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 minus sixty one (sif)

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MessageSujet: minus sixty one (sif)   minus sixty one (sif) EmptyDim 1 Nov - 15:01


nothing ever stays undivided, no, nothing ever stays undivided. see what remains of love and the acid, see what is left of us, how we ended. -- @sif sylvan

Les recherches se font nombreuses, certaines en vain. Elle n'en voit pas le bout, Karen. Pourtant, ses échecs ne font que renforcer son ambition, son désir de trouver, de retrouver tout le monde. Le monde comme il l'était n'est qu'un souvenir nostalgique, et elle est bien consciente qu'il ne reviendra pas. Mais elle a besoin de ça, elle a besoin de s'accrocher à quelque chose, à ces quelques flashs qui ont tendance à traverser son esprit. Ses doigts attrapent la queue de sa tasse de café, qui vient réchauffer sa gorge. Elle reste éveillée parce-qu'elle sent qu'elle doit l'être. Il faut qu'elle le reste. Elle en a besoin, trop besoin. Elle n'arrive plus à fermer l’œil, hantée par ses songes et, terrifiée à l'idée de les affronter de nouveau, elle préfère arborer de lourdes cernes sous ses yeux. Finalement, elle souffle. Épuisée, elle referme son ordinateur portable, et jette un œil à l'horloge accrochée au mur, devant elle. Elle semble frappée par la réalité durant quelques secondes, reprenant rapidement conscience du temps qui s'était écoulé. Et si ses jambes ont du mal à la porter, cela ne l'empêcha pas de forcer dessus pour s'extirper du dossier de sa chaise et d'envisager de se préparer. Elle n'allait pas rester ici, les yeux sur son ordinateur, à attendre qu'il se passe quelque chose. Ce quelque chose, il fallait qu'elle le provoque. En ses temps de congé, vadrouiller lui semblait une bonne idée, interroger quelques passants qui ne seraient pas réticents à l'idée de répondre à ses questions – si encore ils n'y mentaient pas non plus – et parfois même faire un tour dans les quartiers défavorisés de la grande pomme.

Et cette journée, elle ne fut pas glorieuse. Les informations ne fusaient pas, et Karen ne pouvait retenir un souffle de frustration. Elle allait continuer, bien sûr, mais ça ne menait à nulle part pour l'instant. A sa frustration se lie son immense désir de découvrir la vérité et où se cachaient les héros. La fatigue ne l'aidait pas, non plus, à garder les idées claires. Elle luttait, à vrai dire, pour ne pas rentrer dans son appartement, s'affaler entre les draps de son lit, et rattraper ses nombreux jours de manque de sommeil. La migraine semblait gagner aussi son esprit troublé, guidée par des jambes faibles hors de la ville, loin de la population et du trafic. Elle ne le réalise qu'à seulement une demie heure de là, les yeux baladés sur le paysage qui défilait sous son nez, la tête ailleurs, les pensées occupées. Ça va lui attirer des ennuis, certainement, d'être aussi brouillée. Elle n'arrivait plus à réellement penser correctement, laissant les images défiler dans son esprit sans même les retenir. Et c'est d'un manque d'attention qu'elle se retrouve projetée par l'avant, poussée, cognant les traits de son visage contre le bitume froid et rocheux. Confuse, tout d'abord, son instinct de survie finit par l'interpeller, et elle se retourne pour faire face à son bourreau. « Je suis navré. Je n'arrive pas à me contrôler. » Il murmure. Elle lit dans ses yeux une tristesse infinie, mais son empathie se coupe directement lorsqu'elle remarque les mains embrasées de ce nouvel ennemi. Inhumain, ou mutant, l'homme qui lui faisait face l'avait dit : il ne peut rien contrôler. Rien du tout, et Karen n'allait être qu'une victime supplémentaire sur la liste déjà longue de victimes collatérales de son interlocuteur.
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MessageSujet: Re: minus sixty one (sif)   minus sixty one (sif) EmptyDim 1 Nov - 18:21

@Karen Page
&

Sif Sylvan
minus sixty one

music ▷ Lassitude [n.f.] - Terme employé pour qualifier l'état d'abattement dans lequel se trouve une personne.

