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 rains of bronx. ft. miles.

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MessageSujet: rains of bronx. ft. miles.   rains of bronx. ft. miles. EmptyVen 20 Nov - 12:44

ben & miles

       

Et le monde, aujourd'hui, retrouve son corps meurtri fait de beauté complètement défigurée. La poussière de ceux qui ont rendu l'âme semble remplacer la pollution de la ville, les arbres de la mégalopole suffoquent et tout le monde trouve ça normal. Les oiseaux partent, dérangés par le fugitif d'une ville qui a perdu de sa superbe depuis ce jour. L'air parait irrespirable, le poison de notre condition sécrète un venin dans la moindre seconde de notre vie. Mais on avance, on se contente d'aller de l'avant ou plutôt de vivre. De vivre à survivre, la nuance est mince putain. Quoi qu'il en soit, je pouvais m'occuper de la fermeture du bar après avoir forcé les esprits les plus insistant à sortir. L'air dehors était frais, un poil désagréable même. Mon portable en main, c'est un simple message que j'envoyais. Prépares les bières, j'arrive. Il savait très bien que mon timing pour arriver n'avait plus rien à voir avec celui d'avant.

Je ne me ferais pas remarquer cette fois, y aller à pied, le meilleur moyen de transport. Une fois la grille abaissée et fermée, j'installais le casque audio sur mes oreilles. Une profonde inspiration inspire ma démarche nonchalante, la musique peut définir ma route. Les mains s'enfoncent dans ma veste en jean et je traverse sans aucune réelle détermination les rues, froides, peu accueillantes. Je pourrais sauter de building en building, mais bien trop risqué pour quelqu'un qui a décidé de ranger le costume - les pouvoirs allant de paire avec ce dernier. Et les risques pouvaient être plus grand vu que je rejoins Miles, mais nous avons appris à construire une deuxième vie. C'est dans la discrétion que nous avons assimilé ce revirement, et nous y arrivions. Quelque part, je pense l'avoir choisi comme arbre jumeau. Les retrouvailles nocturnes, ces rituels embellissant apportent au moins un petit peu de couleur à cette vie aux nuances peu prononcées.

Avec un ami comme lui, la parole est libre et les pensées simples dans l'onde provoquée par la confiance. On se construit grâce à l'autre, et j'estime qu'il y contribue grandement dans un monde en proie à la destruction - c'est ce genre de lien qu'il faut préserver. D'une certaine manière, nous nous façonnons dans l'innocence d'un jour nouveau - pas toujours le plus beau, mais tout de même. Il s'agirait de garder la tête hors de l'eau, et de profiter de ces personnes jusqu'à l'aurore. Alors, nous marchons et nous vivons en discussion mais aussi dans les silences les plus complices. En bas du bâtiment, je coupe la musique et laisse glisser mon casque sur mon cou. Levant les yeux un instant, je me concentrais sur le digicode. À force de venir, force est de constater qu'il reste dans un coin de ma mémoire. Rangeant mon portable dans la poche arrière de mon jean, je finis par rentrer. Gravissant les quelques escaliers pour rejoindre son palier, je finis par sonner, avec comme attitude, quelqu'un de plus serein à l'idée de se sentir en sécurité chez un ami. Chez le seul ami.


« Allez grouilles toi merdeux, on s'les gèle. »










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Dernière édition par Benjamin Reilly le Lun 7 Déc - 11:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: rains of bronx. ft. miles.   rains of bronx. ft. miles. EmptyDim 22 Nov - 3:39


