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 you can't stop a soldier from being frightened ☽ bobbi m.

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AuteurMessage
Samuel Wilson
Samuel Wilson

double face : Kate & Clea sosie : Anthony Mackie dialogue en : #6699cc remerciements : Olympia (ava) ANAPHORE (sign) p'tit nom : an zireael (Adèle) balles tirées : 204 en cavale depuis le : 06/11/2020

bougies soufflées : 40 ans
double identité : The Falcon - à également été Captain America.
gagne-pain : .
ligne de coeur : Célibataire
génome : Humain optimisé par le Cube Cosmique


MessageSujet: you can't stop a soldier from being frightened ☽ bobbi m.   you can't stop a soldier from being frightened ☽ bobbi m. EmptyMer 11 Nov - 1:00






you can't stop a soldier from being frightened


@Barbara Morse | It’s better to die than to live in the knowledge that you’ve done something that needs forgiveness.



Les couloirs du QG de l’AIM sont interminables. De là à se perdre, il faudrait que Susan ait complètement perdu la tête. Elle est observatrice et possède une mémoire visuelle accrue, mais elle sait que de manière objective, n’importe qui passerait son temps à se perdre dans ce dédale. Jane Sturm est une agent de l’AIM très soignée, très appliquée et loyale, mais très maladroite et naïve. C’est le personnage parfait à jouer. Susan se souvient avoir joué un personnage similaire lorsqu’elle était encore une actrice. Elle avait détesté ce personnage, mais elle y avait pourtant mis tout son cœur. Et ce jour-là, Jane s’était perdue volontairement dans un coin du QG où elle n’était pas censée aller, la malheureuse. Évidemment que c’était risqué de se rendre malencontreusement là où on ne l’attendait pas, mais plus elle parcourait des pans du quartier général, plus elle avait de détails à rapporter. Pour l’instant, après plusieurs mois au sein de l’organisation, elle n’était pas encore entrée en contact avec Ben, elle n’avait pas eu l’occasion, et elle espérait qu’il ne soit pas trop inquiet. Tous ces petits détails semblent futiles, mais le jour où elle déciderait de passer à la vitesse supérieure quand elle aura l’entourage nécessaire pour ce faire, ces détails feront la différence.

Elle se retrouve alors dans une salle de pause assez similaire à celle où elle va d’habitude. Bien, c’est encore mieux que toutes les salles de repos se ressemblent, ça rend d’autant plus crédible son alibi. Elle fait mine de ne pas avoir réalisé qu’elle était bien loin de son bureau et s’avance vers le comptoir où se trouve la machine à café. Une bonne tasse de café ne peut pas faire de mal. La salle est vide, pour le moment, et ça ne l’arrange pas vraiment. D’ici quelques dizaines de minutes, on se demandera sûrement où elle se trouve. Même si elle n’est qu’une agent lambda dans cette organisation, sa présence est requise et elle n’est pas payée pour être absente. L’excuse de l’invisibilité, dans cette situation, ne marchera pas – même en blaguant.

Elle entend des pas juste derrière elle. Elle se retourne toute souriante, la tasse de café dans sa main gauche alors que de sa main droite elle replace ses lunettes et sa mèche châtain qui l’empêche de voir la femme qui vient d’entrer correctement. Même après tous ces mois, elle ne se fait pas au port de lunettes, mais ça fait partie du personnage.

« Good morning ! »

Dit-elle d’un air enjoué, mais la personne ne répond pas, se sert du café et s’en retourne là d’où elle vient. Décidément, certains employés de l’AIM sont vraiment des clichés de ce genre de groupe. En même temps, il faut vraiment avoir une manière de penser et de voir le monde complètement distordue pour travailler volontairement par ici. Une autre femme entre juste après, une femme à la chevelure blonde assez reconnaissable. Susan connaît cette femme, mais Jane ne l’a jamais croisée – pas officiellement du moins. Barbara Morse, aussi appelée Bobbi ou encore Mocking Bird. Susan la connaît, les deux femmes se sont déjà croisées dans le passé et il n’y a jamais eu d’animosité particulières entre elles. Mais ce que ressent Susan à cet instant, c’est pourtant comme de la haine, comme si la jeune femme face à elle l’avait trahie, elle et tous les résistants. Contrairement à la femme invisible, Bobbi n’avait pas cherché à cacher son identité et elle ne semblait pas avoir oublié qui elle était, non, c’était bel et bien la même jeune femme qui avait rejoint l’AIM de son plein gré.

« Good morning to you. »

Un sourire, et elle se concentre de nouveau sur son café. Elle devrait peut-être retourner à son bureau sans chercher à aller plus loin. Si elle reste là, elle serait capable de griller sa couverture bêtement en reprochant à Barbara d’avoir pris la décision qu’elle a prise. Mais Jane n’est personne, Jane ne la connaît pas, et surtout Jane ne considérerait pas ses collègues comme étant des traîtres. Alors elle laisse la place dans la salle de pause à l’ancienne agent du SHIELD et elle se dirige vers là d’où elle vient. Elle fait quelques pas, toujours sa tasse en pain, puis elle fait demi-tour pour de nouveau faire face à Bobbi Morse, son regard plongé dans celui de la traîtresse. Elle se retient, puis s’adresse à elle tout simplement.

« I’m sorry, I think I’m lost. I’m in the right aisle of the building, and I really need to go back to western aisle. Can you help me find my way ? »

Pourquoi vouloir passer quelques minutes de plus avec elle ? Ce n’est pas comme si elle allait pouvoir ouvertement lui poser des questions sur ce qu’elle fait ici et sur ce qui l’a motivée à rejoindre l’AIM. Quelle frustration, mais elle ne sait pourquoi, c’est la première chose qui lui est venue à l’esprit, lui demander de l’aide.

Ⓒslytbitch.