Lassitude, ennuie, épuisement, appelez cela comme vous le préférez, mais c'était l'état dans lequel se trouvait Sif depuis plusieurs jours, voire même plusieurs semaines. Enfermée dans un silence dont elle ne sortait que trop peu, le regard perdu sur la montagne de papiers qui s'accumulaient au fil des jours sur son bureau, la gorge nouée à l'idée qu'Asgardia soit découverte par l'AIM, le ventre tordu face aux responsabilités et aux choix difficiles qu'elle devait désormais faire. Jamais, même lors de ses plus terribles guerres, elle s'était sentie aussi démunie et tendue qu'elle ne l'était depuis deux longues et difficiles années. L'atmosphère pesante qui régnait sur Migard ne l'aidait pas, loin de là, et elle se doutait que le fait qu'Asgardia ne soit qu'une fausse réplique de la Citadelle dorée, qui lui manquait plus qu'elle ne voulait bien l'avouer, y jouait pour beaucoup également. Thor n'était pas présent à ses côtés, et elle avait tant forcé pour récupérer le commandement d'Asgardia qu'elle s'en voulait presque, maintenant que son frère d'arme n'était plus à ses côtés. Elle saisissait le sentiment d'impuissance qui le tracassait et qui l'avait poussé à s'isoler de plus en plus des siens : elle ressentait la même chose à chaque instant de la journée et de la nuit. Seulement, ils ne pouvaient rien faire de plus pour le moment que protéger les inhumains, les mutants et les héros présents sur la cité volante. Elle s'était fait une raison : ce n'était pas en pressant les choses que tout changerait du jour au lendemain, loin de là. Alors en attendant, elle faisait de son mieux pour prendre sur elle et attendait que quelque chose se passe, même si c'était bien plus difficile que ce qu'elle avait pu imaginer. Chaque jour, elle devait gérer les stocks de nourriture, de médicaments, calmer la population, prendre garde à ce que la sécurité soit toujours correcte... Et lorsque venait le soir, alors qu'elle devrait normalement s'endormir à peine la tête posée sur son oreiller, c'était le moment que ses tourments et ses questionnements choisissaient pour revenir la hanter, insatiables. Les insomnies s'enchainaient les unes après les autres et son regard restait rivé sur le plafond durant des heures entières alors qu'elle ne cessait de réfléchir. Son cerveau ne parvenait plus à s'arrêter, trop malmené par les "et si" qu'elle ne cessait de formuler inconsciemment. Et lorsqu'elle parvenait enfin à s'endormir, c'était pour enchaîner les cauchemars les uns après les autres, rêvant de choses toujours plus incongrues. La plupart du temps, la déesse finissait sa nuit sur son bureau, une tasse de café et un stylo aux mains, le regard rivé sur les papiers posés devant elle.

Ce jour-là ne fut pas une exception à la règle, loin de là. Seulement, au lieu de rester enfermée dans son bureau, elle prit le temps de s'apprêter correctement et d'attacher Himmelska à sa ceinture, décidant par la même d'aller se dégourdir les jambes hors d'Asgardia. Elle avait décidément besoin d'une pause, et elle ne pourrait l'avoir qu'en sortant d'entre ces murs ternes. Après avoir revêtit une cape aussi noire que l'étaient ses cheveux, prit une oreillette, au cas où, et elle se dirigea vers des inhumains capables de la téléporter hors de la cité. Chose qui fut faite en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. La guerrière inspira profondément l'air frais et observa autour d'elle en silence avant de commencer à marcher, la main posée sur la garde de son épée, plus par réelle habitude que parce qu'elle se sentait menacée. Durant tout son petit périple, elle s'efforça de ne pas penser à ses responsabilités ou à ses tourments, préférant focaliser toute son attention sur ce qui se trouvait autour d'elle, c'est à dire... pas grand chose. Le paysage était plutôt vallonné, recouvert d'une herbe verte, traversée par quelques routes et chemins mais surtout entouré d'une forêt à l'allure fantomatique. Encore un peu et elle aurait pu se croire seule au monde, mais le bruit d'une autoroute brisait ce décor si singulier et calme : elle savait que New York n'était pas loin. Le regard de Sif se fixa sur les arbres biscornus alors qu'elle fronçait ses sourcils, méfiante tout d'un coup. Une odeur de brûlé venait de lui remonter aux narines, et pire, cela sentait la chair calcinée. Elle prit la décision de suivre l'affreuse odeur, quelque peu inquiète de ce qu'elle allait trouver. Après quatre ou cinq bonnes minutes de marche, elle tomba sur un lieu qui semblait coupé du monde : de la cendre volait un peu partout, se déposant sur les vêtements et les cheveux de la jeune femme, des braises rougeoyante gardaient l'endroit brûlant et tout sur un rayon d'une dizaine de mètres était calciné. Mais ce n'était pas le pire, non. Ses yeux bleus, semblables à deux saphirs, se posèrent sur une étrange forme fumante d'où provenait l'odeur infecte. En s'approchant un peu plus, elle se rendit compte que c'était un corps dont l'identité ne serait pas identifiable : la peau et les muscles avaient comme fondus et il n'en restait plus qu'un amas difforme et carbonisé. Habituée à voir bien pire que ça lors de guerre, l'Ase ne cilla pas. Seule la surprise atteignit son visage tendu. Les sens aux aguets, elle leva la tête et observa autour d'elle avant de se rendre compte qu'il n'y avait pas qu'un corps brûlé, mais bien trois ou quatre. Le chemin de l'assassin était facilement reconnaissable : il laissait une traînée d'herbe brûlée derrière lui, ainsi qu'une terrible odeur de feu et de cendre. La tension et l'inquiétude se ralluma dans le regard de la déesse : tout ici semblait être l'œuvre d'un être malintentionné ou de quelqu'un qui ne parvenait pas à se contrôler ; il pourrait faire des ravages et surtout, il pourrait être rattraper par des personnes beaucoup moins recommandables qu'elle.