Ben & Miles

Rains of Bronx


Miles n'était vraiment pas quelqu'un de très organisé. Son petit appartement ressemblait à un véritable souk. Aucune organisation, aucun rangement, n'était effectué. En un mot ? Il régnait un véritable chaos dans cette pièce principale. Pourtant, le jeune homme n'en avait que faire. Ce désordre lui était familier, à tel point qu'il savait parfaitement où trouver quoi. Ce n'était jamais évident, toujours instinctif, mais au bout du compte il parvenait à ses fins. Là où la chose devient assez paradoxale, c'est que l'ancien spider-man avait honte de l'état de la pièce, du moins, il en avait honte s'il savait que quelqu'un d'autre que lui allait y rentrer. C'était donc un signe qu'il comprenait parfaitement que c'était à la limite du vivable d'exister dans une pièce qui ressemblait à la chambre d'un adolescent. Pourtant, à moins d'une contrainte majeur, à savoir la présence d'un semblable, il ne faisait rien, ne changeait rien. Parfois Miles se disait que ce serait bien s'il se sortait les phalanges du fondement. Alors pendant quelques minutes il rangeait quelques paires de chaussettes et des t-shirt non pliés. Face à la place libérée, il se disait que le reste pouvait bien attendre le lendemain. Il repoussait toujours ses petites responsabilités ridicules au lendemain. Mais quand il s'agissait de travail, donc d'un véritable engagement, il se donnait pourtant à fond. Toujours à l'heure, jamais malade, jamais fatigué. C'était une schizophrénie inoffensive et à la fois si particulière.

Son téléphone, posé à côté de la table de mixage, vibra. D'une main il l'attrapa pour y jeter un regard distrait. C'était Ben, évidemment que c'était Ben. A une heure pareille il n'y avait bien que lui pour se ramener chez lui à l'improviste en ne prévenant que peu de temps avant son arrivée. Un jour peut-être que ce serait une gente demoiselle qui viendrait le rejoindre. Pour l'instant il devait se contenter de son inhumain de partenaire. Ce dernier était au courant de qui il était depuis presque son arrivé dans l'univers. C'était lui qui l'avait introduis à bon nombre d'autres supers. Du moins jusqu'à ce que le fameux A-day arrive. Cessant évidemment toutes sortes d'activités, il se trouva un petit travail histoire de passer inaperçu. Malgré le fait que tous deux ne soient plus des personnages hors du commun, ils avaient gardé contact et se voyaient très régulièrement.

Un énergumène pareil ne méritait pas qu'il fasse la moindre forme de rangement chez lui. De toutes façons, scarlet-spider l'avait vu dans un bien pire état que cela. Sortant deux bouteilles brunes d'un réfrigérateur tristement vide, il en décapsula une avec son pouce. Il fallait bien avouer qu'avoir une super force avait ses avantages, d'autant plus que ça impressionnait les quelques demoiselles qu'il avait le temps de rencontrer. Avant même que son invité n'ait l'occasion d'appuyer sur la sonnette, une toile de Miles était parti en direction de la poignée pour l'abaisser tandis qu'une seconde ouvrait la porte. "T'avais pas une cliente à baiser ce soir ? Ou un patron à sucer ?" Fit-il sur un ton moqueur C'était assez stéréotyper de s'envoyer des blagues viriles dans les dents comme deux loups de mers. Mais c'était ça ou se remémorer de l'époque où ils pouvaient encore se balancer d'immeubles en immeubles pour sauver la veuve et l'orphelin. Et il fallait bien avouer que ça lui manquait à Miles. Faisant glisser la bière non entamée sur la table en direction du nouveau venu, il reprit immédiatement. "Parfois le masque me manque." Confessa-t-il simplement. C'était toujours mieux que de parler de leur journée de travail respective.
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MessageSujet: Re: rains of bronx. ft. miles.   rains of bronx. ft. miles. EmptyMar 24 Nov - 21:54

ben & miles

       

Ville mensongère qui ne vient qu'envenimer chaque seconde de notre existence. Dans cette sphère héroïque, j'ai accédé au stade bien trop jubilatoire de la désillusion. Cette sensation presque paisible qui m'a ôté toute force, qui a coupé les nefs de ma motivation - de mes ambitions. J'ai conscience de tout ce que j'ai perdu. Le doute ne m'a communiqué aucune force ces derniers mois, il émonde et pousse sans cesse à la remise en question. Parfois, je suis bien content d'avoir rangé le costume dans ce sac. Ne plus porter de masque, au sens propre comme au figuré et tenter d'être quelqu'un de nouveau. Essayer de voir la vie dans ses intentions affirmatives, ne pouvant se contenter de négations et désillusions. Mais le contexte actuel dilapide son besoin dans les veines du quotidien. Tout ce dont à l'air New York, c'est d'une ville sombre et abandonnée - en proie à ses propres démons. Et personne, personne n'est là pour la sortir des ténèbres.

