theatrical way. Long story short, i may have saved your life, i just didn’t plan on seeing your man showing up in front of them. Boyfriend, perhaps ? »



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MessageSujet: Re: imagine being loved by me (pietro&felicia)   imagine being loved by me (pietro&felicia) EmptyDim 29 Nov - 23:07


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L'estomac serré, Felicia observa attentivement le paysage. les néons lumineux d'une patrouille de l'AIM détonne avec le reste des luminaires, suivie de près par des véhicules de police. Un inhumain égaré deviendrait rapidement la proie de ces soldats et leurs serviteurs de métal. Seule face à eux, difficile d'affirmer avec certitude que la chatte noire et son élève survivront tous les deux à la confrontation. Mais elle ne pouvait se contenter de regarder les hommes s'emparer d'Eclipse sans tenter de le sauver de leurs griffes. Pourtant, elle n'aura pas à le faire, car quelqu'un s'en était dores et déjà occupé. Les sourcils froncés et les paupières écarquillés, elle toisa le bolide apparu soudainement devant elle, tenant un Daniel dans un état lamentable. Felicia s'apprêta à interroger le jeune garçon, mais Quicksilver semblait avoir bon nombre de choses à dire à la demoiselle. Le visage penché sur le côté, elle l'écouta, tandis qu'Eclipse tituba maladroitement jusqu'à elle, pour finalement s'asseoir au sol et reprendre peu à peu ses esprits. Il marquait un point; Felicia cherchait inlassablement l'adrénaline et le rush de l'inattendu. Deux êtres à l'appétit carnassier, livrés à l'euphorie. Si elle s'était prise si aisément au jeu, c'est largement car la demoiselle eut peu d'occasion de ne pas penser à autre chose que sa propre survie et celle de son gang. Sa psyché est constamment occupée par la crainte de se réveiller au lendemain dans un laboratoire de l'AIM, ou derrière les barreaux d'une cage. De même qu'elle était concernée par le dessein de chacun des inhumains sous sa coupe. Elle jeta d'ailleurs un regard inquiet sur le garçon, qui se hâta vers les remparts des toits pour y laisser par dessus bord son dîner. Elle reposa ses iris émeraudes sur Quicksilver et laissa échapper un éclat de rire d'entre ses lèvres. « AIM made our lives a living hell but they are not to blame for the disappearance of the Avengers. Heroes... - they left us, and that was their choice. » cracha-t-elle, la mâchoire serrée. Beaucoup avaient perdu foi en ces héros autrefois idéalisés. étendard d'espoir pour les opprimés en quête de justice. Mais il n'existait plus aucune justice, et l'espoir se faisait de plus en plus rare. Il était nécessaire de s'accrocher au peu que l'on possède encore, pour ne pas être dévoré par la crainte, ou la haine. Felicia peina d'ailleurs à dissimuler la sienne, alors que ses absurdités résonnaient dans son crâne. Elle releva le menton, les paupières à demi closes, et les phalanges serrées dans un poings. « Were you helping, when you triggered the alarm? qu'elle demanda, s'approchant de l'homme, une profonde amertume dans le ton. A wrapped gift for them to take and play around with. » souffla-t-elle avec animosité, révélant ainsi sa nature inhumaine au héros. La chatte noire refréna l'envie de planter son poings dans son charmant visage; il l'esquivera de toute manière avec facilité. La demoiselle n'avait aucun désir de devenir rat de laboratoire. elle préférait mourir en tentant de se débattre que les laisser opérer de quelconques expériences sur son corps et son esprit. Elle ne souhaitait d'ailleurs ce sort à personne, encore moins aux membres inhumains de son gang. « I'm not a hero. Never will be. tried it once, and got out more miserable than I ever was. commença-t-elle, une étincelle rancœur dans le regard. I don't owe you anything, and I surely don't give a damn about what you think of me. » Elle desserra la mâchoire, le regard légèrement humide. Felicia ne justifiera en aucun cas ses agissements. Elle ne prétendait pas être l'ange salvatrice, ni le mentor empli de sagesse. Mais elle avait offert à ces êtres égarés un toit, ainsi qu'un objectif. Elle ne jouait pas avec leur vie comme un démiurge sans sympathie pour ses créations. Si Joseph n'était pas aussi borné que son homonyme marin, la chatte noire n'aurait laissé sous aucun prétexte ces deux garçons s'aventurer seuls à travers l'obscurité du crépuscule. Mais ce que Pietro pensait lui importait peu. Qu'il la juge, elle ne fera rien pour l'en empêcher. Il y a longtemps que la demoiselle n'accordait plus aucune importance à l'opinion que les autres pouvaient avoir d'elle. Felicia est une survivante, et elle n'en est pas peu fière. Une main posée sur sa hanche, elle le toisa d'une expression légèrement déconcertée. « This is not my choice to make. I don't have control over their lives; if they want to leave with you, I won't stop them. » qu'elle affirma, comme si cela devait être évident. Ces inhumains n'étaient pas enchaînés à une quelconque promesse; ils étaient libres de quitter le gang quand bon leurs semblaient - à peu de choses près. Elle haussa les sourcils à sa dernière remarque, le visage penché sur un côté dans une mécanique dépassée. « You saved Eclipse's life, I'll give you that, fit-elle en regardant le garçon, devenu pâle. Elle reposa son regard sur Quicksilver et pinça les lèvres. Not my boyfriend, by the way, qu'elle ajouta, décontenancée par la question. You didn't save my life, you merely almost trapped me in a cage of metal and got me surrounded by the enemy, when I had everything under control. » souffla-t-elle, encore agacée. Elle détourna les yeux, remarquant ainsi les patrouilles de drones se rapprochant dangereusement de leurs positions. Elle reposa le regard sur les deux garçons, un soupire s'échappant de ses lippes, alors qu'elle scella ses paupières pour de courtes secondes de répit. « We need to leave, affirma-t-elle d'un ton autoritaire. Son regard s'aimanta de nouveau à celui de Quicksilver. Eclipse's clearly not capable of thinking straight. We should get going, and let them rest the night, before you consider anything. » qu'elle insista, pesant son regard sur l'homme. Certes, la jeune femme ne contrôlait pas leur vie, elle ne pouvait néanmoins pas les laisser prendre une telle décision sans avoir les idées claires. « Let's go to my place - sort of. It's not really mine. I'm borrowing it for a few days, qu'elle avoua sans une once de vergogne. Elle ne faisait, après tout, qu'user des draps, de la douche et occasionnellement se servir quelques coupes de champagne. Felicia décrocha la sculpture de sa ceinture et la tendit à l'homme. Take this, as a token of my good faith. » Cela la peina vraisemblablement de prononcer ses mots, et de lui laisser ainsi l'objet de sa convoitise. Mais étant donné la tension s'étant immiscée entre les deux, mieux valait-il prouver sa bonne foi.

⋅ ⋅ ⋅ ⋅ ⋅ ⋅ ⋅

Arrivés au penthouse, Felicia indiqua à Chase l'emplacement de deux chambres, dans lesquelles lui et Eclipse pourront se reposer la nuit. Les pièces étaient larges et lumineuses, accompagnées d'un décor au luxe criard. La chatte noire occupait la plupart du temps ces appartements secondaires en l'absence des propriétaires, puisqu'elle ne disposait pas d'un chez soi propre elle. Elle échouait parfois à l'appartement de Cindy, mais seulement en cas d'extrême urgence, plus mal à l'aise qu'autre chose, d'être forcée de quémander l'aide d'un tiers. Quant aux QG du gang... disons simplement que la jeune femme préférait parfois la solitude à l'effervescence du bar et ses annexes. Felicia retira son masque et posa celui-ci sur l'une des commodes, avant de s'éclipser dans la cuisine. Elle revint dans le salon, où Pietro se tenait, et lui présenta une bouteille de champagne dans une main, et deux coupes dans l'autre. Elle haussa les sourcils, son regard émeraude planté sur sa silhouette élancée. « Champagne? » qu'elle demanda avec une nonchalance détonante, mais étrangement familière au lieu.
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MessageSujet: Re: imagine being loved by me (pietro&felicia)   imagine being loved by me (pietro&felicia) EmptyLun 30 Nov - 0:24