Dernière édition par Susan Richards le Lun 7 Déc - 6:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: you can't stop a soldier from being frightened ☽ bobbi m.   you can't stop a soldier from being frightened ☽ bobbi m. EmptyDim 15 Nov - 19:48


so come rain on my parade cause i wanna feel it. come shove me over the edge cause my head is in overdrive. i'm sorry but it's too late, and it's not worth saving. so come rain on my parade : i think we're doomed.( @bring me the horizon ) -- susan & bobbi.


une autre nuit sans sommeil. à simplement fixer ton plafond pendant que tes doigts caressait la fourrure de ka-zar, seule compagnie fidèle en ces temps sombre. le seul à qui tu pouvais parler, partager. le seul qui réussissait à te rendre le sourire tandis qu’il sautait dés que tu passais le pas de la porte et qu’il pleurait dés que tu partais. ce corgi était au final ton plus fidèle alliés et t’étais bien reconnaissante que lance t’ait permise de le garder avec toi pour le moment. parce que sans lui, t’aurais sans doute craquer depuis longtemps.
t’étais déjà pas loin barbara. les journées se ressemblaient, trop, un peu trop et tu priais pour que ça reste le cas. t’étais pas le genre à te plaire d’une routine, mais maintenant, tu espérais, dés que tu passais les portes de l’enceinte de ce bâtiment que ça soit le cas. parce que tu supportais plus. tu pouvais plus. tu tenais, parce qu’il le fallait mais tu étais sur l’point de craquer, tu le sentais, tu te sentais perdre pieds, doucement. la paranoïa prenant doucement le dessus. t’avais jamais autant usé du sarcasme qu’en ces instants et ceux qui te connaissent le savent : si le sarcasme est un langage naturel chez toi, si tu en uses un peu trop, c’est un mécanisme de défense. un cri à l’aide qui passe pour un simple trait de personnalité. depuis quelques temps, ce mécanisme prenait le dessus et tu devenais imbuvable d’après tes pseudos collègues qui prenaient de plus en plus mal ces remarques acerbes que tu envoyais, aussi douloureuse que tes poings, si ce n’est parfois plus.

la journée avait commencée relativement calmement. des meetings, des meetings, encore des meetings qui t’avais ennuyés au possible. t’avais écouté, d’une oreille tandis qu’on expliquait les diverses stratégies. t’aurais dû mieux écouter, pour offrir les informations au shield, pour que natasha reçoive tout et qu’ils puissent vous court-circuiter en pleine mission mais t’avais pas pu te concentrer sur autre chose. tes pensées vagabondaient, tentant d’échapper ce quotidien qui devenait de plus en plus pesant à porter et le voir n’était pas bien complexe. les cernes devenaient de plus en plus sombre tandis que les traits de ton visage se creusaient un peu plus, preuve d’un mal être certain qui semblait presque trop évident : trop au point que personne ne semblait recevoir tes hurlements pour te sauver de là. t’avais besoin d’aide bobbi, vraiment. ça devenait une question de vie ou de mort.

un énième meeting de stratégie se déroule, ils parlent de la mission de demain. un rapport vous est tous envoyés et il suffira de l’étudier pour être assez performant demain. en soit, rien d’inhabituel, pour l’instant. tandis qu’enfin, la fin du meeting sonne, tu retires tes jambes de cette table et tu te redresses, quittant alors la salle dans ton éternelle tenue aux couleurs de l’oiseau moqueur. une institution ici, des règles que toi tu donnes, on t’respecte, respect que t’as gagnée après des mensonges, toujours de plus en plus gros. parfois, tu te demandes comment t’as fait, parce que t’es pas si bonne dans l’art de mentir, mais t’es encore là, vivante, entière, et c’est l’principale. tu sais pas combien de temps ça durera, alors tu récoltes le plus d’informations possible en attendant.
tu avances dans ces couloirs, ignorant les individus autour de toi. certains viennent te parler, tentent de te poser des questions, ils sont stoppés par un geste de main qui veux absolument tout dire : l’éternel « don’t bother ». parce que t’es pas dans l’mood bobbi, t’es pas prête à les écouter, tu veux juste boire ton café et t’enfermer dans ton coin.
tu continues ta marche et tu finis par arriver dans cette éternelle salle que tu fréquentes de plus en plus, constamment à la recherche du café dégueulasse qu’ils font. mais au moins, ils en ont. putain, avec tout les moyens qu’ils ont, ils peuvent pas prendre la peine d’avoir un vrai bon café ? c’est pas le prix que ça coute. quelle bande de radin. arg, t’es vraiment agacée. un rien t’énerve. calme toi bobbi, calme toi.
t’attends, simplement, te concentrant sur ce liquide sombre qui chauffe tandis qu’une voix te tire de tes contemplations. tu redresses la tête vers cette petite voix et observe cette demoiselle en face de toi. un visage qui te paraît vaguement familier, mais dans l’immédiat t’arrives pas à savoir d’où. sans doute une personne que tu as eu l’occasion de croiser plus d’une fois dans les couloirs. - morning. tu réponds un peu froidement, pas trop décidé à faire la conversation. t’es presque soulagée de la voir quitter la pièce et tu récupères enfin ta tasse à l’effigie de captain marvel. ironique, quand on sait que tu travailles ici, mais personne ne t’a jamais rien dit sur ton fameux mug alors pourquoi pas. tu fixes le café sombre, rajoutant une bonne couche de lait et tu amènes ta tasse à tes lèvres. une grande gorgée brûlant ta gorge et voila cette demoiselle qui revient. tu l’observes, tes p’tit yeux rêvant de ce fermer pour réellement trouver le sommeil. tu soupires, pas trop déterminée, mais tu peux pas la laisser comme ça non plus.
par contre, si elle est nouvelle tu continues de te demander d’où tu connais celle-ci. tu sors alors de la pièce, commençant à avancer dans les couloirs pour mener cette étrange demoiselle dans l’aile ouest comme elle l’a si gentiment demandé. - so i guess you’re new ? that’s weird, i’m pretty sure i’ve already seen you somewhere ? have we ever met ? tu demandes, haussant un sourcil en sa direction, l’observant alors pendant de longues secondes. tu tentes de te souvenir d’où tu la vue putain, pourquoi ta mémoire te fait autant des siennes actuellement ?  