Si elle ne se hâtait pas, ces quelques personnes non identifiables, sûrement des inhumains ou des mutants qui s'étaient réfugiés à l'abri des regards, ne seraient pas les seuls morts sur la liste du coupable. D'un geste vif, Sif dégaina Himmelska, dont l'éclat doré sembla vibrer de pouvoir sous la lumière du soleil qui perçait entre les arbres. Finalement, elle suivit le chemin tracé en courant, traversant la forêt bien plus rapidement que la potentielle menace l'avait fait. A peine essoufflée lorsque la lumière de l'astre solaire tapa sur ses rétines, l'éblouissant au passage, elle regarda autour d'elle pour tenter de repérer un indice. Plus elle avançait, plus l'odeur semblait présente, il ne devait pas se trouver très loin de sa position. La guerrière aperçut une route à plusieurs centaines de mètres de là et elle s'y rendit rapidement avant de regarder à gauche et à droite, indécise quant à la direction à prendre. S'il se rendait dans New York, qui se trouvait pas très loin d'ici, il allait faire un carnage. Et malheureusement pour ses espérances, les traces suivaient la route en direction de la Grosse Pomme. Resserrant sa prise sur son arme, elle reprit sa course, inquiète à l'idée qu'il puisse faire d'autres victimes avant son arrivée. Son manque d'entraînement et sa fatigue se firent rapidement ressentir : malgré sa physiologie asgardienne, ses muscles commençaient à la tirailler et son souffle était moins régulier que ce qu'il aurait dû être. Elle fronça ses sourcils, exaspérée par les réactions de son propre corps, avant de s'arrêter brusquement en voyant, au détour d'un virage, un homme menaçant une femme qui était au sol. L'homme avait les mains en feu et l'odeur que Sif suivait depuis plus d'une vingtaine de minutes était la sienne. Les yeux plissés, les mains fermement ancrées sur son épée, elle s'approcha des deux protagonistes avec discrétion avant d'arriver près d'eux et de mettre la pointe de la lame aiguisée d'Himmelska sous la gorge de l'inhumain. « Je ne ferais pas ça, si j'étais vous » lui dit-elle en avisant ses mains, prête à parer toute éventuelle attaque. Son regard tomba sur la femme à terre et elle afficha un léger sourire, très certainement trop bref pour qu'elle puisse le noter. Elle devait avoir l'air étrange avec son épée gigantesque, ses habits typiquement asgardiens et son corps recouvert de cendres. « Calmez-vous et il n'y aura pas d'autres accidents regrettables. Je peux vous aider seulement si vous parvenez à vous maîtriser. »
Pando
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MessageSujet: Re: minus sixty one (sif)   minus sixty one (sif) EmptyVen 20 Nov - 16:24


nothing ever stays undivided, no, nothing ever stays undivided. see what remains of love and the acid, see what is left of us, how we ended. -- @sif sylvan