'cause i wanna touch you, baby, and i wanna feel you, too. i wanna see the sunrise and your sins, just me and you. light it up, on the run, let's make love tonight. make it up, fall in love, try. -- Pietro & @Felicia Hardy



music ► Cruelle habitude, que celle de laisser les mots fuser sans prendre le temps de la réflexion. Tu as toujours laissé tes actions l’emporter sur la raison, reconsidérant les choses avec un temps de latence, douce ironie pour celui qui peut réfléchir à une vitesse surhumaine. Tu n’as nullement pesé tes mots, tirant tes conclusions sur des à priori, fondées sur la réputation de la jeune femme qui te fait face. L’agacement était soudain, déclenché par les mots de la féline concernant le failed hero que tu es. Elle n’a pas tort, si l’on prend du recul sur le tableau de ta carrière héroïque. Bien des choix, souvent soldés par des échecs. Plus encore, une absence totale au profit d’une vie de famille décousue, ta propre famille, délaissant celle des premiers jours. Une ex-femme toujours encline à te regarder de haut, juger ton caractère et ta façon d’être d’un œil qui ne facilite pas la vision que tu as de toi, dans le reflet du miroir. Une fille qui, malgré le rapprochement éventuel ces dernières années, peut disparaître de ta vie du jour au lendemain, épuisée par tes frasques. Cette stabilité n’est qu’une illusion dans ta vie, considérant tout le malheur que tu portes dans ton sillage. Si la féline se considère porteuse de bad luck, elle n’a aucunement connaissance du passé de Pietro, qui en porte sans même le désirer. Conscient des mots et de l’attitude que tu as pu avoir, tu laisses à la jeune femme le loisir d’extirper son venin à son tour, te laissant aller à un mutisme attentif. Tous les héros n’ont pas fui comme tu l’as fait. Tu as tardé à prendre part à cet affront, la culpabilité rongeant ta psyché jour après jour, nuit après nuit. Il t’est difficile de cerner le bon du mauvais choix dans vis-à-vis de celui que tu as fait. Quel Homme est à blâmer de préférer entretenir sa relation père-fille plutôt que n’être qu’un participant dans la masse formant la rébellion ? Qui plus est, dès lors que tu te prends de bonnes intentions, du monde finit par en souffrir. Wanda, notamment, mais également ton peuple des premiers jours : les mutants. Agir seul te sied d’avantage, reléguant le risque de dommages collatéraux à un niveau moindre. Tu fronces les sourcils, tandis que ses mots attisent ta curiosité. Tu procèdes au traitement de l’information à une vitesse prodigieuse, recollant les morceaux du puzzle depuis le début de la conversation – si tant est que le terme s’applique à l’échange. La voleuse qui se dresse devant toi, acerbe, est une inhumaine. Tu gonfles tes poumons, tentant de te défaire d’une forme de mal-être naissante dans ta cage thoracique, écrasant ton palpitant par le poids de ta gêne. Ton arrogance a mis sa vie en danger, pouvant dresser son caractère inhumain face à une armada d’agents d’AIM, que tu n’aurais probablement pas pu affronter seul. Sans le savoir à ce moment, tu aurais pu provoquer sa perte. Ta gorge se noue, la pensée faisant écho aux multiples événements de ton passé, provoquant le mal autour de toi, de ton simple fait, par un mauvais jugement et une attitude hâtive et maladroite. Les sens aiguisés, tu perçois l’émotion dans la voix et le regard de la féline, contrastant aussitôt avec l’adjectif que tu as pu utiliser. Heartless. Si elle doit être dotée de la capacité d’aisément feindre ses émotions, soit son jeu d’actrice est aussi parfait que celui de la veuve noire, soit la jeune femme détient plus de cœur dans sa poitrine que tu as cru toi-même avoir. Elle déporte la conversation sur les inhumains, membres de son équipe personnelle, te signifiant toute la liberté d’action dont ils peuvent faire preuve. Ta culpabilité est rapidement ravivée lorsqu’elle énonce son emprisonnement potentiel, par tes actes jugés sans conséquences. Tu conserves minutieusement chaque information dans ton esprit, désormais désireux de prendre le temps de la réflexion avant de réagir impétueusement comme à ta plus vilaine habitude. La féline t’en donne d’autant plus l’occasion, affirmant sans plus attendre la nécessité de quitter les lieux, ce que tu ne peux qu’approuver. Tu es néanmoins surpris lorsqu’elle t’inclue dans ce déplacement, plus encore lorsqu’elle te tend la statuette qui aurait pu lui coûter très cher, par ce petit jeu ayant pris une ampleur pratiquement incontrôlable. Pas un mot de ta part, seulement un silence significatif, reconsidérant les dernières minutes.

. . . . .

Au penthouse, tu patientes sagement dans le salon, une allure presque gênée dans ta posture. Tu n’es pas surpris des goûts de la féline, allant de pair avec son passe-temps aux traits d’une profession somme toute illégale. Dévêtue de son masque, te permettant de contempler la finesse de son visage si délicat sur lequel tu te perds un instant, elle vient à ta rencontre détenant une bouteille de chambre et deux flutes comme si elle te proposait un vulgaire fruit. Tu penches la tête légèrement sur le côté, les yeux se plissant un bref instant, amusés par la proposition. « With pleasure. I shall warn you though, i can’t get drunk with a normal rate of alcohol in my blood. », souffles-tu d’un ton léger. « If you allow me. », rajoutes-tu, tendant les mains vers le set complet pour qu’elle puisse s’en décharge. Tu la suis instinctivement jusqu’au balcon du penthouse, donnant une vue complète sur la ville si éclairée, qu’il semble faire jour dans les rues en contrebas. Les rayons des scanners des différentes machines d’AIM viennent rajouter une forme de vie supplémentaire aux lumières statiques ornant les façades. Les flutes maintenues entre tes doigts, tu fais rapidement péter le bouchon de la bouteille qui se met légèrement à mousser. Tu laisses tomber le surplus par-dessus la rambarde, posant un regard aux traits d’innocence d’un enfant sur la demoiselle le temps de patienter. Tu sers les deux flutes et lui tend la sienne, avant de lever ton verre dans sa direction. « To… », commences-tu, réfléchissant un instant. « Idiots. », lâches-tu alors, avec assurance. Ton visage s’agite subtilement en un acquiescement répété, pour parfaire ton affirmation. « I was the idiot. », rajoutes-tu, l’air un peu plus sévère envers toi-même. Tu prends une gorgée de la boisson gazeuse, et poses tes avant-bras sur la rambarde, échouant ton regard sur l’horizon. Tu as eu tout le loisir de traiter les diverses informations qu’elle a pu t’assener un peu plus tôt. « You know, i used to be a terrorist. Not… the kind you may imagine. I wasn’t always an inhuman, i used to be a mutant. You must have heard about how humans see the mutant kind. I worked with my father, or for him i’m not sure anymore, until it went too far for me to keep going on that path. I went away, trying to do something good instead, the right thing. Sort of… », commences-tu à confesser, résumant tes origines en tant que Quicksilver. Une sombre époque, durant laquelle tu t’es retrouvé face à tes semblables X-Men, ton géniteur te demandant de porter la fatalité au bout de ton bras. « I joined the Avengers, thinking they would accept me despite the things i’ve done. They did, oh you can be damn sure they did, it was the best time of my life. Until it went wrong again. », ton menton s’affaisse, le regard se posant désormais sur la rambarde à mesure que tes songes d’un passé sombre refont surface. « You may be a sign of bad luck, i’m a sign of death. Everything i do… », ta voix se casse, l’émotion submergeant ta psyché, nouant ta gorge à la simple pensée de l’euthanasie qu’a failli connaître ta moitié, ta jumelle, celle pour qui tu donnerais ta vie sans hésiter le moindre instant. Les conséquences de l’avoir sauvé, causant ta propre chute défait de tes pouvoirs. Les eaux sacrées d’Attilan, profanées par ton arrogance. Cette tentative de sauver la race mutante, causant plutôt leur mort. « All i do is harming people, eventhough i’m trying to do good. You were right, i’m a failed hero trying to be heroic nonetheless. Because i can’t do otherwise, it runs in my veins as fast as i can run across the world. Heroes… They didn’t leave you, you know ? », demandes-tu rhétorique, ton regard quelque peu embrumé par les larmes venant se poser sur Felicia. « The world asked them to leave, for AIM to rule the world. They’re still here, somewhere, waiting for the right time to comeback. Steve… Captain’s dead, but others will take his place. » poursuis-tu, l’émotion plus palpable encore. Steve était plus qu’un mentor, il était un ami. « My point is, it wasn’t their choice. It was governements from the whole world choice. I know them, they won’t give up on you. On us. », corriges-tu, faisant allusion aux inhumains qui sont les réelles victimes de l’époque moderne. « You tried to be a hero, it didn’t work out, you stopped. I should do the same, but i can’t. People need me, need what i can do. Eclipse ? Yeah, Eclipse, he needed me. I guess i was here at the right time, but that’s thanks to you. I followed you. See ? Not only bad luck. », souffles-tu, les larmes s’échouant au profit d’un sourire se voulant complice, pour tenter de rattraper la soirée. Ton sourire disparaît rapidement, resongeant une fois de plus à la situation dans laquelle tu as laissé la féline. Tu ne la quittes pas des yeux, pour lui signifier la véracité de tes mots. « I’m sorry. », murmures-tu presque, d’un ton solennel. Ton regard se détourne vers l’intérieur du penthouse, tes sourcils se fronçant un instant. « I’ll be right back. », lâches-tu alors, déposant la flute de champagne sur la rambarde du balcon et t’éclipsant dans l’appartement, sans user de ta vitesse. Tu attrapes la statuette laissée sur un meuble et retournes aux côtés de la cambrioleuse. De ta main libre, tu reprends ta flute pour te délecter d’une gorgée et reprends appui sur le rebord. Tu tends à Felicia la statuette, plantant ton regard azuré dans les iris émeraudes de la belle. « Keep it. If they decide to stay with you. If you all decide to stick together, as a family, inhuman family… The owner has enough money i suppose, he won’t need it. You will, though. », justifies-tu ton acte. « Take this as a… i’m sorry i put you in danger but we’re finally crashing at your place having champagne. » souffles-tu amusé, la proposition n’étant initialement qu’un moyen d’atteindre son but, et s’avère finalement être réalité. « We got off on the wrong foot, let’s start over, would you ? », demandes-tu, désireux de reprendre sur des bases saines, la jeune femme te semblant capable de bien des surprises, ne manquant pas d’attiser d’autant plus ta curiosité.