(c) mars.
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Samuel Wilson
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double face : Kate & Clea sosie : Anthony Mackie dialogue en : #6699cc remerciements : Olympia (ava) ANAPHORE (sign) p'tit nom : an zireael (Adèle) balles tirées : 204 en cavale depuis le : 06/11/2020

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MessageSujet: Re: you can't stop a soldier from being frightened ☽ bobbi m.   you can't stop a soldier from being frightened ☽ bobbi m. EmptyLun 16 Nov - 3:32






you can't stop a soldier from being frightened


@Barbara Morse | It’s better to die than to live in the knowledge that you’ve done something that needs forgiveness.



C'était risqué de décider de demander à l'ancienne Mocking Bird de l'accompagner pour retrouver son chemin. Risqué parce que les deux femmes s'étaient déjà croisées par le passé. On ne peut pas parler d'amitié, elles n'ont jamais été aussi proches que cela, mais collègues en quelque sortes. Et puis Susan a ce visage qui, autrefois, était placardé sur tous les panneaux publicitaires ou diffusé à la télé. Elle était si connue. Aujourd'hui c'est un visage oublié, une âme défunte et elle se fait passer pour cette femme tant à l'opposé de ce qu'elle est, Jane Sturm. Jane est la femme que Susan a failli devenir si elle n'avait pas décidé d'envoyer le monde aller se faire voir et passer de la Fille Invisible à la Femme Invisible. Elle regrette déjà. Elle aurait mieux fait de retourner simplement là d'où elle vient. Elle aurait dû rester invisible, discrète, ne parler à personne et encore moins à Barbara Morse – cette traîtresse. Mais peut-elle vraiment la juger ? Après tout, celle que l'on appelle Bobbi était une agent du SHIELD très réputée et très douée, loyale qui plus est. Que penserait-elle de Susan si elle parvenait à reconnaître son visage ? Changer la couleur de ses cheveux, de ses yeux, légèrement de sa peau et porter des lunettes, ça ne suffit parfois pas face à la forme d'un nez et à la présence de traits particuliers. Susan n'a pas pu changer sa taille, sa démarche – pas totalement. Elle pourrait être reconnue par Bobbi, ce qui lui fait amèrement regretté de lui avoir demandé d'indiquer le chemin. Tant pis, elle va devoir assumer et tenter de grappiller des informations, si elle le peut.

Les deux jeunes femmes marchent dans la même direction. L'aile ouest est l'endroit où Jane passe toutes ses journées de travail. Il ne lui arrive jamais d'aller s'aventurer ailleurs, et pourtant Jane est maladroite, Jane s'est perdue aujourd'hui pour tomber – comme par hasard – sur Barbara. Elles restent silencieuse un moment, et puis la blonde – celle qui n'a pas changé la couleur de ses cheveux du moins – demande à la jeune femme perdue si elle est nouvelle. Susan entrouvre la bouche pour répondre, mais davantage de questions suivent, notamment une qui manque de lui provoquer un arrêt cardiaque. Son visage lui dit quelque chose, et ce n'était qu'une question de temps avant que quelqu'un ne reconnaisse la Femme Invisible.

« I'm not really new, no. I've been here for almost a year now, I'm really proud I made it. »

Fière d'elle-même parce que Jane Sturm n'a pas de famille, c'est une vieille fille qui vit dans un petit appartement fournit par l'AIM. Pas de chat, pas de chien, parce que Susan n'a pas le temps de s'en occuper, mais elle a vraiment tout de la pauvre jeune femme qui ne vit que pour son boulot.

« I'm not sure we met before, no. But I'm really bad with faces. When I was younger, I always mistook two of my aunts. But that's because we didn't see each other much, you know. Oh, and my name is Jane Sturm, by the way. »

Elle tend sa main droite pour serrer celle de Barbara Morse. Elle plonge son regard dans celui de l'ancienne agent du SHIELD, parce que d'une certaine manière, elle sait que le regard ne ment jamais. Elle lui envoie un indice, ce regard qui veut dire qu'elle sait qui elle est, qu'elles se connaissent, mais sans trop en dire. Si elle est vraiment une traîtresse, comment pourrait-elle prouver au travers d'un regard que Jane Sturm est en réalité Susan Richards ?

« I... like the mug. I used to like Captain Marvel, but... please don't tell anyone. I don't want them to know I used to like them. I worked so hard to be here. »

Elle peut se permettre de dire ce genre de choses, Bobbi ne peut pas être le genre de personne à dire qu'elle n'a pas autrefois été de leur côté. Captain Marvel – ou plutôt Carol – était une amie de Susan. Elle se souvient encore de leurs collaborations. Les deux femmes étaient autrefois nommées comme deux modèles pour les femmes de demain. Susan avait même eu dans l'idée d'organiser cette petite conférence en parallèle à la Fondation du Future simplement pour les femmes et les filles, celles qui ont des rêves que l'on juge parce qu'elles ne cherchent pas juste à être mère ou à être top modèles. Carol était le genre de femme que Susan aurait aimé être, ou du moins, elle aurait aimé lui prendre quelques petites choses pour se compléter. Parce que Sue est tout de même fière de qui elle est.

« I'm really sorry, I tend to speak too much. I'm like that. Taaalkative. Haha. »

Jane, l'employée qui parle trop, qui voit tout, qui aime les ragots, et qui est maladroite. Un cliché qui passe pourtant inaperçu. Un cliché qui fonctionne sans problème.

Ⓒslytbitch.