Et moi, je la contemple s'enfoncer dans ses propres erreurs. Miles aussi, mais il est sans aucuns doutes celui qui est le plus capable de reprendre du service. Tout est une question de point de vue ? L'erreur peut se manifester dans le jugement. Mais pour l'heure, nous n'étions plus des acteurs de l'ordre et de l'équité. Non, tout cela semble bien trop loin pour se permettre de faire marche arrière. Et nos efforts pour changer de vie nous amènent dans cet appartement, de temps en temps, à se contenter de vivre. À se lancer les piques les plus amicales, pour au moins oublier la vie que l'on mène - qui est loin de nous satisfaire au final. Le dégoût, le désabusement de nos personnes sont nos tortures quotidiennes. Le tenace découragement face à une menace à laquelle on assiste, ni énergie, ni croyance nous pousse à nous manifester. Et pourtant, en cet endroit, j'y trouve un peu de chaleur. « T'aurais aimé que je te fasse oublier la virilité de tes collègues qui s'acharnent sur ton p'tit cul ? » Le monde ouvrier et ses stéréotypes, tout ça tout ça... Rien de plus, rien de moins qu'une simple discussion... Non, je m'amusais de ces insultes que l'on s'infligeait.

Et puis, je pus constater la présence de toiles, de son lance-toile. D'une certaine mesure, il restait attaché à ces gadgets dont je me suis défais pour n'attiser aucune tentation... Mais que je conservais, paradoxalement. Alors une fois la bière en main, ses propos vinrent aiguiser mon intérêt. Le regard plissant, la lourde sensation que les responsabilités lui manquaient. Comme un appel à la justice, exécuter notre devoir semblait prendre de plus en plus le dessus. Un banal haussement d'épaule, et voilà que je me prononçais le plus simplement du monde. « Miles, tu recommences. » Si ses mots pouvaient étonné, il me semble que ce n'est pas la première fois qu'il exprime des regrets. Après tout, notre arrêt respectif pouvait être perçu de différentes façons. J'avais mes propres raisons au-delà du fait que je préférais me cacher de l'AIM. Je ne m'en suis jamais caché auprès de mon ami, le monde ne mérite pas les talents que nous possédons. Ils ont été aveuglés par le jugement et leur naïveté, leur incapacité à réfléchir d'eux-même. La bière se déverse dans mon gosier et j'admets avoir été un peu hâtif sur mes dernières paroles. Secouant négativement la tête, je rebondis aussitôt.

« J'ai toujours cru que ton monde te manquerai plus tu vois ? Ici, les gens sont... méprisables. Ils sont limite plus responsables de ce qu'ils subissent. »

Des propos un peu durs, mais il est clairvoyant. Il notera cette intonation imprégnée de frustration. La frustration d'une personne qui n'a toujours voulu chercher qu'une raison d'exister. Un bref soupire s'extirpe d'entre mes fines lippes. Je balançais stratégiquement mes chaussures vers la porte d'entrée, d'un mouvement sec de la jambe. Marchant dans l'appartement, je découvrais à nouveau la sensation de marcher sur un mur. Un sourire presque naïf à l'idée d'être à nouveau dans la peau de celui que j'ai tenté d'être. Regardant Miles, mon regard traduisait autre chose. Quelque chose de plus sincère.