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MessageSujet: Re: imagine being loved by me (pietro&felicia)   imagine being loved by me (pietro&felicia) EmptyLun 30 Nov - 20:37


— 'i won't deny i've got in my mind now all the things we'd do. so i'll try to talk refined for fear that you find out how i'm imagining you. ' w/ @pietro maximoff


Champagne, caviar, splendides paysages et draps de soie... il y avait plus miséreuse que la chatte noire. Elle comprit relativement tard que tout était en mesure de lui appartenir; elle n'avait qu'à tendre la main et s'en saisir. Les propriétaires fortunés ne prenaient même pas la peine de sécuriser leurs résidences. Inconscience ou orgueil, Felicia ne se gênait pas d'exploiter ce faux pas. Elle n’accueillait que très rarement une tiers personne dans son refuge temporaire, mais la demoiselle ne trouva pas meilleur lieu que celui-ci pour que les deux jeunes inhumains se reposent, sans être dérangés. Avant de s'emparer de la bouteille et des deux coupes, elle se saisit de son téléphone portable, afin de prévenir Hammerhead que les trois étaient sains et saufs, et que la mission avait été un succès - se gardant bien de lui détailler tous les événements, ou de lui notifier de la présence de Quicksilver. Elle réapparut dans le salon, champagne en main. Ce dernier était toujours d'une saveur différente partagé avec quelqu'un d'autre. Un rictus amusé étira ses lippes à sa remarque, alors qu'elle lui tendit la bouteille et les deux flûtes. « There are plenty of champagne bottles in the fridge. Enough for the both of us to get drunk. » souffla-t-elle sur le ton de la plaisanterie, alors qu'elle l'accompagna jusqu'au balcon. Felicia connaissait ses propres limites; limites qu'elle préférait de pas dépasser, de peur de faire ou dire quelque chose qu'elle regretterait à l'avenir. Elle posa les bras sur la rambarde, et observa la vue qui s'offrait à eux. Un tableau dont elle ne se lassait guère, même après toutes ces années. Certes, les lumières artificielles de la ville éclipsait le charme d'un ciel étoilé. Mais le paysage n'en restait pas moins plaisant à observer, tant de jour que de nuit. Or, la demoiselle était davantage une créature nocturne que diurne. La chatte noire se fond plus aisément dans l'ombre, lorsque New York se couvre d'un manteau carbone et plonge les toits dans une obscurité quasi totale. Elle reposa son regard émeraude sur l'homme, qui tendait alors une coupe. Felicia l'attrapa entre ses doigts dans un sourire, et l'imita, levant son verre. Elle plissa les paupières, étonnée par son choix d'adjectif. Il corrigea ses propres mots, s'armant d'une expression plus sombre. Elle l'écouta d'une oreille attentive, les sourcils légèrement froncés. La demoiselle n'avait pas pour habitude que l'on se confie à elle d'une telle manière. Elle avait elle-même des difficultés à se révéler aux autres, même à ses proches. Si Felicia n'était pas familière à l’oppression exercé sur les mutants, elle pouvait tout à fait l'imaginer. La demoiselle était, de toute manière, la dernière personne en mesure de juger ses agissements, et elle n'en avait d'ailleurs aucune envie. Elle lui avait déjà craché au visage des insultes qu'elle ne justifiait pas; failed hero. La chatte noire n'avait pourtant aucune idée de ce que l'homme avait pu traverser, tout comme il avait agit sans savoir que la féline était une inhumaine. Elle ne blâmait la maladresse qu'à moitié, étant donné la subtilité de ses dons. On ne comprend généralement que trop tard leur étendu, lorsque le hasard n'est plus une éventualité. Il mentionna d'abord la superstition de son homonyme, puis la mort, semblant suivre l'alias de Quicksilver. Felicia remarqua sa voix se tordre, alors qu'il dissimula l'expression de son visage derrière sa crinière argentée. Il revint capturer son regard, dont des perles salées roulaient le long de son épiderme. Failed hero. A nouveau, ce terme. La culpabilité lui serra l'estomac. Elle avait été impulsive, aveuglée par la fierté, et une pointe d'orgueil. Il ne méritait pas ce titre; pas même le reste des vengeurs, à l'entendre. Elle n'attendait pas exactement leur retour pour son propre salut, mais ceux d'autres inhumains n'ayant pas le même luxe. Peut-être alors, cédera-t-elle au bien fondé de leur cause, et confrontera l'ennemi. Un sourire esquissa les lèvres de la jeune femme, et elle appuya son coude contre la rambarde, l'une de ses joues contre la paume d'une main. « What a waste. You would have been a nice addition to my team. » souffla-t-elle dans une moue faussement déçue, tentant d'allégée la conversation. Son expression retrouva son sérieux face à ses excuses. Elle pencha légèrement le visage sur un côté, s'apprêtant à lui répondre. Mais le bolide s'éclipsa à l'intérieur du penthouse, pour revenir à ses côtés quelques secondes plus tard, la sculpture entre les mains. Felicia redressa l'échine, à la fois intriguée et étonnée. Elle prit la statuette, son regard s'aimantant aux iris bleutés de l'homme. Sur ses lèvres s'esquissa un léger sourire, et elle posa la sculpture à ses côtés. Elle n'avait pas imaginé la soirée de cette manière, mais plutôt un bain mérité dans le jacuzzi après avoir effectué la mission avec brio. Felicia n'avait pas à se plaindre; le champagne était un bon compromis au bain, et qui plus est, elle était en charmante compagnie. « Alright, souffla-t-elle, alors qu'elle s'accouda de nouveau à la rambarde, le visage penchée, le regard teinté de malice. A toast to two strangers then. » qu'elle ajouta, portant la coupe à ses lèvres. Elle avala une gorgée de champagne, l'alcool embrasant légèrement le palais. L'expression plus sombre, elle posa son regard sur lui, quelque peu embarrassée. Felicia ne comptait pas entretenir le mensonge plus longtemps; si elle était sincèrement concernée par le sort des inhumains, ce n'était pas le cas de bon nombre de ses associés. Le gang de Black Cat n'avait rien d'une famille, ni d'une fratrie. La loyauté était une denrée aussi rare que l'espoir, si ce n'est plus encore. Elle gonfla les poumons et tourna délicatement le verre entre ses phalanges. « We're not a family. I'm selling them this.. fake picture of brotherhood and loyalty when, in the crime business, it really is survival of the fittest, commença-t-elle, ses pupilles onyx échoués sur le paysage. I can't even say that I would never turn my back on them, if I was given a choice of life or death. » qu'elle avoua, les paupières closes. La chatte noire n'était pas réputée pour être un modèle de loyauté, bien au contraire. Elle trahissait aussi aisément qu'elle savait mentir. Elle manipulait, utilisait, jusqu'à être lasse du jeu, ou lorsqu'elle avait enfin obtenu l'objet de ses désirs. Son visage pivota lentement vers lui, mais son regard se faisait fuyant. « I can disguise it as charity, I'm still using them. » Un soupire s'échappa d'entre ses lèvres et elle reposa les yeux sur le fond de son verre. A l'origine, la chatte noire ne recrutait pas d'inhumains égarés pour leur offrir asile, mais bien pour les utiliser. Si elle s'était attachée à ses semblables, elle n'en était pas moins l'un de leurs bourreaux. « Wherever you want to take them to, it's probably safer. » souffla-t-elle dans un sourire, hochant la tête de gauche à droite, avant d'avaler une énième gorgée de champagne. Sans parler des missions que la chatte noire attribuait à ses membres inhumains, côtoyer la demoiselle revenait à se condamner à une existence de malheurs, jusqu'à ce que ceux-ci deviennent létales. Elle pencha le visage vers lui, les sourcils haussés, un fin rictus étirant ses lèvres. « I'm quite literally bad luck, fit-elle sur un ton espiègle. And it'll get worse the longer you stick around. » qu'elle ajouta, ses iris plantés dans les siens. Felicia observa ensuite le fond de son verre vide et le posa sur la rambarde. Elle chercha du regard la bouteille, qu'elle attrapa entre ses doigts et porta à ses lèvres pour en boire directement une gorgée de son contenu. Elle contourna l'homme et se dirigea vers le salon de jardin. A mi-chemin, elle s'arrêta et lui fit de nouveau face. « You're not a failed hero, souffla-t-elle, la bouteille toujours nichée dans sa paume. We all make mistakes. It doesn't make us bad, it only makes us human. What matters is that you're trying to do good, and you did. You saved Eclipse. And you'll save a hundred more inhumans. Doesn't sound like failure to me. » qu'elle affirma dans un rare sérieux, le regard planté dans ses billes carbones. La demoiselle avait connu un grand nombre de héros et d'antagonistes. Assez pour discerner l'un de l'autre. Elle serait elle-même incapable de se placer dans une case, néanmoins elle affirmait avec certitude qu'elle avait rien de la figure héroïque.
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MessageSujet: Re: imagine being loved by me (pietro&felicia)   imagine being loved by me (pietro&felicia) EmptyLun 30 Nov - 23:39