Dernière édition par Susan Richards le Lun 7 Déc - 6:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: you can't stop a soldier from being frightened ☽ bobbi m.   you can't stop a soldier from being frightened ☽ bobbi m. EmptyLun 16 Nov - 20:16


so come rain on my parade cause i wanna feel it. come shove me over the edge cause my head is in overdrive. i'm sorry but it's too late, and it's not worth saving. so come rain on my parade : i think we're doomed.( @bring me the horizon ) -- susan & bobbi.


quelque chose à propos d’elle t’intrigue et tu te retrouve soudainement particulièrement intéressée par l’histoire de cette demoiselle. la fatigue est là, mais tu optes pour simplement laisser celle-ci de côté et tu te penches sur le côté, écoutant alors les dires de celle-ci. tu fronces les sourcils, parce que y a vraiment quelque chose de louche, tu l’sens, tu sais pas pourquoi. - almost a year ? and you don’t know your way around ? i mean this place is huge, i agree but still. it takes what, two weeks, a month ? but a year ? t’hausses un sourcil, observant celle-ci. on pourrait presque penser que tu la prends pour une idiote en vue de la manière dont tu la regardes. c’est pas tant ça, c’est surtout que tu cherches à la déstabilisé. t’es une espionne bobbi, tu sens ce genre de chose : le mensonge, la manipulation fait parti de ton quotidien. c’est difficile de te mentir à toi, parce que toi même, t’es un mensonge ambulant. surprenant d’ailleurs que tu sois encore apte à être là après tout ce temps, toi même t’aurais eu du mal à y croire.

et là, tu mets l’doigt dessus. le nom d’famille, c’est ça. ça te rappelle une vague connaissance et c’est comme ça que tu arrives à repérer ces quelques traits familiers. t’as envie d’rire, mais tu retiens ton sourire. on peut pas t’la faire à toi, c’est trop facile et pourtant, tu peux pas faire de remarque, tu peux pas permettre à une personne en plus de savoir que tu es infiltré, alors tu te pinces les lèvres tandis que t’amènes ton mug à tes lèvres et que tu bois une grande gorgée de ton café en observant pourtant celle-ci, sourcil haussé. - hm hm. tu dis avant de tourner de nouveau ton regard vers elle. - yeah you right. i’m probably mistaken you with someone i used to know. tu peux pas t’en empêche bobbi. t’as ce besoin impératif d’utiliser ce ton plein de sarcasme qui veux tout dire, mais faut dire que le mensonge est tellement gros que tu comprends même pas comment t’as pas pu comprendre : maintenant que t’as compris, c’est d’une évidence sans nom. - jane sturm you say ? i’m not gonna lie, i’ll probably won’t remember your first name. don’t take it personnally, i suck with name. but i’ll remember your last name tho, it sounds a bit like … tu lèves les yeux au plafond, comme si tu cherchais ton mot. - wait, it’s on the tip of my tongue .. tu prends presque un malin plaisir à jouer ce rôle. pour une fois, tu t’amuses un peu dans cette routine infernale dans laquelle tu t’es enfermée. - oh, yeah, i’m too tired. tu te stoppes en pouffant légèrement avant de tourner ton visage vers elle. - it sounds like storm. et tu plonges ton regard dans le sien pour lui faire comprendre que t’as compris. que jane n’est qu’une couverture, que derrière se cache susan, membre de quatre fantastique que tu as déjà eu l’occasion de côtoyer.
puis honnêtement, t’as pas vraiment oublié ce mot, tu prends juste un malin plaisir à jouer à ce petit jeu. c’est pas méchant, c’est pas contre elle. t’as juste besoin de rendre ton quotidien un peu plus fascinant qu’il ne l’est déjà et c’est ton petit quart d’heure de plaisir pour le coup.

tu observes ton mug et tu hausses les épaules avant de reprendre ta marche en direction de la fameuse aile ouest. t’as bien compris, qu’elle sait sans doute son chemin que c’est juste un moyen pour elle de récolter des informations. intelligente la sue storm, même toi t’aurais pas pu faire mieux. toi, à la place, tu te mets à dos tout les gens que t’aime parce que outre steve, nick et natasha, personne ne sait c’que tu fous là, et les questions s’enchainent, la haine à ton égard grandit. tu l’vis mal, mais tu fait genre. - to be honest, they don’t care. it’s been a year and half since i got this and no one ever told me anything. plus, i’ve been married to one of the avengers. hawkeye, great guy. tu hausses les épaules, petit air nonchalant au visage. - yet, i’m here. one of the finest of aim. they don’t care about your past as long as you work hard to prove you’re loyal. là, c’est toi qui ment. ils doutent pas une seule seconde de ton manque de fidélité, que t’es en fait pour le shield. mais si tu peux lui offrir un conseil ou deux pour survivre à son infiltration, autant le faire. amicalement parlant, disons.

tu continues d’avancer, buvant ton café entre deux paroles tandis que tu l’écoutes. - that’s fine. just be careful who you talk to. lucky for you i don’t have a lot of friends around and i’m not that talkative. but not everyone is as quiet as me and assumption arrives fast. so if you ever want an advice, don’t talk too much around. that’ll be stupid to have someone turning your words into weapons just because you were too talkative, isn’t it ? un haussement de sourcil accompagné de ton éternel sarcasme et te voila continuant d’avancer. fuck, t’avais beaucoup trop envie d’en parler, de dire ouvertement que t’étais avec elle dans cette histoire mais tu pouvais pas. tu restais silencieuse, et tu l’observerais tout en protégeant indirectement ses arrières. elle en avait pas nécessairement besoin, mais sait-on jamais. tu savais pas si fury savait, probablement que tu devrais tenter de jouer de tes talents d’actrice pour tenter de tirer la vérité de celui-ci, mais tu savais qu’il était beaucoup trop secret et qu’en ces temps si sombre c’était préférable. - anyhow, what brought you here ?