« Mais j'avoue, j'ai aimé mes débuts chaotiques. Et j'mentirai si je disais que comme toi, l'idée de reprendre du service ne m'a jamais traversé l'esprit... »




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MessageSujet: Re: rains of bronx. ft. miles.   rains of bronx. ft. miles. EmptyLun 30 Nov - 2:11


Ben & Miles

Rains of Bronx


Un sourcil inquisiteur se dressa sur le visage de Miles. Non pas qu'il était étonné de la réponse de son interlocuteur, il se contentait simplement de jouer le jeu de l'étonné. "On dirait que ce ne sont pas les seuls à vouloir le tâter. Au risque de te décevoir je ne suis pas de ce bord. Mais je suis certain que je pourrai trouver quelqu'un qui te conviendrait tout aussi bien." Lâcha-t-il, avant de reprendre dans la foulée. "Enfin évidemment il ne serait pas moi. Il ne serait pas le seul et l'unique spider-man. Mais je doute que tu voyes ce que je veux dire étant donné que tu n'en es qu'une pâle copie..." Acheva-t-il avec un air faussement embêté. De toutes façons, chacun savait pertinnement que Miles était la version amélioré, le top du top des spider-people, toutes options intégrées. Lançant une playlist sur spotify, il attrapa sa bière avant de se vautrer dans son canapé. Ce petit jeu de qui avait la plus grosse paire était amusant, il ne s'en lassait pas. Souvent, il allait trop loin, c'était le revers de la médaille d'avoir de l'humour et d'aimer faire rire son monde, parfois on dépassait les limites. Miles ne pensait pas à mal en agissant de la sorte, il était juste comme ça. C'était un peu un chien qui courrait après les roues des voitures, il serait tout paumé et ne saurait quoi faire si jamais il en attrapait une.

Patient, presque félin, Miles écoutait d'une oreille attentive son alter-ego lui exposer son point de vu. Il est vrai que depuis deux ans il se morfondait quelque peu de ne pas pouvoir faire usage de ses dons. C'était un peu comme avoir un revolver sur sa table, il n'y avait rien de mal à ça, mais c'était compliqué de penser à autre chose. Alors parfois il avait besoin d'extérioriser un peu, de lâcher quelques mots, d'utiliser ses accessoires alors que quelques pas auraient suffit. "Il n'y a pas grand chose de plus qu'ici au final. En plus de ça, qu'est ce qui me dit qu'il existe encore ?" Miles ne parlait pas de son univers, c'était son sujet tabou. Penser que ce dernier n'existait plus en était presque rassurant. Cela gommait quelque peu l'échec qu'il essuyait en ne parvenant pas à le rejoindre. "Et puis si je partais tu serais seul. Ce serait comme abandonner un chiot moche et boiteux en sachant qu'il ne va pas se faire adopter, ça ne se fait pas." Une petite pic par ci par là, rien de bien méchant en somme. "Et puis en quoi sont-ils méprisable ? Tu ne sais pas ce que ça fait que de vivre dans un monde où un rien peut t'écraser, où une voiture peut te tuer. Tu as toujours eu ces pouvoirs." Fit-il placidement. C'était loin d'être un reproche, simplement Miles avait vécu sans les pouvoirs, il avait été quelqu'un de normal. Quelqu'un qui craignait pour sa vie. Pour qui les super, qu'ils soient bon ou mauvais, représentaient une menace. "Selon la pyramide de Maslow, le besoin de sécurité est le second besoin le plus important. Tu serais surpris à quel point on est prêt à abandonner un peu de liberté pour un peu de sécurité. Au final je les comprend, je trouve ça même logique comme choix de leur part." Acheva-t-il dans un silence.