'cause i wanna touch you, baby, and i wanna feel you, too. i wanna see the sunrise and your sins, just me and you. light it up, on the run, let's make love tonight. make it up, fall in love, try. -- Pietro & @Felicia Hardy



music ► Le décor n’est pas celui de tes habitudes quotidiennes, loin de là. Ce luxe qui transpire des murs, du mobilier à la vaisselle, n’est pas une image ancrée à ta rétine. Vagabondant dans un premier temps en Serbie, puis en compagnie de ton géniteur auprès de sa confrérie, en passant même par la case prison durant la pire période de ton existence, jamais tu n’avais côtoyé autant de biens précieux et brillants. Le paysage n’étonne en rien ton esprit, très indiqué lorsque tu considères la propriétaire improvisée des lieux. Tu en viens à te demander ce qu’il allait advenir, lorsque celui ou celle qui possède réellement l’endroit se rendra compte de l’emprunt officieux. La pensée arrache un léger sourire en coin à tes lippes, avant de bifurquer sur la Cité d’Attilan, et Luna qui y siège patiemment, probablement inquiète quant à l’absence de son père. Le manque fait irruption dans ton esprit, songeant à la petite blonde probablement déçue pour une énième fois, quant à une promesse encore rompue. Tu ne devais que t’assurer de la sécurité de ta jumelle, et te voilà à arpenter le monde pour tenter de faire une différence. Une différence que tu surestimes une fois de plus, mettant sur un piédestal des capacités qui ne peuvent décemment pas marquer la moindre différence dans les rangs d’AIM. Pourtant, tu essaies, comme tu as pu le faire ce soir en empêchant l’entreprise de poser ses mains mécaniques sur l’épaule d’Eclipse, et d’en faire un rat de laboratoire. Attilan est bien au fait des pratiques faites aux inhumains depuis un temps inquantifiable désormais, souhaiter les duper serait se duper soi-même. AIM est une pourriture de la planète, une nécrose dont il vous faut vous séparer. Cependant, outre la maladie rongeant l’espèce mutante, tu n’as aucune idée de la position des héros, ce que tu peines à justifier auprès de la féline, mettant en avant de bien piètres arguments pour la défense de ceux qui furent autrefois tes compagnons, amis pour certains. La belle à la crinière argentée parvient à t’extirper de tes songes. « Who knows ? Maybe we’ll work together someday and for some reason, not that i’ll participate to any theft of some sort, though. », souffles-tu avant de t’éclipser pour lui rapporter la statuette et achever tes excuses les plus plates. Un second toast est prononcé par la jeune femme, toast que tu soldes par la fin de ta coupe de champagne. « To two strangers. », souffles-tu, avant qu’elle ne s’adresse à ta personne d’un ton plus sérieux, laissant aller les confessions quant à la nature de son groupe, faisant part de certaines indications à son propre sujet. Le regard échoué au paysage, le tien se pose dans les billes émeraudes qui ornent son visage. Ses mots font écho à la confrérie menée par ton géniteur, la survie du plus fort, ce que l’homme prône jour après jour depuis des décennies désormais. Tu ne peux pas admettre ne pas partager la vision, que tu défends bec et ongles dès lors que l’humanité daigne se dresser face à votre espèce. Si le gène X ne définit plus ta génétique, il n’en reste pas moins ton origine. « You could be surprise of what you’re capable of, if you ever face that kind of situation. As i said, i refused to do somethings when i was a terrorist, for others good. You may put yourself at risk, in order to save them. I know, i know, that seems crazy, but don’t reject the idea. If they’re loyal to you, you can end up being loyal to them. Time will tell. I know some about time. », rétorques-tu, un moue malicieuse ancrée sur tes lèvres, bien que tu ne récoltes aucun retour, la jeune femme se perdant dans ses confessions, ce qui te mène à revêtir aussitôt un voile sérieux sur tes traits. Elle mentionne coup après coup le mal qu’elle propage, sous des airs de malchance équivoque, te conseillant à demi-mot de prendre la fuite, sa franchise émanant de tout son être lorsque ces derniers mots sont prononcés ses iris fermement attachés aux tiens. Un tendre sourire s’esquisse sur ton visage. « If you want me gone, just ask for it, i’m not even sure i’d listen to you. Anyway, i’m the loving danger type of guy, you’ll have me on your back for quite sometime, i suppose. I slept with bad luck for years, you’re not scaring me. », souffles-tu, changeant de posture. Le flanc posé contre la rambarde, le coude maintenant ta position, tu fais face au profil de la jeune femme. « Just to be clear, you’re quite scary. I’m just not scared of taking that risk. Besides, i said i can help inhumans. You’re one of them, of us. Just in case something goes wrong, like get you out of a life or death situation. », précises-tu, conscient de la capacité que peut avoir la jeune femme pour se sauver elle-même de toute situation périlleuse. Tu es plutôt concerné par la survie de ses hommes, inhumains de surcroit, et surtout pour éviter qu’elle n’en vienne à affronter sa culpabilité qui finira tôt ou tard par frapper son esprit.