(c) mars.
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double face : Kate & Clea sosie : Anthony Mackie dialogue en : #6699cc remerciements : Olympia (ava) ANAPHORE (sign) p'tit nom : an zireael (Adèle) balles tirées : 204 en cavale depuis le : 06/11/2020

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MessageSujet: Re: you can't stop a soldier from being frightened ☽ bobbi m.   you can't stop a soldier from being frightened ☽ bobbi m. EmptyMar 17 Nov - 7:52






you can't stop a soldier from being frightened


@Barbara Morse | It’s better to die than to live in the knowledge that you’ve done something that needs forgiveness.



Si Susan se trouvait elle-même face à Jane Sturm, elle aurait probablement envie de lui foutre une baffe ou au moins de la secouer. Mais c'est fait exprès. Avoir l'air bête ou stupide, on ne se doute – presque – jamais que la personne cache bien son jeu. Alors forcément, elle doit se retenir de rire lorsque Bobbi semble être surprise par le fait que l'employée se perd encore après environ un an avec l'AIM.

« Oh, I know. It's just that I always stay in the western aisle and never came here before. They're out of coffee in our area so I thought I could go grab coffee somewhere else. »

Et ce n'est même pas un mensonge, pas totalement. Il faut croire que du côté de là où Jane travaille, pour avoir un restock de café, il faut faire une lettre recommandée un mois à l'avance. Cela fait un moment que les placards sont vides et que personne n'ose faire de réclamation.

« I'm wondering if we should maybe ask someone about that, mh. »

Elle fait mine de réfléchir comme si c'était quelque chose qui allait mettre un peu de piment dans sa journée alors qu'en réalité, le stock de café de l'aile Ouest, elle n'en a pas grand chose à faire. En tout cas, elle entend dans la façon de parler de Mocking Bird qu'elle passe pour une simplette. Tant mieux, c'est tout ce qui compte.

Elle donne son nom, du moins, celui de sa couverture. Sturm. Elle doit avouer ne pas avoir été très originale pour le coup. La version allemande de son nom de jeune fille, ce n'est pas cherché loin. Mais c'est un nom courant et plus le mensonge est gros, plus ça passe facilement, il paraît. Mais Susan n'est pas stupide et elle sait reconnaître le sarcasme dans la voix de quelqu'un. Elle sait. Elle a compris. Susan est sur ses gardes, en quelque sorte. Aurait-elle aussi facilement grillé sa couverture ? Non, elle a de quoi se protéger, elle a tout un tas d'arguments, d'histoires du passé, d'excuses, tout ce qu'il faut pour tenir. Elle sait cependant que Bobbi se doute de quelque chose, elle en est certaine à cause de sa façon de parler. Surtout lorsqu'elle semble prendre Jane – ou Susan, du coup – pour une débile en essayant de trouver à quoi son nom de famille lui fait penser. Il ne faut pourtant pas être très malin pour faire le rapprochement entre les deux mots.

« That's right, like a storm. Sturm is the german word for storm. It's a transparent word, easy to remember. But I don't wear it well. I really don't have anything of a storm. »

Et elle se met à rire, fort, un peu trop fort même. C'est gênant, elle se gêne elle-même mais ça l'amuse. Il faut bien qu'elle tire du positif de cette mission secrète. Travailler pour l'AIM sans pouvoir réellement refuser les ordres, ça n'a rien d'amusant, alors la personnalité de Jane compense. Et malgré le rire de la fausse Jane, elle a bien capté le regard de Bobbi, ce regard qui veut dire qu'elle a compris. Est-ce une bonne chose, finalement ? Elle pourrait tout de suite appeler la sécurité, riposter, exposer la Fantastique, mais peut-être attend-t-elle un moment plus propice. Susan va devoir redoubler de vigilance et se préparer au plan B. Celui qu'elle a prévu si sa couverture est compromise.

Elles reprennent la marche et Jane fait une remarque sur le mug de l'ancienne agent du SHIELD tout en lui confiant que par le passé, elle aimait bien Captain Marvel. A vrai dire, elle est curieuse de voir qu'elle n'a aucune honte à brandir ce mug en milieu hostile. Car même si elle a décidé de réellement retourner sa veste, brandir un mug d'une ancienne icône de « l'ennemi », c'est de la provocation pure et dure. La blonde explique que personne ne s'en soucie vraiment, que depuis tout ce temps, personne ne lui a rien dit, précisant alors qu'elle a même été mariée autrefois à l'un des Avengers. C'est vrai, Susan se rappelle parfaitement de ce mariage, et elle n'a jamais su pour quelle raison il n'avait pas tenu. Jane a beau être curieuse et maladroite, elle ne s'aventure pourtant pas à lui demander des détails là-dessus. Elle se contente de la regarder attentivement. Est-ce qu'elle sait vraiment son secret ? Elle ne peut s'empêcher de l'observer, d'épier le moindre de ses mouvements, la moindre de ses mimiques.

Elle continue de boire son café pour combler les blancs. Puis la blonde lui donne un conseil, lui dit de faire attention à qui elle parle, surtout lorsque l'on a tendance à trop en dire. Évidemment, Susan sait ce qu'elle dit, et elle fait même exprès de parfois en dire beaucoup trop. Cela fait partie du jeu. Elle réalise que si elle avait été réellement cette Jane Sturm, cette inconnue sortie de nulle part, elle aurait effectivement trouvé que Bobbi semblait moins dangereuse que d'autres, au niveau de ce qu'elle venait de confier.

« Thanks for the advice. I know I should stop talking that much, it's just... Well... People are dull, I just try to warm up the atmosphere, you know, be nice. But I'll do my best to keep all these words for me next time. »

Elle a raison. Susan le sait bien que les mots peuvent être utilisés comme des armes. Contre elle mais contre d'autres également. Et elle fait exprès d'avoir l'air d'être un peu trop bavarde pour que de manière plus naturelle, certaines choses qui devraient rester entre certaines personnes arrivent malencontreusement jusqu'aux oreilles de la mauvaise personne.