Après un temps, il jeta un regard perdu par la fenêtre sale. "C'est sans doute un peu égoïste, mais plus qu'accomplir ce qui est juste, je pense que j'étais vraiment devenu moi même en enfilant ce costume." Levant sa main à hauteur de visage, il entreprit de rendre cette dernière presque invisible. "Quel gâchis..." Avalant une gorgée supplémentaire, il reprit. "Tu penses que ça redeviendra comme avant ?" Terminant sa bouteille, il lança cette dernière en direction de la poubelle avant de corriger le tir d'un jet de toile. A l'aide uniquement de l'accessoire, il entreprit de se resservir sans bouger du canapé. "J'ai vraiment pas perdu la main putain. En tout cas, si ça arrive, va vraiment falloir que je me dégotte une meuf." Termina-t-il.  
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MessageSujet: Re: rains of bronx. ft. miles.   rains of bronx. ft. miles. EmptyDim 13 Déc - 12:36

ben & miles


La vie est faite de montagnes, de chutes inattendues, d'infinies cascades. May, elle aurait incité Peter à ne jamais s'arrêter. Je jamais s'arrêter, même dans le creux de la vallée, là où le chemin ne cesse jamais de rétrécir et laisse peu d'options pour s'en sortir. Mais parfois, il nous est impossible de sortir de la vallée. Les sommets s'écroulent et bloquent le creux de la vague. Je m'en essouffle, j'en crie de détresse. Et à ce moment précis où il me semble que la douleur devient trop intense, je me réveille - les jambes lourdes. Je fixe l'horizon d'une ville qui a perdu de sa superbe. Et la nuit qui suivra, le rêve peut recommencer. Et la douleur : s'amplifier. Il y a une grande fureur dans cette ville. Et le monde doit faire face. Dans les jours et nuits à venir, de grands éclairs prendront place. Il n'appartiendra qu'à nous de faire un choix. Écrire nos lignes. Et de ces dernières, certaines disparaitront - d'autres vont perdurer. Des vies s'effaceront.

Alors, peut-on se plaire dans ce semblant de confort ? Je tiens le coup. Je maintiens cette vie factice grâce à l'authenticité de sa présence. Grâce à ces mots qu'il me livre, dont la répartie est bien plus tranchante que la mienne. Et d'un sourire, d'un ricanement, je lui en fais don en guise de réponse. Pourtant, je m'étais dis qu'ici... il ne se sentirait pas à sa place. Autrement, il a durement travaillé pour installer sa place en ces lieux. Une force de volonté, une rage de vivre que je ne possède pas. Je l'en jalouserai presque. Mais nous ne serons jamais d'accord sur le simple principe qu'il prendra la défense des influençables. Alors que je les blâme. Mon regard se plisse sur son argumentation plus développée que d'ordinaire. Et moi, au plafond, toujours debout - je m'applique pour boire avec une concentration aiguisée. « Ils nous ont célébré pour nous tourner le dos dés qu'on leur en a donné l'occasion. » Pourtant je réfléchissais à ce qu'il m'a dit. Ceci agissant comme un déclic. Cette histoire de pyramide et de besoin, elle prenait tout son sens dans ma réflexion et dans le mépris que j'ai nourri à leur égard.

« L'AIM leur a vendu une fausse sécurité, on s'est fais enculés jusqu'à l'os. »

Je n'oublie pas pour autant la rancœur que je peux leur vouer. Non. Mais tout à coup, je leur reproche moins que j'aurais pu par le passé... Mais il est sincère dans ses aveux. Au-delà du sarcasme, art dans lequel il est passé maître, je sens un désir de renouveau. Son pouvoir s'enclenche, et à nouveau je suis témoin d'un talent dont lui seul a le secret. J'aime voir ces habilités, et je comprends qu'il ne puisse plus en faire l'usage au vue de la situation actuelle. D'un coup, à sa question, je me décroche du plafond. Me rétablissant sur le sol, je me redresse et je m'approche de ce dernier. « Si les choses redeviendront comme avant ? J'en sais foutre rien. » Un aveu de faiblesse ? Une phrase qui nous rappelle que nous sommes acculés par la vie et sont implacable cruauté ? « Mais j'sais que si le monde nous donne la chance de refaire surface, on sera les premiers à nous élancer. » Je n'en étais pas si sûr, les dilemmes grouillent. Mais en nous repose le besoin de faire ce qui est juste. D'assumer les responsabilités qu'apportent nos dons. Ma main valide referme ses doigts, et de mon poing je viens le confronter à celui de mon ami. Avec une fébrile assurance, et un sourire réconfortant. Et l'intonation suivante vient rebondir sur sa preuve d'humour - pour désamorcer toute situation dramatique.