Elle quitte sa position, attrapant la bouteille de champagne qu’elle apporte à ses lèvres directement, te faisant sourire par ce geste somme toute anodin, mais qui sied parfaitement au personnage que tu toises en ce moment. Ton sourire s’échoue lorsqu’elle s’évertue à rattraper ses paroles, chose que tu as toi-même pu faire auparavant. Les similarités s’enchaînent, la frontière réside dans la légalité de vos actes, et le camp choisi. Tu écoutes avec attention la sagesse qui enlace ses mots, parvenant à surprendre ta psyché. Tes deux sourcils forment des arches, signifiant ta surprise. Vos regards s’accrochent l’un à l’autre, pendant un instant figé dans le temps. Sans réellement le percevoir, tu acquiesces de la tête, te nourrissant de ses mots comme pour te rassurer, vis-à-vis de tes échecs passés et à venir probablement, l’action n’en était pas un. Tu la remercies par un subtil sourire, la jeune femme ne devant alors pas avoir conscience de tout le bien qu’elle te procure par la simplicité de ses quelques mots. Elle s’apprête à se délecter d’une nouvelle gorgée du champagne directement à la bouteille. A cet instant, tu romps le cours du temps pour filer à pleine vitesse jusqu’à elle, retirant la bouteille de ses mains et dressant ta joue à la place, sur laquelle elle dépose malgré elle un baiser. Tu fais un détour dans la cuisine pour revenir sur le balcon, te défaisant de ta tenue, terminant simplement vêtu de tes sous-vêtements, pour te glisser dans le jacuzzi non loin du salon de jardin, préalablement activé. Tu laisses le temps filer de nouveau à son rythme habituel. « You have your trophy. », commences-tu attirer son attention, désormais plongé dans l’eau. Tu pointes d’un signe de tête la statuette rendue un peu plus tôt. « I have mine. », ajoutes-tu, déplaçant légèrement ton visage de côté pour lui montrer la trace de rouge à lèvres récoltée. Un sourire malicieux habille tes lèvres alors que tu portes à ton tour la bouteille à ta bouche, pour te délecter d’une gorgée. « I even have the taste. », poursuis-tu sans te défaire de cette malice, l’azur de tes yeux planté sur l’émeraude des siens. « What are you looking for, Felicia Hardy ? Thrill ? Fame ? Profit ? Danger ? All of this ? », demandes-tu, désireux d’en apprendre un peu plus sur la demoiselle. Tu appuies tes avant-bras sur le rebord du jacuzzi, le torse émanant de l’eau, ta chevelure argentée légèrement mouillée. « And what’s your inhuman thing ? Being unfairly sexy and talented ? I’m pretty sure you already were. », ajoutes-tu, reprenant plusieurs gorgées du liquide pétillant dans ta gorge, terminant presque la bouteille. « If you want some you’ll have to join me. Don’t worry, i took ammunation in the kitchen. », termines-tu, indiquant les bouteilles trônant au pied du jacuzzi, avant de reporter tes iris sur elle.




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MessageSujet: Re: imagine being loved by me (pietro&felicia)   imagine being loved by me (pietro&felicia) EmptyMar 1 Déc - 16:39


— 'i won't deny i've got in my mind now all the things we'd do. so i'll try to talk refined for fear that you find out how i'm imagining you. ' w/ @pietro maximoff


En dépit de sa réputation maculée de déloyauté et d'orgueil, la chatte noire a montré à maintes reprises être capable d'actes désintéressés. Certes, elle fut longtemps poussée, tant au jeu qu'à la bienveillance, par l'araignée et par l'affection qu'elle lui portait autrefois, elle n'est pourtant pas malveillante de nature, seulement désabusée. On ne peut pas dire que la vie avait été tendre avec elle, et Felicia s'était promise de reprendre tout ce qu'elle lui avait dérobé, en mettant un point d'honneur à le faire par elle-même. Elle s'était faite néanmoins à l'idée que monter un empire par ses propres moyens étaient quasi impossible; elle s'allia à d'autres criminels, dont Hammerhead et d'autres de plus ou moins gros calibre du crime. Humains, mutants, modifiés... et inhumains. Elle s'était malgré elle retrouvée dans ces jeunes hommes et femmes égarés. Elle l'avait elle-même été, avant que Black Fox ne la prenne sous son aile. Quelle qu'étaient la source de ses attentions, sans lui, Felicia serait peut-être encore derrière les barreaux d'une prison, les traits défigurés par ses dernières échauffourées avec d'autres prisonniers. A l'instar de Black Fox, les raisons ayant poussé la jeune femme à recruter des inhumains peuvent être perçues comme douteuses. D'autant plus qu'elle avait largement profité des conséquences de l'A-Day pour s'imposer comme reine aspirante du crime à New York. Elle s'étonnait pourtant à agir contre ses instincts de survie pour celle d'autrui, comme elle escomptait le faire avec Eclipse, avant qu'il ne soit finalement sauvé par Quicksilver. Les paroles de ce dernier résonnaient avec la réflexion, néanmoins elle ne perçut cette loyauté que comme un signe de faiblesse. Qui plus est, elle a pu témoigner ces vingt dernières années que la loyauté des hommes - avec un grand h - est équivoque. Trahir avant d'être trahie, voilà l'un des dangereux motto que la vie de criminelle lui avait inculqué. Felicia se contenta d'un sourire en guise de réponse, et poursuivit sur la nature de sa malchance. Elle avait beau l'avoir prévenu à deux reprises du danger, il sembla être fermement décidée à rester à ses côtés. Chose qui, à sa grande surprise, lui déchira un rictus sincère, témoignant de son enchantement. Rictus qu'elle réprima aussitôt. « Don't waste your time trying to help me, I don't need to be saved. » souffla-t-elle avant de s'emparer de la bouteille, dans un ton à la fois ferme et amusé. La chatte noire était en mesure de se sortir elle-même de situations dangereuses - si tant est qu'on ne vienne pas saboter ses plans. Ce qui n'était guère le cas d'autres inhumains inexpérimentés et effrayés. Elle était dans tous les cas bien trop fière pour l'accepter.

Felicia tenta de rattraper ses précédents mots avec toute la sincérité dont elle était capable. Elle ne prétendait pas être porteuse de paroles sages, mais elle avait retenu quelques leçons de son expérience. Elle reporta la bouteille à ses lèvres, mais ces dernières rencontrèrent contre toute attente la joue de l'homme, alors qu'il lui déroba le champagne. A peine eut-elle le temps de cligner des yeux, qu'il réapparut dans le jacuzzi, défait de son costume. Elle arqua les sourcils, tandis que ses lippes s'étirèrent dans un large sourire amusé. Elle pencha le visage sur un côté, une main posée sur sa hanche. « That was your trophy? I think you can aim higher. » qu'elle siffla avec malice, s'approchant à pas lents du spa. Son regard glissa sur son torse dénudé, et remonta sur sa chevelure argentée humide. La lèvre inférieure logée entre ses dents, elle l'écouta avec beaucoup d’intérêt, sans détourner le regard du sien. « All of that, yes. And more. » fit-elle, les iris teintés d’espièglerie et d'envie. Elle posa ses bras sur le rebord du jacuzzi, le menton appuyé sur ses mains. « I want everything. » qu'elle affirma avec fermeté, entretenant l'échange de regards d'une étincelle de charme. Ses ambitions paraissaient peut-être idéalistes pour bon nombre, mais avec une telle volonté et une telle détermination, rien ne semblaient impossible à atteindre pour la chatte noire. « Everything that life has to give. » qu'elle ajouta, avant de monter en équilibre sur le rebord du jacuzzi. Son agilité rendait le geste fluide et son équilibre parfait. Elle haussa les sourcils à sa seconde question, interloquée. N'avait-il pas deviné? Une telle malchance autour d'un seul être ne pouvait être naturelle. Mais l'ironie de ses dons pouvaient parfois être difficile à prendre au sérieux. « Don't you listen to a word I say? qu'elle demanda, une moue faussement blessée au visage. I told you already. I'm bad luck. That's my thing. » ajouta-t-elle, alors qu'elle défit d'une main la fermeture arrière de son costume. Elle laissa le tissu tomber sur ses épaules, dévoilant sa gorge nue. La lenteur de ses gestes n'est pas anodine; Felicia s'amusait à le faire attendre, lui qui semblait si pressé d'être accompagné. « I manipulate probabilities to cause misfortune to others, commença-t-elle à expliquer, tandis qu'elle descendit le costume à sa taille, son buste ne disposant plus que de son sous-vêtement en dentelle noire. You already had a taste of it. Otherwise I probably wouldn't have managed to escape the first time you chased me. » qu'elle avoua, consciente que ses talents ne feraient pas le poids contre sa vitesse. Sans des dons de malchance, il n'aurait eu aucun mal à rattraper la jeune femme. Celle-ci retira ses jambes une par une du costume et le jeta à quelques mètres du jacuzzi. « Being around me for too long can attract enough bad luck to cause lethal events. » souffla-t-elle avec plus de difficultés, l'étincelle de malice éteinte. Bien que ses pouvoirs furent utiles de nombreuses fois, le revers de la lame n'était pas à négliger. Elle s'était imposée l'exil; Felicia ne séjournait pas au bar et ses annexes, et ne se présentait que lorsque cela s'avérait nécessaire. Hammerhead gérait essentiellement le QG, tandis que la chatte noire s'absentait régulièrement lors de missions, et laissait à son bras droit la responsabilité du QG. Elle ne côtoyait pas assez ses membres pour leur porter véritablement malchance au quotidien, mais pour cette raison, elle préférait rester sans attache émotionnelle. Felicia glissa dans l'eau du jacuzzi, la température lui déchirant un frisson agréable. Elle reposa son regard émeraude sur lui, les sourcils haussés. « Still want to stick around? » demanda-t-elle, une expression amusée dissimulant le sérieux de sa question. Mais elle peina à dissimuler son inquiétude vis à vis des répercussions de ses dons. Elle cherchait désespérément à ce que l'on persiste; elle eut un instant l'espoir que Pietro sot la personne qu'elle attendait. Celle qui ne fuira pas devant la superstition de la chatte noire, en dépit du danger. Mais elle ne pouvait demander un tel effort à quiconque. Felicia se rapprocha de l'homme, à seulement quelques dizaines de centimètres de sa silhouette, pour attraper une bouteille de champagne au pied du jacuzzi. Elle l'effectua sans quitter les iris bleutés de Quicksilver. Elle retira le bouchon dans un bruit sonore et porta la bouteille à ses lèvres, avalant plusieurs gorgées. Elle reposa ensuite ses yeux sur lui, sans quitter sa position, et haussa les sourcils. « What about you? What is it that you're looking for? » l'interrogea-t-elle avec un intérêt sincère, le visage légèrement penché sur un côté.
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MessageSujet: Re: imagine being loved by me (pietro&felicia)   imagine being loved by me (pietro&felicia) EmptyMer 2 Déc - 0:47