On dit souvent que lorsque la fin approche, on revoit chaque moment de sa vie défiler. Karen n’a jamais été le genre de personne à croire à ce genre d’expression, sceptique. Elle a toujours été celle à préférer voir pour y croire, plutôt que d’écouter les belles paroles. Souvent des mensonges, elle a appris très vite, de toute manière, à se fier à son propre instinct, à faire ses proches recherches, à être sa propre source. C’est sûrement une qualité supplémentaire qui l’aide davantage dans le métier qu’elle exerce actuellement ; ne pas croire ce qu’on nous dit, creuser pour découvrir la vérité, ce que l’on essaye de cacher aux yeux du grand peuple. Et c’était de son devoir, à la blondinette, de dévoiler ce que l’on souhaitait camoufler au public. Les secrets ne restent jamais longtemps des secrets. C’est aussi, d’ailleurs, ce qui la persuadait que l’AIM avait quelque chose à faire avec le genre d’individus qui se présentait à elle actuellement. Le pauvre, inhumain malgré lui, incontrôlable, incontrôlé. Elle aurait souhaité découvrir tout ce qui pouvait se cacher et qui ne demandait qu’à sortir, mais alors que de ses mains jaillissaient les flammes qui allaient achever sa misérable existence, le destin lui attribua un nouveau sort.

« Je ne ferais pas ça, si j'étais vous. » La voix, féminine, provient de quelque part dans son dos. Tétanisée, de peur certainement, elle n’ose même pas se retourner. Les yeux de Karen continuent de scruter les mains embrasées du malheureux. L’attention de ce dernier, en revanche, se porte sur sa nouvelle interlocutrice. « Calmez-vous et il n'y aura pas d'autres accidents regrettables. Je peux vous aider seulement si vous parvenez à vous maîtriser. » Il fronce les sourcils. L’accoutrement de la dame ne lui est pas familier, mais lui indique qu’elle est, très certainement, une héroïne – et non une criminelle, quel criminel viendrait à la rescousse d’une civile, après tout ? Il écoute ce qu’elle lui dit, mais il demeure peu convaincu de ses paroles. « Je ne crois pas que vous puissiez m’aider. » Les mots, sa réponse, s’échappe tristement de sa bouche. Il la regarde, cette nouvelle interlocutrice. Il aimerait, pourtant, la croire. Il aimerait, pourtant, qu’on lui vienne réellement en aide. Inhumain, victime, il n’a rien demandé de tout cela. Sa vie banale, monotone, lui manque. Il n’aime pas ce qu’il est devenu. Il n’aime pas ce qu’il a fait. Mais il ne sait pas comment s’arrêter. « Je ne peux pas me maîtriser. Je suis tellement désolé, si vous saviez. » Il lâche un cri, plus surpris que de mal, et de ses mains s’échappent alors les flammes qui vinrent s’abattre sur la blondinette et l’asgardienne.

L’instinct de Karen lui permet de mettre ses bras en avant, dans le but de se protéger – sûrement en vain, pour le coup. Elle ne sait toujours pas qui est la nouvelle arrivante, sa voix ne lui étant guère connue. Les choses se déroulent vite, et elle a très peu conscience de ce qui est en train de se passer. La peur continue de tordre ses entrailles, persuadée d’une fin proche de sa propre vie, sans même se douter de la tournure que les choses allaient prendre. Sauveuse aguerrie, une gardienne veillant sur son propre peuple et une héroïne en devenir, loin de se douter des origines de la guerrière. Elle lance un œil sur cette dernière, d’ailleurs, dans le feu de l’action. Ses yeux rencontrent rapidement les siens, et elle ne peut s’empêcher d’admirer l’armure qui la représente. L’épée qui l’accompagne, gigantesque, dévastatrice, attire ensuite son regard. Elle prend quelques secondes pour la détailler… puis elle réalise. Elle réalise qu’elle est toujours là. Bel et bien vivante, en chair et en os. Ses yeux se détournent de l’épée, et se reposent vers l’asgardienne, puis vers leur ennemi, allant de l’un à l’autre, tandis que leur combat semble faire rage. Elle grimace légèrement, en voulant se retirer plus loin, rampant alors en priorité pour s’éloigner. Une main se porte à sa jambe, et le sang suinte d’une blessure. Une blessure dont elle ne se souvient pas s’être faite ; elle n’avait même pas senti sa peau se déchirer. Elle n’accorde guère plus d’attention à l’entaille, qui lui semble pourtant assez profonde, et repose le regard sur les deux autres, plus loin.
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MessageSujet: Re: minus sixty one (sif)   minus sixty one (sif) EmptyMer 2 Déc - 12:26