« Long story short, I used to be in the army. As you can guess, I'm too clumsy and nice to be a good soldier. I mean, I follow orders and everything, but... I used to be a bully. My mum heard about the AIM, saying the work environment would be better for me. She hated supes, you know. She claims it's because of them that her husband, my step dad, died. She passed away a few month ago now. We were close, probably because I've been single most of my life. So here I am. No attachment, no family, just my job ! »

C'est une histoire répétée longuement. Elle a même dû s'arranger pour organiser les funérailles de sa fausse mère pour pouvoir s'absenter quelques jours, quelques mois plus tôt. C'était l'un des rares moments où elle a pu plus directement contacter Ben. Mais depuis, plus rien.

« Once again, I talk too much, haha. And you ? Why are you working here ? »

Elle demande presque trop sérieusement, le regard envoyant ce message. Trahison ? Infiltration ? Elle aimerait que ce soit la deuxième option, mais ce n'est pas comme si elle allait le dire ouvertement, de toute manière. Et même si Susan venait à apprendre que les deux étaient dans le même camp, elles ne pourraient pas communiquer plus facilement quoi qu'il arrive. AIM surveille tout ce qui bouge. Heureusement que Susan maîtrise bien ses pouvoirs contrairement à ses jeunes années. Devenir invisible par erreur pourrait lui coûter gros.

Ⓒslytbitch.


Dernière édition par Susan Richards le Lun 7 Déc - 6:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: you can't stop a soldier from being frightened ☽ bobbi m.   you can't stop a soldier from being frightened ☽ bobbi m. EmptyMar 24 Nov - 20:52


so come rain on my parade cause i wanna feel it. come shove me over the edge cause my head is in overdrive. i'm sorry but it's too late, and it's not worth saving. so come rain on my parade : i think we're doomed.( @bring me the horizon ) -- susan & bobbi.


Un haussement de sourcil, le pire c’est que l’explication est parfaitement crédible. C’est toujours une galère de trouver du café, au point que tu t’es toi même mise à ramener ton propre café. Sauf que t’as fait l’erreur de laisser l’info filtré, depuis ils viennent se servir chez toi sans scrupule et tu te retrouves aujourd’hui sans café. Tu devrais peut-être le mettre dans un tiroir fermé à double tours et garder la clé uniquement pour toi. Ouais, ça paraît une bonne idée. - Gne, drop it. Que tu dis en haussant les épaules. - Bring your own, and keep it secret or everyone else will come to you as if you were a coffee shop. Un pincement de lèvres et tu mènes encore une fois le mug à tes lèvres, laissant le liquide brun glisser dans ta gorge.

Ton attention est évidemment captivée par cette histoire, t’hausse un sourcil, t’es curieuse, tu l’écoutes, avec l’envie d’lui balancer l’information à la gueule. L’information disant que tu sais, mais tu dis rien. Tu restes silencieuse, inutile d’insister, pas ici. T’auras sans doute l’occasion d’en savoir plus, tu te promets de garder un oeil sur elle, d’écouter aux portes comme tu sais si bien le faire. T’as juste envie d’savoir, de savoir si t’as raison ou si c’est juste une simple coïncidence, mais t’es presque certaine que la femme invisible se trouve là, juste à tes côtés. Ironique, quand tu sais que si c’est le cas, y a que toi qui est au courant d’cette histoire d’infiltration. Ce qui veux dire que tu te dois de garder un oeil sur elle et surtout, d’la garder en vie. T’espères qu’elle fera pas trop de dégât, parce qu’en soit, t’as déjà ta propre merde à gérer et tu sais même pas comment mentalement, t’as fait pour tenir jusque là. Alors tu l’écoutes, tu fait mine d’entrer dans son jeun acquiescent simplement d’un signe de tête et de « hm hm » constant. - so you’re german? or your blood legacy is ? que tu demandes, en toute connaissance de cause. sait-on jamais, faire la conversation, gagner du temps et surtout écouter les diverses informations, les unes après les autres et possiblement réussir à dessiner un schéma dans ta tête.
pourtant son rire te réveille presque plus que le café, tu clignes des yeux plusieurs fois en l’observant. wow, t’étais pas prête à ça. faut dire que certains sont prêt à tout pour se fondre dans la foule, et t’es plutôt bien placé pour le savoir. toi, t’as menti. t’as tué, parce que tu dois garder cette couverture.
quoi qu’il arrive, t’avais dis fury. quoi qu’il arrive, tu gardes la tête haute et tu joues le jeu. en soit, tu t’en es sorti plutôt bien jusqu’à présent, sauf qu’actuellement, tu commences à perdre pieds. ton seul réconfort reste ton éternel corgi et t’es bien contente que lance soit pas venu encore se plaindre que tu avais un peu trop eu le monopole de la garde alterné - oui, tu tenais un peu plus à ka-zar que tu voulais l’admettre, qu’est ce que t’y pouvais ? lui au moins, il t’attendait, se réjouissait de te voir et surtout, te jugeais en rien quant à tes actions contrairement aux trois quart de tes anciens partenaires qui, ignorant tout de tes attentions, te pensait juste être une pétasse qui avait retourné sa veste. t’as un pincement au coeur, parce que lance, tu sais pas où il est, si il va bien. t’as pas toujours été très correct avec lui, l’usant plus pour panser les plaies béantes laissées par ta relation avec clint.
pour réussir, tu faisais tout ce qu’il fallait, t’étais parfaite, trop parfaite sauf que ton état mental empathissait. cauchemars et tu t’approchais du burn out. vraiment. t’étais sur une pente descendante, glissante, c’était de plus en plus dangereux et tu savais pas à quoi t’attendre. tu savais pas quand ça pouvait exploser, comme ça d’un coup mais le jour où tu t’écroulerais, tu doutais d’être en mesure de te relever.