'cause i wanna touch you, baby, and i wanna feel you, too. i wanna see the sunrise and your sins, just me and you. light it up, on the run, let's make love tonight. make it up, fall in love, try. -- Pietro & @Felicia Hardy



music ► Enivré par les émulsions pétillantes de la boisson dont tu délectes avec un appétit certain, tu te sustentes volontiers de la douce et agréable vision qui s’offre à toi. Outre le paysage lumineux qui s’offre à perte de vue, tu te perds inéluctablement sur les traits aussi fins que charmeurs de la jeune femme à la crinière d’argent. Les regards s’échangent, le sien dans lequel tu te perds volontiers, tant tu es intrigué par cette chevelure dont vous partagez la similitude, outre les traits de caractère semblables qui te sautent à la gorge, ne manquant pas d’exacerber l’intrigue. Si une atmosphère joueuse était initialement de mise, c’est une nouvelle ambiance qui s’instaure dès lors que les propos somme toute sérieux daignent s’échouer à l’extrémité de vos lippes, laissant le myocarde s’exprimer avec autonomie, presque guidé par l’instinct primaire qui régit vos entrailles. Tu pourrais aisément t’esquisser dans la peau de la jeune femme, la distinction se faisant difficile. Si tu t’es entiché de Crystal, les raisons étaient bien différentes de l’attrait que tu peux ressentir pour la féline. L’inhumaine à l’association royale se veut plus sérieuse et terre à terre que la cambrioleuse, ayant plutôt pour attrait d’animer ton organisme d’une adrénaline certaine, et d’attiser la flamme joueuse qui ne demande qu’à s’exprimer du fond de ton âme. Tu dénotes facilement l’arrogance qui transparaît de son aura tout comme de la tienne, confirmant dans ta conscience le fait de ne pouvoir dissuader la jeune femme quant à sa certitude. Tu ne poursuis pas même cette lutte, bien que ton propos ne se concentrait pas tant sur le fait de la sauver littéralement elle, mais plutôt de la sauver d’elle-même. Si elle doute de sa loyauté, tu es bien placé pour savoir qu’un abandon, de prime abord insignifiant, peut se solder par le retour d’une conscience apportant une culpabilité nécrotique. Tu préfères te concentrer sur la forme de complicité que vous pouvez parvenir sans mal à exploiter, t’immisçant entre ses lèvres et la bouteille que tu lui substitues, pour récolter simplement le tracé de ses lèvres dessinées d’un carmin discret. Si dans l’instant elle ne s’en aperçoit pas, tu en profites pour effectuer divers aller-retours à la cuisine de manière à alimenter les provisions pour faire perdurer la soirée, ne souhaitant pas secrètement qu’elle s’achève de sitôt. Les raisons te sont obscures, si ce n’est ton instinct qui te crie le bien être qu’elle peut apporter à ta personne, un bien être demeurant dans des faits compliqués pour toute personne lambda. Friand de sensations démesurément fortes, peu d’individus sont à même de pouvoir combler tes désirs les plus enfouis. Dévêtu de ta tenue héroïque pour simplement être habillé d’un fin sous-vêtement, tu t’introduis dans l’eau du jacuzzi qui s’agite dans des remous vivaces. L’amusement transparaît sur vos lippes respectives, trouvant chacun une clientèle gourmande chez l’autre, encline à alimenter le jeu qui s’instaure avec une malice indéniable. Sa remarque accentue l’étirement de tes lèvres, l’arrogance reprenant le dessus. « Want me to say that i’m aiming for you ? If you’re used to hear that, i’m sorry to be a disappointment. You’ll have to do more than looking at me with your cat eyes. », rétorques-tu malicieux, tes iris ne se décrochant pas des siens alors que tu te délectes d’une nouvelle et dernière gorgée de cette première bouteille, la demoiselle s’approchant lentement du jacuzzi dans lequel tu sièges sagement. Ancré à ses prunelles, le sourire ne se défait pas de tes lippes, ses mots faisant écho à tes pensées fermement accrochées depuis plusieurs années désormais. Elle te fait vibrer, par cette sensation d’enfin trouver chaussure convenant parfaitement à ton pied, dans la simple vision des choses. Si vous appartenez à deux univers différents, il semblerait que cela soit la seule et unique différence à cet instant. Le charme s’installe, carte maîtresse du jeu de la féline, qui ne se fait pas prier pour alimenter des tensions palpables. Tes iris suivent les siens, sans laisser paraître la moindre faiblesse dès lors qu’elle s’affaire à se défaire de sa tenue parfaitement seyante, ses courbes délicates se dévoilant à ta vue, déjà mises en avant par sa combinaison ébène. Tu arques un sourcil, lorsqu’elle vient confirmer ta supposition passée. La malchance semblait être le mot d’ordre, tu laissais toutefois la possibilité d’habilités plus élargies, moins mystérieuses. Néanmoins, cela va de pair avec le personnage qui se dessine à toi, alimentant instant après instant l’intérêt que tu lui portes, bien que tu ne daigneras pas l’admettre. Ses dons viennent justifier comment elle a pu échapper à tes sens aiguisés et ta vitesse incomparable, lors de votre première rencontre. Se défaisant intégralement de sa combinaison qu’elle délaisse aux côtés du jacuzzi dans lequel tu baignes depuis quelques courtes minutes, elle surenchérit quant au malheur qu’elle entraîne dans son sillage, éteignant toute malice au profit d’un sentiment plus acerbe qui hurle au travers de ses yeux. Ton sourire s’échoue, sourcils froncés tu ressens une pointe de tristesse, à ressentir la frustration qu’elle n’admettra pas ressentir, pas avec des termes clairs du moins, se contentant de demi-mots.