@Karen Page
&

Sif Sylvan
minus sixty one

music ▷ L'homme semblait désolé et l'éclat qu'elle entraperçoit dans son regard lui coupe la respiration durant quelques instants. Est-ce seulement possible d'être aussi résigné ? Sif n'est peut-être pas au meilleur de sa forme, mais elle espère ne pas inspirer la pitié comme cet individu en face d'elle. La peur luit dans son regard et les flammes qui s'agitent à ses mains ne semblent pas vouloir se tarir. La jeune femme au sol est tétanisée par la terreur, elle le voit bien, mais ce n'est pas son problème, là tout de suite. Calmer l'inhumain et l'empêcher de faire d'autres victimes lui semble bien plus important que de s'assurer de l'état de sa nouvelle cible. Interposée entre elle et lui, l'épée tendue et effleurant le cou de l'homme, le regard sévère, l'Asgardienne espère qu'il réussira à se calmer seul sans qu'elle n'ait besoin d'utiliser sa force contre lui. Seulement, les paroles qui sortent de sa bouche lui assurent le contraire. « Je ne crois pas que vous puissiez m’aider. » L'inhumain fronce ses sourcils alors qu'elle en fait de même, plissant légèrement les yeux par la même occasion. « Pourtant, je peux vous aider. J'aide les gens comme vous depuis bien longtemps maintenant, et je ne m'arrêterais pas en si bon chemin. Je suis en mesure de vous aider, je vous le promet ; mais il faut vous calmer d'abord. Cette femme n'a rien fait de mal, elle ne mérite pas de mourir. Laissez la tranquille ou je serais obligée de sévir. » lui répondit-elle en resserrant sa prise sur la garde d'Himmelska, le regard posé sur l'inconnu qui semblait réellement en détresse.

Cette vision lui faisait mal au cœur, évidemment. Il n'avait jamais rien demandé et il s'était retrouvé avec des pouvoirs qu'il ne contrôlait et ne comprenait pas. Il y avait de quoi devenir fou, de quoi devenir résigné. Elle lui tendit la main, écartant de quelques centimètres la lame de son épée. « Laissez-moi vous aider. » Le regard de l'homme pèse sur elle, remplit d'une tristesse infinie, d'une résignation sans borne, nouant la gorge de Sif, qui ne bouge pas, espérant qu'il parvienne à se maîtriser avant de brûler vive la blonde derrière elle. Sif sait parfaitement qu'elle ne sera pas réellement blessée : il lui en faudrait plus pour qu'on l'égratigne mais ce n'était pas le cas de l'humaine encore au sol. « Je ne peux pas me maîtriser. Je suis tellement désolé, si vous saviez. » Elle entend son cri et réagit au quart de tour. Son épée revenue devant elle, elle fait rempart aux flammes qui menacent de tout dévorer sur leur passage, protégeant l'innocente dans son dos. La chaleur, intense, la fait légèrement grimacer mais elle tient bon alors que la lame d'Himmelska ne semble pas souffrir outre-mesure de l'importante chaleur qu'elle dévie. La puissance est importante mais elle ne lâche pas son combat contre les flammes qui finissent par s'essouffler. Le regard de Sif se pose sur l'individu, qui semble au plus bas, avant qu'elle ne croise celui de la journaliste au sol durant un bref instant. Elle lui offre un sourire rassurant, ramenant son arme devant elle, avant de se préparer à faire face à une autre attaque enflammée de la part de l'inhumain incontrôlable. D'un large coup d'épée, elle le force à reculer, encore et encore, l'éloignant petit à petit de la pauvre femme terrorisée. Le feu sort par intermittence des paumes de l'homme tandis qu'elle le repousse à chaque fois, déterminée. « Il faut vous calmer ! Respirez profondément et videz votre esprit de toute peur. C'est la terreur qui vous empêche de vous contrôler. Cessez d'avoir peur, je suis là pour vous aider, vous n'êtes pas seul, vous n'êtes plus seul. » lui dit-elle avant d'esquiver un jet de flamme qui lui réchauffa la peau instantanément.
Pando
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