couverture élaborée, c’est bien. toi même en tant qu’espionne qui passait la plupart de ton temps infiltré tu devais reconnaître que celle qui était connu comme étant la femme invisible autrefois avait du bien faire ses devoirs. de toute manière, le mythe n’est pas un mythe, sue est intelligente, probablement plus que toi - et t’as pourtant un PHD. comment t’en es arrivé à devenir agent de terrain déjà ?
ah oui, fury. toujours à foutre son nez là où il faut pas lui. et pourtant, heureusement qu’il était là. tu te pinces les lèvres, tu l’écoutes et t’hausses un sourcil. tu l’observes. tu analyses chaque micro expressions, chaque mimique qui peuvent la trahir. pourtant, y a rien. absolument rien. t’en es presque frustré, tu t’amusais bien. - sorry for your loss, i guess ? tu dis, sans vraiment savoir si c’est très approprié. t’es pas très doué pour ce genre de trucs de toute manière. - and truth being told, it’s hard to imagine you in the army. which one tho ? navy ? air force ? marines ? tu demandes, t’es curieuse, tu tente de creuser un peu plus, de savoir. tu veux surtout voir si elle va craquer, si elle va laisser passer une information qui te permet de confirmer ta théorie.

sauf que c’est toi qui en est dérouté.
shit.
personne t’as jamais demandé pourquoi t’étais ici, comment, t’étais là, et puis c’était tout. tu faisais assez bien ton job pour que les individus finissent par ne plus être sur ton dos à savoir si t’étais bien fidèle à l’aim ou si au contraire, t’étais une traitresse. l’option deux était véridique, mais tu avais tellement peu de contact avec le monde extérieur et tes anciens collaborateurs que ça passait crème. personne ne savait, et même lorsque certains savaient, ils agissaient en fonction de. tes petits numéros avec romanova semblait convaincre tout le monde. tu restes silencieuse pendant de longues secondes, cherchant une alternative, une réponse, une issue. - pays well. tu te contentes de dire en guise d’excuse puis tu plonges tes lèvres dans ton mug, un peu trop rapidement pour que ça soit réellement naturel, sauf que tu réalises bien vite que t’es déjà à cours de café. fuck it.
mais bien vite, t’es sauvé, lorsque tu entends cet homme qui semble s’acharner sur la pauvre dites strum. - i’ve been looking for you everywhere ?! what the fuck are you doing here ? you know you ain’t supposed to be here. tu pensais pas, mais ce mec est un héros pour le coup. - c’mon, it's not a way to treat your employees. what if they're burning out ? do you want to have this on your conscience ? tu demandes de manières plus réthorique qu’autre chose. parce que certains ont des responsabilités, ils se sentent plus. - my friend jane has been just looking for some coffee. tu entoures ton bras autour de son épaule, jouant de ton éternelle réputation qui te précède. tu sais très bien qu’il osera pas renchérir. - she wouldn’t have to leave the western aisle if that coffee issue was fixed. so what if you were a good boss and go buy some coffee ? so maybe your employees wouldn’t have to steal it from the other aisle, hm ? tu hausses les sourcils, comme pour affirmer tes propos. il remontes ses lunettes sur son nez à l’aide de son majeur et se contente d’acquiescer. - yes ma’am. tu relâches enfin jane et garde ce petit sourire hypocrite au visage. - good boy. tu poses ta main sur l’épaule de cet homme. - and while you’re running the errands, can you please make sure there’s enough coffee in every aisle ? i think we’re about to run out of it in here. un clin d’oeil amical avant de le laisser finalement partir. tu pouffes légèrement, faut dire que ce rôle, il te plait bien. - dick head. tu te contentes de dire avant de reprendre la route vers l’aile ouest. - i don’t think you’ve told me, what’s your job exactly ? are you a scientist ? data analyst ? engineer ? or just someone’s bitch ? et par ça, tu faisais notamment référence à l’individu qui avait interrompu votre discussion - pour le mieux, t’évitant de devoir te justifier un peu plus.  


(c) mars.
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Samuel Wilson
Samuel Wilson

double face : Kate & Clea sosie : Anthony Mackie dialogue en : #6699cc remerciements : Olympia (ava) ANAPHORE (sign) p'tit nom : an zireael (Adèle) balles tirées : 204 en cavale depuis le : 06/11/2020

bougies soufflées : 40 ans
double identité : The Falcon - à également été Captain America.
gagne-pain : .
ligne de coeur : Célibataire
génome : Humain optimisé par le Cube Cosmique


MessageSujet: Re: you can't stop a soldier from being frightened ☽ bobbi m.   you can't stop a soldier from being frightened ☽ bobbi m. EmptyMer 2 Déc - 5:09






you can't stop a soldier from being frightened


@Barbara Morse | It’s better to die than to live in the knowledge that you’ve done something that needs forgiveness.



Toujours avoir réponse à tout, même aux questions les plus stupides, c'est la clé pour jouer un personnage à la perfection. Il y a évidemment un énorme fossé entre jouer un personnage pour la télévision, et prétendre être quelqu'un d'autre au quotidien. Évidemment que son passé d'actrice et que son passage éclair au SHIELD aident Susan à se mettre dans la peau de la pauvre Jane, mais ce n'est clairement pas la même chose. Incarner un personnage le temps de quelques minutes avant que l'on coupe et que l'on puisse se remettre dans ses propres baskets, ce n'est pas du tout la même chose. Et si l'on se trompe ? Peut-être que l'on n'obtiendra plus de rôle avec ce réalisateur, mais au moins, on ne risque pas sa vie – de manière générale, du moins.

L'excuse du café était passée comme une lettre à la poste. Le problème des pénuries de café, c'est commun à de nombreuses compagnies, et au pire, elle aurait juste prétendu avoir mal cherché. L'erreur est humaine – en théorie. On ne peut pas dire que la Fantastique soit totalement sereine. Même si elle garde la face, même si elle reste souriante et contrôle ses mains pour ne pas qu'elles tremblent, elle n'est pas sereine. Mentir, jouer un rôle, aux yeux de personnes que Susan n'a jamais rencontré par le passé, c'est une chose. Ce n'est pas facile, mais c'est bien plus envisageable et la marge d'erreur est bien plus importante. Jouer un rôle de manière entièrement crédible, c'est plus compliqué lorsque la personne en face nous connaît. Elle a beau ne pas être la personne que Susan fréquentait quotidiennement par le passé, elles se connaissent et la jeune femme est consciente qu'il y a un grand nombre de chances pour qu'elle l'ait déjà démasquée. La femme invisible sera rapidement fixée et elle pense déjà son plan d'évasion si sa couverture vient à être grillée, mais pour le moment, Bobbi Morse ne dit rien d'explicite.