Sans mal, tu comprends la profondeur de sa question. Si tu détournes le regard un instant pour l’échouer à l’horizon de la ville éclairée comme en plein jour, la réponse est déjà claire dans ton esprit. Tu en profites pour l’alimenter de conviction, avant de reporter son attention sur les traits de la féline, plantant sans mal ton regard dans le sien. « I still do. Without a doubt. », commences-tu, fuyant ensuite pour planter tes iris sur la surface de l’eau qui s’agite légèrement. « You know… I don’t even need any bad luck ability to cause lethal events. So, the real question is, do you want me to stick around ? », lâches-tu sans gêne en reportant ton regard dans le sien, sur tes derniers mots. « I’m not a good guy. I’m maybe trying to be, i’m not, no matter what. I’m bringing sadness, death, and all that kind of stuff in my path. Pietro Maximoff isn’t someone you want to have around you in the long term. Just so you know… Just know that i know what is it to feel like you can’t reach happiness, and what is it to build your life with that feeling that you can’t get rid of. If you’re trying to push me away, to find out what my limits are, i’m sorry but i don’t have limits, and you won’t succeed in get rid of me that way. », réponds-tu de ton instinct le plus total, percevant la nuance de sa question, pouvant aisément être celui qui pose cette question. « Do you want me to stick around ? », demandes-tu par ailleurs, préférant poser des bases équivalentes dans ce soubresaut de relation qui s’instaure, animée par un attrait mutuel et un intérêt vaguement descriptible. Vos similitudes entraînent une alchimie indéniable, fendant l’air de certains tensions palpables. La féline se rapproche, son visage n’étant plus qu’à quelques centimètres du tien tandis qu’elle s’affaire à attraper une nouvelle bouteille sans dévier le regard de sa trajectoire, fermement ancré au tien. Tu ne romps pas le contact, plongé intégralement dans l’émeraude de ses iris, tandis qu’elle se délecte de plusieurs gorgées du liquide pétillant. « Same thing. Everything. », réponds-tu dans un premier temps pour faire écho à ses propres mots, changeant de position pour n’avoir plus qu’un posé sur le rebord du jacuzzi, ta tête posée sur ton poing fermé. Tu fais désormais totalement face à la voleuse. « Have you ever had a day where you are at the ATM and you are in a hurry because you're running late but the person in front of you doesn't know how to use the ATM and they're taking forever ? Now imagine what it must be like to spend every day surrounded by people who don't know how to use the ATM. », expliques-tu, par ce parallèle qui résume cruellement ta vie, et ta perception du monde. « The world running around me is slow, that’s why i get bored so easily. I’m not just fast, i’m thinking faster than any human being. It’s… I just want to feel alive, to feel like time isn’t something i’m controlling but like something that can surprises me. », poursuis-tu, absorbé par la beauté de ses yeux et l’aisance avec laquelle tu parviens à t’y perdre, la distance se réduisant peu à peu, pour se figer à quelques centimètres d’écarts. Tu t’empares de la bouteille, sans broncher, pour te délecter de plusieurs gorgées à ton tour. Tu marques une pause, presque lassé par le breuvage. Tu t’éclipses un bref instant, revenant accompagné de vodka et autre whisky, l’ambre de ce dernier étant plus à même de venir perturber ton organisme. Le champagne désormais trônant au sol, tu te délectes d’une subtile gorgée du whisky, la bouteille de vodka siégeant sur le rebord du jacuzzi. Paupières closes, tu t’enivres de ce doux sentiment de tranquillité. Tu daignes te reconcentrer sur les prunelles de la belle. « I want to lose control. To live the unexpected. I’m litteraly addicted to adrenaline, nothing seems to be able to bring it to me, except being Quicksilver. It doesn’t seem to be enough anymore, sometimes. », termines-tu, reprenant une gorgée du liquide ambré avant d’adresser la bouteille à la jeune femme. « Tell me Ms. Hardy, can you surprise me ? », demandes-tu le regard et le sourire emplis de malice.


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MessageSujet: Re: imagine being loved by me (pietro&felicia)   imagine being loved by me (pietro&felicia) EmptyMar 8 Déc - 17:27


— 'i won't deny i've got in my mind now all the things we'd do. so i'll try to talk refined for fear that you find out how i'm imagining you. ' w/ @pietro maximoff


Le regard de jade capturé par l'éclat de celui de l'homme, la chatte noire peina à maquiller les véritables motivations de sa question. Un fin alliage de morosité et d'espoir, détonnant de son expression espiègle. Si la jeune femme est une excellente actrice, et parfait au quotidien l'art de la manipulation, elle n'en est pas moins vulnérable à certains moments. Pour une raison qui lui échappait, et malgré sa méfiance maladive envers le sexe masculin, elle n'eut aucune honte à laisser quelque peu tomber le masque. Peut-être était-ce leur ressemblance, ou parce qu'il s'était précédemment confié à elle sur son passif. Mais elle n'y porta pas plus d'attention, happée par l'alchimie de leurs regards. D'une certaine manière, ils se complétaient. Et dans l'autre, ils étaient tout autant en mesure de se déchirer. Les mots qu'ils avaient échangé sur les toits avaient été, certes, largement pervertis par une fausse première impression; ils possédaient pourtant tous les deux un caractère tempétueux et prédateur. Un risque qu'il prenait volontiers, déchirant à la demoiselle un rictus soulagé. Il conta alors à son tour le danger que sa compagnie représentait. Elle peinait à croire qu'il pouvait être, à lui seul, porteur d'un tel malheur. Mais Felicia entreprenait chaque jour avec une simplicité grotesque, un luxe auquel peu de personnes peuvent prétendre. Ne posséder aucune attache formait un atout non-négligeable dans son domaine professionnel. Son désir farouche d'indépendance est tant une qualité qu'une ombre, dans un tableau déjà maculé d'imperfections. Cette légèreté est parfois largement appréciée, et pourrait être ce que le jeune homme avait cherché durant de trop longues années. Felicia leva un instant les yeux au ciel, pour venir les reposer sur lui, le visage penché sur un côté. « You see, I'm the loving danger type of woman. » souffla-t-elle, pour reprendre les propres mots de Quicksilver quelque temps plus tôt. Un sourire amusé étira ses lippes et ses phalanges humides vinrent parcourir sa crinière pâle. « Pietro Maximoff happens to be someone I actually want to have around me. » qu'elle fit avant de s'approcher, dans l'idée d'attraper une bouteille de champagne à son tour. Les centimètres séparant leurs visages l'un de l'autre s'effilèrent de plus en plus, laissant à l'imagination le soin d'envisager tout ce qu'un seul faux-pas pourrait engendrer. Mais l'éclat azur de ses iris capturait l’entièreté de son attention. Puis ses lèvres s'entrouvrirent dans un énième conte, que la demoiselle écouta avec attention. L’intérêt éclipsa son expression amusée, mais celle-ci revint rapidement s'emparer de ses traits. Elle reporta la bouteille à ses lèvres, avala une gorgée de la liqueur, et vint poser la bouteille sur le rebord du jacuzzi. Felicia pencha légèrement le visage sur un côté, les sourcils haussés. « I have to admit, I'm not familiar with that feeling, commença-t-elle, une expression faussement étonnée au visage. I don't wait in line for something; I just take it. » qu'elle cracha, un rictus arrogant étirant le coin de ses lippes. La chatte noire n'est pas révérée pour sa patience. Ou du moins, elle savait tout à fait en faire preuve dans ses gestes méticuleux. Quant au reste, elle ne se contente généralement pas d'attendre que quelque chose lui tombe entre les mains; Felicia s'en empare dès lors que l'envie se présente. « You'd be surprised how satisfying life can be when you assume everything is already yours and within your reach, souffla-t-elle d'un ton désinvolte, ses iris s'égarant sur le paysage, comme pour signifier l'entendu de son empire new-yorkais. Of course, there's always something, or someone, to get in your way. But that just makes things even more fun. » son regard se posa sur le visage de l'homme, rencontra ses pupilles carbones et s'échoua sur ses lèvres, sur lesquelles Felicia s’attarda quelques secondes. « People, though... people don't belong to people by default. » qu'elle ajouta, ses iris retrouvant leur place dans celles de son interlocuteur. Elle avait une fois assumé que Black Fox lui appartenait. Que d'une manière ou d'une autre, elle détenait une quelconque propriété sur sa personne. Felicia ne s'accordait un tel droit qu'en raison de sa dette envers lui. Une dette qu'elle n'escomptait pas laisser impayée. Quant à l'amour, la chatte noire est indéniablement possessive et territoriale. Deux traits ayant la particularité de rendre une large partie de ses partenaires fous; d'autant plus qu'elle est elle-même une créature indomptable et sauvage. Pietro parviendra-t-il à apprivoiser le félin, si cela était même possible? Il éveillait pourtant en elle bien plus de diablerie encore, et un désir ardent de franchir les limites qu'il affirmait absentes. Felicia haussa avec intérêt les sourcils, après que le héros se soit éclipsé un court instant pour revenir avec une bouteille de whisky et une autre de vodka. Un rire s'échappa d'entre les lèvres écarlates de la voleuse, et elle abandonna sans une once d'hésitation le champagne pour la vodka. Son interrogation força chez la jeune femme un sourire doux, alors qu'elle porta la bouteille de vodka à ses lippes. L'alcool embrasa le palais, une caresse bien plus ardente que celle du champagne. La bouteille dans une main, l'autre jouant avec l'une de ses mèches argentées, Felicia retrouva sa place à seulement quelques centimètres de l'homme. « What do you think? demanda-t-elle, le visage légèrement penché sur un côté. Isn't that why you came at the gallery tonight? To see if the Black Cat was worth your interest? elle fronça les sourcils dans une expression interrogatrice, sa main libre venait attraper son propre menton entre l'index et le majeur. To see if I could give you that thing that you want; entertainment, adrenaline, surprise... anything to feel alive again? » qu'elle murmura presque, d'un ton explicitement joueur. La demoiselle ne prétendait pas pouvoir lui donner toutes ces choses, et bien plus. Ce dont elle était certaine, en revanche, est qu'elle finissait inlassablement par décevoir. Felicia ne doutait pas un instant que cela sera exactement le cas avec Quicksilver; pourquoi en serait-il autrement? Bon nombre ont tenté vainement de la changer, et ont lourdement échoué. « Let's say I can give you all these things, fit-elle d'une voix mielleuse, alors qu'elle captura fermement son regard. What can you give me in return? » qu'elle demanda, avec une curiosité narquoise, dangereusement proche de son visage. Mais la demoiselle n'usait de cette proximité que pour peser ses mots; elle ne pouvait pas nier, pour autant, qu'elle était quelque peu ensorcelée par son charme, et la similitude de leurs traits - une alchimie à laquelle elle était peu habituée à trouver chez l'autre sexe, ni d'ailleurs chez le même.
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MessageSujet: Re: imagine being loved by me (pietro&felicia)   imagine being loved by me (pietro&felicia) EmptyJeu 17 Déc - 16:52