« Et qui sait, tu trouveras une prétendante qui va savoir soigner ta dépendance à la branlette. 'Fin, j'espère pour toi. D'un ami à l'autre ! »




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MessageSujet: Re: rains of bronx. ft. miles.   rains of bronx. ft. miles. EmptyDim 20 Déc - 5:22


Ben & Miles

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Miles en est persuadé, son interlocuteur se trompe. Ces gens-là n'attendaient pas de pouvoir trahir qui que ce soit, ils avaient simplement été abusé par plus malin qu'eux. "Fais marcher ta cervelle deux minutes, ces gens-là ont subis une catastrophe sans précédents et on leur désigne comme bouc émissaire des êtres dont la puissance dépasse leur imagination. Probable qu'à leur place je nous aurai aussi tourné le dos." L’inhumain ne se pensait pas au-dessus du reste de l’humanité. Il savait que son QI était certes supérieur à ses semblables d’apparence, mais il ne se croyait pas plus clairvoyant que la moyenne. Simplement, le temps venu, il aimait bien prendre du recul sur la situation qui l’entourait. C’était devenu une habitude que de piocher dans des sources d’informations des différents camps pour se renseigner. " Pas si fausse que ça finalement non ? ‘Faut bien avouer qu’ils y arrivent. Le problème c’est plutôt ce qui est sacrifié pour en arriver là. A savoir nous "

Miles soupira. "Rien ne sera jamais comme avant. Même si on se sortait les doigts pour renverser l'AIM et que par miracle ça marchait, rien ne serait comme avant." Mettant la main à la poche, il en sortir un paquet de cigarettes, dont il en extrait une qu'il alluma dans l'instant. Il se fichait pas mal que cela dérange Ben, il était chez lui après tout. "S'élancer pourquoi faire ? Se faire déchiqueter ? Finir dans un labo ? Non merci. Les choses sont telles qu'elles sont mais elles ne risquent pas de changer d'aussi tôt." Ce n'était pas que Miles n'avait aucun espoir que la chance s'inverse et que les héros retrouvent finalement la lumière. Mais à l'heure actuelle, il ne connaissait aucune organisation inhumaine capable de rivaliser avec l'AIM. L'écart de forces était tout simplement démesuré, c'en était ridicule. "Tu comptes vraiment sortir Excalibur et aller défier l’AIM sur ton blanc destrier ? Parce que de ce que j’en ai vu c’est pas ta petite épée qui va faire peur à beaucoup de monde là-bas."

Se penchant en avant il fit tomber la cendre de sa cigarette dans le cendrier prévu à cet effet. Immobile au possible, il observa son interlocuteur lui saisir la main. Un sourcil inquisiteur se dressa sur son visage. "Un peu plus et j’aurai cru que t’allais mettre le genoux au sol et me sortir ta demande de fiançailles." Se levant, il évita le contact avec son homologue en levant ses deux mains au ciel pour montrer son innocence. Ecrasant la cigarette à moitié usé dans une assiette dans laquelle logeait une croute de pizzas depuis une demi-douzaine de jours. Si cette dernière restait là, il allait être forcé de lui demander un loyer. "Ma main droite et mon on se porte très bien. En plus de ça, t’es pas le mieux placé pour en parler de ce que je sais, à moins que tu te sois trouvé quelqu’un. Ce qui serait tellement improbable que j’peux même pas y croire." Posant la bière vide, il se saisit d’une nouvelle qu’il ouvrit avec le pouce. "Les prétendantes ça se bouscule pas aux portes des petits ouvriers tu sais. C’est peine perdue cette affaire."
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