Susan, ou plutôt Jane, explique les origines de son nom. Un nom de famille si évident lorsque l'on connaît le nom de jeune fille de Susan, mais plus c'est gros, moins les gens ne se doutent qu'il s'agirait de la même personne. Ce serait trop évident. Et justement, elle a joué sur cette évidence pour mieux se camoufler. C'était un risque à prendre. Bobbi lui demande alors si elle est allemande et elle sourit, s'attendant évidemment à cette question.

« Born and raised american. Only my ancestors were german. I might know one or two words, but I never learned the language really. What's the point when you live here, in New York ? »

Les deux jeunes femmes continuaient à avancer jusqu'à l'aile ouest du bâtiment. Susan reconnaissait les lieux, et elle était partagée entre l'empressement de quitter Bobbi pour redevenir une inconnue totale, ou de rester à ses côtés pour lui tirer les vers du nez. Avait-elle réellement retourné sa veste ? Sue envisageait le pire, malheureusement. Elle avait vu de quoi l'AIM était capable, et à quel point ils pouvaient se montrer convaincant, notamment aux yeux de tous ces humains sans pouvoirs. Elle n'en revenait toujours pas à quel point le monde semblait suivre sagement les idées de l'AIM. Elle aurait pourtant imaginé qu'une part de la population, même infime, se battrait ouvertement pour le retour des héros. C'était un beau rêve, mais il faut croire que ce n'était qu'un simple rêve après tout.

La femme invisible continuait de déballer son histoire, celle de Jane, celle de la pauvre jeune femme qui n'avait jamais su trouver sa place dans cette vie et qui se retrouvait à trier des dossiers pour l'AIM, la plupart du temps, lorsque l'on avait pas besoin de ses services autrement. Pour Susan, ce n'était pas plus mal, mais pour Jane, c'était souvent frustrant. Bobbi présente alors ses condoléances, et un sourire timide se dessine sur le visage de Jane.

« Thank you. I knew it would happen sooner or later. But thanks. »

Perdre une mère est douloureux, et malheureusement, elle savait parfaitement ce que Jane aurait pu ressentir, ce qui facilitait pour le coup son jeu. Qui aurait cru que la mort de sa véritable mère serait utile presque trente ans plus tard. Puis la blonde ajoute qu'elle a du mal à imaginer Jane dans l'armée, demandant alors dans quel armée elle a servi.

« I know, you're not the first one to tell me that. All my colleagues and officers reminded me that it was not made for me. »

Une réponse légèrement salée, parce qu'elle n'imagine que trop bien ce que cela peut faire d'être une femme à l'armée et que l'on essaye de la convaincre qu'elle n'y a pas sa place. La Jane qu'elle imagine n'avait pas fière allure mais parvenait tout de même à faire le job mieux que la plupart de ses collègues.

« I was just in the regular US Army. No Navy, no Marines, no Air Force for me. I was not the best, but I was good. It just happened that I was a woman, and even the one who were excellent, they always tried to bring them down. »

Susan a toujours dû se battre pour prouver qu'être une femme, une épouse, et une mère, ce n'était pas synonyme de maison, ménage et inaptitude. Elle s'est battue pour devenir la Femme Invisible, et non plus la Fille Invisible comme on aimait l'appeler.

Pour Bobbi, la raison de sa présence serait le salaire, mais pour Susan, ça ne colle pas. Pour Jane, c'est une raison suffisante, une raison qui passe, mais aux yeux de l'héroïne, elle se doute que l'oiseau moqueur n'a pas retourné sa veste juste pour l'argent. Ce n'est clairement pas possible. Elle reste pourtant impassible, se contente de rire à ces mots.

« Right, I won't complain, the money is fine. »

Une voix s'élève, une voix que Susan et Jane connaissent parfaitement. Il s'agit du supérieur hiérarchique direct de l'agent, de la pauvre Jane Sturm. Cette voix qu'elle entend crier chaque jour, qu'elle rêverait de remettre à sa place, mais qu'elle se contente de subir, parce que c'est le personnage qu'elle joue, l'employée presque soumise, qui répond aux ordres sans broncher et qui part la queue entre les jambes lorsqu'elle se fait sermonner – généralement pour rien. L'ancienne héroïne s'apprête à ouvrir la bouche, mais Bobbi se charge de répondre et de prendre sa défense. Elle ne l'avait jamais vu comme ça, lui-même accablé par les mots de celle qui a plus d'influence que lui dans l'AIM. Susan se retient de pouffer de rire à le voir agir comme un petit chien, mais elle se retient, prétendant être gênée par ce qu'il vient de se passer.

« Mostly the last option. »

Répond-t-elle en laissant échapper un rire léger.

« Most of the day, I go through the files to find information about the inhumans, and some mutants, or other fugitives. I report this info to this man. And when they need more hands on the field, they ask me to help them. That's my favorite part of a job, honestly. I didn't think I'd spend most of my time sitting on a chair. »

En réalité, c'est le boulot parfait pour Susan car ce qu'elle est venue observer se trouve au QG de l'AIM, pas sur le terrain, sachant que généralement, ceux qui font le sale boulot ne sont que des personnes qui ne font que ce qu'on leur demande, bêtement, comme à l'armée. Si elle peut éviter de directement être responsable de la capture d'un inhumain, elle s'en contente.

« Thank you, by the way, for vouching for me. You didn't have to. He's just doing his job, you know. I shouldn't have wandered away from my office. But thank you anyway, also for taking me back here. »

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