'cause i wanna touch you, baby, and i wanna feel you, too. i wanna see the sunrise and your sins, just me and you. light it up, on the run, let's make love tonight. make it up, fall in love, try. -- Pietro & @Felicia Hardy



music ► Si tu te damnes à provoquer le bon dans ton sillage, tu t’es pris les pieds dans le tapis à répétition. Plaire à un père, plaire à une jumelle de qui tu n’es plus qu’une ombre. L’Avenger oublié, celui qui ne parvient pas à provoquer la moindre différence, celui qui peine à se démarquer et qui aujourd’hui, n’est plus rien. Une âme vagabonde qui n’appartient plus à Genosha, qui n’appartient plus aux héros déchus, et qui peine à appartenir à la famille inhumaine, déçue à plusieurs reprises. Ton identité est volatile, échouée dans l’écho d’un nom rappelant de sombres événements. Maximoff. Aussitôt, la population songe à Wanda, la Scarlet Witch aux pouvoirs démesurés, celle qui faisait la Une en bien ou en mal, tandis que ta réputation peinait à s’envoler. Qui est Pietro, si ce n’est un ex-taulard, ou celui ayant causé malgré lui la disparition de la race mutante, pire encore ayant provoqué la mort de plusieurs mutants déjà en posture fragile. Le sens à ta vie, tu le cherches, tu le poursuis frénétiquement sans toutefois parvenir à le frôler. Luna est venue en apporter, malgré la fragilité d’un mariage qui n’a pas tardé à se briser. Une fois de plus, tu as commis des fautes, songeant bien faire. Ton héritage t’a tourné le dos, et il t’a fallu maintes années pour solidifier cette relation brisée. Si tu as su écarter Crystal de tes objectifs, préférant te consacrer à ton sang, à ta chair, te voilà aujourd’hui en position pour détruire de nouveau tous les bienfaits de ta rédemption débutée il y a quelques années. Le simple fait de te retrouver en compagnie de Felicia est un danger, un appel au risque pouvant ruiner toute construction saine dans tes relations, désormais réduites à un nombre plus restreint. Autant le cœur de métier que la réputation de la féline peuvent entacher l’image du Pietro cherchant à se racheter de ses péchés ; pourtant, l’attraction t’empêche de te détacher de ses iris, l’adrénaline t’empêche de vouloir quitter le penthouse pour poursuivre tes ambitions, l’alchimie t’empêche de vouloir quérir quelconque autre âme. Si tes gênes héroïques t’ont mené jusqu’à elle, c’est bien l’électricité qui émane si bien de vos paroles qui s’entremêlent dans une symphonie juste, ou la chaleur qui se dégage de vos échanges de regards, qui provoquent en toi le désir du just a bit longer. L’émerveillement de la découverte, l’embrassade des similitudes, le goût de la provocation et la recherche de l’adrénaline. Un jeu dangereux, éveillant ton esprit volontiers client. Jeu que tu alimentais sans rechigner, et elle te le rendait bien. Son approche sans subtilité aucune, amenant ses lèvres au parfum fruité à quelques centimètres des tiennes, le faux-pas à portée de main. Se délectant de nouvelles gorgées de liqueur, tu peux prendre le temps d’apprécier la finesse de ses traits, et l’expression malicieuse qui parfait ses derniers, comme une habitude délicieusement ancrée sur son visage. Tu poursuis ton conte, partageant ta vision du monde qui t’entoure, sa lenteur et l’impatience que cela engendre en toi. C’est l’arrogance de celle qui partage la même teinte sur ses mèches, qui vient désormais étirer tes lippes, plus encore lorsque décrit l’appartenance des choses, des personnes, son regard parcourant divers points tant de ton visage que du décor, le ton s’adaptant à ses mots. Tes iris eux, ne se décollent pas des siens, envoutés par la personnalité flambante de la jeune femme. « You can take everything as it is already yours, but what about the satisfaction of earning something, uh ? I could step in, put my hand on what i desire, and step out… » souffles-tu, te main venant cueillir la bouteille de vodka maintenue dans la sienne, tes doigts venant caresser doucement les siens dans le mouvement, avant d’apporter la bouteille à tes lèvres pour te délecter d’une longue gorgée. Un geste volontaire, comme pour apporter du sens concret à tes mots, la malice transpirant dans tes yeux. « But that would be boring as hell. I’d rather… make what i desire come to me. », poursuis-tu alors que tu changes de position, pour te mettre sur le côté et réduire un peu plus la distance vous séparant.

Victime de nouvelles interrogations de sa part, venant poursuivre le jeu, tu défaits l’accroche de ton regard dans le sien pour te perdre sur divers éléments de la décoration du balcon. Ton analyse se déroulant à toute vitesse, comme à ton habitude, tu ne tardes pas à te replonger dans ses iris, notant sa tentative d’obtenir ce qu’elle désire : dominer. Le jeu devient de plus en plus équivoque, celui qui détient le plus d’emprise sur l’autre mène le jeu. « Isn’t that already the reasons why you invited me ? You could just have walked away, provoked an incident to disappear in the crowd, but still, here i am. If that’s not to see if Quicksilver is worth your interest, then why ? », rétorques-tu, tentant d’inverser la situation comme c’est le cas depuis plusieurs minutes désormais. « Before you say i’m not answering your question, i didn’t come for that reason. I already knew you could give me all that. Sort of. That’s what your reputation tells. I just wanted to enjoy the show, and make sure no one gets hurt in the process. », complètes-tu avant de te délecter d’une nouvelle gorgée venant embraser ta gorge, dans une sensation satisfaisante complétant celle de vos regards qui se croisent. Tu tends la bouteille à la jeune femme, qui aussitôt se lance dans une requête alors que la proximité se veut de plus en plus intense. « I’m not asking you to give me anything. I’m just assuming all this is already mine, and within’ my reach. », rétorques-tu en reprenant ses mots, alors que ton index vient glisser délicatement sur sa lèvre inférieure pour récolter un résidu de vodka qui s’y trouve, que tu apportes à tes lèvres pour t’en délecter, échappant un soupir las, volontairement. « Anyway - », lâches-tu avant de t’approcher plus que dangereusement de son visage, vos lèvres séparées que par de subtils centimètres. Tu bifurques au dernier instant pour te rapprocher de son oreille à laquelle tu murmures. « Let’s say i can give you the next level of everything you enjoy so much. », souffles-tu avant de reprendre place, dans un mouvement lent pour profiter de la proximité, t’enivrant de son parfum à la même occasion. L’électricité devient un brasier dans vos regards échangés, la séduction s’intensifiant minute après minute, seconde après seconde. Vous pourriez tout autant vous sauter dessus dans la seconde comme rester impassibles dans le seul but de remporter une bataille qui n’en est pas une, si ce n’est pour deux esprits tels que les vôtres. Lui ayant confié la bouteille de vodka, tu t’empares de celle whisky que tu apportes à tes lèvres, tes jambes se repositionnant sous l’eau, venant au contact des siennes. Ta main libre, humide, se plonge dans ta chevelure pour la repositionner en arrière. Tu te replonges dans ses iris, dans lesquels tu te perds avec aisance, ensorcelé par une lueur longtemps cherchée, que tu parviens enfin à trouver chez la féline.



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